Publié le 28 Octobre 2023

 

Atelier : Écriture surréaliste
Définition de l'écriture automatique par André Breton dans Manifeste du surréalisme (1924) :
"Surréalisme, n. m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale."
 
Sujet : Qui était-elle ? Où allait-elle ?
Inventez-la en suivant l'extrait ci-dessous :
"Les nuages ont la mémoire courte
Elle avait une robe de grand vent
Des yeux pour voir et des cris d'oiseaux dans les yeux
Elle avait l'air d'être faite pour marcher sur la terre..."
D. -F. Chambrun, De Rimbaud au surréalisme
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LES TEXTES

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Nous avons aussi joué au cadavre exquis :

https://un-atelier-d-ecriture-a-nice.over-blog.com/2023/10/cadavres-exquis.html

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 28 Octobre 2023

« Les nuages ont la mémoire courte,
Elle avait une robe de grand vent,
Des yeux pour voir et des cris d’oiseaux dans les yeux, elle avait l’air d’être faite pour marcher sur la terre. »
 
Marcher, et soudain rouler… Dans les descentes, on pouvait voir les roulettes de ses pieds se déplier pour lui permettre d’aller à toute allure. Sa robe de grand vent devenait tempête. Ses yeux lâchaient des éclairs, son chemin en était tout illuminé. Les cris d’oiseaux n’étaient plus qu’un souvenir, ses yeux faisaient maintenant entendre des hurlements de loup un soir de pleine lune.
Mais qui était donc cette femme ? Le vieil homme qui l’observait depuis un moment dodelinait de la tête, il avait tout compris. Cet être capable de changer d’apparence symbolisait le cours de la vie de « La Femme ». D’abord une enfant puis une jeune fille très jolie mais fragile, qui aborde le monde avec timidité. Devenue adulte, elle rencontre des nuages qui cachent le bleu de son ciel. Elle ne se laisse pas abattre, elle sort ses griffes et arrive à puiser tout au fond de son cœur de la force et du courage dont on ne la croyait pas capable. Elle marche alors sur terre d’un pas plus sûr, elle s’affirme, face aux difficultés elle apprend à se battre, à résister, elle existe ! La voilà, la femme guerrière, tenace, triomphante ! Elle suscite souvent l’admiration…
Regardons autour de nous. Les femmes savent être fortes, souvent bien plus fortes que les hommes, même si elles font moins de bruit !
 
Annie TIBERIO

 

 

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Rédigé par Annie

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Publié le 25 Octobre 2023

LE PORTRAIT CHINOIS
Atelier : Le portrait chinois
Un portrait chinois est un jeu littéraire où il s'agit de déceler certains aspects de la personnalité d'un individu ou d'identifier ses goûts ou ses préférences personnelles.
 
Sujet :
Ecrire un petit paragraphe pour chaque proposition
Si j’étais l’eau…
Si j’étais l’air…
Si j’étais le feu…
Si j’étais la terre…
 
Puis, choisir une phrase ou bribe de phrase de l'un de vos textes et poursuivez à votre convenance.
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LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 25 Octobre 2023

 

Si j’étais l’air, je me glisserais la nuit, par ta fenêtre entrouverte. Je pénètrerais dans ta chambre, comme un voleur. Je jouerais un moment avec les rideaux de dentelle puis je m’approcherais de toi sur la pointe des pieds. Je caresserais doucement ton visage puis, ma main glisserait dans tes cheveux parfumés. Je remonterais doucement le drap sur ton épaule dénudée, en prenant bien soin de ne pas te réveiller. Tu me sourirais dans ton sommeil et, fasciné, je n’oserais plus bouger. J’attendrais que le jour commence à poindre et alors, je m’envolerais, emportant avec moi ce rêve qui ne deviendra jamais réalité…

 

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Rédigé par Elisabeth

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Publié le 25 Octobre 2023

 

Si j’étais l’eau je jaillirais de la terre, pressée de voir le monde. Je dévalerais les pentes de la montagne en bondissant sur les cailloux comme un chamois. Mutine, je me cacherais dans la forêt pour que les promeneurs me cherchent, guidés par mon clapotis. Paresseuse, je serpenterais langoureusement au milieu des prés en prenant le temps de respirer le parfum des fleurs et d’admirer le vol des papillons. Mais je me lasserais très vite de tout cela et je reprendrais ma course effrénée pour rejoindre au plus vite possible l’océan immense afin de m’y noyer pour toujours ;

Si j’étais l’air je me glisserais doucement par la fenêtre entrouverte chaque matin, pour te réveiller. Puis j’irais dans le jardin jouer à cache-cache à travers les feuilles des arbres. J’aiderais ce petit rouge-gorge, épris de liberté, à prendre son envol pour une destination inconnue. En soufflant un peu plus fort, je sècherais le linge encore humide de rosée. Et pour finir, je m’envolerais dans le ciel pour chasser les nuages qui risqueraient de voiler le soleil et d’assombrir cette belle journée.

Si j’étais le feu je crépiterais joyeusement dans la cheminée et réchaufferais les longues soirées d’hiver pour les rendre plus douces. Je cuirais doucement les bons petits plats préparés avec amour, afin qu’on puisse en découvrir toutes les saveurs. Au début de l’été, je deviendrais un grand feu de joie autour duquel tout le monde viendrait danser.

Si j’étais la terre je rendrais la nature toujours plus belle pour que les hommes en profitent vraiment. Pour y arriver je signerais un pacte avec les trois autres éléments.

Avec le feu pour qu’il arrête de brûler mes forêts, source d’oxygène et paradis de la biodiversité.

Avec l’eau pour qu’elle remplisse mes nappes phréatiques et qu’elle renonce aux inondations, aux crues soudaines, aux tempêtes en mer et aux tsunamis.

Avec l’air pour qu’il devienne une brise légère et agréable et que ce soit la fin des cyclones et des tornades qui ravagent tout sur leur passage.

De mon côté, pour faire preuve de ma bonne volonté, je calmerais ma colère envers les hommes qui aujourd’hui ne me respectent plus. Je renoncerais aux tremblements de terre, aux éruptions volcaniques, aux glissements de terrain et toute autre catastrophe dont je suis parfois responsable.

Ainsi , nous pourrions vivre enfin dans la paix et la sérénité. Mais les hommes le veulent-ils vraiment ?...

 

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Rédigé par Elisabeth

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Publié le 24 Octobre 2023

Si j’étais l’air, j’emporterais avec moi les pétales des fleurs et les feuilles des arbres dans une danse colorée.

Enfin libérées, les corolles des fleurs se laissaient porter par le vent vers de nouveaux horizons. Rouges, roses, orangées, elles ressemblaient à des flammes ou à des ailes d’oiseaux et se mêlaient avec bonheur aux cerfs-volants multicolores. Un voyage mystérieux commençait alors pour chacune d’elles, sans contraintes et sans interdits. Sans itinéraires précis, légères et frivoles, elles n’obéissaient qu’à la joie et au plaisir de se laisser caresser par l’air tourbillonnant. Elles survolaient l’océan fait de milliers de gouttes d’eau et voyaient avec soulagement s’éloigner de plus en plus la terre où elles avaient grandi. Elles avaient rompu leurs attaches, quitté leurs familles et leur sol natal et devenaient désormais libres de choisir leur vie.

 

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Rédigé par Mireille

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Publié le 24 Octobre 2023

 

Si j’étais l’eau, je serais une goutte de pluie tombant des nuages et je me jetterais avec délice dans le premier ruisseau. Je caracolerais jusqu’à la rivière avec mes nouvelles amies les autres gouttes d’eau. Ensemble nous ferions de jolis clapotis. Je m’amuserais à sauter de caillou en caillou. Parfois je rencontrerais un poisson ou une grenouille et je partagerais leurs jeux. De rivière en fleuve j’atteindrais l’océan, endroit magique où moi, simple petite goutte d’eau, je ferais désormais partie d’un tout, capable du pire comme du meilleur.

Si j’étais l’air, je m’envolerais avec les cerfs-volants et je permettrais aux enfants de devenir pour un instant les rois du monde.

Si j’étais l’air, je m’envolerais avec les oiseaux et sur leurs ailes je découvrirais des espaces inconnus. Je me mêlerais au souffle du vent et j’atteindrais les nuages. Je jouerais avec eux et les transformerais en êtres fantastiques.

Si j’étais l’air, j’emporterais avec moi les pétales des fleurs et les feuilles des arbres dans une danse colorée.

 

Si j’étais le feu, je naîtrais dans une grande cheminée remplie de bois sec. Ma couleur et ma chaleur donneraient à ce lieu une vie nouvelle et je sentirais la joie qui envahirait l’espace.

Si j’étais le feu, je serais accueilli avec bonheur par ceux qui auraient froid et qui approcheraient avec délice leurs mains vers moi.

Je chanterais sous la marmite pour faire bouillir la soupe qui les régalerait. Puis comme eux, satisfait et repu, je m’endormirais doucement laissant la pièce dans une obscurité chaleureuse.

 

Si j’étais la terre, je serais brune, ocre ou noire. Je m’abreuverais de gouttes d’eau, pluie bienfaisante tombée du ciel. Grâce à elle, les graines contenues dans mon ventre commenceraient à germer pour le plus grand bien des humains. Ceux-ci ne seraient pas tendres avec moi je le sais bien, ils creuseraient des sillons sur mon dos et me trouvant parfois trop pauvre, m’étoufferaient de produits pour que leurs récoltes soient meilleures.

Si j’étais la terre, je me glisserais entre les rochers et les pierres des chemins pour apporter un peu de vie dans les régions arides. Et les fleurs pousseraient et s’épanouiraient avant d’être emportées par le vent avec les feuilles des arbres que j’aurais patiemment nourris.

 

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Rédigé par Mireille

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Publié le 23 Octobre 2023

L'AIR
Si j'étais l'air, je serais une volupté qui se fait un chemin dans la gorge de ton être, toi le bambin qui vient de naître.
Je serais une rencontre inoubliable et tu sentirais, grâce à moi le battement de ton cœur.
Je t’emmènerais regarder le monde. Je serais silencieux, inodore,
Je t'aiderais à grandir et devenir un grand garçon, je t'apprendrais à oser des expériences, à regarder les étoiles, et à savoir aimer...
 
L'EAU
Si j'étais l'eau, je serais une jolie rivière qui scintillerait sous les rayons matinaux du soleil. Je serais un lit foisonneux où les pécheurs se prélasseraient et rêveraient leur plus belle prise.
Le fil brillant voltigerait dans l'air pour se répandre le long de mon espace, où le ver se balancerait au bout du lancer, afin d'attirer l'élément convoité.
La grenouille se pâmerait sur les cailloux glissants. Le silence jonglerait au milieu des branches, les oiseaux joueraient à cache-cache au fil de l'eau et égraineraient une note osée.
Et enfin, la délivrance, la pêche miraculeuse, que l'on attendait toute une vie est là au bout de ce fil d'argent. Après maintes félicitations, il est temps de songer à remettre dans le sillage de mes eaux cristallines ce joli butin, pour apporter à d'autres pêcheurs, l'espoir d'une victoire méritée.
 
LA TERRE
Si j'étais la terre, je serais un ver de terre, je me baladerais dans les nombreuses galeries, afin de trouver parmi tout ce petit monde qui grouille autour de moi, mon alter égo dans la douceur de ces méandres.
On accomplirait à deux, une foison de belles choses.
Nous, petits rien, insipides, on se sentirait fiers de notre rôle de contribuer à produire des jolis fruits, bien juteux et sucrés pour régaler les lèvres rosées de jolies petites têtes blondes.
On se raconterait après notre pénible boulot de bien belles histoires et nous fulminerions après la pioche, qui essaierait de nous déloger de notre abri rassurant pour mettre vôtre vie en danger.
Mais soyez rassurés, nous sommes invisibles, mais toujours là, tapis dans un souffle harmonieux, avec rythmes et lenteurs nous accomplirons cette tâche pour lutter contre la misère du monde.
 
LE FEU
Si j'étais un feu, je serais une brindille incandescente qui consumerait doucement les mauvaises herbes.dans mon sillage.
Mais avec beaucoup de prétention, j'aimerais pouvoir, avec ma petite flammèche, devenir très grande, très haute, et de mon piédestal flamboyant, je narguerais tous ceux qui voudraient m'anéantir.
C'est moi qui déciderais où me rependre, deci delà, en haut en bas, de quoi faire perdre la tête de métal à tous ces humains, qui sont en admiration devant ma resplendissante coulée de feu. Je m'amuserais à sauter à pied joint, les vallons, les chemins jusqu'au bout de la nuit
Je ferais semblant d'être endormi, d'agoniser. Je prendrais un malin plaisir à jouer avec eux, les voir suffoquer de la terrible chaleur que je dégagerais lorsque je me mettrais en colère.
Mais voilà, je ne suis pas invincible. Je scruterais l'horizon, les heures de lutte m'ont épuisé, je commencerais à sentir, moi aussi la lassitude, la pesanteur sur mes maigres épaules rabougries.
Arrosé, aspergé, trempé, jusqu'à ma sève, je capitulerais avec amertume et rendrais mes armes.
 
Arlette J
 
 

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Rédigé par Arlette

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Publié le 23 Octobre 2023

 

Je me laisserais filtrer par tes mains, pour devenir cristalline. Tu préparerais un délicieux cocktail, dans un verre fin et coloré, au contour sucré. Tu le porterais à tes lèvres avec délicatesse. Je glisserais dans ta bouche, sublime instant rafraîchissant. J’y déposerais des saveurs exquises, aux parfums naturels, aux notes exotiques. Pour apprécier, tu fermerais tes yeux rêvant à la douceur de ces moments magiques que nous avons partagés.

 

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Rédigé par Josiane

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Publié le 21 Octobre 2023

 

 

 
Atelier : Écriture surréaliste
Définition de l'écriture automatique par André Breton dans Manifeste du surréalisme (1924) :
"Surréalisme, n. m. Automatisme psychique pur par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale."
 
Sujet : Qui était-elle ? Où allait-elle ?
Inventez-la en suivant l'extrait ci-dessous :
"Les nuages ont la mémoire courte
Elle avait une robe de grand vent
Des yeux pour voir et des cris d'oiseaux dans les yeux
Elle avait l'air d'être faite pour marcher sur la terre..."
D.-F. Chambrun, De Rimbaud au surréalisme
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LES TEXTES

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En deuxième partie, nous avons joué aux cadavres exquis... que voici :
 
Le chien rapide rejette le chasseur vert
La chemise essoufflée dévore la chevelure solitaire
Le train blanc efface un chapeau généreux
La locomotive étrange murmure sa voisine majestueuse
Le piano rêveur chantera le gentil géant
La libellule rêveuse déplace la grande joyeuse
L’œil champêtre digérait le chant romantique
La jonquille éclairée tourne l'aventure ensoleillée
Le peigne chauve agite le jour bizarre
La danseuse ouverte vend une belle journée amoureuse
Le pont rouge choisit le visage joyeux
La jupette dentelée décore la rumba admirable
Julien orangé caresse son parapluie violet
Une camisole joyeuse danse la java romantique
Le parapluie misérable mange un arc-en-ciel étonné
La nuit bariolée chiffonne la plage langoureuse
L'ornithorynque épouvanté attend le repas grand
La fenêtre crasseuse réjouit la tarte amoureuse
Le berceau lumineux trépigne son nez radieux
La grosse charmante lancera la voiture vieille
Le soleil vaporeux range sa gamelle crochue
La fleur jolie dansait la chanson dégradée
 
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Nous avons aussi joué au logorallye avec des mots issus des cadavre exquis..

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Rédigé par Atelier Ecriture

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