Publié le 24 Mars 2025

 

LA POÉSIE. VOLCANIQUE

Atelier : le quatrain

Sujet :

Écrivez quatre quatrains dont voici les contenus :

  • Strophe 1 : Silence et calme (la terre qui dort). Le volcan peut aussi représenter autre chose. Vous pouvez en faire la métaphore d'un sentiment ou d'un concept.
  • Strophe 2 : Frémissements (les prémices). Idem pour les métaphores.

  • Strophe 3 : Explosion (l'éruption). Idem pour les métaphores.

  • Strophe 4 : Retombées (la cendre qui recouvre tout). Idem pour les métaphores.

____________________________

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Atelier Ecriture

Repost0

Publié le 24 Mars 2025

 

LA POÉSIE. VOLCANIQUE

Atelier : le quatrain

Sujet :

Écrivez quatre quatrains dont voici les contenus :

  • Strophe 1 : Silence et calme (la terre qui dort).
  • Strophe 2 : Frémissements (les prémices). Idem pour les métaphores.

  • Strophe 3 : Explosion (l'éruption). Idem pour les métaphores.

  • Strophe 4 : Retombées (la cendre qui recouvre tout). Idem pour les métaphores

 
Le volcan peut aussi représenter autre chose. Vous pouvez en faire la métaphore d'un sentiment ou d'un concept ou de tout ce que vous voulez.

__________________________

 

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Atelier Ecriture

Repost0

Publié le 24 Mars 2025

La vie nous sourit.
Le printemps aujourd’hui est arrivé,
il résonne en chœur,
rien d’autre qu’une douce quiétude.
 
Nos battements de cœur se font plus fort.
D’une langue inhabituelle, nous échangeons
des mots assourdissants
comme plongés dans une vive torpeur.
 
Un feu semble sommeiller sous nos pieds
quand jaillit sous nos yeux
la terre embrasée crachant sa rage.
Un déluge majestueux nous étreignit.
 
Nous étions charbons ardents
coulés de laves incandescentes
aux cendres papillonnantes.
Nous étions suie, souffre, scories.
 
Catherine
 
 

Voir les commentaires

Rédigé par Catherine

Repost0

Publié le 24 Mars 2025

C’est une rencontre imprévue
Un jour au coin de la rue, 
Elle, légère et court vêtue,
Lui, sportif qui a couru.
 
Grands sourires, coups d’œil coquins,
Echanges de mots anodins,
Vouloir devenir copains ?
Un grand pas vers le béguin…
 
Sortie à deux au cinoche,
Y aurait-il anguille sous roche ?
Dans le noir s’est faite l’approche
Ils ont quinze ans, c’est fastoche.
 
Tous deux ont pu ressentir
Leurs cœurs frémir de plaisir :
Premier flirt, beau souvenir,
Un jour l’amour va venir !
 
Annie 
 
 

Voir les commentaires

Rédigé par Annie

Repost0

Publié le 22 Mars 2025

 
Depuis hier, il doute.
Sans aucun doute, il est kapout.
Il est kapout, il suppute.
Il suppute une proche culbute.
 
 
Depuis ce matin, ils germent.
Ils germent jusqu’à une croûte.
Jusqu’à une croûte, ils démangent.
Ils démangent et ils s’engrangent.
 
 
Depuis ce soir, il se pustule.
Il se pustule, plein de capsules.
Plein de capsules, il trône sur sa varicelle.
Sur sa varicelle, des boutons il excelle.
 
Depuis demain, il méthylène bleu.
Il méthylène bleu pour calmer le feu
Calmer le feu, d’un temps belle lurette.
Belle lurette, mais on a pas oublié la recette.
 
 
 
Dany-L
 
 

Voir les commentaires

Rédigé par Dany-L

Repost0

Publié le 21 Mars 2025

J'ai eu beau courir, le tram ne m'a pas attendue. Le prochain étant annoncé dans six minutes autant  " s'asseoir " et " prendre du soleil "... Trop de soleil alors je " ferme les yeux ".

En aveugle seule l'ouïe est à l'affût, " j'écoute la rue ". C'est vrai qu'on ne l'écoute jamais assez même si on l'entend ! " Ici ou ailleurs " les bruits sont-ils identiques ? Non, forcément, les décors, les acteurs, les contextes sont différents. Je ferme les yeux et m'interroge :  
" que se passe-t-il " ? En fait des sons se superposent, " rien ne se perd " car je suis concentrée ; certains sens  en sommeil, les autres en éveil, " tout est dans ma tête " et les bruits anodins d’arrière plan résonnent comme uniques en cet instant : le beau, le laid n'existent plus, " tout est poésie "...

Un roulement sur les rails, voici le tram ; dommage " je me sens libre ici ".
Je ne vais tout de même pas " changer d'avis " ? 
Le séant en déséquilibre sur ces sellettes glacées, inconfortables où l'on ne risque pas de passer la nuit... bref ! " No comment ".
 
Je monte donc dans le tram et m'assieds.
Des enfants au milieu de la rame font les agrès sur les barres d'appui ; ils se défoulent ; ils ont raison après tout, " jouer c'est vivre" et ils ont l'air de le savoir ; ils découvriront bien assez tôt que " le temps glisse entre nos doigts " d'adultes.
À travers la fenêtre, la ville défile, les passants surgissent et s'évaporent ; le centre-ville grouille, les badauds s'agglutinent et les touristes, même en niçois, comprennent que " aqui Nissa la Bella " essaie d'être fidèle à son soleil pesant.
" Savoir prendre son temps ", la chaleur paralysant la hâte ; même ces automates -  " sculptures vivantes "- tout  d'argent vêtus nous y invitent par leur spectacle..
Pourquoi vouloir changer le monde, " change the word " comme disent les Saxons ? C'est une lourde tâche et il fait trop chaud pour réfléchir. À chacun de choisir " d'être libre et vrai " ; il suffit de jeter son dévolu sur l'endroit où poser ses bagages et se dire " j'ai raison d'être " là où je suis, sinon il faut partir  " découvrir autre chose "...
 
Un coup de frein et un homme corpulent s'affale sur moi. Me voilà tirée de ma léthargie : c'est ce qui s'appelle passer " du rêve à la réalité " et quelle réalité ! En plus il baragouine des mots que je ne comprends pas ! Bon après tout " aven dreit a la lenga nostra ", il doit s'excuser (du moins je préfère le croire).
 
En somme " une vérité chasse l'autre "... Heureusement j'allais descendre. Je me fraye un passage jusqu'à la sortie, mais là, une femme fermement accolée à la porte ne daigne pas se pousser.
Irritée je me hisse à son oreille et lui entonne un " vous attendez la gloire ou le tram ? " Sûr que les écouteurs ont fait barrage à mes pardon, excusez-moi .
Enfin elle se pousse, il était temps le tram allait repartir.
On n'est pas louis d'or on ne peut pas plaire à tout le monde ! Ma devise " Amic di cadun, amic di degun ". Il faut se concentrer sur ses amitiés comme sur les sons si l'on veut en extraire le meilleur.
C'est dire si " j'aime la vie" ..
C'est décidé " aujourd'hui je prends mon temps " puisque " lou tems passa passa lou ben " comme dit Ben !
 
En fait j'ai trouvé à travers ce mini périple, en distance, mais grand en ascension mentale matière à noircir des pages entières mais de là à prétendre que " j'attends l'impossible "...

À défaut d'attendre la gloire, j'attends le tram... 
 
Letizia
 
 

Voir les commentaires

Rédigé par Letizia

Repost0

Publié le 21 Mars 2025

Ils s'éveillent après une nuit calme.
Les cerfs aussi au petit matin brament.
Dans la cheminée les tisons crament.
Sur les routes les ouvriers dament.
 
Dans le ciel au zénith le soleil luit..
Grand manège du carrousel, le grand huit.
L'aube s'éveille à la fin de la nuit.
Le grand bruit de la circulation me nuit.
 
L'aube très précaire me tire du lit.
Je reprends le journal d'hier que je relis.
Mes pensées éparses je les relie.
A court d'idées je ressens du dépit.
   
Mon long poème s'achève aujourd'hui.
Je n'ai plus d'idées, non plus de ressenti.
 
Louis
 
 

Voir les commentaires

Rédigé par Louis

Repost0

Publié le 21 Mars 2025

La musique s’infiltre lente et doucereuse
Comme une lave en feu sous ma peau.
Elle glisse, elle s’attarde, précieuse.
Elle fait délicatement jaillir l’esprit de son halo.
 
Chaque note est une braise en suspens,
Une petite secousse venue des profondeurs
Sous les mots et les accords incandescents.
Le monde s’ouvre soudain, vibrant de couleurs.
 
Quand Aznavour chante, mon corps vacille.
La « Bohème »  rallume des souvenirs en cendres.
Jean Ferrat m’en fait perdre la raison.
Un feu d’amour que rien ne peut éteindre.
 
Johnny dans un souffle tendre mais ardent
Nous promet des nuits embrasées.
Et l’envie jaillit sous des battements haletants
Telle une éruption jamais apaisée.
 
Alors, bercée par cette fusion musicale,
Je deviens flamme, élan, frisson d’orage
Car pour moi la musique douce ou volcanique
Met le feu à mon cœur et mon âme en voyage.
 
 
Josiane
 
 
 
 

Voir les commentaires

Rédigé par Josiane

Repost0

Publié le 21 Mars 2025

Le vent est doux et chaud
Une brise légère caresse les chevaux
Le soleil darde ses derniers rayons
L’ombre peu à peu couvre les maisons.
 
Voilà la terre qui frémit, est-ce le vent ?
Les feuilles s’agitent dans un froissement
Les volets claquent, le bois se fend
Dans les maisons, le silence descend.
 
Les chevaux s’échappent et s’affolent
Dans les champs ils caracolent
Les arbres se penchent sur le sol
La terre tremble et rugit comme une bête folle
 
Quelques minutes assourdissantes et fatales
Puis le silence revient lourd et pesant
Sur un spectacle effroyable
Plus rien ne bouge, plus rien n’est vivant.
 
 
Mireille
 
 

Voir les commentaires

Rédigé par Mireille

Repost0

Publié le 21 Mars 2025

 

C’est jour de fête aujourd’hui. La famille au grand complet s’est donné rendez-vous dans ce petit coin de campagne où chacun a vécu des moments heureux il y a plus ou moins longtemps. Bérénice et son cousin Frédéric ont installé sur une grande table en bois tous les ingrédients nécessaires à la préparation du repas. On est en plein mois de juillet, un pique-nique sera le bienvenu.

« Qu’as-tu prévu pour la salade ? » demande Bérénice. « Regarde, tout est sous tes yeux chère cousine. » s’empresse de répondre Frédéric. « Je crois que tu as oublié quelque chose. Je ne vois pas de tomates. » s’enquit la jeune femme. « C’est pourtant indispensable pour un repas provençal en été ! » s’exclame-t-elle.

« Oui, tu as raison mais attends de voir. Il y aura des surprises aujourd’hui. N’oublie pas que je vis en Bretagne maintenant !» rétorque le jeune homme avec un grand sourire accompagné d’un clin d’œil. « Tu m’intrigues »  murmure Bérénice. « Je te laisse faire alors » poursuit-elle tout en se servant un verre de rosé bien frais. « Tu en veux ?» propose-t-elle à son cousin. « Bien évidemment ma cousine » s’esclaffe-t-il.  « Même si je suis devenu un adepte des bolées de cidre, j’apprécie toujours le rosé de Provence ! »

La salade est presque prête, le pain frais est sur la table à côté de la viande froide et du pot d’olives. Bérénice regarde attentivement son cousin qui s’active. Que met-on en Bretagne dans une salade composée ? se demande-t-elle. Frédéric semble lire dans ses pensées : « Aimes-tu les fruits de mer Bérénice ? ». « Non, pas vraiment » marmonne sa cousine. « Pas grave, il y aura plein de bonnes choses à manger de toute façon !» bredouille le jeune homme un peu déçu.

Bérénice voyant la mine embarrassée de son cousin change de sujet. « Et côté cœur, tu es toujours avec Julie ? » questionne-t-elle avec un air coquin. « Julie ??? …. » Il réfléchit puis reprend « Ah non avec Julie c’est fini depuis longtemps ! J’ai rencontré Anita l’année dernière en Italie, elle est géniale ! » s’exclame-t-il. « Et toi Bérénice toujours célibataire ? ». La jeune femme le regarde avec un petit sourire en coin. « Pour la famille, je dirai que oui, mais à toi je peux bien le dire. Je vis une relation mouvementée mais intense avec Pablo un espagnol que j’ai rencontré l’été dernier à Barcelone. J’envisage même de partir vivre en Espagne avec lui ! » confie la jeune femme. « Mais tu ne dis rien à la famille s’il te plait. »

Justement ils sont tous arrivés. Le pique-nique est prêt. « Que la fête commence ! Bon appétit à tous ! » s’écrient en cœur les deux cousins.

 

Mireille

 

 

Voir les commentaires

Rédigé par Mireille

Repost0