Publié le 27 Juin 2016

Ville sous la pluie -Bolotov

Ville sous la pluie -Bolotov

En 2016, l'atelier d'écriture s'en va flâner en ville et nous raconte...

  • LES TEXTES ÉCRITS EN ATELIER :
  • LES SUJETS DU MOIS :

LES TEXTES DES SUJETS DU MOIS :

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Rédigé par Carmella

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Publié le 26 Juin 2016

Le dernier atelier de la saison était consacré à l'article de presse. Iliola a attendu que la soirée de remise du recueil soit terminée pour finaliser son "article de presse" ... que voici :

ÉCRIRE !

Un remède contre le stress.

Un atelier d’écriture se tient tous les lundis à Animanice Bon Voyage.

C’est pour la quatrième fois qu’un recueil des textes des membres de l’atelier d’écriture d’Animanice Bon Voyage a été présenté au public le vendredi 24 juin 2016. Le thème de cette année, année de l’Euro, c’est le sport, tous les sports, on ne se limite pas au football !

Cet atelier d’écriture, gratuit, est organisé par la Ville de Nice. L’animatrice, c’est Mado, une Niçoise de pur-sang. Chaque fois, elle donne un sujet déterminé, couplé avec des exercices de style et entrant dans le cadre du thème choisi pour l’année. Les écrivains non pas du dimanche mais du lundi, puisque c’est ce jour là que se tient l’atelier, y réfléchissent, posent quelques questions pour avoir des précisions, puis se mettent à noircir une, voire plusieurs pages selon l’inspiration du moment. Ensuite, chacun lit à haute voix sa prose, ou sa poésie, selon le cas. Des fous rires éclatent, des bravos d’admiration fusent, quelques critiques, des questions, des conseils permettent d‘aller plus loin, d’approfondir le sujet.

Tout se passe dans une bonne humeur communicative qui illustre bien la raison d’être de cet atelier et son succès : faire travailler ses neurones, exprimer sa créativité dans une ambiance détendue, avancer dans la technique d’écriture tout en développant, en ciselant, son style propre. L’atelier se tient dans l’après-midi, de dix-sept à dix-neuf heures. A la fin, chacun a oublié les tracas de sa journée et repart l’esprit léger, parfois fièr des tournures trouvées, parfois conscient qu’il faut retravailler certaines passages pour qu’il puisse trouver une place méritée dans le recueil annuel.

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Rédigé par Iliola

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Publié le 21 Juin 2016

Pour clore la saison et le cycle "la ville", l'atelier a planché sur l'article de presse et rédigé un papier sur l'événement culturel et urbain à venir...

Jouer à Anima-Nice Bon-Voyage entre les sports et les mots.
Un groupe sympathique d’écrivains, un atelier d’écriture
Propose une exposition de ses travaux :
Textes et tableaux.

Bernard joue avec la lumière et les couleurs.
Nos écrivains vantent les valeurs du sport avec humour, poésie et bonhomie.
Notre belle langue française permet toutes les audaces :
Jouer au curling avec un balai faire atterrir une soucoupe volante sur un stade !

Des supporters viennent de partout et animent notre cité.
C’est l’occasion de jeter un œil différent sur le football.
Le peuple de Rome réclamait " du pain et des jeux " !
Le peuple de Nice en fait tout autant.
On crie, on boit, on rit, on se bat. La vie s’écoule autour du ballon.
L’Europe vacille aujourd’hui, et tourne vire. Un BALLON devient le centre du monde.

L’atelier d’écriture fera pétiller les mots, les phrases ; les poèmes nous réjouiront.
Venez participer à la fête, OSEZ !
Mélanger du pain et des jeux ; apéritifs et bons mots ...

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Rédigé par Viviane

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Publié le 20 Juin 2016

Pour clore la saison et le cycle "la ville", l'atelier a planché sur l'article de presse et rédigé un papier sur l'événement culturel et urbain à venir...

 

ÉVÉNEMENT CULTUREL À BON VOYAGE

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Rédigé par Carmella

Publié dans #Ville

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Publié le 19 Juin 2016

Sur le thème de la ville : la métaphore urbaine

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Nice, me voilà, encore une fois. Tu m’as bien manqué. Une fois de plus, arrivant en avion, je te vois étalée là, couchée entre mer et montagne, tel un lézard endormi. Endormie, mais toujours en alerte. Prête à te réveiller à la première occasion, à la première fête.

La Promenade des Anglais ! La nuit, un diadème lumineux, scintillant, étincelant, digne d’une reine. Le jour, sous un ciel bleu sans tache, un tableau animé, un spectacle multicolore de robes légères soulevées par la brise marine, de chapeaux de paille, de parasols enroulés, de sacs de plage desquels des pans-bagnats cherchent à s’échapper. Des palmiers majestueux, conscients de leur beauté, soucieux de profiter pleinement de cette animation, se dressent vers le ciel avec fierté. Sur la chaussée, des décapotables rutilantes défilent en toute saison, prenant leur temps pour être bien vues, être admirées et appréciés à la valeur que leur donnent leurs pilotes.

Festival d’ocres. Ici, ils tirent vers le rose, là-bas, vers le jaune, et, un peu plus loin, vers le rouge foncé. Il paraît que les hommes – et femmes – de la préhistoire utilisaient déjà ces ocres. A défaut de disposer des villas somptueuses d’aujourd’hui, ils les auraient appliqués sur leurs corps. Couleur jaune, ils les auraient trouvés dans la région. Pour obtenir le rouge, il fallait les chauffer. A présent, on admire des taches d’ocre entrecoupées par des bâtiments majestueux en pierre, dans des blancs, des gris clairs lumineux, certains décorés de motifs en stuc, d’autres ornés de bandes de fresques colorés. Mosaïque de couleurs discrètes. On sent l’opulence. Une grande partie de la ville ne fut construite qu’au moment où elle était riche de ses touristes aisés.

Tes terrasses ! La ville même est en terrasses, adossées sur ses collines, un amphithéâtre de collines, orientées vers le sud, vers la mer, couverte de milliers de terrasses, accueillant des habitants heureux de vivre à la fois en ville et en plein air, un air si doux même en hiver. Un air saturé de senteurs qui changent au fil des saisons, mimosa, glycine, jasmin, fleur d’oranger, tilleul, albizzias. Terrasses jusqu’à la plage, avec ses restaurants comme dernières terrasses, nappées, et parfois happées, par la mer.

Ta musique ! J’entends du folklore bon enfant, couvert petit à petit par des notes, des accords, des rythmes de jazz. Je ferme les yeux pour m’en imprégner, pour bien les savourer. Je pense à Stéphane Grappelli. J’entends son violon. Etait-il niçois ? Non, il est né à Paris. Une erreur du destin. Son père, d’origine italienne, aurait pu échouer à Nice, comme beaucoup de ses compatriotes.

Le Cours Saleya ! Une enfilade de restaurants, restaurants de poissons, de cuisine niçoise, de cuisine italienne, tous avec, encore une fois, des terrasses accueillantes. Au milieu, le marché de fleurs, de légumes, de fruits et d’épices, parfois de brocante et d’antiquités. Quel plaisir de flâner au milieu de la foule, de se restaurer dans une ambiance de bonne humeur et d’insouciance. Le soleil devient trop insistant ? On se réfugie alors dans la vieille ville, juste à côté, avec ses ruelles étroites et ombragées. Une fraîcheur bienvenue se dégage de ces murs dont certains sont plusieurs fois centenaires, ces hautes maisons de style génois aux façades colorées. On passe devant un lavoir, témoin d’une époque révolue. On admire le palais Lascaris, joyau de l'époque baroque, ainsi que les nombreuses églises qui jalonnent la balade. On s’arrête devant la cathédrale, on lève les yeux, on prend du recul. Et si on se mangeait une petite glace ?

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Rédigé par Iliola

Publié dans #Ville

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Publié le 18 Juin 2016

Sur le thème de la ville : la métaphore urbaine...

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Paris est un monstre. Un énorme animal qui vous attire de ses mille yeux brillants. Son cœur bat jour et nuit. Ses bouches avalent la population pour la recracher en masse compacte un peu plus loin. Bruit des rails, lumière, odeur si particulière. Les yeux fermés, vous savez que vous êtes dans son ventre et ressortez comme un enfant, étonné par la diversité. Vous marchez dans les magnifiques parcs, vous flânez sur les quais, le nez en l’air à la recherche du merveilleux qui est là sous vos yeux.

Eau, lumière, pierre, tout est réjouissant. Boubous, petites vendeurs, hommes affairés, femmes pressées, enfants hyperactifs, étudiants, le monde est à vous. En un périmètre restreint, vous pouvez tout vivre, lumière et ombre, amour et solitude, beauté, laideur. Tout est à votre portée et ne l’est pas vraiment. Marche, marche, marche à n’en plus pouvoir. Monstre insaisissable. Vite, vite, vite il faut courir. Le flot est continu. Ne pas s’arrêter au risque de se noyer.

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Rédigé par Brigitte

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Publié le 11 Juin 2016

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Toujours sur le thème de la ville : le récit de voyage

 

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Quand je suis arrivée à New York, ce 22 mars 2011 après-midi, il pleuvait. Un ciel bas déroulait ses nuages au-dessus d'un paysage autoroutier brumeux. Le taxi filait vers Manhattan au milieu d'autres taxis, comme autant d'éclats de couleur dans la grisaille, bolides jaune soleil lancés vers la ville. Sans prévenir, la cité s'est dressée, fantasmagorique. Le brouillard noyait le haut des gratte-ciel, descendait le long des murs, gommant les angles. Brouillard mouvant, vivant, estompant et modifiant les contours des rues selon son bon vouloir. Émotion esthétique sublime. Quelque chose de nostalgique et de romantique à la fois. New York féerique aux ombres englouties dans une nuée grise…

Blottie dans une bulle claire, je contemplai la ville à travers le hublot d'une machine zigzagant dans les méandres d'un mystérieux labyrinthe. Le taxi a croisé Times Square ; des falaises d'immeubles floues barraient la route, cernaient les rues profondes comme des canyons. Verticalité imposante, plus haute que le ciel… comme un vertige à l'envers… J'ai savouré chaque instant de cet état entre deux mondes, ces moments suspendus où le voyage est déplacement, où les choses se dévoilent sans se donner, où je suis encore spectatrice, protégée par l'habitacle et la vitesse qui laissent la vie se figer à l'extérieur.

La voiture s'est arrêtée devant le Chelsea Star Hôtel, 300 W 30th St, 8th Ave. Le bâtiment ne paie pas de mine, mais l'accueil est des plus sympathiques ! Le jeune homme qui me reçoit parle français, m'explique tout un tas de choses utiles à savoir. Un escalier très propre me mène au 4ème étage. Ma chambre ou plutôt mon appartement, est accueillant avec sa petite cuisine bien équipée. Style année 30, spacieux et confortable. Je suis ravie, j'explore, j'hume, je m’approprie l'espace.

Dans un coin de la pièce, une porte de secours, surmontée d'un gros « EXIT » en lettres lumineuses rouges - comme dans un film, j'adoooore !!! - s'ouvre sur un balcon métallique. Des escaliers-échelles typiques de New York – comme dans un film aussi, youpeeeeeee - dégringolent jusque dans une petite cour où s'éparpillent des tables de jardin et quelques pots de fleurs. Devant moi, des immeubles enchevêtrés, de cinq ou six étages, en briques pour la plupart, avec des châteaux d'eau sur leur toit-terrasse. New York. Comme dans un film… Mais bien présent, avec ses odeurs de diesel, son brouhaha informe parfois avalé par une sirène hurlante. C'est là, sur cette terrasse métallique aux escaliers typiques, le regard posé sur les châteaux d'eau, que l'atmosphère si particulière de cette ville m'a pénétrée. Le voyage est devenu halte, je ne suis plus spectatrice, je plonge, avide, à la rencontre des choses.

Je me sens remplie d'allégresse, à l'écoute de la vie alentour. Ce délicieux état de touriste heureuse se traduit par une balade piétonne jusqu'à Times Square. La pluie a cessé, la brume se dilue. Sur le chemin, un cappuccino tout crémeux dans un Starbucks, l'Empire State Building qui apparaît au loin, sublime, des gratte-ciel, des gratte-ciel, des gratte-ciel, puis les néons de Times Square, exagérés, démesurés, une débauche de lumières et de publicités ! Tout pour déplaire à l'astronome à tendance écolo que je suis et pourtant, je suis subjuguée. New York envoûtante ! Même mes valeurs les plus précieuses sont reléguées ailleurs, quelque part loin au fond de moi… New York est une sorcière !

New York m'épuise, le décalage horaire aussi, je rentre à l'hôtel… Sommeil agité, réveil à 4h. Impossible de me rendormir, New York m'appelle. À 6h, je n'y tiens plus, je sors. Bonheur d'arpenter la ville au petit matin ! Il fait nuit, la 8ème Ave somnole encore. Peu à peu, la cité s'éveille, quelques voitures, quelques personnes dans la rue. Les commerces lèvent leur rideau. L'air sent le diesel, comme hier. Là-bas, un Mac Do éclairé. Je repars avec le breakfast du pays : omelette sur toast, rösti, pancake, brioche, lait, beurre, sirop d'érable, méga café. J'emporte le tout à l'hôtel.

P'tit dej américain au lit, savouré beaucoup plus qu'une simple nourriture, café en terrasse - merveilleuse terrasse escalier métal noir graphique new-yorkais comme dans un film - les yeux remplis de gratte-ciel, de néons, repérant de nouvelles architectures, prenant mes repères... je suis déjà chez moi. Dans la cour, des gens parlent, des bribes de phrases me parviennent, incompréhensibles mais qu'importe, la musique est là. La musique d'une langue, d'une ville hors norme dont le gigantisme architectural, la verticalité, la lumière, les lumières, le brouhaha incessant, les odeurs, par la magie d'une alchimie étrange, se subliment et se propagent en ondes jubilatoires. J'aime cette ville, je m'y sens bien, je m'y sens comme chez moi, ou peut-être... un peu comme dans un film... et ça, ça m'épate.

Alors, je sors à nouveau pour vivre New York, pour fusionner avec elle pendant ces quelques jours, pour une magnifique parenthèse qui pulvérise mon quotidien.

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Rédigé par Carmella

Publié dans #Ville

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Publié le 10 Juin 2016

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Lors de l'atelier instantanés, haïkus et haïbun, quelques instantanés et un haïbun...

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Un fleuve de voitures glisse sur les pavés mouillés.

Une salle d'enfants pépie et trépide

Une animatrice souriante et gaie pétule dans un hall bourdonnant.

La ville s'habille d'un châle de nuages gris pour attendre l'orage .

Cherchons des wagons de mots pour parcourir le train de vie .

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Allongée sur le divan,je guette le ciel menaçant: pleuvra-t-il?

La ville s'habille

d'un châle de nuages gris.

Le merle s'envole .

Je m'envole aussi vers ma voiture,,

mon fidèle destrier!

Fleuve de voitures

glisse sur les pavés mouillés.

Jet d'eau sur les flaques

Isolée dans ma voiture automatique ,

avec un fond musical,

je poétise déjà pour mon simple plaisir.

Des wagons de mots

qui joyeusement parcourent

Le chemin de Vie

Dans mon nid douillet, j'oublie les embouteillages

et joue avec les mots .

Je songe au poème écrit hier sur Londres.

Je suis loin.

Londres, ville de pluie ,de brumes et de brouillards,

Le temps m'emporte en voyage

Les prisonniers de la Tour de Londres .

poussent des appels déchirants .

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Rédigé par Thebaine

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Publié le 10 Juin 2016

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Textes courts pour cet atelier.

De l'instantané en passant par le haïku et jusqu'au haïbun pour raconter le "voyage" de chez soi à l'atelier ce jour-même.

Ce texte est donc une tentative pour rendre poétique un déplacement sur l'autoroute un jour de pluie ! Soyez indulgents...

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La pluie de printemps déshabille le catalpa. La voiture qui dort à son pied se pare de pétales

blancs.

Je la réveille d'un coup de démarreur, elle sursaute, ronronne et m'emporte vers l'atelier

d'écriture, abandonnant ses fleurs au vent.

Pare-brise mouillé -

la danse de l'essuie-glace

entraîne une fleur

Je roule. Dans le gris de l'asphalte, dans le gris du ciel. Gris, les véhicules sur la route.

La pluie s'énerve en bourrasque, frappe de ses mille doigts. Les gifles giclent. Le martèlement

se mue en clameur. Le ciel gronde.

L’eau ruisselle sur la vitre embuée. Le gris devient flou. Devant moi, un camion s'ébroue.

Le semi-remorque

recueille la pluie sur son toit -

cascade au virage

Le calme surgit avec l'obscurité. La montagne s'ouvre sur notre cortège. Comme une

cathédrale offrant le refuge. Les véhicules ralentissent. En procession sur ce chemin intérieur,

j'avance parmi leurs lueurs rouges.

Sous le tunnel

guirlandes de véhicules -

que de lumignons !

De l'autre côté, une clarté nacrée se pose sur le ville. Les gouttes de pluie se font légères et

puis s'en vont.

Moi, je suis arrivée. L'atelier d'écriture peut commencer...

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Rédigé par Mado

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Publié le 7 Juin 2016

Pour le mois de juin, nous partons dans une ville étrangère.

New York, Time Square, brumes et pluie - Dam Domido - http://www.artmajeur.com/fr/artist/damdomido/collection/blues-time/1455757/artwork/new-york-time-square-brumes-et-pluie/6697822

New York, Time Square, brumes et pluie - Dam Domido - http://www.artmajeur.com/fr/artist/damdomido/collection/blues-time/1455757/artwork/new-york-time-square-brumes-et-pluie/6697822

RÉCIT DE VOYAGE DANS UNE VILLE ÉTRANGÈRE

C'est bientôt les vacances, on rêve de partir...

Réel ou imaginaire, le récit de voyage n'a recours qu'à la vision et la connaissance du monde de son auteur. Une ville étrangère vous accueille ; en guise de carte postale, envoyez-nous votre récit de voyage, en prose, vers ou haïbun...

LES TEXTES :

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Rédigé par L'atelier

Publié dans #Ville

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