AVEC NOS TEXTES… atelier 1
Publié le 22 Janvier 2022
ATELIER :
Rappel de la construction de la nouvelle.
LECTURE :
Histoire du soldat F. de Louis RUBELLIN
SUJET :
Choisissez un des extraits proposés comme incipit et poursuivez l’histoire jusqu’à l’élément déclencheur.
EXTRAITS :
Elle avait appris à savourer les gourmandises à sa portée : mûres ou framboises offertes par des buissons longeant les sentiers, une pomme rouge ou une poire acidulée tendue par une branche bienveillante sur son chemin, une gorgée d’eau fraîche d’une source enfouie dans la mousse…
Annie
Depuis toujours il marchait. Du moins, c’est ce qui se disait dans ces montagnes. Louis avait-il jamais été bébé rampant à quatre pattes ? Nul ne s’en souvenait. Depuis toujours il marchait. Sans autre but que le bonheur de marcher, de s’enivrer du spectacle des montagnes et du chant des oiseaux.
Benoît
Olivier rentrait chez lui après avoir passé ce que l’on appelle « les Fêtes » loin d’ici. Plus de famille, des amis dans le monde entier et une sainte horreur de la fin de l’année ; trois bonnes raisons pour être parti ces trois dernières semaines.
Bernadette
Bonjour, je m’appelle Sylvain Vaugas. Je suis cuisinier au prestigieux hôtel « Le Negresco ». Je viens d’avoir 25 ans. Je roule en moto et j’aime les beaux habits. Comme la nature m’a doté d’un physique agréable, j’aime aussi les jolies filles qui me le rendent bien.
Bernard
Tout petit déjà Antoine était compliqué. Il avait beaucoup de mal avec l’autorité. A l’école il s’ennuyait, ne comprenait pas le but des exercices qu’on lui imposait, refusait la docilité que montraient ses camarades.
Brigitte
Ils n'ont pas de bagage ces deux là. Elle a les cheveux déplacés et lui la cravate de travers. Ils ont fait vite pour quitter l'hôtel.
Dany
Elle avait fait un mauvais rêve, ouvrant un œil encore humide de larmes, Maeva prit le gardien de ses nuits, son vieil ours râpé, dans ses bras.
Dominique
Charles Louis était toujours aussi ébahi lorsqu'il observait son épouse se préparer pour sortir. Ancien rentier de 71 ans, il appréciait davantage les soirées dans lesquelles il pouvait laisser paraître sa richesse. Sa carrure svelte n'en était rien face à l'assurance qu'il dégageait. C'est cela qui avait séduit sa dulcinée lors de leur rencontre.
Emma
Il ne fermait jamais sa librairie. Si on lui en faisait la remarque, ses yeux pétillaient et il nous répondait, je veux avoir la liberté de donner à celui qui manifeste la liberté de prendre. Comment refuser le savoir à celui qui veut s'instruire ?
Fernand
Chaque après-midi quand le temps me le permet je m’assois sur « mon banc » – souvent seul – dans un jardin public parisien ; mais ce jour-là un jeune homme portant un violon s'assied à côté de moi.
Françoise M.
La petite lampe vacille. Les reflets sur la page blanche tremblent. L’ombre de l’abat-jour ballotté par l’éclat de l’ampoule capricieuse escalade les murs, dégringole et se fixe sur le regard concentré du rédacteur. J’écris avec frénésie.
Gérald
C’est au petit matin que nous sommes arrivés à Hô-Chi-Minh-Ville. Fatigués après douze heures de vol, mais excités par la perspective de découvrir une ville, un pays, un continent inconnus, nous avions nos nez aplatis aux hublots pour ne rien perdre de la vue qui s’offrait à nous.
Inge
Nouveau dans cet immeuble du quartier Bon Voyage où je viens de poser mes valises, je ne sais pas encore où je mets les pieds. Je prends mon courrier en rentrant, la boîte à lettres, engorgée, vomit un vrac de prospectus que je me promets de jeter dans son container approprié.
Louis
La dame de l’appartement d’en face n’a pas tiré ses rideaux ce soir. La pièce se dévoile dans la lumière dure, presque nue, révèle un pauvre mobilier paré de couleurs vives, comme pour combler le vide.
Mado
La répétition reprend. Lou regagne sa place et sa position, sans enthousiasme. Elle adore ce cours de danse où elle vient depuis quelques années, au moins trois fois par semaine, même quatre quand elle peut. Mais en fin d’année, il y a toujours ce spectacle à préparer.
Monique
Au cœur de la jungle amazonienne.. Une moiteur touffue propice à la torpeur.. Les rayons lumineux se fraient un chemin sous la canopée, irisent des perles d'eau.. Les Rangers de Corinne s'enfoncent dans le sol boueux, où se mêlent brindilles, branche morte, insectes en errance, reptiles en sursis.. les yeux mi-clos, lèvres frémissantes, les mains rivées sur un lourd sac à dos.
Nadine
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LES TEXTES
PARTIE 1 : UN VIOLON MIRACULEUX - Un atelier d'écriture à Nice
https://un-atelier-d-ecriture-a-nice.over-blog.com/2022/02/partie-1-un-violon-miraculeux.html
Annie
PARTIE 1 : LA PETITE LAMPE VACILLE - Un atelier d'écriture à Nice
https://un-atelier-d-ecriture-a-nice.over-blog.com/2022/01/partie-1-la-petite-lampe-vacille.html
Bernard
PARTIE 1 : LE BANC - Un atelier d'écriture à Nice
https://un-atelier-d-ecriture-a-nice.over-blog.com/2022/01/partie-1-le-banc.html
Dominique
IL MARCHAIT... - Un atelier d'écriture à Nice
https://un-atelier-d-ecriture-a-nice.over-blog.com/2022/01/il-marchait.html
Fernand
PARTIE 1 : LE GRAND PÉRIPLE - Un atelier d'écriture à Nice
https://un-atelier-d-ecriture-a-nice.over-blog.com/2022/01/partie-1-le-grand-periple.html
Gérald