Publié le 30 Septembre 2023

 
Sous son regard froid, son nez pesait lourd comme une pièce rapportée. Il avait le profil d’un aigle. Il impressionnait ceux qui le rencontraient pour la première fois. Qui était cet homme ? il semblait n’éprouver aucun sentiment. Etait-il dangereux , ou tout simplement un peu secret ? « J’ai des choses à dire et à faire entendre » : cette phrase qu’il lâcha brutalement en entrant dans le commissariat du quartier fit lever la tête au policier présent à la réception. Où se croyait donc cet homme qui entrait sans saluer personne ? Drôle de jeu entre ces deux personnages : celui qui venait d’entrer, imbu de sa personne, et le policier, qui se trouvait là pour aider si besoin des gens en détresse, mais qui là n’avait aucune envie d’être aimable avec le nouvel arrivant.
« Petit Pois » reprit le visiteur, « c’est le surnom de celui dont je voulais vous parler. Je sais qu’il est dangereux, même s’il est petit et maigrichon ». Le policier se rendait compte que le policier lui parlait d’un ton amer. Que lui avait donc fait le Petit Pois en question ? Il expliqua au policier que sa fille de dix-huit ans, Fanny, s’était entichée de lui ; un jour, elle était revenue avec des brins de paille dans les cheveux : il avait compris que Fanny avait cédé à Petit Pois, malgré tout ce qu’elle en avait entendu dire. Ses amis à elle l’avaient aussi mise en garde. Elle leur avait répondu : « trop aimables, je suis majeure, je fais ce que je veux ! » Elle avait du caractère, la petite !
Le visiteur était là pour porter plainte. Le policier lui dit « Désolé, elle est majeure, je ne peux pas prendre votre plainte ! Au revoir, Monsieur, salut et à la prochaine fois ; Si un jour ce Petit Pois fait du mal à votre fille, emmenez-la au commissariat, je prendrais sa plainte ! »
Annie TIBERIO
 

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Rédigé par Annie

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Publié le 30 Septembre 2023

 
Ça y est, je viens de me réveiller ! Il est une heure du matin, je n’ai plus sommeil. C’est à cause de mes chats, qui, une fois de plus, ne trouvent rien de mieux à faire que de se battre lorsque je dors. Et comme ils ne savent pas grogner en silence, ils m’ont tirée brutalement du sommeil. Pour me calmer, je vais boire un verre d’eau fraîche à la cuisine. Tout est à nouveau silencieux dans mon petit appartement. Au-dessus, chez ma voisine, ce n’est pas vraiment le cas. Elle s’est certainement assoupie devant sa télé, comme souvent. J’entends des voix, masculine et féminine, qui se répondent, sans que je puisse distinguer les paroles. C’est trop fort pour que je n’entende pas, et trop bas pour que je puisse comprendre de quelle série il s’agît. J’entends simplement un gros ronronnement, auquel je ne prête plus trop attention, depuis des années qu’il accompagne mes nuits. Ça me tient compagnie ! Mes deux chats ont fini de se cracher des insultes, ils se sont rendormis, non loin l’un de l’autre. Mon verre d’eau à la main, je sors sur le balcon de la cuisine. J’ouvre la vitre de la véranda : un peu d’air nocturne frais sur le visage en cette fin d’été me fera le plus grand bien. Je respire à fond, la rue est calme, très peu de voitures à cette heure-ci. Le parc en face de mon immeuble est, lui aussi, endormi. Les grands arbres agitent doucement leurs longs bras noirs dans la tiédeur de la nuit. Les oiseaux doivent s’être assoupis, bercés dans leur sommeil par le balancement des branches. Tout est calme aux alentours… Soudain, un gros ronflement de moteur : une moto surgit du carrefour au bout de la rue, les gaz à fond, et passe comme une fusée devant mon balcon. Encore quelqu’un qui ne respecte pas les autres ! En quelques secondes, il disparaît de ma vue, mais il a certainement eu le temps de déranger le sommeil de la moitié des habitants… Avec un peu de chance, il ne s’agît pas d’un de ces imbéciles qui s’amuse, en pleine nuit, à faire dix fois le tour du quartier en faisant le plus de bruit possible. A quoi servent donc les caméras installées dans ma rue ? J’entends une voix qui vocifère un peu plus loin : sans doute quelqu’un qui vient de descendre du dernier tram, et qui se croit obligé de téléphoner en pleine nuit, en hurlant dans son portable. Et en plus, ce n’est pas en Français, je n’y comprends rien ! je me sens de mauvaise humeur devant tant de sans-gêne… Au bout de quelques minutes, le silence revient, c’est tout de même plus agréable…de temps en temps, une voiture passe dans la rue, mais les conducteurs sont raisonnables, le bruit est supportable. Je lève les yeux vers le ciel, où un croissant de lune semble m’observer avec bienveillance. Quelques étoiles brillent dans la noirceur de la voute céleste…A droite, des lumières rouges insolites : c’est la piste d’atterrissage des hélicoptères qui emmènent des patients aux urgences de l’Hôpital Pasteur. Maintenant, le calme règne. Un doux frôlement contre ma jambe : ma Minette se frotte à moi pour réclamer des caresses. Détendue, je lui murmure : « allons, viens te coucher, il faut dormir ». Je regagne mon lit, pieds nus sur le carrelage frais, c’est agréable. Je me glisse dans le lit en faisant attention de ne pas déranger mon chat Julot, afin d’ éviter qu’il saute sur mes jambes pour jouer. Il est étalé béatement au pied du lit, et baille profondément en me voyant. La Minette se colle aussitôt dans mon dos, et nous voilà repartis à trois pour la seconde partie de la nuit.
Annie TIBERIO
 
 

 

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Rédigé par Annie

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Publié le 27 Septembre 2023

 

JE ME SOUVIENS…

Georges Perec, définissait ses « Je me souviens » ainsi lors de leur parution, en 1978 :

Ces « Je me souviens » ne sont pas exactement des souvenirs, et surtout pas des souvenirs personnels, mais des petits morceaux de quotidien, des choses que, telle ou telle année, tous les gens d’un même âge ont vues, ont vécues, ont partagées, et qui ensuite ont disparu, ont été oubliées ; elles ne valaient pas la peine d’être mémorisées, elles ne méritaient pas de faire partie de l’Histoire, ni de figurer dans les Mémoires des hommes d’État, des alpinistes et des monstres sacrés.

Voici un extrait de l’œuvre de Georges Pérec :

1 Je me souviens des dîners à la grande table de la boulangerie. Soupe au lait l'hiver, soupe au vin l'été.
2 Je me souviens du cadeau Bonux disputé avec ma sœur dès qu'un nouveau paquet était acheté.
3 Je me souviens des bananes coupées en trois. Nous étions trois.
4 Je me souviens de notre voiture qui prend feu dans les bois de Lancôme en 76.
5 Je me souviens des jeux à l'élastique à l'école.
6 Je me souviens de la sirène sonnant, certaines après-midi, à côté de l'école et qui vrombissait jusqu'à envahir l'espace que nous habitions.
7 Je me souviens de Monsieur Mouton, l'ophtalmo, qui avait une moustache blanche.
8 Je me souviens des coups de règle en fer sur les doigts.
9 Je me souviens des Malabars achetés chez la confiseuse au coin de la rue.
10 Je me souviens de l'odeur enivrante des livres, à la rentrée scolaire.
11 Je me souviens de mon grand-père qui se levait de sa chaise devant toute notre tablée pour pousser la chansonnette.
12 Je me souviens de lectures sous les draps, le soir, à la lampe de poche.
13 Je me souviens de ces départs en vacances où l'habitacle était aussi chargé que le coffre.
14 Je me souviens de la sécheresse de 1976.
15 Je me souviens des sacs plastiques accrochés aux fenêtres des cités universitaires.
16 Je me souviens des jeudis passés dans les bois à entasser la branchinette qui servirait à faire prendre le feu.
17 Je me souviens des oignons et de la petite fleur de Sidney Bechet, des disques 45 tours gagnés chez Antar avec les pleins de mobylette.
18 Je me souviens de Raymond le brave, toujours second, pas bien malin, toujours gentil.
19 Je me souviens de 1515.
20 Je me souviens des vaccinations en collectivité.
21 Je me souviens des fleurs de boutons d'or et de leur reflet doré sur le menton pour voir si « tu aimes le beurre ».
22 Je me souviens de ces défilés du 8 mai, 14 juillet, 11 novembre... de ces fêtes de village.
23 Je me souviens des essayages de morceaux de pull encore accrochés aux aiguilles à tricoter.

 
SUJET 1 :
Comme G. Perec, faites une liste d’une dizaine de « je me souviens » des choses, événements, ou personnes de votre quartier.
 
SUJET 2 :
Choisissez un de vos souvenirs et développez. Situez ce souvenir dans le temps, la saison, le lieu. Racontez l'anecdote, comment vous avez vécu cet événement à l'époque et terminez avec ce que ce souvenir provoque en vous aujourd’hui.
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LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 27 Septembre 2023

 

Je me souviens du plaisir tout nouveau pour moi , à l’âge de huit ans, de prendre un bain dans une vraie baignoire, moi qui n’avais connu jusque là que la toilette à l’évier de la cuisine, les pieds plongés dans une bassine réservée à cet usage, mon ancien domicile étant dépourvu de salle-de-bain.

Je me souviens de l’excitation des enfants du quartier à l’approche de la fête des Mères : on se retrouvait nombreux « chez la mercière », le seul commerce non alimentaire du quartier Pasteur. Là, ceux qui en avaient les moyens faisaient l’acquisition d’un cadeau de pacotille pour leur maman pour une somme modique, cadeau qui provoquait tant de bonheur dans les familles…
Je me souviens des jeudis après-midi passés chez ma copine Maryse, moi qui n’ai eu de télé chez moi qu’à l’âge de treize ans, à regarder fiévreusement le feuilleton « Ivanohé ».
Je me souviens du jour de l’assassinat de John Kennedy : comme tous les jours, j’allais sonner chez ma copine Marie-Jo, au rez-de-chaussée de l’immeuble en face, puisque nous allions ensemble prendre le bus pour nous rendre au Lycée Calmette, où nous étions en sixième. Ce jour de novembre 1963, elle m’a ouvert la porte, le visage grave, et m’a annoncé ce triste évènement entendu à la radio.
Je me souviens lorsqu’on jouait devant nos immeubles HLM, rue Macario : les garçons et les filles faisaient bande à part, les garçons jouaient au ballon ou faisaient du vélo, les filles jouaient à l’école, et moi je faisais souvent la maîtresse !
Je me souviens des garçons qui allaient à la cale aux fruits dans les arbres dans la colline derrière nos immeubles, juste sous l’église Saint-Pons.
Je me souviens des tractopelles qui avaient fait de grands trous dans le lit du Paillon, et des garçons qui jouaient autour de ces trous alors que c’était interdit.
Je me souviens du jour où tout le monde était aux fenêtres, parce que le Paillon, plein jusqu’au bord, pouvait déborder à tout instant, ce qui n’est finalement jamais arrivé.
Je me souviens de tous ces jeudis matins et dimanches matins où j’ai pris le bus dès mes huit ans pour aller en bus, avec ma copine Marie-Rose, suivre les cours de catéchisme à l’église Don Bosco.
Je me souviens des bonbons qu’on allait s’acheter à la sortie de la Messe, des rouleaux de réglisse, des boules de coco, des malabars, et comme on se régalait avec tout ce sucre.
Je me souviens des visites habillée en communiante que j’avais rendues à des membres de la famille ou à des amis : on leur remettait une petite carte-souvenir, et en échange on recevait une ou deux pièces dans notre bourse de communiante.
Je me souviens du tourne-disque que je me suis offert avec cet argent, et des deux premiers disques achetés : « vous permettez, Monsieur » d’Adamo, et « l’école est finie » de Sheila.
Voilà quelques souvenirs d’enfance qui me sont revenus en mémoire.
Annie TIBERIO

 

 
 
 

 

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Rédigé par Annie

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Publié le 27 Septembre 2023

 

Je me souviens qu’à cette époque nous logions au sixième étage de notre immeuble, angle rue Macario-route de Levens. Nous bénéficiions d’une vue imprenable sur le Paillon, notre fleuve niçois bien-aimé. Le Paillon était presque à sec, ce qui n’était pas si fréquent au début des années soixante. Ce devait être la fin du printemps ou le début de l’été. Des travaux à l’aide de tractopelles avaient été entrepris dans le lit du Paillon, de larges trous semblables à des piscines qui s’étaient remplis d’eau. Personne ne connaissait le but de ces travaux, cependant les parents avaient interdit aux enfants d’aller jouer dans les parages. Des garçons du Quartier Pasteur avaient coutume de descendre jouer dans le Paillon, et, à l’occasion, ils se mesuraient parfois à coups de poings à des garçons de Bon-Voyage, dans le lit asséché du fleuve. C’était devenu presque une tradition.

Un beau jour, ce que les parents redoutaient se produisit : deux enfants se retrouvèrent à barboter dans l’eau boueuse de l’une des piscines. Beaucoup de cris et d’agitation tout autour, les passants sur la berge s’arrêtaient pour voir, les gens des immeubles en face étaient aux fenêtres, tout le quartier était en ébullition ! L’un des garçons savait nager, il put regagner rapidement la berge. L’autre gamin ne savait apparemment pas nager, il se débattait et hurlait, s’enfonçant par intermittence dans l’eau trouble. Un homme rentrait du travail à vélo, le long de la route de Levens. Il comprit immédiatement qu’un drame se jouait. Les autres enfants sidérés regardaient la scène sans oser intervenir. L’homme lâcha son vélo, dégringola la rive du Paillon et, sans hésiter, se jeta à l’eau pour repêcher l’imprudent. Il le ramena sur le bord sous les cris d’enthousiasme et les applaudissements des spectateurs. L’enfant était sauvé ! Ce monsieur était le chef de famille de la seule famille Magrébine logée dans la cité Pasteur en ce début des années soixante. Par la suite, il a dû être longtemps considéré, à juste titre, comme le héros du Quartier Pasteur ! Et l’enfant, lui, a dû se souvenir longtemps qu’il aurait mieux fait, ce jour-là, de ne pas désobéir à ses parents !
Annie TIBERIO

 

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Rédigé par Annie

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Publié le 22 Septembre 2023

 

Un voyage imagé en terre inconnue. Tu étais près de moi, juste au milieu du monde. Sans paroles ni contact. Une présence comme absente.

Le murmure incessant des puces de Montreuil ou du marché aux timbres. Un dimanche à nous deux, sans elles.

La vie les couleurs les odeurs, les pays se chevauchent dans ma tête.

Magyar posta.. ceux-la sont ancrés dans ma mémoire.. un rêve accessible, par mon argent de poche. La Hongrie inconnue, territoire de mystère. Comme toi.

Nous marchions à travers les allées, les yeux aux aguets. Je ne sais pas ce que tu cherchais.. si tu cherchais.

On faisait la collec' en commun, du moins je le croyais. Les catalogues s'étoffaient, s'alourdissaient. La France et l'étranger, l'affranchissement ou l'exotisme.. les Mariannes multicolores, les tableaux de peintres, les thèmes variés, paysage, célébrités, les avions ou les fleurs.

On décollait les timbres, ensemble je crois, au-dessus d'une casserole d'eau bouillante. La cuisine familiale. La pince, le film plastique.

Je n'ai pas la bande-son.

Les catalogues ont déménagé, loin, l'Atlantique. La poussière dans un placard. Tu es passé au mécanisme d'horlogerie, le temps qui passe, le temps cassé.

Moi,la Méditerranée.

Le soleil, la lumière ou la nausée. Loin des timbres et des horloges, un silence impénétrable, des couleurs flétries.

J'ignore encore.. la Hongrie.

 

 

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Rédigé par Nadine

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Publié le 19 Septembre 2023

 
Pour ce premier atelier, deux jeux d'écriture inspirés par Guillaume Apollinaire :
l'acrostiche et "Il y a..."
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L'ACROSTICHE
​​L’acrostiche est un texte poétique dont les premières lettres de chaque vers forment un mot lorsqu’on les lit à la verticale. Ce mot peut être le sujet du poème, le nom de l’auteur ou encore de la personne à laquelle il est destiné. L’acrostiche peut aussi être utilisé si l’on veut cacher un message dans un poème.
Exemple : Apollinaire « Ombre de mon amour » (1915) acrostiche sur le prénom Lou.
La nuit descend
On y pressent
Un long destin de sang.
Il est possible de varier la forme d'un acrostiche. L'acrostiche double est l'une de ces variantes. L'acrostiche double consiste en la reprise de la même lettre au début et à la fin du vers.
SUJET :
Écrire un acrostiche sur nom de votre quartier.
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IL Y A… dans votre quartier ...
SUJET :
Comme Guillaume Apollinaire (voir poème ci-dessous), racontez ce qu’il y a dans votre quartier en commençant chaque vers par "Il y a"
Il y a
Guillaume Apollinaire
Il y a des petits ponts épatants
Il y a mon cœur qui bat pour toi
Il y a une femme triste sur la route
Il y a un beau petit cottage dans un jardin
Il y a six soldats qui s’amusent comme des fous
Il y a mes yeux qui cherchent ton image
Il y a un petit bois charmant sur la colline
Et un vieux territorial pisse quand nous passons
Il y a un poète qui rêve au ptit Lou
Il y a un ptit Lou exquis dans ce grand Paris
Il y a une batterie dans une forêt
Il y a un berger qui paît ses moutons
Il y a ma vie qui t’appartient
Il y a mon porte-plume réservoir qui court, qui court
Il y a un rideau de peupliers délicat, délicat
Il y a toute ma vie passée qui est bien passée
Il y a des rues étroites à Menton où nous nous sommes aimés
Il y a une petite fille de Sospel qui fouette ses camarades
Il y a mon fouet de conducteur dans mon sac à avoine
Il y a des wagons belges sur la voie
Il y a mon amour
Il y a toute la vie
Je t’adore
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LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 19 Septembre 2023

 
Petite, à huit ans, j’y suis venue avec Papa-Maman
Aujourd’hui, à plus de sept décennies, me voilà encore chez toi !
Sans regret, je t’avais abandonné quelques années.
Trahison ! Mais regarde ! Tu me vois là à nouveau,
Et j’en partirai un jour les pieds devant…une vie passe si vite !
Une partie de mon enfance à Pasteur, ado, puis mariage et CIAO !
Retour avec mari et enfants. Un demi-siècle là, bonjour la vieillesse !
 
Annie

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Rédigé par Annie

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Publié le 13 Septembre 2023

 
Il y a des rues, des immeubles, du béton.
Il y a des écoles remplies de cris d’enfants, un lycée et un collège avec beaucoup de jeunes gens.
Il y a des Mémés et des Pépés, fidèles depuis des décennies à leur quartier.
Il y a, Dieu merci, en face de chez moi,
Un parc avec de grands arbres, dans ces arbres des oiseaux qui piaillent et sifflent gaiement.
Sous le soleil, les cris d’enfants et les chants d’oiseaux font vivre les murs de bétons…
Oublie les bruits de voitures et la pollution.
Lève la tête vers le ciel, regarde passer les mouettes et les goélands.
Il y a ces oiseaux qui te disent que la mer n’est pas loin. Même si tu ne la vois pas en te penchant à ta fenêtre, la douceur du vent t’apporte les senteurs marines, ça te rappelle que tu n’es pas loin de la Méditerranée, que tout le monde n’a pas la chance d’apercevoir des oiseaux de mer survoler son quartier ! C’est agréable, ça sent les vacances même si l’on travaille, et ça fait oublier les klaxons des voitures, le pin-pon des ambulances, le vrombissement des hélicoptères qui se posent sur le toit de l’hôpital.
Tu vois, le quartier Pasteur a deux visages : essaie de retenir celui qui est agréable, et ainsi la vie te paraîtra plus douce !
 
 

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Rédigé par Annie

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Publié le 10 Septembre 2023

 

 

Septembre...

C'est bientôt la rentrée pour l'atelier de Pasteur...

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LES PROJETS POUR LA SAISON 2023/2024
 
 
- Le quartier
Ce projet consiste à raconter notre quartier de façon poétique, littéraire, imaginaire même. L’écriture permet toutes les fantaisies.
Il se déroulera sur quatre ateliers dans lesquels on rédigera des acrostiches, des inventaires, des souvenirs, on décrira l’instant présent, la nuit, l’amour, on fera de la poésie.
 
- Itinéraires poétiques
On fera une visite imaginaire d’une maison réelle ou inventée puis, on s’emmène dans la rue poétique. En un atelier.
 
- Les quatre éléments
L’eau, l’air, la terre, le feu, les arbres, les pierres, tout sera prétexte à textes. En quatre ateliers.
 
- Les personnages
« Tous les personnages sont des dormeurs clandestins nourris de nos rêves et de nos pensées, eux-mêmes pétris dans le limon des mythes et des fables... », d’après Sylvie Germain dans son essai « Les personnages ». Nous les réveillerons en quatre ateliers.
 
- Culture et traditions niçoises
Sur le thème « culture et traditions niçoises », ce projet est prévu en cinq ateliers qui porteront sur les jeux, les fêtes, la gastronomie, l'art, l’hymne niçois.
Cette série devrait faire l'objet d'un recueil.
 
- La Nouvelle
Ce projet consiste à explorer les codes de la nouvelle. Il se déroulera en trois ateliers dans lesquels nous aborderons le schéma classique de la nouvelle, la nouvelle ‘‘in media res’’, le journal intime et l’écriture épistolaire.
 
- Le Printemps des Poètes
Poèmes sur le thème de l'année : LA GRÂCE.
 
- Raconter les images
Ce projet, consistant à écrire à partir de photos ou tableaux, est prévu en quatre ateliers.
 
 
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Rédigé par Atelier Ecriture

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