Publié le 30 Juin 2024

Un sujet à faire chez soi :

"Le Magasin de Temps Perdu"
 
Un jour, vous tombez sur une boutique mystérieuse qui vend du temps perdu. Vous pouvez acheter des minutes, des heures, voire des journées que vous avez gaspillées dans le passé. Racontez votre expérience et ce que vous décidez de faire avec ce temps retrouvé.
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LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 30 Juin 2024

 
Du temps ! Du temps ! Comme en promet ce petit charlatan qui vend de tout dans le Vieux.
Il me fait sourire intérieurement car ça marche! Les gens s'arrêtent et justement perdent du temps à essayer d'en gagner. Ils l'écoutent, y croient et espèrent.
Moi, je n'ai pas de temps perdu à acheter. J'ai passé ma vie à en gagner. Enfants, travail, courses, rapidité, surbooking….
Maintenant, je rêve justement à en perdre du temps. Et à en perdre en compagnie.
Je rêve de lenteur.
Stop ! On arrête tout.
Ce rêve si vieux d'une grande maison où tout le monde le perdrait ce temps.
Mais, on y serait si bien !
Les sourires seraient aimants et non malveillants. Les mots, les phrases y seraient douces dans une famille si unie.
Les rires d'enfants, de petits enfants éclateraient de tout côté. Tous à l'abri des connexions internet, écrans ou portables.
Grands-parents, adultes, adolescents, tout ce petit monde mêlé et adoré. La smala ensemble ! Tous plus forts de cette union car tous solidaires.
Chacun occupé à droite, à gauche ou rêvant. On le regarderait s'écouler ce temps avec lenteur et tellement de bonheur.
Réunis en grandes tablées, on en perdrait du temps à faire des plats qui soulèveraient des cris de satisfaction.
Et toi, si petit. Je le perdrais volontiers ce temps à te regarder sourire, rire, t'éveiller, t'émerveiller, marcher, grandir…
Et toi, si grande déjà. Je verrais tes premières émotions d'adolescente, tes premières joies que tu viendrais me confier…
Et toi, sept ans. Tu monterais sur l'estrade pour faire ton spectacle préparé pour toute cette famille et pour lequel tu aurais perdu beaucoup de temps à bredouiller d'abord puis à l'apprendre, puis à le déclamer à notre grande joie à tous.
A droite, à gauche, des conciliabules de petites cousines, des tirs de balles entre cousins, des jeux ou discussions enflammées entre adultes, des fous rires…
Doux ronrons dans mes oreilles.
Et finalement, tout ce temps perdu, quel temps gagné !

 

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Rédigé par Ghislaine

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Publié le 29 Juin 2024

 
D’âge mur, ils étaient assis sur une souche de bois vert,
dans la fin du bleu du jour, au début d’une tranche de noir,
en bordure d’une forêt pleine, au creux du bois des Avenirs.
 
Le soleil venait juste de panser sa brûlure.
En silence, Ils attendaient le lever de l’astre de la nuit.
 
Max, soudain, prit la parole.
« ce soir, je vais décrocher la lune »
 
Zoé, amie amie de toujours, se précipita sur sa trousse de secours
pour qu’il puisse soigner d’urgence cette bouffée d’orgueil.
 
Mais, dans le fond était-ce une bonne chose
Que de prêter main forte à son égo,
à le soutenir dans ses ambitions ?
 
Il avait pour habitude de clouer le bec à qui résistait à ses propos
Le verbe haut, de rage, il dévissait quand il n’était pas d’accord.
 
Malheureusement, Max n’avait pas tous les outils
Zoe fouilla dans son bric à brac
Elle finit par trouver, tout de broc, des pincettes.
 
Des pincettes, juste ce qu’il fallait à Max pour décrocher la lune
sans abimer les empreintes du monde, partout différentes.
Dans un élan mitigé, elle les lui a donnée.
Inutile compassion, il les lui a rendues.
 
On s’est fourvoyés, on s’est voilés la face et on s’est quittés.
 
Aujourd’hui, à chaque nouveau décan, chacun pense à ce croissant de lune,
à ce petit déjeuner tartines beurrées, qu’ils auraient pu partager
à chaque fin de la tranche de noir, au début du bleu du jour.
 
Max a voulu passer à la boutique du temps perdu mais elle était définitivement fermée.
 
 
 
Dany-L
 
 

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Rédigé par Dany-L

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Publié le 28 Juin 2024

 
Trois jours ! Trois jours pour réfléchir à la façon de me débarrasser de cette poison qui vient perturber ma vie. Les solutions pour résoudre ce problème ne sont pas foison. La plus évidente est la plus simple. La couper en morceaux et en garnir les poubelles de la ville, la nuit, avant le ramassage du matin. Ni vu ni connu, et le tour est joué. Sinon, adhérer à son projet et en tirer profit, à condition qu’elle n’ai pas une idée égoïste me concernant. Je ne la crois pas capable d’avoir les mêmes dons de découpage artistique qui sont les miens. Mais je la crois apte à échafauder un plan judicieux, bien préparé, qu’elle mettrait en pratique avec l’aide de ses deux sbires. Il faut dire que six fois veuve en si peu de temps sans être inquiétée, ça force le respect... La frangine a du répondant, il convient de la prendre au sérieux, d’autant plus que je ne la vois pas partager quoi que ce soit...Elle a dû trouver une solution pour m’éliminer et garder tout le magot... Méfiance. La voilà ! J’entends le bruit de ses talons dans l’escalier. Bizarre, on dirait qu’elle est seule... Sans ses deux chéris... Gonflée la Madeleine, venir chez moi en talons, bas de soie, robe moulante et parfumée, je dois lui reconnaître un certain cran. Il faut que je me calme, ça frétille un peu trop dans mes neurones.
- Entre ! La porte n’est pas fermée. Je te signale que la réparation m’a coûté un bras. Je verrais d’un assez bon œil que tes deux bâtards me la remboursent.
- Bonjour mon frérot adoré, je viens à toi la paix dans l’âme et tu me parles d’argent ? C’est vilain ! Tu pourrais faire un effort d’amabilité. Garde ton calme, et accorde-moi un sourire... Tu ne m’offres rien ?
- Je mange très peu et je ne bois que de l’eau. Si le cœur t’en dit, le robinet est sur le palier, en sortant à droite. Quand au sourire je ne l’accorde qu’à celles qui n’en demanderont pas un deuxième.
- Sur le palier ? Dehors de chez toi ? Le robinet du personnel de ménage ? Ton sourire je peux m’en passer... j’aimerais tellement qu’un sentiment familial anime nos rencontres... Mais bon !
- Je ne partage pas mon eau avec n’importe qui. Quand je te vois, un réflexe d’auto défense s’empare de moi et ma main s’égare vers la feuille de boucher, bien aiguisée, qui m’accompagne toujours lors de mes promenades, le soir, à travers la ville... Et il faut reconnaître que tu m’inspires de plus en plus. Je ne sais si…
- Ferme-là ! Ne crois surtout pas que je n’ai pas réfléchi à la question. Il serait dans ton intérêt que j’oublie les broutilles qui encombrent ton parcours. Tu ne crois pas ?
- Dés que je t’ai vue j’ai su que tu savais parler aux hommes. Mais j’ai, moi, une façon de parler aux femmes qui ne souffre aucune contradiction.
- A partir d’aujourd’hui, il te faudra souffrir mes idées. Je te rappelle que nous sommes en affaire tous les deux et j’ai horreur de perdre mon temps.
- Je n’ai pas dit oui !
- Tu n’es pas en mesure de dire non ! Alors avançons nos pions pour abréger les discussions stériles. J’ai un plan à te proposer. D’ailleurs mes deux amis sont déjà à pied d’œuvre. Ils surveillent celle qui va te permettre de donner cours à tes talents. Talents reconnus par de nombreuses polices, qui, dois-je le rappeler, aimeraient beaucoup féliciter l’artiste…
- J’imagine que tu es pressée ?
- Bingo ! Ce soir ça serrait parfait.
- Ce soir ? Tu crois que je suis un vulgaire assassin qui n’obéit qu’à des pulsions nauséabondes ? Non, je suis un intellectuel de la chose, j’aime faire connaissance avec celle qui va permettre à mes dons artistiques de s’exprimer. J’ai besoin de respecter celle que je vois souffrir, lui promettre que je vais mettre fin à ses souffrances intolérables alors que je ne le ferai pas. Tout est question de patience et…
- Bon ! Ruelle des pas perdus, deux lampadaires donnent une faible lumière. Tu pourras l’aborder et faire semblant de t’être égaré. Tu verras elle est très sympathique et serviable. Elle se promène tous les soirs dans ce quartier alors que je l’ai mise en garde contre les mauvaises rencontres. Tu vas me donner raison. Surtout ne change rien à ta façon de faire. Je ne veux pas que mon héritage me passe sous le nez. Mes deux petits chéris qui ne seront pas loin me feront un rapport détaillé de ta prestation… vingt deux heures me paraît être le meilleur moment pour opérer. A demain, mon Pierrot. Je suis déjà fière de toi.
Madeleine quitta la mansarde avec l’entrain des personnes qui viennent de réaliser une bonne affaire. Ses talons s’éloignaient en claquant de moins en moins fort sur les vieilles marches de cette masure.
Pierre commença à élaborer un plan pour mettre fin à cette galère. Primo, repérer les deux veaux sensés surveiller l’opération. Les tuer, proprement et s’en débarrasser dans un coin de la ruelle. Ensuite attendre que la frangine vienne aux nouvelles. Elle ne pourra pas résister au besoin de savoir en l’absence de réaction de ses deux gorilles. Et là ! C’est moi qui vais lui expliquer dans quel bordel elle s’est mise. Je ne tue que par plaisir ou par nécessité, jamais sur ordre. Je suis un artisan pas un industriel. Elle va l’apprendre à ses dépends. Ça lui apprendra à venir embêter la famille.
Pendant ce temps, Madeleine téléphonait à sa garde rapprochée :
- Laissez-le faire son travail jusqu’au bout. N’intervenez que quand il aura commencé à semer les morceaux un peu de partout. Si je suis contente de vous, je vous offrirai un bon repas dans un restaurant réputé. Allez mes petits loups, je vous fais confiance.
 
 

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Rédigé par Fernand

Publié dans #Policier

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Publié le 28 Juin 2024

 
Comment ne pas être attirée par cette boutique aux couleurs de l’arc-en-ciel !
Le mystère reste entier, elle vend du temps perdu.
Le temps est une valeur inestimable qui n’a pas de prix dans nos vies. Là, on me propose d’acheter une minute, une heure voire une journée ! Que vais-je en faire ? Lequel choisir ? J’aimerai tellement revivre certains moments intenses qui ont jalonné mon existence. Pouvoir les savourer plus longuement, exprimer mon ressenti, ma tendresse, mon amour avec de jolis mots ceux qui restent inscrits dans le cœur.
La curiosité me fait franchir le pas. La porte s’ouvre au son d’un doux carillon, je me sens aussitôt happée par un tourbillon qui m’entraîne dans le passé.
Tu es là, près de moi. Ton sourire est ma lumière. Je sens le souffle de ton amour. Le souvenir de ta tendresse est un baume qui apaise mon âme. Tu as toujours été mon héros, celui qui me guide à travers les tempêtes de ma vie. Ton rire résonne en échos, souvenir doux-amer qui me rappelle que tu es près de moi. Ta confiance est le vent de mes ailes.
Tu as semé en moi les graines de la bienveillance et de l’empathie.
Je rattrape le temps perdu, je t’emmène avec moi faire une promenade sur les quais du Port de Nice.
Je noie mon regard au plus profond azur de tes yeux tel un phare qui éclaire mon chemin. Debout sur le passagin, je ris aux éclats la bouche barbouillée de glace au chocolat. Je ressens ton amour blottie dans tes bras qui m’enlacent afin de ne pas tomber.
Nous voilà accoudés aux barrières qui surplombent l’embarquement vers la Corse. Il est immense ce bateau, il me fait rêver. Destination Bastia… il s’éloigne et fait retentir sa corne de brume pour nous dire au revoir. Je n’aurais jamais eu le plaisir de découvrir l’île de Beauté en ta compagnie.
Le soleil embrase l’horizon de couleurs flamboyantes.
Mes mains sont froides, elles tiennent un verre de gratta Keka à la grenadine que je sirote à l’aide d’une paille rose. Ce petit kiosque à délices existe toujours, il a traversé le temps.
Aujourd’hui j’ai pris le temps de revivre la magie de cet instant. Des larmes coulent sur mes joues.
Depuis ton départ j’ai la sensation de ne pas avoir pris le temps de te dire que je t’aimais. Tu es le seul homme de ma vie qui m’a tout donné sans jamais rien attendre en retour.
Tu es ce trésor que je garde précieusement enfoui au fond de moi.
Qui sait peut-être m’entends-tu ?
* JE T’AIME PAPA*
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Rédigé par Josiane

Publié dans #Divers

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Publié le 27 Juin 2024

 
Sujet 1 :
Choisissez une carte postale et imaginez-vous dans ce paysage, entrez dans le décor. Décrivez, racontez les interactions entre vous et le paysage. Vous pouvez utiliser la description sensorielle pour rendre votre texte plus vivant.
 
Sujet 2 :
Nous allons nous quitter pour l’été. Avant de partir, on va s’écrire un petit mot sur une carte postale que l’on s’offrira mutuellement : chacune tirera sa carte au hasard.
 

LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Ecrire sur des photos

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Publié le 27 Juin 2024

Je viens de recevoir une carte postale de Tahiti, envoyée par une amie enchantée de son voyage. Au vu de cette carte, j’ai fait un bond en arrière de plus de quarante ans. Ma vie actuelle s’est effacée par miracle. Je me vois lorsque j’étais au même endroit, j’avais trente ans. Comme la jeune femme de la carte, je contemplais cette belle cascade de Tiarei. J’avais de longs cheveux blonds, contrairement à la personne de la carte qui semble être une Tahitienne aux cheveux noirs. Comme elle, j’avais un collier et une couronne de fleurs fraîches, offertes par une fillette du pays. Je sens presque le parfum des fleurs de tiaré qui m’enveloppait alors. J’ai aussi beaucoup apprécié la senteur du monoï qui se dégageait des crèmes et des savons fabriqués artisanalement sur place. On m’a dit que le monoï était un mélange de fleur de tiaré et de noix de coco. Ces parfums symbolisent le soleil et le bien-être de la vie à Tahiti. Les femmes sont encore plus jolies avec les fleurs qui ornent leur corps, qui mettent en valeur leur féminité. Je me rappelle la douce fraîcheur des rivières et des cascades vives que j’approchais pour me faire éclabousser comme un enfant. Outre l’eau fraîche qui humidifiait mes lèvres, j’avais l’impression que mon corps était purifié, vivifié par cette nature si généreuse. On est entouré de chants d’oiseaux, ces oiseaux si heureux de vivre et de gazouiller en liberté. A Tahiti, on peut jouir de la beauté de la nature, on a la sensation de la respirer par tous les pores de la peau. Le paysage est inoubliable, les senteurs aussi, je suis émue de me revoir si nettement au pied de cette cascade. J’étais si bien…Merci, mon amie, d’avoir choisi de m’envoyer cette carte postale !
Annie TIBERIO
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Rédigé par Annie

Publié dans #Ecrire sur des photos

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Publié le 27 Juin 2024

 

 

Atelier : Les réponses poétiques
Le monde et ses divers phénomènes naturels ont perdu leur magie primitive. La science a tout expliqué. Mais l’écriture reste magique et peut, d’un coup de plume enchantée, raconter le monde autrement.
 
Sujet :
Répondre par un petit paragraphe ou un poème aux questions suivantes en oubliant toutes les explications scientifiques. Juste votre imaginaire poétique…
- Où vont les nuages ?
- Pourquoi la lune est ronde ?
- Où s’en va la mer quand elle descend ?
- Comment sont nées les étoiles ?
- Pourquoi le bleu vint au ciel ?

LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Divers

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Publié le 27 Juin 2024

 

Où vont les nuages ?
Si on observe les nuages très attentivement, on les voit souvent filer tous dans la même direction, derrière de hautes montagnes. Où vont-ils ? Ils obéissent au Maître du ciel, le Soleil, qui a donné des ordres ce matin. Tous les nuages, blancs, gris, noirs, roses, dorés, doivent plonger dans le grand panier qui les attend avec impatience. Ce panier, invisible pour l’homme, accueille tous les nuages et les dirige vers le pressoir céleste, un peu plus loin. Là, ils sont pressés comme le raisin noir ou blanc lorsque le vigneron fait le vin. Selon la nature des nuages, il va en sortir une pluie fine d’été, ou de grosses gouttes qui annoncent l’orage, ou un duvet blanc et humide qui sera de la neige. Mais en ce moment, le pressoir doit être un peu rouillé, parce qu’il en sort parfois des pluies si fortes qu’elles inondent la terre, provoquant des catastrophes pour les humains. Le Maître Soleil devrait s’en apercevoir et réparer le pressoir, mais il ne le fait pas…les nuages sont bien embêtés, mais ils ne peuvent pas échapper à leur destin, et malgré eux ils causent beaucoup de problèmes à l’homme… Le soleil est-il en train de perdre la tête ?
Pourquoi la lune est ronde ?
La lune est ronde. Pourquoi ? Les anges sont sportifs, ils aiment bien faire des matchs de football. Ce ne serait pas facile de jouer au foot avec un croissant de lune, c’est mieux avec une lune toute ronde ! Comment je sais ça ? C’est mon ange gardien qui me l’a raconté. Lorsque je dors, il a le temps d’aller disputer un match avec ses copains…
Où s’en va la mer quand elle descend ?
La mer qui descend s’en va de l’autre côté du globe terrestre, au pays des baleines géantes. Là, elles se mettent à la queuleuleu, et chacune à son tour, la gueule ouverte, elles aspirent très fort l’eau de mer. Elles profitent des nombreux poissons que l’eau contient pour faire un bon repas. Les meilleurs banquets ont lieu au moment des grandes marées, lorsque la mer avance très haut sur les côtes, et qu’ensuite elle se retire très loin à marée basse. Elles ouvrent la gueule à se décrocher la mâchoire et font bombance ces jours-là.
Comment sont nées les étoiles ?
La naissance des étoiles date du temps des dinosaures. Les bébés dinosaures, malgré leur taille imposante, avaient peur lorsque la nuit tombait, ils ne voyaient que la lune dans le ciel, le reste du ciel leur semblait noir et menaçant. Ils tremblaient et pleuraient à chaudes larmes devant leurs parents désolés. Jusqu’au jour où une maman dinosaure, plus finaude que les autres, eut la bonne idée de demander aux dragons souffleurs de feu d’enflammer de grosses branches de sapin. Les papas dinosaures, mis à contribution, utilisèrent leur force pour envoyer le plus haut possible dans le ciel les branches enflammées. Ils les envoyèrent si haut qu’elles ne sont jamais redescendues et qu’elles brillent toujours la nuit dans la voute céleste.
Pourquoi le bleu vint au ciel ?
A la création du monde, le ciel était blanchâtre, d’une couleur fade et triste. L’un des anges, un peu artiste, voulut aider le créateur en lui demandant de changer la couleur du ciel, afin de la rendre plus agréable à l’œil. Le créateur lui fit remarquer que ce serait un travail difficile. Un autre ange protesta et s’en prit à l’ange-artiste, en lui conseillant de ne pas embêter le créateur, qui avait accompli déjà beaucoup de belles choses… Les anges spectateurs se crurent obligés de prendre parti pour l’un ou l’autre, deux clans excités se formèrent, et la bagarre commença. Des coups de poings et des coups de pieds volèrent dans tous les sens, les joues rondes des anges se coloraient sous l’énervement et surtout sous les chocs répétés. Le créateur les observa quelques minutes, puis essaya de les séparer : « Arrêtez ! j’ai une idée : mettez-vous en rang sur une file devant moi… » Aussitôt dit, aussitôt fait ; le Créateur passa en revue le visage de chaque ange, il avait remarqué que des hématomes de couleur bleue apparaissaient très vite sur leur peau fine et blanche. Certains bleus étaient d’une couleur plus soutenue. Soudain il tomba sur un hématome d’un bleu inconnu, beaucoup plus vif et agréable à l’œil. Il hurla « ça y est, je le tiens ! » Il fit une passe magique pour que le bleu sur la joue de l’ange se recopie instantanément sur le zénith. Les anges furent tous émerveillés, et ils cessèrent de se battre. Depuis ce jour, l’homme est admiratif devant le bleu du ciel, couleur à nulle autre pareille !
Annie Tiberio
 
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Rédigé par Annie

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Publié le 27 Juin 2024

 Un matin, je me suis assise un instant au bord de ma vie.
J’ai regardé les gens qui l’avaient remplie, il y avait des gentils, des méchants.
Fallait il regretter leurs passages ? sachant qu’avec eux, j’avais appris le monde.
Je me suis prise par la main et…. Me suis difficilement endormie, Morphée n’était pas au rendez-vous.
Quand le sommeil arrive, je me retrouve dans un endroit un peu sombre, un simple rai de lumière passe par le petit carreau cassé d’une fenêtre mal fermée.
Où suis-je, il fait sombre, un tic-tac subtile mais réel m’interpelle.
Mes pupilles s’habituent progressivement à l’obscurité.
Heureusement, je suis dans un rêve, sinon j’aurais eu peur d’une grande chouette/pendule hululant, ouvrant ses gros yeux brillants.
-Bonjour jolie demoiselle, voulez-vous m’acheter du temps, au choix des minutes, une heure.. ouvrant une aile en guise de panel.
 Profitant de ma présence, d’un petit chalet suisse, sort un oiseau,
-Il va être minuit, jeune fille voulez-vous une journée offerte pour régler un problème Important !
Ainsi de suite, comme des bulles de savon, toutes sortes de complices horaires se faufilent devant moi, me touchant respectueusement, mais avec l’impatience du temps.
Me ressaisissant avec douceur, des mots sortent de ma bouche, tous seuls Indépendamment de ma réflexion, peut être l’intimité de ce lieu qui me devient familier, je pense à haute voix.
-Je souhaite, j’aimerais de tout mon cœur revoir ces deux papillons échappés un soir du ventre, ce cocon douillet qu’est le centre d’intérêt d’une femme enceinte.
Me prenant tendrement par la main, un tic-tac sonore et entreprenant ressemblant à un gros réveil en forme de Mickey, m’entraîne vers un fauteuil volant, mais spacieux, continue me dit-il…
Mon esprit vagabonde, je poursuis mes vœux.
La première chenille transformée est née au début de cette saison où les feuilles quittent leurs mères nourricières et colorent la nature.
-La seconde, insecte d’un beau bleu aux yeux noirs a suivi dans son sillage sa Jolie chrysalide de grande sœur dans le pays des rêves, LA VIE.
-Que vois-tu avec de si beaux yeux verts, dis nous !!!
Je remarque une grande horloge sans aiguilles, mais qui semble joyeuse, son balancier s’exécutant frénétiquement.
-Il nous manque une aiguille, crient en chœur deux horloges anciennes,« des jumelles » me souffle t-on !!
 -« Je perds mon temps » pleure un gros réveil, s’envolant vers le plafond.
Sur une étagère, sautillent de balles de temps de toutes couleurs.
J’aperçois des livres anciens flottant comme tout un chacun ?  « La Nuit des Temps » de Barjavel, puis d’autres….. un 45 tours me survole comme une soucoupe volante « Avec le Temps » de Léo Ferre.
Il est 7 heures, j’ouvre un œil, éteins mon portable et me rendors avec délice, je retrouve mon magasin, non pas de curiosités, quoi que !! mais du temps perdu ou retrouvé selon le désir des intrus plongés dans leur atmosphère par inadvertance, poussés dans des élans de survie.
Tout compte fait dans cette ambiance particulière et bienveillante, je prends la décision d’acheter une journée à ce charmant petit oiseau suisse, qui vole autour de moi afin d’exaucer mon vœu, serrer dans mes bras ces doux lépidoptères issus de ma famille lointaine.
Dans mon imagination onirique, apparait Morphée, pourquoi vais-je me réveiller ! d’un léger effleurement d’aile ce papillon réalise son désir.
J’ouvre le yeux, encore émue et confuse, quelle heure est-il ?
Oh mon Dieu, je suis pressée, l’heure tourne, je vais être en retard…
-Bonjour les amis, j’ai passé une nuit troublante, j’en sors légère, on a temps !!!!!!!
 
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Rédigé par Dominique

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