Publié le 22 Décembre 2024

 
Pilier du grand écran, omniprésent depuis quelques mois sur les chaînes, médias, journaux, le samouraï des temps modernes, dont la réputation n'est plus à faire - et il ne serait en être question ici - Alain Delon.

L'ADULÉ
L' incontournable du cinéma français, européen, mondial est à l'honneur sur nos écrans petits et grands,  depuis sa disparition.
A sa "sortie de Scène", les personnes interrogées sur leur film préféré où sévissait leur idole ont souvent lâché un titre, voire deux, que leur  restituait en un automatisme leur mémoire. Et on nous rebattait les oreilles de titres incontournables, reflet des box-offices à l'époque de leur sortie : la Piscine, le Guépard, le Clan des Siciliens, le Samouraï, Plein Soleil, le Cercle rouge... Autant de titres qui n' ont certes pas volé leur popularité, tout fan digne de ce nom se devant de les avoir appréciés au moins une fois...
Cinéphile acharné je les ai moi-même vus et revus avec toujours autant de plaisir : ce sont, dirons-nous, les "basiques".


L' OUBLIÉ
Non, me direz-vous, c'est impossible !
En effet, lui ne le sera jamais, mais des pépites de sa filmographie passées sous silence oui ; de ces personnages qu'il a incarnés, - plus qu'il ne les interprétés - tous n'ont pas connu leur heure de gloire lors de leur sortie en salle, loin s'en faut.
Même s'ils ont attiré les foules c'était l'acteur que l'on venait voir et si l'homme outrepassait le droit à affirmer un personnage, l'acteur le payait cher.
Pour preuve, les films qu'il a produits dans lesquels il a mis ses fonds et ses tripes, et auxquels il a cru,  n'ont pratiquement pas eu l'aval du public.

LES COMMERCIALEMENT PEU CORRECTS
À sa disparition quels films nous a-t-on proposés pour asseoir l'audimat ? pas "le Professeur", ni "Le Chemin des écoliers", pas "Le Passage" ni "Les granges brûlées", pas "la Veuve Couderc", ni "Adieu l'ami", pas "Le choc", ni "L'assassinat de Trotsky", pas "Le Toubib", et j'en passe... mais ceux déjà cités plus haut.

LE RESSUSCITÉ
Heureusement, loin des supermarchés grand public, des  supérettes de quartier, les  cinémathèques, ces oasis regorgeant de fruits défendus ou désuets, nous abreuvent parfois de chefs-d'œuvre remisés. En les dépoussiérant, elles nous révèlent des hommes et des femmes sous des facettes différentes ou, pour le cas Delon, un homme autre qui n'enjolive pas son image mais qui dérange. N'oublions pas qu'il a toujours voulu être ce que son public attendait de lui : le public l'a construit et lui a taché de ne pas le décevoir ; mais il s'est octroyé des écarts et son public lui a rendu la monnaie de sa pièce:  c'est de bonne guerre !
Simplement il faut avoir le courage de défier son fan club... seuls les rats de cinémathèque, catégorie à laquelle j'appartiens de par mon statut de critique, lui en seront reconnaissants.
Je vous engage donc à ne pas laisser passer cet Alain méconnu, à le découvrir ou le redécouvrir... un hommage à la portée de chacun et à la hauteur de l'homme.

                                B. Labobin 
 
 

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Rédigé par Letizia

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Publié le 20 Décembre 2024

1 – Comment s’appelle le personnage d’Arlette ?

Anita
Marina
Paola
 
2 – Depuis combien de temps Stéphane est employé au chemin de fer ?
Plus de 20 ans
Plus de 10 ans
Plus de 5 ans
 
3 – Comment s’appelle l’amoureux de Sarah de Halbron ?
Jimmy
Louis
Alexis
 
4 – Des 3 Q, qui est Major de l’École des Arts de la machine à coudre, spécialité Points arrières sur dentelles chics ?
Qi
Qm
Qv
 
5 – Quels sont les deux personnages masculins qui interviennent dans la voyage de Marie-Judith Dupin ?
Patrick et Sébastien
Eric et Benjamin
Loïc et Fabien
 
6 – Qui est l’homme aux yeux clairs qui trouble Eugénie Charpentier-Mezcua ?
Marc de Verneuil
Marco Morassi
Édouard Hermann Farina
 
7 – Comment s’appelle le serveur qui annonce le vol du Stradivarius à Marc de Verneuil ?
Bernard
Gaspard
Gérard
 
8 – Comment se présente Jean Martin ?
Commercial dans le domaine du matériel médical
Commercial dans le domaine informatique
Commercial dans le domaine artistique
 
9 – Le père de Marco Morassi était-il ?
Violoncelliste
Violoniste
Flûtiste
 
10 – D’après Cécile Martin, la disparition du Stradivarius serait ?
Un vol
Une arnaque à l'assurance
Un stratagème
 
11 – Quels objets volés Jean-Baptiste Noël cache-t-il dans son compartiment ?
Des petites cuillères en argent
Des salières en argent-cristal
Des serviettes de table brodées au logo de l’Orient Express
 
12 – Comment s’habille Joséphine Castala pour son premier repas au wagon restaurant de l’Orient Express ?
Longue robe fuchsia et un ruban vert émeraude dans les cheveux
Longue robe vert émeraude et ruban fuchsia dans les cheveux
Longue robe bleu turquoise et ruban mauve dans les cheveux
 
13 – Pour Valentin Poésy, qui est le voleur du Stradivarius ?
Jean-Baptiste Noël
Jean Martin
Cécile Martin
 
14 – Comment s’appelle la patronne de Jeanne ?
Madame Hubert Martin du Gard
Madame Xavier Martin du Gard
Madame Roger Martin du Gard
 
15 – Quelle est la première phrase de l’incipit proposé dans le premier sujet ?
Avec une série de secousses, le convoi s'ébranla
Après une série de secousses, le convoi s’ébranla
Avec une série de secousses, le convoi s’anima
 
16 – Quelle était la contrainte de l’atelier n° 3, intitulé : On a volé le Stradivarius de Marco Morassi !
La description émotionnelle
Le suspense
La narration policière
 
17 – Quel est le terminus pour Jean-Baptiste ?
Prague
Vienne
Istanbul
 
18 – Quel est le terminus pour Joséphine ?
Prague
Vienne
Istanbul
 
Pour trouver les réponses, c'est là :
 
 
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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Voyage

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Publié le 20 Décembre 2024

 
Atelier :
L'épilogue
 
Sujet :
C’est le dernier jour. Le mystère "Stradivarius" est résolu. Le train arrive à destination dans deux heures. Tous les passagers se rassemblent au wagon bar salon pour un dernier verre.
Racontez cet épisode, dites-nous si les attentes de chacun ont été comblées et terminez par un épilogue.
 

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Voyage

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Publié le 20 Décembre 2024

 
La journée s'étire lentement, troublée par le va et vient de la police scientifique qui continue son travail de recherches.
Je déambule, traîne, admire le paysage verdoyant, lorsque la porte de la cabine double du bel italien s'ouvre. Suzanne s'éloigne en pleurant. Je reste un peu surprise, puis je me souviens, que j'ai perçu des éclats de voix en fin de nuit.
- Se seraient-ils disputés?
Lorsque celui-ci se dirige vers le salon fumoir, il semble très en colère.
 
Hercule Poirot prend un café et profite de l'aborder.
- Puis-je vous poser quelques questions?
Le jeune homme lève la tête, un peu réticent.
- Puis-je refuser ?
- Non
- Alors allez-y, posez vos questions !
- Comment vous appelez-vous ?
- Corso Garibaldi, né à Naples.
- Etes-vous marié ? des enfants?
- Non.
- Que faîtes-vous dans la vie professionnelle?
- Je suis dans l'import-export, épices, objets d'art.. Je peux y aller maintenant?
Poirot, sans sourciller, tourne les talons en lissant sa moustache, avec un sourire pincé.
Corso se dit :
Ce vol n'arrange pas mes recherches. Cela perturbe mon travail. les voyageurs deviennent méfiants.
Tonton, ne va pas être content de moi. Quelle poisse !
Hercule Poirot, se dirige vers un autre compartiment, mais un doute, une intuition, un mot le titille
le bouscule. Il sourit content de lui.
Suzanne se trouve au salon devant un chocolat chaud réconfortant. Le regard de Poirot est attiré
par l'attitude de cette femme, les yeux perdus dans le vague. Il connait ce comportement.
Il s'installe au loin, face à elle, en fumant sa pipe. Il perçoit un désespoir profond, qui permet à un individu de commettre l'irréparable.
Son affaire est, semble-t-il, bouclée?
 
Anita curieuse, s'approche de Suzanne, elle veut en savoir plus sur l'italien.
-Vous permettez que je m'assois ?
Suzanne semble revenir de loin.
- Oui
Anita se met à discuter gentiment de choses et d'autres. Elle lui parle du voyage, tout à coup elle
explose et me dit :
 
- Il ne comprend rien, c'est pour lui que j'ai fait cela. Je voulais attirer son attention, mais il ne voit pas que je l'aime.
Je comprends difficilement ce qu'elle bredouille, je lui caresse le bras, pour la calmer.
- Respirez profondément.
Cette réflexion apaise son angoisse. En sanglotant elle me dit :
- A chaque voyage que l'on fait, il sort avec une pétasse qui ne lui apporte rien. Je voulais
l'aider, car son oncle lui a donné une mission importante à faire pour juger sa capacité. Il doit
assurer. Sinon il sera rejeté de la famille.
Je suis un peu perdue, en entendant ces paroles : "La famille le rejettera"
- Ferait-il parti de la mafia Sicilienne?
Pauvre fille, elle me peine. Je sors du compartiment abasourdie, je bascule avec le roulement du
train sur Monsieur Poirot. Il me dit :
-Vous avez croisé un fantôme voleur?
- Et vous?
- Moi j'ajuste, je rassemble un morceau du puzzle, alors poussez cette porte et vous trouverez les précieux indices pour conclure cette affaire.
Il me sourit et baise ma main.
 
Je file voir Marc pour lui dire que le stradivarius probablement va être découvert.
L'Orient Express va terminer son périple chic.
Ce voyage exceptionnel dans ce train mythique a été quelque peu agité. Mais quel plaisir de voyager dans un milieu cocooning à souhait. Cette découverte a permis à tous les voyageurs de savourer une cuisine d'exception.
Certains voyageurs sont satisfaits de ce circuit magique et sont emballés pour recommencer l'aventure.
Madame Howood est enchantée de l'ambiance vécue avec coco. Cette aventure lui a ouvert l'esprit
pour écrire son prochain livre. Monsieur Marco Morassi a retrouvé son sourire charmeur et embrasse chaleureusement Madame Castala. Lui a-t-il donné un rendez-vous pour plus tard ?
Mon père discute avec Juliette, amitié amoureuse et affaires. L'amour a tellement de visages.
Et moi, je suis enchantée d'avoir pu connaître et entretenir des liens particuliers avec Marc et ça m'a
nourrie de sentiments que je ne connaissais pas encore.
Nous sommes réunis tous au grand salon et mettons déjà en place des retrouvailles pour un autre
grand voyage dans un mois, une année. Peut-être ......
Le train s’arrête Nous voilà arrivés. Poirot me sourit de loin, et amène avec ses hommes, Suzanne
et Corso pour donner une suite administrative à cette affaire.
Nous nous embrassons chaleureusement et on se dit : Arrivederci.
 
 

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Rédigé par Arlette

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Publié le 19 Décembre 2024

 

VOL D'UN STRADIVARIUS DANS L'ORIENT EXPRESS,

UNE MISE EN SCÈNE !

 

Dans le but d'intriguer ou d'amuser les voyageurs de l'Orient Express, la Direction a imaginé une énigme : la disparition du Stradivarius du chef Herbert, lui-même présent dans le train et complice du stratagème.

 

Des passagers très impliqués

Les passagers, bouleversés par la disparition du violon, ont mené l'enquête. A bord, deux agents secrets, dont nous tairons les noms, ont pris les choses en main. Les autres personnes présentes ont participé à des degrés divers, cherchant ds indices, émettant des hypothèses. Certains, même, affirment qu'Hercule Poirot était dans le train, ses petites cellules grises en action pour résoudre l'énigme. Cela reste à prouver car le personnage a rapidement disparu. Hallucination collective ? Il est vrai que l'Orient Express reste relié au célèbre détective dans nos imaginaires, depuis le roman d'Agatha Christie.

Des indices disséminés

Des bruits dans la nuit ont alerté quelques passagers qui ont appris le vol du Stradivarius le lendemain matin. La Compagnie des Chemins de Fer a brouillé les pistes en laissant un étui de violon vide dans une cabine. Les plus perspicaces de nos enquêteurs en herbe ont remarqué que l'étui ne portait aucune trace d'instrument. Pourtant, un violon, caché dans la réserve des jeux et jouets du wagon de queue, a été retrouvé par un enfant. Embrouillamini qui a semé quelques émois parmi les passagers !

Un bal pour résoudre l'énigme

La veille de leur arrivée en gare d'Istanbul, les voyageurs apprennent le fin mot de cette histoire, à savoir la mise en scène destinée à leur rendre le voyage plus palpitant. Le violon retrouvé dans le compartiment à jouets n'est qu'un instrument bas de gamme, le Stradivarius du chef d'orchestre Herbert étant en sûreté dans le coffre fort du train. Et c'est par le son de ce magnifique violon que le bal d'adieu sera animé.

Un voyage qui restera dans les mémoires, conclut la Compagnie des chemins de Fer.

 

M.C

 

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Rédigé par Mado

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Publié le 19 Décembre 2024

Deux choix possibles pour terminer les aventures de Xavier :

"Qui sème le vent récolte la tempête" ou l'implacable loi du karma
 
Quelques mois après son élection triomphale, le président Zemmour avait, avec l'appui massif de l'opinion publique, rétabli la peine capitale en France. Au terme d'un procès retentissant, dont les rebondissements avaient tenu le pays en haleine, Xavier fut le premier accusé à y être condamné. Au fur et à mesure de leurs révélations, ses méfaits passés avaient stupéfait ses concitoyens, autant que leurs conséquences humaines, souvent dramatiques, parfois fatales, les avaient bouleversés. Dans le langage direct et percutant, non toujours empreint de nuances, qui lui est coutumier, le nouveau chef de l’État avait livré publiquement son sentiment à propos du verdict : "Ce type est un monstre, un  nuisible, il ne mérite pas de vivre".
Une autre fois, en réaction à l'effarement d'une journaliste se demandant comment un être humain pouvait s'être comporté comme Xavier l'avait fait, le président avait parlé "d'erreur de la nature".
 
Seule, une actualité culturelle exceptionnelle distrayait encore l'attention des Français de cette affaire. Après avoir été unanimement salué par la critique comme un authentique chef-d’œuvre, le file Revanche avait suscité l'enthousiasme du public et venait franchir la barre des cinq millions d'entrées au box-office. A son sujet, le nouveau président avait évoqué dans la presse régionale "son immense bonheur de voir un film de cette qualité, fait par un Français de souche, un vrai Français, et célébrant l'esprit propre de la nation, rencontrer un tel succès dans la France enfin retrouvée".
 
La veille au soir de passer par les soins d'une exécutrice des hautes œuvres (le nouveau garde des Sceaux, Eric Ciotti, avait en effet veillé à ce qu'elle soit de sexe féminin - "par souci d'humanité" avait-il précisé), Xavier qui, tout absorbé qu'il avait été par la préparation, puis le déroulement de son procès, n'était plus au courant de rien d'autre depuis des mois, se décida à allumer une ultime fois la télévision. Il tomba sur le journal télévisé qui ouvrait sur l'actualité du jour. Après les éloges dithyrambiques des critiques, puis son triomphe populaire, Revanche venait de décrocher la Palme d'Or du Festival de Cannes. Le reportage montrait toute l'équipe du film foulant le tapis rouge sous le crépitement des flashes. Lorsque l(image zooma sur le réalisateur, Xavier le reconnut aussitôt. Son nom était Laurent Delaplace.
 
 
Champagne !
 
Un peu plus de quinze ans après leur lancement, les trois mandats d'arrêt internationaux à l'encontre de Xavier R. avaient été abandonnés. Il était en effet désormais évident, au-delà de tout doute raisonnable, que le célèbre escroc était décédé quelques années plus tôt d'une longue et cruelle maladie. Cancer primitif du foie, métastasé ensuite aux poumons puis au cerveau, avant de se généraliser complètement : la progression de l'affection avait été aussi impitoyable que fut pénible l'agonie. En apprenant la nouvelle et le déroulement de la fin de l'histoire, certaines des anciennes victimes de l'escroc ou de leurs proches sablèrent le champagne."

 

 

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Rédigé par Francis

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Publié le 19 Décembre 2024

 
Cette année la hotte nous révèle plein de cadeaux, qu'il nous faut déballer … avec précaution..

Un nouveau premier sinistre, sorti du chapeau suite à de longs conciliabules, visant à prémunir le gouvernement d'une chute prématurée. Un nouveau représentant du en même temps qui a fait ses preuves en matière de progressisme au fil du temps.. Un ancien ministre de l'éducation nationale le
qualifie de moulin à paroles sans aucune pratique, et même, dixit Jean-Louis Blanquer, enclin au miroir de Narcisse plutôt qu'aux travaux d'Hercule … Fin
de citation.
Nous laissons à nos lecteurs tout loisir d'apprécier.

Un autre événementiel majeur, incroyable et magique disent les fans.. la venue du pape en Corse. Le gourou des cathos au pays des mafieux.
Une visite ciblée qui coûte un bras aux Corses, ils vont devoir puiser dans la cagnotte des cartels locaux. C'est avec plaisir que Patrick Fiori ou autre ténor, la main sur l'oreille, ont pu exprimer la joie et l'honneur d'accueillir l'homme en blanc sur sa papamobile, saluant la populace d'un joli sourire
Urbi et orbi.

Notre président aux oubliettes s'est contenté d'une dédicace en livre d'or, sachant l'affaire close quant à sa mandature personnelle, égale à celle du pontife au vu de son âge canonique.
Une info de dernière minute quant au cyclone Ciao qui vient de ravager l'île de Mayotte, le département le plus pauvre de France. Les masures de bois et de tôle ont volé en éclat, hôpitaux dévastés, état sanitaire inquiétant.. des équipes humanitaires en cours d'acheminement. On nous apprend que le premier sinistre de son côté juge urgent de présider le conseil municipal de sa ville béarnaise. À chacun sa priorité.

Enfin, chers lecteurs-auditeurs, une nouvelle plus joyeuse pour cette fin d'année. L'IA générative va bientôt permettre de remonter le temps pour effacer les gènes porteurs d'affects, ce qui rendra l'humain aussi vivant qu'un légume transgénique moyennement pollué. Une technologie pointue et
onéreuse déjà testée sur certains de nos dirigeants, dont nous tairons pudiquement le nom. Elon Musk aurait posté sur X avoir tenté l'expérience, un échec partiel dû à son autisme congénital.
 
Un dernier cadeau pour la route.. les oies du Sud-Ouest ont posté un préavis de grève, outrées qu'elles sont du harcèlement de gorge dont elles font l'objet chaque hiver.
Il reste le chocolat pour se remonter le moral, mais son prix prohibitif devrait le réserver aux élites précitées, à moins qu'une utilisation brutale de l'article 49 alinéa 3 n'impose un prix raisonné, même si préjudiciable aux cultivateurs des pays émergents.
 
Pour finir, une minute de silence en hommage à Marisa Paredes, qui vient de jeter son dernier souffle pour rejoindre en silence Gaspard U et tous ces comédiens aussi discrets qu' efficaces.
Paix à leur âme, pourrait ajouter François 1er du haut de sa papamobile.
Pedro ALMO, excommunié pour marivaudage, a versé, lui, une larme sincère pour l'étoile envolée..
 
Chers lecteurs-auditeurs, que le meilleur gagne et surtout… passez bien l'année ! En attendant la suite au prochain numéro, en ligne ou sur papier.
 
 

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Rédigé par Nadine

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Publié le 19 Décembre 2024

 
SOUVENIRS D’UN FRANCO-TURC
Ce matin, nous allons partager une tranche de vie du Ministre Turc de la Jeunesse. Pour une meilleure compréhension, nous précisons que M. Osman Dogan, né de mère Française et de père Turc, a grandi entre les deux cultures. Il parle couramment notre langue, ce qui a grandement facilité l’interview menée par notre journaliste de Nice-Matin, Jacques Curioso.
Jacques Curioso : Monsieur Dogan, connaissant l’importance de votre travail auprès de la jeunesse Turque depuis l’entrée de la Turquie dans l’Europe l’an dernier, en avril 2026, j’aimerais que vous expliquiez à nos lecteurs les raisons de votre attirance pour la France.
Osman Dogan : C’est très simple. Ma mère était Française. Je n’avais pas encore dix ans à son décès, elle a quand même eu le temps de m’inculquer l’amour de son pays. Grâce à elle et à des personnes à qui elle avait confié cette mission, j’ai eu la chance d’avoir bénéficié en parallèle d’une éducation Turque et d’une éducation Française. Mon père, vous le connaissez de réputation, était un intellectuel et un musicien traditionnel. J’ai trente ans aujourd’hui, je suis le résultat de tous ces gens qui ont su s’entendre intelligemment pour me permettre de me construire.
J.C. : puis-je vous demander pour quelle raison vous venez aujourd’hui en France accompagné de jeunes sportifs ?
O.D. : Comme vous le savez probablement, j’ai été nommé voilà trois ans Ministre de la Jeunesse par le Président Turc. Qu’y a-t-il de mieux pour ouvrir les jeunes d’un pays à ce qui se pratique ailleurs en Europe que de les emmener faire la connaissance d’autres jeunes ayant les mêmes passions ? C’est la raison de la présence à mes côtés de jeunes nageurs de la ville d’Izmir, qui vont affronter amicalement des nageurs Niçois à la nouvelle Piscine Jean Bouin. Cette rencontre clôturera demain la cérémonie de jumelage des villes de Nice et d’Izmir ! Bien entendu, le Maire d’Izmir est présent au côté des sportifs Turcs, et il sera reçu par le Maire de Nice !
J.C. : Avez-vous des anecdotes à nous raconter sur votre enfance Franco-Turque ?
O.D. : les premières images qui me viennent à l’esprit concernent un voyage en train dans le fameux  Orient-Express avec ma mère. Je devais avoir cinq ans. Pour la première fois de ma vie, j’avais rencontré des Français dans le train, et j’avais compris l’utilité de parler d’autres langues pour pouvoir communiquer. L’apprentissage des langues rapproche les peuples… aujourd’hui, en plus de mes deux langues « maternelles », je parle aussi couramment l’Anglais, l’Allemand et l’Italien. Outre mes fonctions politiques actuelles, je suis maître-nageur depuis l’âge de vingt ans. C’est pour cette raison que j’ai eu l’idée de ce voyage à vocation sportive pour illustrer le jumelage …
J.C. : Vous êtes le petit-fils d’un célèbre musicien traditionnel Turc. Etes vous musicien vous-même ?
O.D. : J’ai un peu étudié le violon dans mon adolescence, mes parents étant devenus amis avec Herbert Von Poulen, le célèbre Chef d’Orchestre-Violoniste. Je ne vous cache pas que je n’ai plus vraiment le temps de jouer, même si je trouve cela très agréable…
J.C. : je vous remercie, M. Dogan, d’avoir ouvert votre monde aux lecteurs de Nice-Matin ! je vous souhaite un bon séjour à Nice.
Annie TIBERIO
 

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Rédigé par Annie

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Publié le 17 Décembre 2024

Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Voyage

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Publié le 17 Décembre 2024

« Je me balade. Il y a bal dans ballade. C'est donc là aussi qu'on peut danser, et tant qu'il est encore temps et aussi longtemps que je pourrai, je veux danser » Sarah Moon

  •  

    Après cette nuit agitée , riche en émotions, le jour suivant doux et ensoleillé, permit à chacun de se remettre de l'inconfort et des péripéties nocturnes. La consultation du « Menu sous les étoiles», ultime dîner à bord, servi à vingt heures précises, acheva de les mettre de bonne humeur, enfin pas tous. Certains gardaient une animosité à l'égard de cet espion de pacotille. Mais ce menu concocté par trois chefs étoilés, ah ce menu !

  • Apéritif et amuses bouches

  • Nems de homard et avocat chantilly au soja

  • Noix de coquilles Saint- Jacques façon «Rossini »

  • Baron d'agneau laiton rôti, quelques épices douces

  • Sphère à la noisetine du médoc, cristallines et sorbet poire

  • Café et mignardises

    l'annonce solennelle du chef de bord faite sur le coup des 16 heures :

    « Vous êtes invités à vous rendre dans le wagon bal à 23h30 en tenue de soirée. Pas de panique. R.A.S. » suscita de nombreux commentaires drôles, intrigués ou affolés. Comment interpréter ce message ? Y-avait-il un code, un sens caché à ces mots trop simples pour être honnêtes. Les privautés de langage de ce chef, non mais quel culot !

    Une horde de passagers allèrent trouver Horace Ride qui ne se départit pas de son flegme britannique et les rassura. Juste une dernière belle soirée avant l'arrivée prévue à sept heures du matin en gare de Sirkeci , située au pied de Topkapi.

    Tous sont là à 23h30 précises. Tous, non.

    A 23h32, un couple fait son entrée au son de la voix envoûtante de Léonard Cohen « Take this waltz ». Satine smoking blanc, chaussée de Repettos gainsbouriens pose une main gantée sur l'épaule de l'agent Pélican sobre et élégant dans son smoking noir, chemise blanche, chaussures vernies noires épousant harmonieusement ses tout petits petons. D'une main conquérante, il encercle la taille de guêpe de sa cavalière. I Ah, cet homme-là ! Il ne sait peut-être pas résoudre les affaires, mais danser, là il est à son affaire. Après un tour de piste Satine invite Sigmund F. à valser avec elle, Pélican se dirige de même vers Mme Alcantara trop heureuse de tournoyer au bras d'un bon danseur. Et chacun chacune se laisse entraîner, le champagne aidant, dans le tourbillon de la vie de bobohème.

    Laissons le dernier mot à notre Glorieux Pélican citant Proust :

  • « L'existence n'a guère d'intérêt que dans les journées où la poussière des réalités est mêlée de sable magique. »

     

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Rédigé par Odile

Publié dans #Voyage

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