AVEC NOS TEXTES… atelier 2

Publié le 28 Janvier 2022

 

ATELIER :

Le suspense

 

LECTURE :

L'oisillon fusillé - Aurélien Partoune

SUJET :

Choisissez un des extraits pour poursuivre l’histoire et intégrez-le dans votre texte en y créant un peu de suspense ; si besoin changez le nom du personnage ou le ‘‘il’’ en ‘‘elle’’ et inversement, bien sûr.

 

EXTRAITS :

Ils aperçurent au loin, dans la sombre clarté lunaire, plusieurs constructions qui paraissaient être des fermes. Ils se mirent à courir. Au détour d’un buisson, ils virent, garées dans la cour de la première bâtisse, une camionnette et une voiture.

Annie

 

Les souvenirs suintaient de chaque pièce, chaque meuble, chaque bibelot exposé, chaque photographie punaisée au mur. Chaque objet touché, chaque regard, soulevait une vague d’émotion qui déferlait sur les rives de ses prunelles embuées

Benoît

 

Ses bras nus reposent sur les accoudoirs. Ses jambes sont étendues devant elle, les chevilles croisées au sol.

Symphonie de bleus depuis les murs en tissu tendu aux larges fauteuils carrés, jusqu’à sa robe toute simple, d’un bleu foncé.

Bernadette

 

Nous étions tous les deux. Elle, elle chantait et moi, je riais. La vie nous appartenait. Nous roulions le long d’un grand champ de blé quand soudain tout s’est arrêté.

Bernard

 

Je les vis arriver du haut de mon observatoire. Jeune adolescent solitaire, j'aimais en effet me réfugier dans le grenier de notre vieille maison de famille isolée dans la campagne.

Brigitte

 

Ici, dans cette abbaye, il nourrira détours et des tours de ses certitudes ou de ses doutes parmi ces cinq colonnes à la une puis d'autres cinq colonnes, toujours à la une, un théorème pour ne pas réveiller le tourner en rond et sa valse malsaine des chemins de l 'enfer.

Dany

 

La jeune femme est toujours aussi belle, son sourire angélique... ses complices ont pris de l'assurance, le procès s'annonçant difficile il aura lieu en huis clos, de tout évidence les preuves sont là.

Dominique

 

Après le repas fut venu le temps de la danse. Charles et sa femme aimaient beaucoup ce moment de la soirée. Ils pouvaient lâcher prise et rigoler comme des enfants. Sans le vouloir, Charles bouscula un serveur.

Emma

 

Il ne savait même pas où il se trouvait. Il marchait sans savoir où ses pas le conduisaient. Cette rue, qui serpentait entre des immeubles aux façades décrépies, et où s'entassaient des carcasses de motos et de scooters dépiautés par des marchands de pièces détachées, n'inspirait vraiment pas confiance.

Fernand

 

Gentiment, poliment, il lui demande de lui prêter son smartphone car il faut qu'il appelle sa concubine pour lui confirmer son rendez-vous chez le vétérinaire qui doit lui renouveler son ordonnance pour la pilule.

Françoise M.

 

Tous les habitants défilent dans sa tête et là il se rend compte qu’il ne sait pas grand-chose d’eux. Depuis le départ de sa femme il s’était un peu réfugié dans son travail. Finalement il avait fallu que quelqu’un bouscule ses habitudes pour s’ouvrir aux autres.

Gérald

 

Elle était comme paralysée, hypnotisée par tout ce vacarme. Elle y prêtait toute son attention, cherchant à comprendre. Elle se mentait à elle-même, elle avait déjà compris. La rivière était sortie de son lit, elle s’était transformée en torrent, qui charriait avec elle tout ce qui se trouvait sur son chemin.

Inge

 

Par ambition, pour faire connaître son nom, à la morte saison, il tagua des portions de murs d'une prison. Fanfaron, il peignit des paillassons devant les perrons de magasins afin que les plantons en faction incitent les clients à s'essuyer les arpions. Il dessina sur le trottoir du goudron en fusion : l'illusion était telle que les piétons repartaient à reculons.

Louis

 

Trente ans après, il ne lui reste de tangible que le souvenir de cette journée, avec ses bruits, ses odeurs. Qu’est devenu son voisin, le vieux monsieur ? Les graines de volubilis bleu qu’il lui avait données sont restées sur la table basse, dans la maison abandonnée. Auront-elles germé toutes seules ? Ce serait joli, des volubilis bleu dans le salon…

Mado

 

La soirée s’étire. Je sens qu’il va se passer quelque chose, je ne sais pas quoi, mais la situation va se retourner, j’en ai la conviction. Certains invités sont déjà partis. On commence à débarrasser. Bientôt, on va enlever la nappe. Le professeur – lui, bien sûr-- semble se douter de quelque chose. J’attends.

Monique.

 

Il rêve à ce carreau cassé. L'impact d'une balle, éphémère et précise, cible hallucinée d'un projectile perdu. Comme pour forcer le destin, mener le corps vers les cimes, échapper à l'enfer de la routine, de la rigueur.. retrouver l'élan vital !

Nadine

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LES TEXTES

Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Divers

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