Publié le 24 Décembre 2018

Le dodo, dont la disparition est directement imputable à l'activité humaine...

Le dodo, dont la disparition est directement imputable à l'activité humaine...

Pour la saison 1018/2019, le thème du recueil de l’atelier d’écriture AnimaNice Bon Voyage portera sur l’écologie et l'environnement.

Pour le présenter, pas de texte d'écrivain mais le texte de l'astrophysicien Carl Sagan, intitulé "Le Point bleu pâle".

Un texte inspiré par une photo de la Terre prise depuis l'espace par la sonde Voyager 1 en 1990, à 6, 4 milliards de kilomètres, un minuscule point bleu pâle  :

 

La Terre, petit point bleu pâle dans le cercle

« Regardez encore ce petit point. C'est ici. C'est notre foyer. C'est nous. Sur lui se trouvent tous ceux que vous aimez, tous ceux que vous connaissez, tous ceux dont vous avez entendu parler, tous les êtres humains qui aient jamais vécu. Toute la somme de nos joies et de nos souffrances, des milliers de religions aux convictions assurées, d'idéologies et de doctrines économiques, tous les chasseurs et cueilleurs, tous les héros et tous les lâches, tous les créateurs et destructeurs de civilisations, tous les rois et tous les paysans, tous les jeunes couples d'amoureux, tous les pères et mères, tous les enfants plein d'espoir, les inventeurs et les explorateurs, tous les professeurs de morale, tous les politiciens corrompus, toutes les “superstars”, tous les “guides suprêmes”, tous les saints et pécheurs de l'histoire de notre espèce ont vécu ici, sur ce grain de poussière suspendu dans un rayon de soleil.

La Terre est une toute petite scène dans une vaste arène cosmique. Songez aux fleuves de sang déversés par tous ces généraux et ces empereurs afin que nimbés de triomphe et de gloire, ils puissent devenir les maîtres temporaires d'une fraction d'un point. Songez aux cruautés sans fin imposées par les habitants d'un recoin de ce pixel sur d'indistincts habitants d'un autre recoin. Comme ils peinent à s'entendre, comme ils sont prompts à s'entretuer, comme leurs haines sont ferventes. Nos postures, notre propre importance imaginée, l'illusion que nous avons quelque position privilégiée dans l'univers, sont mis en question par ce point de lumière pâle. Notre planète est une infime tache solitaire enveloppée par la grande nuit cosmique. Dans notre obscurité - dans toute cette immensité - il n'y a aucun signe qu'une aide viendra d'ailleurs nous sauver de nous-mêmes. La Terre est jusqu'à présent le seul monde connu à abriter la vie. Il n'y a nulle part ailleurs, au moins dans un futur proche, vers où notre espèce pourrait migrer. Visiter, oui. S'installer, pas encore. Que vous le vouliez ou non, pour le moment c'est sur Terre que nous prenons position.

On a dit que l'astronomie incite à l'humilité et fortifie le caractère. Il n'y a peut-être pas de meilleure démonstration de la folie des idées humaines que cette lointaine image de notre monde minuscule. Pour moi, cela souligne notre responsabilité de cohabiter plus fraternellement les uns avec les autres, et de préserver et chérir le point bleu pâle, la seule maison que nous ayons jamais connue. »

Carl Sagan - Le point bleu pâle

Du monde d’hier à celui d’aujourd’hui, du monde idéal à celui de demain, du monde vu par un oiseau à celui enfoui dans la mémoire d’un arbre, des saveurs oubliées aux odeurs polluées, l'atelier explorera le monde un peu à la manière d’un conte, la plume vagabonde pour un état des lieux, un état des rêves, une prise de conscience pour « préserver et chérir le point bleu pâle, la seule maison que nous ayons jamais connue. »

 

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Atelier n°1 :

Atelier n°2 :

  • Atelier n°3 :
  • Atelier n°4 :
  • Atelier n°5 :
  • Atelier n°6 :
  • Les ateliers "Nouvelle" :
  • Les ateliers "Poésies d'Orient" :
  • L'atelier de clôture :

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Écologie et environnement

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Publié le 24 Décembre 2018

L'âge d'or, par Lucas Cranach l'Ancien

L'âge d'or, par Lucas Cranach l'Ancien

Pour clôturer notre saison écolo-environnementale, terminons en chansons... laugh

 

SUJETS D'ÉCRITURE AU CHOIX :

Le Testament :

A la manière de Léo Ferré, écrivez votre testament écologique, le monde que vous espérez laisser à vos enfants. Vous pouvez aussi rédiger un testament sur un autre sujet que l'écologie. wink

 

L’Âge d’or :

A la manière de Léo Ferré, inventez le futur environnemental dont vous rêvez, ou le futur qui vous inspire... devil

 

***

Les deux textes de Léo Ferré :

 

Léo Ferré

Le Testament

Avant de passer l'arme à gauche
Avant que la faux ne me fauche
Tel jour, telle heure, en telle année
Sans fric, sans papier, sans notaire
Je te laisse ici l'inventaire
De ce que j'ai mis de côté:

La serviette en papier où tu laissa ta bouche
Ta mèche de cheveux quand ils n'étaient pas gris
Mon foulard, quelques plumes, et cette chanson louche
Avec autant de mots que nous avions de nuits
L'oreille de Van Gogh, la pipe de Balzac
Cette armée d'anarchie et ces fanfares blêmes
Le cheval qui travaille avec son petit sac
Où dorment des prairies d'avoine et de carême
Et de carême

L'enfer de Monsieur Dantes où je descends ce soir
Un paquet vide de Celtiques sur la table
Quelques stylos à bille au roulement d'espoir
Avec dans leur roulis des chansons formidables
Le pick-up du tonnerre et les dents de la pluie
La voix d'André Breton, l'absinthe de Verlaine
Les âmes de nos chiens, en bouquet réuni
Et leurs paroles dans la nuit comme une traîne
Comme une traîne

Le zinc de ce bistrot où nous perdions nos gueules
Cette affiche où nos yeux écoutaient des "Bravo"
Cette page d'annonce où s'ennuie toute seule
Notre maison avec mes rêves en in quarto
Avant de passer l'arme à gauche
Avant que la faux ne me fauche
Tel jour, telle heure, en telle année
Sans fric, sans papier, sans notaire
Il est bien maigre l'inventaire
De ce que j'ai mis de côté

Mais je te laisse ça comme une chanson tendre
Avec ta fantaisie qui fera beaucoup mieux
Et puis ma voix perdue que tu pourras entendre
En laissant retomber le rideau si tu veux
Si tu veux

Le Testament

Léo Ferré

L'Âge d'or

Nous aurons du pain
Doré comme les filles
Sous les soleils d'or
Nous aurons du vin
De celui qui pétille
Même quand il dort
Nous aurons du sang
Dedans nos veines blanches
Et le plus souvent
Lundi sera dimanche
Mais notre âge alors
Sera l'âge d'or

Nous aurons des lits
Creusés comme des filles
Dans le sable fin
Nous aurons des fruits
Les mêmes qu'on grappille
Dand le champ voisin
Nous aurons bien sûr


Dedans nos maisons blêmes
Tous les becs d'azur
Qui là-haut se promènent
Mais notre âge alors
Sera l'âge d'or

Nous aurons la mer
A deux pas de l'étoile
Les jours de grand vent
Nous aurons l'hiver
Avec une cigale
Dans ses cheveux blancs
Nous aurons l'amour
Dedans tous nos problèmes
Et tous les discours
Finiront par je t'aime
Vienne vienne alors
Vienne l'âge d'or

L'Âge d'or

LES TEXTES

  • Le Testament de Bernadette :
  • " L'âge d'or " et " Le testament " en haïkus pour Hervé :
  • Le Testament et L'Âge d'or de Bernard :
  • L'âge dort pour Nadine :
  • Le Testament de Dominique :
  • Le Testament de Mado :

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Écologie et environnement

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Publié le 24 Décembre 2018

Garde forestier dans le canton de Saint-Martin-Vésubie, je partis tôt ce matin-là pour rejoindre mon poste. L'aube pointait quand je pénétrais dans un espace herbu. J'étais vêtu de vêtements verts pour me fondre dans la nature. Un loup avait été abattu dans cette contrée isolée au-dessus de la Madone de Fenestre. Je me positionnais dos à l'est et j'examinais les alentours avec de fortes jumelles. Au passage j'accrochais la ferme de l'Antoine, ce querelleur qui tenait sa famille d'une poigne de fer. La Mélanie, sa fille, versais le café à son père en premier, attendit son approbation pour servir son mari Augustin le flegmatique. Vint ensuite le tour de sa fille de huit ans, et, toujours debout, elle but sa tasse, appuyée sur un montant de la fenêtre dont les vitres étaient parsemées de chiures de mouches. Une sensation de malaise transpirait de ce tableau pourtant banal. Je laissais ces gens à leurs affaires, je n'étais pas là pour eux. Je revins sur ce loup dont le corps servait de festin à des charognards. Le soleil déjà haut éclaira la face sud de ces montagnes révélant les reliefs et les anfractuosités invisibles quelques minutes auparavant. De la vallée apparurent quatre employés du parc Alfa. Le temps d'arriver sur les lieux, il ne leur resterait que les os à expertiser pour connaître l'origine de cette mort. Les bergers seraient les premiers suspects, fatigués et désemparés de voir leurs troupeaux décimés par ce prédateur, réintroduit par l'homme, de surcroît.

Après une enquête rondement menée, deux bergers furent convoqués pour une reconstitution. Le jour dit, à l'heure convenue, ils arrivèrent sur les lieux. Les enquêteurs vinrent avec deux gendarmes. Les bergers refusèrent de se prêter à un simulacre de reconstitution car ils maintenaient leurs premières déclarations. Ce jour-là, ils étaient aux alpages. La discussion fut interrompue par une quinzaine de bergers venus annoncer le carnage d'une centaine de moutons à une heure de marche. Ils invitèrent les enquêteurs à venir voir de leurs propres yeux les ravages occasionnés par les loups. Bon gré, mal gré, ils suivirent. Le vol des vautours, le bêlement des moutons, l'odeur nauséabonde les prévinrent qu'ils arrivaient sur les lieux. Une vision horrible les attendait. Beaucoup de bêtes mortes, d'autre blessées, encore vivantes, étaient déchiquetées par les oiseaux de proie. Un charnier, l'odeur ! Une puanteur irrespirable, insupportable sous ce soleil resplendissant du mois de juillet. Une journée faite pour le bonheur, le plaisir, incongrue à la vue de ce spectacle. Malgré cela, les deux bergers incriminés furent inculpés. A leur arrivée à Saint-Martin, ils furent mis en garde à vue à la gendarmerie. Le bruit ayant couru dans le village, tous les habitants houspillèrent les gendarmes. Le lendemain matin, un message direct se trouvait placardé sur la porte de la gendarmerie au-dessus d'un cadavre de loup : un autre loup sera abattu pour chaque jour d'emprisonnement des bergers. Le maire convoqua le sous-préfet, le directeur du parc Alfa, pour une réunion d'urgence. Les avis divergeaient, le soir aucune décision ne fut arrêtée et les suspects restèrent dans leurs cellules. Malgré les rondes de surveillance la nuit, le lendemain un deuxième loup gisait mort sur le sol. Les villageois soutenaient les prévenus car le loup avait été introduit sans leur consentement. Antoine n'était pas le dernier à vociférer contre cet abus de pouvoir. Avant d'être jugés, et sans preuves évidentes, les bergers n'avaient pas à être retenus, leurs troupeaux aux alpages livrés à eux-mêmes. Un avocat niçois fit le déplacement, fit libérer les deux bergers avec toutefois la contrainte de ne pas sortir de la commune. L'Antoine se frottait les mains, il n'était pas mécontent de la tournure de cette affaire. Heureusement, pendant les dernières quarante-huit heures, il n'y eut aucune attaque sur les troupeaux. A croire que les auteurs des carnages étaient les deux canidés abattus. Après l'autopsie du cadavre du premier loup, il apparut qu'il avait été tué par une cartouche d'un fusil Lebel de la guerre de 39-45. L'Antoine en possédait un. Après un premier interrogatoire, il répondit à toutes les questions et put repartir à sa ferme rejoindre sa famille. Un deuxième suspect, surnommé sac à vin, cuvait tranquillement sa dernière cuite en balançant, pour s'amuser, des grands coups de tatanes à un chien famélique. Il fut gentiment tiré de son état léthargique par un gendarme, reconnut avoir ce type de fusil suspendu à un gros clou à l'intérieur de la porte de la grange. Dans l'état de délabrement où se trouvait ce fusil, il ne pouvait en aucune façon tirer quoi que ce soit. Les gendarmes le laissèrent à son occupation favorite : la sieste. Les jours suivants, Antoine, qui ne voulait plus qu'on l'appelle l'Antoine parce que lui savait, fréquentait de plus en plus les troquets délaissés par les touristes. De ballons en canons en génépi, de griseries en soûleries, il se livrait de plus en plus, fier d'avoir un bon public. Ses élucubrations vinrent aux oreilles des gendarmes qui le convoquèrent à nouveau et n'eurent aucun mal à le faire parler. En fait, il voulait initier son gendre Augustin à la chasse, lequel n'était doté que de deux mains gauches et d'un strabisme sérieux des deux yeux, qu'il fermât avant de tirer car il avait en horreur les armes à feu. Cet imbécile de loup se trouvait là fort mal à propos. Au moment où je vous parle la sentence est en délibéré.

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Rédigé par Louis

Publié dans #Écologie et environnement

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Publié le 22 Décembre 2018

(Les deux premiers vers sont une chanson de Léo Ferré)

 

Avant de passer l’arme à gauche,

Avant que la faux ne me fauche,

Avant que ma mémoire s’en aille

Sans me retrouver sur la paille

Je veux désormais te confier

Tout ce dont la vie m’a gâtée

 

Une main sur l’épaule en période de doute

Un sourire en croisant d’autres gens sur ta route

Un câlin quand le soir je suis à ton écoute

Quand je veux effacer tout ce que tu redoutes

 

Des fous-rires, des amis, tous ces moments de vie

Qui ont accompagné nos plus belles folies

Des choses simples tu vois, simples et rien que pour toi

Pour que là où tu sois, tu penses encore à moi

 

Je te laisse tout ça, un héritage en sorte,

Pour qu’en cas de coup dur, bien plus fort tu en sortes

Ces instants malicieux qui nous appartenaient

C’est tout simplement ça que je voudrais laisser.

 

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Rédigé par Bernadette

Publié dans #Écologie et environnement

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Publié le 20 Décembre 2018

Avant que notre ennemie

La grande faucheuse ravisse

Ma fabuleuse vie, faite de mots et de couleurs,

Je te laisse, mon cœur,

Un souvenir de bonheur.

 

Le goût de la beauté, de l'empathie pour autrui,

Un fantasme d'amour qui te réjouit,

Le soleil de la vie qui réchauffera ton cœur

Quand l'ombre de la tristesse, la peur

Se faufilera, la force sera là.

 

Vis la vie à pleines dents, mon amour.

Rêve en regardant le ciel étoilé,

Relis souvent ton livre préféré,

Ne doute jamais de ton importance,

Regarde autour de ta vie, je serai là toujours.

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Rédigé par Dominique

Publié dans #Écologie et environnement

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Publié le 20 Décembre 2018

C’était l’âge d’or,

L’époque de l’insouciance

On ne faisait pas de différence

On s’amusait dehors

 

C’était l’âge d’or, on jouait aux billes

A ce jeu on n’acceptait pas les filles

A l’école pas de mixité

Filles et garçons interdit de cohabiter

 

On portait des tabliers unis

Pas de variante tous en gris

Mais toutes les couleurs

Avaient pris place dans notre cœur

 

Pas besoin de télévision

Dans notre cour de récréation

On inventait, on imaginait

Être cheval et chevalier

 

C’était l’âge d’or,

L’âge de notre enfance

Où tous les bateaux quittaient le port

Destination adolescence

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Rédigé par Benard

Publié dans #Écologie et environnement

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Publié le 19 Décembre 2018

Inspiré par les chansons de Léo Ferré,  en respectant les règles du haïku.

 

L’âge d’or

Premier vers de la chanson : « Nous aurons du pain »

 

Nous aurons du pin

Aussi du bois d’olivier

Et peut-être du hêtre

Tu choisiras la couleur

Un beau cercueil pour nous deux.

 

Le testament

Premier vers de la chanson : « Avant de passer l’arme à gauche »

 

Je te laisse la laisse

Et Médor qui va avec.

Pas de mercis Suzy,

Je te préfère la voisine

Nous partons aux Philippines.

 

Je te laisse ma voiture

Un vieux diesel qui pollue.

Alors respire fort.

Je suis avec la voisine

Nous vivons aux Philippines

 

Je reviens Suzy.

Les Philippines c’est pas ça.

La voisine parle trop

Marche, visite tous les musées.

Suzy où es-tu partie ?

 

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Rédigé par Hervé

Publié dans #Écologie et environnement

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Publié le 18 Décembre 2018

Nous serons sereins

Muets comme les arbres

Sous une lune en sang..

Nous aurons les yeux

Presque fluorescents

De ceux qui sont vivants..

Nous serons les fruits

D'un climat chaleureux

Toujours sous les tropiques..

La terre sera lumière

Et le vent bienveillant

Sous le mirage des cieux..

Le temps sera rebelle

Sans le tri des poubelles

Hérésie des cervelles..

Les maisons connectées

Seront si autonomes

Qu'elles feront tout sans nous..

La mer sera fluo

Et les poissons d'argent

Surgiront du néant..

Les robots domestiques

Trahiront toute éthique

Et nous feront la nique..

L'amour sera bionique,

Ne restera qu'un rêve,

Celui du temps d'avant..

Le sang sera figé

Pour une éternité

Un éternel présent..

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Rédigé par Nadine

Publié dans #Écologie et environnement

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Publié le 18 Décembre 2018

Avant de passer l’arme à gauche

Avant que la faux ne me fauche

Je te laisse ici l’inventaire

De mes trésors sur cette T erre

 

Une planète bleue à l’océan vivace

Et des mers poissonneuses aux vif-argent fugace

Des plages au sable doux, des plages aux galets chauds

Et des enfants joyeux, et des plongeons dans l’eau

 

Et puis des forêts vertes entre lumière et ombre

Des champignons blottis au pied des arbres sombres

Des balades murmurantes et des elfes magiques

Et ton pas résonnant sur le sol élastique

 

Je voudrais te laisser un grand soleil doré

La rigueur de l’hiver, la chaleur de l’été

Et les beaux équinoxes d’automne et de printemps

Pour glisser les saisons et traverser le temps

 

Le temps et l’infini à jamais immuable

Le temps que voudrais fixer à cette table

Pour passer avec toi le reste de ma vie

Et garder ton amour à l’abri de l’oubli.

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Rédigé par Mado

Publié dans #Écologie et environnement

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Publié le 18 Décembre 2018

Avant de partir

Pour le territoire des ombres

Que mon prénom dans l’océan sombre

Je voudrais t’écrire.

 

Sur une feuille de papier

Ou une écorce de peuplier

Ces mots que je n’ai jamais osé

Te dire dans notre intimité.

 

Dans le creux de ton oreille

Te murmurer au moment de ton réveil

Des phrases qui jouent du jambé

Au rythme du verbe aimer

 

Avant de partir

Je voudrais sortir

Doucement en douceur

Par la petite porte de ton cœur

 

Au moment de partir

J’emporterais ton sourire

Petite lumière pour l’au-delà

Etoile dans le ciel tu me reconnaîtras

 

Comme un testament

Sans notaire j’en fais le serment

Je te laisserai de Rimbaud le livre

Souviens-toi « le bateau ivre »

 

Combien de fois nous avons navigué

Sur les flots « des vers » démontés

Vers ce pays de l’amour

Tu vois je serais à toi pour toujours

 

Même si demain

Je prends la couleur de l’absence

Les souvenirs signature de ma présence

T’accompagneront sur le chemin

 

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Rédigé par Bernard

Publié dans #Écologie et environnement

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