Publié le 27 Février 2022

 

ATELIER :

L'inventaire, en deux exercices..

INVENTAIRES : IMAGINATION ET SOUVENIRS

1) INVENTAIRE ET IMAGINATION

Racontez cette image, ou une autre de votre choix - voir les bandes d'images ci-dessous -, en quelques lignes, faites l’inventaire de l’endroit en donnant un maximum de détails sur ce que vous voyez tout en imaginant le contexte.

Voici, sur l'image ci-dessus, quelques lignes pour exemple :

C'était une journée d'automne. Le temps était pluvieux ; quelques promeneurs avaient sorti leur parapluie et semblaient hâter le pas. Au loin, un enfant s'amusait à sauter dans les flaques d'eau, éclaboussant sa mère au passage, qui rageait  d'avoir sali son beau pantalon tout neuf. Tandis que je traversais le parc, un raccourci que j'avais l'habitude de prendre pour me rendre de l'autre côté  de la rue de Meaux, je remarquai que quelqu'un avait  oublié son journal sur un banc.

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Autres choix possibles

Clic sur la bande d'images pour l'agrandir

INVENTAIRES : IMAGINATION ET SOUVENIRS
INVENTAIRES : IMAGINATION ET SOUVENIRS

 

2) INVENTAIRE ET SOUVENIRS

Sur les thèmes suivants : livre, musique, Nice, travail, scolarité, film, faire une phrase au sujet de chaque thème commençant par « je me souviens... » et poursuivie d’un souvenir marquant, un peu amusant, une anecdote, etc.

Ex : je me souviens de cet asperge de chef qui se déplaçait comme un canard.

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Ci-dessous, le lien où j'ai "emprunté" le sujet Inventaire et imagination.

Merci à son auteur..

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LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 27 Février 2022

POUSSIÈRE

Le Pont des Arts et ses cadenas d'amour

Sillons brisés indélébiles repus et ravagés

Rives exaltées du Fleuve Noir d'encre

où balancent les bouquinistes

Lucioles frivoles pour horizon

Des lames d'argent au gré des réverbères

La lune et sa Toison d'Or

La raideur morne du mobilier urbain

Les graffs rebelles

au secours des amours perdues

Un tarot nocturne, sous-sol aviné

Musique sourde, une chapelle en ruine

La place Royale, architecture aérienne

Une porte cochère, passage de l'Ancre

Dans le Marais apprivoisé,

Sursaut du sang qui frémit

Par la fraîcheur juvénile de l'aube..

Un réparateur de parapluie sans âge,

Les toits d'ardoises gris-bleu pluvieux,

Les épices du passé..

Les Arcades où ruminent les rumeurs,

Arpenteur solitaire, agoraphobe

L'herbe rase où piétine la touffeur drue

Respire…

L'air de rien

Tu souris.

POUSSIÈRE

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Rédigé par Nadine

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Publié le 26 Février 2022

UN RENDEZ-VOUS QUI TOMBE A L'EAU

Il pleut depuis ce matin. Jusqu’à aujourd’hui, on a eu un bel automne. J’aime beaucoup l’automne, la douceur de son climat, le calme de la saison dans notre petite ville enfin abandonnée par les touristes – si souvent envahissants - la beauté de ses couleurs changeantes au fil des jours : le ciel passe du bleu dur de la fin d’été à un bleu plus tendre, sauf les jours de grand vent où le bleu lumineux du ciel couronne le vert doré ou le roux des arbres. Aujourd’hui, la pluie fine persuade les feuilles de se détacher avec délicatesse afin de tisser un tapis coloré au pied des arbres et dans les allées du parc. J’avais rendez-vous là avec Thierry, sur notre banc. « Notre banc », parce qu’on s’y est déjà retrouvé trois ou quatre fois le lundi matin avant l’heure de la rentrée. Profs au Collège Georges Brassens, nous avons besoin tous les deux de la sérénité de ces retrouvailles hebdomadaires, avant de nous faire à nouveau dévorer pendant la semaine par des élèves chronophages. On discute, on se raconte les week-ends en famille, appréciant secrètement ces conversations à deux, loin de la salle des professeurs, bruyante et sans intimité. Nos salles de classe n’étant pas au même étage, nous nous croisons rarement dans l’établissement. Aussi, me semble-t-il, nos rencontres du lundi matin nous rapprochent chaque fois un peu plus ! C’est le seul jour où nous commençons nos cours à la même heure, lui comme prof d’Anglais, moi de Français. Il ne m’a pas encore invitée à boire un verre, mais je sens que ça ne va pas tarder… Oh ! Que vais-je m’imaginer là ? Ce n’est pas parce que mon mariage ne ressemble plus à rien qu’il faut que je fasse des plans sur la comète…C’est l’automne qui doit me rendre nostalgique…

J’ai déjà fait trois fois le tour du jardin sous mon parapluie rouge, Thierry n’est toujours pas là. Ceux qui traversent le parc en se hâtant sous la pluie doivent se demander pourquoi je me complais à longer sans cesse les mêmes allées par un temps pareil !

Sur un banc, un journal, détrempé par l’averse, est ouvert à la page des mariages célébrés samedi à la Mairie : on y voit la photo des heureux époux, sans doute souriants, mais maintenant leur visage n’est plus qu’une bouillie informe… Dans ma tête, je fredonne la chanson de Brassens : « Les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics… » Voyons, voyons, nous n’en sommes pas encore là ! Je crois que je fais un amalgame entre le nom du collège, la chanson qui me trotte dans la tête, le journal sur le banc… J’ai l’esprit troublé !

Oh ! Huit coups sonnent déjà au clocher de l’église ! je suis en retard ! Je ferme mon parapluie et sors en courant du jardin. La fraîcheur de l’eau du ciel me rafraîchit les idées, et je me retrouve sur le seuil du Collège, enfin prête à penser à Victor Hugo et à Notre-Dame de Paris, dont je vais parler ce matin à mes élèves…

Annie TIBERIO

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SUJET 2 :

LES CHAUSSETTES

 

Je me souviens de ce jour d’automne, en classe de sixième, au Lycée Calmette de Nice. Élevée dans le quartier Pasteur, petite fille de dix ans, j’ai toujours été entourée de familles modestes. Le jour de mon entrée au Lycée, je me suis trouvée plongée dans un monde inconnu, où les élèves étaient majoritairement issues de « bonnes familles » souvent enfants d’avocats, de médecins, de dentistes… Nous avions l’obligation de porter une blouse bleue par –dessus nos vêtements, ce qui faisait disparaître les classes sociales. Cependant, j’avais remarqué entre nous une différence flagrante : ces fillettes se trouvaient, pour la plupart, être chaussées de petites ballerines élégantes, souvent en vernis noir, et elles portaient, suivant l’âge ou la taille, des socquettes blanches ou des bas « de femme ». Moi, j’avais de gros godillots de couleur marron, avec des chaussettes en laine jaune, tricotées avec amour par Maman. Je crois que ce jour-là, je me suis mise à détester mes chaussettes jaunes…

 

Annie TIBERIO

 

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Rédigé par Annie

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Publié le 26 Février 2022

INVENTAIRE

Aujourd’hui c'est déjà l'automne

La deux chevaux se teinte en jaune.

 

Aujourd'hui c'est l'automne

C'est la fin de l'été.

Dans les parcs monotones

Aux arbres décharnés,

Les feuilles se cramponnent

Ne voulant pas tomber.

Puis elles s'abandonnent

Par la vieillesse attirées,

Un moment elles tourbillonnent

Avant de se poser

Sur le sol où un vieil homme

Viendra les pelleter.

Les oiseaux qui ne chantonnent

Qu'en pensant aux jeux passés

Savent mieux que personne

Que maintenant tout va changer.

Demain c'est la fin de l'automne,

Demain l'hiver fait son entrée.

Les mimosas tout en jaune

Embaument nos cités.

Mais sur les plaines en Sologne

Sur les villes, dans les vallées,

La neige qui floconne,

La neige va tomber.

Les enfants font des bonhommes

De neige et de froid habillés,

Le soir ils pelotonnent

Au coin du feu pour se chauffer.

Comme de jeunes chats ils ronronnent

Des plaisirs et fatigues de la journée.

 

Puis l'hiver ira dans d'autres contrées

Laissant le printemps nous réchauffer.

Louis

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SUJET 2 : INVENTAIRE ET SOUVENIRS

 

Je me souviens comme si c'était hier qu'en me réveillant ce matin, j'avais tout oublié !

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Je ne me souviens plus du nom du bal perdu, ce que je me souviens, c'est que c'était bien !

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Mais je me souviens pour la fête des mais, des bals improvisés dans chaque quartier.

Je me souviens des crues du paillon lorsque l'eau passait au dessus du pont Barla.

Je me souviens d'une brasserie à l'intersection du quai Gallièni et de l'avenue Pauliani face à la place Carabacel. Au fond de la salle un vieux billard français à trois billes. Trois queues qui avaient connues des jours meilleurs sans bleu pour mettre sur les procédés. Un tapis plus qu'élimé.

Je me souviens de choses que je préfère oublier : Les restrictions, la précarité, la peur : breuh.....Je me souviens aussi des soirées du mois de septembre sur la plage des Ponchettes, les dernières belles soirées de fin d'été. Parfois nous aidions les pêcheurs à tirer les filets et remonter les barques sur les galets. D'autres pêcheurs de poulpes lançaient leur gros hameçon dit romagnole enrobé d'un chiffon rouge le plus loin possible, puis le retirait lentement en draguant les galets. Il y avait les jours heureux et les jours sans. Le premier octobre arrivait toujours trop tôt. Nous reprenions l'école en traînant les sabots. Cette haine contre les allemands quand nous avons vu les deux pendus aux réverbères de l'avenue de la victoire. Et toujours cette peur latente jusqu'à la libération de Nice.

Je me souviens de cette rue étroite qui partait de rue de la boucherie, s'en allait en louvoyant vers la cathédrale, traversait la place Rossetti, bifurquait dans la rue Droite, revenait vers la rue Pairolière, s'encombrait dans des méandres en côtoyant tripots et restaurants. Faisait une courbette à celle qui serait plus tard « Mado la niçoise » et se dispersait dans la descente Crotti. Cette rue avait un nom elle s'appelait « elle ». Elle existe toujours, mais ce n'est plus le même folklore, maintenant elle est souvent propre. Je me souviens des carnavals, c'étaient des fêtes populaires, pour les niçois. J'aimais bien les grosses têtes, les groupes, surtout les cavalcades. Les chars étaient, je pense, volontairement douteux. Maintenant ce sont des œuvres d'art… pour le plaisir des touristes, et nous allions essayer de récolter quelques fleurs lors des défilés de chars fleuris. Maintenant j'en suis triste, mais je ne me dérange plus. Ces grands panneaux noirs me rebutent. Les niçois ne sont plus les bienvenus à ces festivités.

Louis

 

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Rédigé par Louis

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Publié le 24 Février 2022

AUTOMNE

En cette fin de journée de septembre, le soleil partait vite se coucher. Fatigué, sans doute, d'avoir distribué autant de chaleur et de clarté durant ces derniers mois, il laissait à la lune la possession du ciel. La rentrée des classes en Octobre, ne laissait plus que quelques jours de vacance et de liberté aux gamins que nous étions. A cette époque les rues étaient moins encombrées et nous pouvions jouer au ballon sans risquer de nous faire écraser. Mais monsieur L'automne ne nous laissait pas l'ignorer. Déjà les marronniers de la place avaient laissé liberté à leur feuilles, si vertes au printemps, de se parer de teintes jaunes, ocres et ensuite dorées, avant de tomber et d'agrémenter le sol d'un magnifique tapis, si doux que c'était un plaisir de traîner les pieds en traçant des sentiers qui emmenaient notre imaginaire jusqu'à des pays qui n'existaient que dans nos rêves. Quand les premières pluies s'invitaient, nos mères nous appelaient par la fenêtre et nous montions vite à la maison pour remplacer nos espadrilles de l'été par les bottines qui n'allaient plus nous quitter pendant tout l'hiver. C'était l'occasion de ressortir des tiroirs ces bas de laines que nos mères avaient tricotés et qui sentaient, presque bon, la naphtaline, arme suprême qui interdisait aux mites d'en faire leur repas. La pluie ne nous faisait pas peur, car lorsqu'elle voulait nous chasser des bancs en bois sur lesquels nous jouions aux cartes, nous nous réfugiions dans l'entrée d'un immeuble dont le long couloir nous permettait de lire des bandes dessinées que chacun d'entre nous emmenait, ce qui permettait à la collectivité de profiter un peu plus de ce que nous ne pouvions, pas toujours, nous offrir. L'avantage de cette entrée c'est que cet immeuble avait été équipé, luxe suprême, d'une minuterie. Naturellement il avait fallu désigner un " volontaire " pour appuyer sur le bouton magique. Dehors, les quelques rares voitures qui passaient, dispensaient une chiche lueur qui avait peine à concurrencer la lumière jaunâtre d'un lampadaire municipal, qui se reflétait dans les flaques qui, parfois faisaient notre bonheur quand nous les pataugions allégrement d'un pas de danse dont nous étions les seuls à connaître la musique.

Ces instant de lecture dans un silence qui nous permettait d'entendre tomber la pluie, faisaient de nous des anges que personne n'osait déranger. Les habitants qui rentraient chez eux slalomaient pour éviter de nous marcher dessus. Ils semblaient respecter ce instant de béatitude. Peut-être se rappelaient-ils leur jeunesse ?

A l'appel du repas chacun allait s’asseoir à sa table, dans un intérieur qui ne connaissait pas la télévision et encore moins internet. Parfois, le soir, la radio donnait une pièce de théâtre que nous écoutions en silence.

Le tonnerre et la pluie nous offraient un bruit de fond qui nous rappelait que nous étions à l'abri, sous une couverture qui réchauffait notre corps et notre âme. Et lorsque le sommeil s'emparait de nous , nous pouvions rêver à notre avenir.

 

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Rédigé par Fernand

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Publié le 22 Février 2022

UNE SAISON COLORÉE

Un jardin à l’automne, c’est poétique, nostalgique.

Les feuilles tombent doucement en virevoltant, se séparant tristement de leurs mères nourricières sans mal aucun.

Cette saison a inspirée= des chanteurs, des poètes, assis sur un banc, laissant leur imagination vagabonder.

Mais, ce jour là, il pleut..

Tant pis, pense une habituée, avec mes bottes, mon ciré à grande capuche, mon appareil photo, même pas peur..

L’idée est bonne, des clichés crépitent de tout et de rien.

A côté de Madeleine, se trouve un banc recouvert de feuilles oranges, jaunes, marrons, bien calé près d’un arbre qui pleure ses feuilles.

Un journal ouvert à moitié, détrempé, laissé là par hasard, pend sur son coin.

Peu de gens empruntent le sentier, les uns vont travailler, d’autres flânent.

Comme Madeleine, ils aiment l’odeur de la pluie, leur parapluies tenus bien serrés, souvent de couleur neutre.

Une maman arrive poussant un landau bleu, accompagnée d’un petit garçon espiègle qui commence à sauter dans une flaque d’eau, le regard en coin vers sa mère, voyant que celle-ci est occupée par le bébé, il continue ses bêtises.

Lorsque deux gros chiens se courant après l’éclaboussent et le font tomber dans l’eau.

De mauvaise foi, il court vers sa mère en pleurant.

-Bien fait, tu es content, la prochaine fois tu réfléchiras.

Profitant d’une accalmie, Bernard arrive avec son petit chevalet et quelques tubes de peinture et de pinceaux.

-Bonjour Madeleine, rien ne t’arrête !

-Toi non plus à ce que je vois.

-Quelle équipe, dit un cantonnier ami.

Le temps se suspend, un instant de rêverie, un furtif rayon de soleil perce  les nuages.

Il fera beau demain, pense à haute voix Bernard tout en attrapant une grande feuille recroquevillée d’une main et son pinceau de l’autre.

Le soir, bientôt la nuit, se disent les amis tout en ramassant leurs affaires.

Les silhouettes de ces grands arbres se font étranges.

Laissant à regret ce tapis orangé de l’automne bienveillant.  

A demain, photos, pinceaux, songes et contemplations.

 

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Rédigé par Dominique

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Publié le 22 Février 2022

UN SOIR AU BORD DE LA SEINE

Un soir au bord de la Seine. Juste avant que la nuit s’installe. Dans le ciel encore bleu, la lune scintille.

Un couple d’amoureux a enjambé la barrière de protection et s’est assis, jambes pendantes, les pieds à l’aplomb de l’eau. J’ai peur pour eux. Un peu de vertige…

Je préfère admirer le pont, là-bas, tout éclairé. Ses lumières se reflètent dans l’eau, l’irisant d’or liquide. Je le traverse du regard jusqu’à l’autre rive, jusqu’aux beaux immeubles haussmanniens. L’une après l’autre leurs fenêtres s’allument… et moi, je vagabonde, imaginant les vies derrières ces vitres, un enfant qui joue, une famille à table, une cuisine, une chambre…

Quelques flonflons assourdis me tirent de ma rêverie. Ils arrivent de la guinguette nichée sous les grands arbres, près du pont. J’y suis passée tout-à-l’heure. Avec ses tables en terrasse, ses lampions, sa musique et les gens qui dînent, bavardent, rient, son ambiance contraste avec le calme que je goûte ici.

Ici, c’est un moment très doux, un moment de sérénité. Contemplatif. Je ne me lasse pas de regarder changer la lumière, d’admirer le ciel qui passe du bleu au rouge, au rose, au mauve, d’écouter couler la Seine avec ses clapotis discrets, toute parée de reflets dorés.

Devant moi, les amoureux chuchotent. La jeune fille a un joli profil. Elle se tient bien droite, élégante dans son pull à rayures. Le jeune homme a sorti une canette de son sac et boit. Ils sont jeunes et beaux. Je leur souhaite en mon for intérieur une belle vie à deux et je repars, emportant cet instant hors du temps au creux de mon appareil photo.

 

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Rédigé par Mado

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Publié le 22 Février 2022

EN REGARDANT L'IMAGE...

Le banc plongé dans sa solitude

Attendait patiemment les amoureux

Brassens lui avait promis comme une certitude

Qu’ils allaient s’embrasser heureux

 

Les arbres pleurent leurs feuilles

Chagrin de la nature en deuil

Larmes aux couleurs de l’automne

Dans le ciel le tonnerre tonne

 

Une ombre au loin disparaît

En laissant sur le sol une traînée

Ecriture entre les feuilles mouillées

Des amoureux en mal d’aimer

 

Sur le banc laissé là un journal

Une lumière dans la nuit un fanal

Message pour les amoureux

L’amour se conjugue à deux

 

Dans le soir qui descend

La pluie dans les flaques fait des clocs et des clics

Et dans le bois on entend

La chanson de Brassens « les amoureux … sur les bancs publics »

Bancs publics

 

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Rédigé par Bernard

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Publié le 22 Février 2022

ATHÈNES
C'était un mois d'été caniculaire. Les quelques touristes les plus courageux et certainement les plus passionnés entamaient leur journée en sillonnant un parcours qui s'étendait du centre ville vers les ruines athéniennes. 
De là où je m'étais assise, je survolais trois plans d'horizons, chacun racontant un rythme de vie, une époque. 
Au plus on avançait, au plus on remontait vers là où tout avait commencé. 
Au premier plan, les bancs publics en bois traduisaient le compromis entre le design et le confort des Temps Modernes. Vides, ils devaient probablement être brûlants. À côté d'eux, une petite place semée de pavés. J'imaginais alors les soirées dansantes pendant cette saison, lorsque les températures devenaient plus agréables. Ce genre de moments qui composent les meilleurs souvenirs.
En second plan, on pouvait déjà entrevoir les boules de sorbet coulant le long des doigts des enfants. Les cônes étaient préparés sur place et sentaient bon la vanille. D'ailleurs, le contraste entre les boutiques artisanales et traditionnelles et les magasins de surconsommation me fascinait car j'étais soulagée de savoir que dans ce Monde,  à cette époque, les cultures restaient encore une source de fierté et de partage. 
Avant d'atteindre les ruines qui dominaient l'ensemble, comme inatteignables, il fallait se diriger vers un regroupement de maisons toutes colorées de nuances chaudes, typiques du pays méditerranéen. 
Une grande bâtisse était accolée  à ces dernières. Son architecture était semblable celle d'une mosquée. Je préférais ne pas savoir quel était son usage actuel, laissant mon esprit vaguer vers les souvenirs d'Istanbul. Enfin, l'objectif tant attendu : les ruines. Ne les ayant pas encore visitées, je me demandais si finalement, je ne préférais pas rester là à les contempler et me raconter des histoires sur la mythologie, le Mont Olympe, en songeant que peut-être, Zeus y avait vécu. 
 
 

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Rédigé par Emma

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Publié le 20 Février 2022

Exhumons nos belles proses d'hier ou d'aujourd'hui !

Avec des extraits de textes de Annie, Benoît, Bernadette, Bernard, Brigitte, Dany, Dominique, Emma, Fernand, Françoise M., Gérald, Inge, Louis, Monique, Nadine, Mado, bâtissons une histoire en trois épisodes, soit trois ateliers.

 

LES ATELIERS

 

LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Divers

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