Publié le 29 Novembre 2019

Est-ce que je sais moi ? La seule chose que je sais c’est que je ne suis jamais en retard ! Voilà ce que je vais écrire.

Le problème scintille sur le pupitre gravé dans tous les sens. Les autres élèves sont concentrés, On entend voler la seule mouche qui s’est perdue ici. Thomas préfère lever les yeux au plafond.

« Un enfant se lève à 7h15, il met 20 minutes pour faire sa toilette et ¼ d’heure pour déjeuner. Il part ensuite pour l’école où il désire arriver 5 minutes avant la rentrée qui a lieu à 8h30. L’école est éloignée de son domicile de 1,8km. A quelle vitesse doit-il marcher ? Réponse en Km/h »

La cloche retentit, il rend sa copie. La note sera à la hauteur de son improvisation.

 

Amélie s’est procuré les sujets. Elle l’appelle d’un téléphone public, cachée derrière un poteau, elle insiste :

-Allô, allô ? Tu m’entends, c’est fastoche ton problème.

-Ah, il a encore oublié son oreillette ! Tu as de quoi noter ?

-Allô, allô ?

Une vieille dame quitte le marché, son cabas de commissions en main, la regarde interpellée,

-Vous parlez toute seule ?

-Ah ma pov’dame, le niveau-baisse, le niveau-baisse, si vous saviez.

 

Le camion chargé d’explosifs s’arrête sur la piste. Les deux chauffeurs sont descendus et regardent. En bas, dans la vallée, l’explosion a retenti. La fumée noire s’élève entre les falaises.

-Voilà, on y est arrivé ! C’est la quadrature du cercle.

-Bon sang tout a pété en bas, tu as entendu ?

-Tu ferais mieux de te taire et de gamberger.

-Gamberger, gamberger, je ne faisais que ça à l’école !

-Mouais, tu aurais dû faire autre chose, parce que là, avec cette piste qui descend, ces virages et ces bidons de nitro qui ne demandent qu’à imiter leurs collègues d’en bas, il va falloir calculer la vitesse du bahut, tu comprends ça ?

-Quelle galère ces histoires de kilomètre-heure ! Ça ne me quittera jamais ?

-Qu’est-ce tu dis ?

-Je dis que j’aurais dû avoir une oreillette le jour de mon certificat d’études.

-C’est bien le moment d’y penser. Ne quitte pas le compteur des yeux, on va improviser !

-Comme moi il y a trente ans.

-Tais-toi et embraye…

 

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Rédigé par Gérald

Publié dans #Cinéma

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Publié le 28 Novembre 2019

Je viens de rentrer tard après avoir vu le film avec Catherine Deneuve et Catherine Frot « Sage Femme ».

A peine couchée, je m'endors ; mais mon sommeil est troublé par les cris d'un bébé. Je tends le bras et trouve lové contre mon flanc, suçant son pouce... Jean Rochefort Bébé.

J'ai à peine le temps de le prendre dans mes bras qu'Al Pacino me l'arrache en me disant qu'il va être son parrain et qu'il faut vite aller le faire baptiser. Monsieur a des principes. Comme il dit souvent « il faut ménager ses arrières »

Mado, une copine, sera sa marraine. Mais un grain de sable vient perturber nos projets : Mado doit aller à Bon Voyage animer un atelier d'écriture. On y va tous et Bébé attrape un crayon dans sa menotte . Derechef, tous pensent qu'il sera écrivain. Pas de doute cet enfant est né sous de bons auspices.
Soudain les cloches de
l’église se mettent à sonner. Je me  lève précipitamment pour aller travailler . En retapant mon lit je remarque la trace d'une tête sur le deuxième oreiller...

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Rédigé par Françoise M.

Publié dans #Cinéma

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Publié le 27 Novembre 2019

 

 

 

  • Bon pied la route !
  • En français, ça veut dire ?

  • En Afrique, bonne route ! Un peu plus même, tu connais l’heure du départ, tu ignores celle de l’arrivée, la vie, la vraie.

  • Tu as faim, soif, un besoin naturel ?

  • Non pourquoi ?

  • Tu deviens philosophe. Un autre concept ?

  • Oui, pourquoi faisons-nous du stop sur un chemin vicinal ?

  • Ce n’est pas un chemin vicinal mais une route départementale.

  • Départementale mon cul, au rythme de la circulation actuelle, à midi on la saute et ce soir nous dormons dans le champ.

Le silence retombe, seuls les grillons laissent éclater leur joie de vivre sous ce soleil matraqueur. Quand j’y repense, l’autre blaireau qui la matait hier soir avec les valseuses en bandoulières. Si cette gourde lui avait consacré un tantinet d’attention nous aurions couché dans un vrai lit, petit déjeuné d’un bon café, nous nous serions gavés de viennoiseries. Pété de tunes le dadais dodu, ça se voyait. En plus il nous aurait conduits à Paris, la bave aux lèvres, le laid.

  • Oh, oh les garçons arrêter de mâchouiller vos idées noires, je sais ce que vous cogitez, mais il était vraiment affreux votre gogo.

  • Affreux, affreux, c’est vite dit, disgracieux peut-être mais riche et dispendieux.

  • Une sorte de beauté crésucienne !

  • Je veux un homme pour moi toute seule, un homme qui m’aimera passionnément.

  • Balancée comme tu l’es, quel manque d’ambition !

  • Bon d’accord, s’il arrive un camion j’enlève le haut, une camionnette j’enlève le bas, une belle bagnole j’enlève tout.

  • Et si ce sont les gendarmes, fais l’inverse.

 

Paris enfin, je me balade sur les Champs Élysées sapé comme un milord, à bout de sous, à bout de souffle, dans la tête une ritournelle « Allez venez Milord vous asseoir à ma table » ben voyons ! Mon estomac gargouille, ça doit tomber, il faut que ça tombe. Coups d’œil à droite, coups d’œil à gauche, tiens mate la petite bourge, de l’or là où il en faut, endiamantée léger, la classe. Les jambes arquées tout de même, normal elle doit monter à l’Ecole Militaire. Bon, quand il faut y aller, j’y vais.

 

  • Bonjour Mademoiselle, vous connaissez Paris, je cherche…

Ses deux yeux pervenche, je la prends dans mes bras.

 

Restaurants, boites, boutiques griffées, voyages, croisières, vingt-deux ans plus tard fortune faite, nous vivons à New-York. Je l’ai maintenant sur les bras et ne sais comment me déscotcher.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Ecoute Lucienne tu dois comprendre, autant en emporte le vent.

 

\..../

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Rédigé par hERVÉ

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Publié le 27 Novembre 2019

 

Le bar était plongé dans le noir, l’homme assis à la table dans son costume blanc semblait absorber la lumière. Il ne parlait pas, le regard dans le vide comme le verre qu’il tenait dans la main.

Un homme de couleur, le serveur sans doute, semblait attendre une réponse à la question qu’il n’avait pas encore posée. Monsieur, monsieur je pense que vous avez trop bu de « black and white ».

L’homme en blanc, le regard toujours dans le vide, répondit comme si il se parlait à lui-même.

  • Ah! Si j’avais écouté mon parrain, il me l’avait pourtant bien dit ...

  • Parle plus bas, elles pourraient bien nous entendre.

  • Personne ne doit savoir ni voir. Regarde ce que je suis devenu.

Qui ? demanda le serveur. Il n’y a personne ici, il n’y a que vous et moi et il se fait tard.

Elles ! répondit l’homme en blanc. Ma fille et ma femme, deux anges, une brune et l’autre blonde, et ils me les ont prises. Il ne fallait pas qu’elles regardent vers le ciel. Mon parrain avait raison, lui, il savait. Voila maintenant je suis seul, tout n’est plus noir sans vouloir vous offenser.

Mais que s’est-il passé ?

 

 

Le monde dans lequel je vivais était fait de nuances de gris, de blanc et de noir. Ce monde que l’on projetait sur des écrans blanc, dans des salles obscures, ce monde vient de s’écrouler, elles ont regardé la lumière du ciel. Nous vivions jusqu’alors sur le même support ; entre nous, il existait une émulsion, une mince pellicule d’amour qui nous rapprochait. Tout cela c’est fini, bien fini.

Pourquoi ?

Elles se sont colorisées.

 

 

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Rédigé par Bernard

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Publié le 27 Novembre 2019

-  Dis donc CATHERINE, j'ai pensé à NIMIKO, tu sais mon amie japonaise, elle devient parano !!!

-  Ha bon !

-  Elle pense se transformer en un immense Bouddha destructeur, dans sa ville de naissance OSAKA, et a même contacté un détective Samouraï DEE, si, si, crois moi, SIMIKO est en transe lorsqu'elle retrace ses nuits.

Bon, que me raconte SYLVIE avec un sourire compatissant... mon amie est tombée dans le piège de la folie de cette japonaise...

-  Elle pense se remettre à peindre pour extérioriser ses hallucinations, une expo pourrait engendrer des critiques controversées, et salutaire pour son mental. Je l'ai accompagnée acheter des tubes de couleurs vives, sa joie était intense.

Sur le chemin de la vie, SYLVIE et moi CATHERINE, amies depuis de longues années, sommes différentes et complémentaires.

SYLVIE, exaltée, prête à aider son prochain, comme dans son métier de sage femme.

Moi CATHERINE, méfiante, raisonnée mais flambeuse dans un temps qui n'est peut être pas si lointain.

 

-  NIMIKO a terminé sa dernière toile, c'est superbe, je pense que son délire, ses cauchemars ont pris possession de ses tableaux ; d'ailleurs le galeriste FERRERO ne s'y est pas trompé et l'expose dans sa galerie de Monaco.

Une auto analyse en se lançant à corps perdu dans son art, relate une force de caractère immense.

C'est vrai, pensais-je, c'est stupéfiant de beauté. A d'autres, des connaisseurs en symbolisme, surréalisme, d'interpréter ces chefs d'œuvres sortis de rêves de folie, comme DALI par exemple...

Du rêve à la réalité, du film à l'ordinaire de la vie...

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Rédigé par Dominique

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Publié le 27 Novembre 2019

Dans la pénombre du studio, l’équipe technique s’affaire aux derniers réglages. Le décor est en place, les mouvements de caméras repérés ; reste à ajuster les lumières.

Jean regagne sa loge rudimentaire aménagée dans un recoin du studio pour se mettre en condition avant le tournage. Il répète mentalement ses répliques. Non, mon petit Jean, pas tout bas ; à voix haute, sinon ça ne vaut pas. Jean se cale au mieux dans son ‘pliant de star’ et ferme les yeux pour mieux se concentrer, malgré la rumeur du plateau chargé d’invectives et de noms d’oiseaux. Mais on frappe à sa loge. Merde ! On ne peut donc jamais avoir la paix, ici ! Si c’est encore cet emmerdeur d’éclairagiste et ses problèmes de reflets sur ma tignasse, je te me le…

« Ah ! Sophie ; c’est vous… Une petite beauté avant les sunlights ? Mais je vous en prie, entrez donc… ».

 

Jean offre sa chevelure aux mains expertes de la coiffeuse et laisse son esprit vagabonder à son gré. Scène 2. Le baiser. On plutôt l’étreinte infinie ponctuée d’un tout petit baiser riquiqui ! A quoi ça rime cette scène ? Où est-ce qu’ils ont vu une scène d’amour comme ça, les ploucs du scénario ? On ne tourne pas un remake de « In the moon for love », à ce que je sache ! On est dans l’action, ici ; de la vraie, avec des biscotos et ce qu’il faut de machisme ; et des filles à faire chavirer le spectateur. Tu crois qu’il va chavirer le cœur du spectateur devant une étreinte chaste de 5 minutes ? Et pendant ces 5 minutes, je fais quoi, moi, de mes bras ? Non, moi, je verrais plutôt un baiser de 5 minutes, un fougueux, en gros plan, avec langue et moustache… Ouais, et ça serait pas désagréable de lui coller le baiser de sa vie à la jeune bombette qui n’a encore rien vu…

« S’il vous plaît, Monsieur Jean, cessez de vous agiter, je vais finir par rater votre mèche.

  • Oui, oui, Sophie ; pardonnez-moi. Je rêvassais… »

Le haut-parleur de plateau couvre soudain la voix du comédien :

« Interruption ! Interruption. Problème technique de lumières. Reprise à 15 heures. Tout le monde reste sur place, en silence. Et on ne touche à rien ! Merci »

Et merde ! 2 heures à tuer, maintenant. Ah ! Je te jure, les petits budgets…

 

Jean quitte sa loge, fin prêt pour le tournage et résigné à patienter. Il fait les cent pas dans le capharnaüm du studio, attentif à ne rien bousculer et à ne pas trébucher sur les innombrables accessoires et câbles électriques au sol. Inconsciemment, il se dirige vers le décor de la salle à manger, éclairé, d’où lui proviennent des sons feutrés. Il s’approche et jette un regard discret à travers les persiennes entrouvertes. Quatre figurants tapent la belote pour tuer le temps, sans bruit, mais avec une gestuelle théâtrale : les mains s’envolent, les cartes volent, sont projetées sur la table, les visages s’invectivent, les bouches articulent et apostrophent en silence. Merde alors ! Marius ! Ils refont la scène des cartes ! En muet !

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Rédigé par Benoît

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Publié le 27 Novembre 2019

Le bonheur existe, je l’ai rencontré « Quelques jours à Nice » !

Avec son dernier film, le réalisateur du célèbre « Mado en bateau » fait le pari de transporter le spectateur jusqu’au nirvana.

Dans « Quelques jours à Nice », le jeune réalisateur Benhache nous invite à partager son regard sur la Côte d’Azur et sa métropole ; et sur la vie. On découvre un Nice insolite où il fait bon vivre, ce qui bouscule bien des idées reçues.


 

Avec « Mado en bateau », Benhache nous avait révélé une autre façon de pratiquer la mer. On se souvient de Mado ramant avec les pieds (selon une technique traditionnelle vietnamienne), ou Mado et ses pêches miraculeuses (qu’elle rejette en mer après une prière symbolique de pardon empruntée à un maître tibétain). On a tous en tête les images et les cadrages à couper le souffle ou encore la BO mêlant habilement sons naturels, bruitages et mélodies de handpan, qui caractérisent ce chef d’œuvre du 7° art.

Un 3° long métrage attendu

Assurément, le jeune auteur-réalisateur était attendu au tournant de son 3° long-métrage. Et avec « Quelques jours à Nice », Benhache assure ! Comment qualifier ce film incroyable ? Documentaire ? Drame ? Comédie ? Tout à la fois ; ou rien de tout cela, c’est selon le regard que l’on y porte.

De Nice, il en est question, effectivement. Mais est-ce le sujet ? La mer ? Elle reste omniprésente, personnage à part entière, comme toujours chez Benhache. Et si Mado porte le film dès ses premières minutes, le personnage disparaît au 2° tiers du film. Le cinéma de Benhache innove.

Un spectacle total qui vous transforme

Alors, de quoi s’agit-il donc dans ce long métrage inclassable ? Du bonheur, essentiellement, du bonheur de vivre, de vivre l’instant présent, intensément. Non pas un bonheur qui nous serait conté ‘car « Quelques jours à Nice » ne raconte pas, au sens habituel, une histoire, mais le bonheur que le spectateur ressent immanquablement en étant immergé dans ce flot tranquille de saynètes aux images superbes, servi par des acteurs parfaits* et soutenu par une bande son inouïe dont le thème récurent reste en tête bien longtemps après le retour dans le monde réel. Et le monde apparaît soudain sous un nouveau jour. « Quelques jours à Nice », et nous voilà transformé !

Alors, courrez au cinéma ! Que le monde entier voie et revoie « Quelques jours à Nice » et ainsi bonheur et paix sur Terre ne seront plus des mythes !
 

* La prestation exceptionnelle de Madeleine C. lui vaudra-t-elle le prochain Oscar ?

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Rédigé par Benoît

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Publié le 26 Novembre 2019

 

Giosué s’impatiente. La file d’attente n’avance pas. La main de son père bien serrée dans sa menotte, il tortille son oreille en détaillant les gens qui attendent. Le vieux monsieur, devant lui, est très élégant avec sa cravate et son gilet, son chapeau à la main, veste sur le bras… La demoiselle est jolie, son béret noir lui va très bien… son chemisier rose… c’est comme maman… Devant elle, un autre monsieur en gilet et chapeau, mais Giosué ne le voit pas très bien, vaut mieux regarder papa. Lui aussi est très élégant… le plus élégant de tous…

L’enfant sourit timidement à son père. La présence de trois soldats autour d’eux l’impressionne.

Pourquoi les soldats, papa ?

Ne t’inquiète pas Giosué, c’est juste pour la sécurité, pour nous protéger.

L’enfant acquiesce, ne semble pas plus rassuré pour autant, mais oublie instantanément les soldats dès que la file d’attente qui se met en mouvement. Le cinéma a ouvert ses portes. Le film va commencer.

 

Star Wars revient sur les écrans trente ans après sa sortie. Évènement majeur à ne pas manquer ! Roberto, le père de Giosué, est un grand fan de la saga. Il l’avait adorée à l’époque. Revoir le film et partager ce moment avec son fils le met en joie. Je suis sûr que Giosué va l’aimer autant que moi…

Le film commence. Giosué se blottit contre son père, admire les vaisseaux spatiaux, les jolis robots, les planètes extraordinaires et… s’endort. Sommeil peuplé d’humanoïdes dorés, d’igloos du désert, d’êtres fantastiques….

 

Bon, un peu trop jeune sans doute, pense Roberto en couvrant de sa veste son garçon endormi.

 

Le film se termine, la lumière se rallume, Giosué dort toujours. Roberto porte son fils dans les bras. Dehors, les soldats sont partis, tout est calme, la vie est belle…

 

A la maison, Rosemary et le bébé les attendent pour le goûter. Giosué se réveille dans l’escalier de l’immeuble, saute des bras de son père, gravit en courant les dernières marches.

Maman, maman, j’ai vu des robots au cinéma, c’est trop beau !

Sa mère lui sourit, distraite, puis retourne s’asseoir devant la télévision.

 

Brusquement, elle se penche en avant, éclate en sanglots. Roberto, affolé, s’écrie :

Rosemary ! Qu’est-ce qui se passe ? C’est le bébé ? Comment-va-t-il ?

Je ne sais pas, hoquette-t-elle. Il est bizarre… Son regard a changé… Il a les yeux jaunes d’un félin… Il me fait peur…

C’est un tigre du désert, pense Giosué. Diable ! Faudra l’apprivoiser...

 

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Rédigé par Mado

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Publié le 25 Novembre 2019

 

L'ARTICLE DE PRESSE ou COUP DE CŒUR

 

Écrire un article, une critique, compte-rendu, une interview imaginaire, etc.. sur un acteur/actrice, un réalisateur, un film… ou bien, un peu comme dans le texte PAPILLONS  de Mansfield, rédiger un billet sur un film que vous aimez… ou pas...

 

LECTURE :

- un article Télérama n° 3615, p. 16 et 18

- Papillons de Mansfield

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 25 Novembre 2019

Hebdomadaire V O I S S I

semaine du 18 au 25 Novembre 2019

 

BRIGITTE B. REVIENT A SES ANCIENS AMOURS

A près de 85 ans, notre BB nationale sort de l 'ombre.

 

Il y a longtemps qu'elle vivote avec chiens, chats, serpents et cacatoès dans ce grand appartement de la banlieue de Mantes la Jolie.

 

Comme la rumeur courre à Saint Tropez de sa toute prochaine arrivée, notre confrère de Nice Matin a été délégué pour enquêter sur le pourquoi de la venue de Brigitte, du comment, et surtout du quand.

 

Après avoir fait le tour du port et interrogé quelques uns de ses amis, enfin ce qu'il en reste ! ...

La nouvelle tombe : Brigitte rachète la Madrague.

 

On se pose quand même quelques questions.

Qui va financer un tel projet ?

A-t-elle retrouvé un richissime amant, à défaut, un nouveau mari ?

Nice Matin a contacté au téléphone son syndic de Mante la Jolie.

C'est confirmé, BB n'a pas donné ni sa dédite, ni cassé précipitamment son bail de location.

 

Par ailleurs, nous avons reçu confirmation, par Emile, notre toujours fidèle rapporteur à la société des Plongeurs Réunis, que la plage de la Madrague est nue de toute âme qui vive.

 

Pour l'instant, nous continuons notre enquête et ne manquerons pas de vous tenir informés d'un quelconque ronronnement ou aboiement intempestif dans le secteur.

 

Dany-L

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Rédigé par Dany-L

Publié dans #Cinéma

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