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Publié le 23 Mars 2023

 
Quel est ce canevas ou tous les soldats caracolent en cascade et marchent au pas ?
Battez vous ! Tuez-les tous ou mourrez. Obéissez aux ordres donnés.
Votre sang s'écoulant par un trou béant ne vous appartient plus.
Criez, hurlez, vociférez, mais la peur vous fait trembler et vos yeux en sont révulsés.
La mort, de vous, s'approche, et la vie s'éloigne, apeurée par cette vision de l'enfer ou l'union de tous ces démons prisonniers des religions n'accouchera jamais à quelque chose de bon.
 
Dieu vous regarde. Priez, implorez, pleurez pour l’apitoyer. Votre seul espoir est qu'il se penche vers vous et que sa miséricorde daigne vous pardonner.

 

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Rédigé par Fernand

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Publié le 23 Mars 2023

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ramez, ramons, ramez,
Résistons, rêvons, ré…
Régate à bâbord?
Résurrection?
Non, un mirage.
 
Déridez-vous, détendez-vous,
Dormez, dormons, dormez,
 
Tenez, tenons, tenez,
On va tenir.
 
Notez, notez tout ce qui se passe sur ce papier,
Soignez le mot, soignons-le.
Il ira loin, ne le bâclez pas.
On nous retrouvera,
Nos coordonnées, longitude, latitude, le Nord, le Sud ?
 
Dommage, destruction, déroute….
 
Ménagez-vous, mangeons.
Buvons,
Plus qu'un litre d'eau,
Lorsque la bouteille sera vide, nous lancerons ce mot.
 
Nuit noire,
Pressentiment, peur, panique,
Prions….
 
Fermez la bouteille. Fermez la bien.
Lançons-la loin.
 
Faim, frites, fromage, friandise, folie…
Faim, faiblesse,
De l'eau,
Déshydratation, délire,
Agitation, divagation, hallucination.
Faim, fin ?
 
 
 
 

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Rédigé par Ghislaine

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Publié le 22 Mars 2023

 

Au son d’une musique enivrante, femmes, hommes et animaux se lancent dans une danse effrénée. Les corps libérés, déliés, s’expriment sans limite. Certains se balancent, se contorsionnent, comme des marionnettes désarticulées. D’autres tels de lourds oiseaux font des arabesques et ne touchent plus le sol. D’autres encore, agenouillés, semblent invoquer quelque esprit, les bras levés vers le ciel priant pour que la pluie vienne. Chacun d’eux est saisi d’une fièvre folle, mélange de ferveur et d’envol fugace. Les chevaux envahis eux aussi par ce vent de folie, éperonnés par leur cavalier, caracolent et se cabrent. Toutes les générations se jettent joyeusement dans cette transe collective. Éphémère chimère où il n’y a plus de frontière entre les vivants et l’au-delà, entre ici et là-bas.

 

 

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Rédigé par Mireille

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Publié le 22 Mars 2023

 
Noire est l’encre, miroir de sa réalité, mais il n’est pas alité, ce ne sont que des allitérations.
Encre de Chine, plume acérée pas aérée, fils barbelés, pics d’acier, plume de jais ou d’hirondelle.
 
Aile de plumes, noir duvet, prêtes pour l’envol par onde secrète des migrations.
Noir écorché, fils ou filles de l’espèce, survie plurielle, danse singulière.
 
Musique synthétique sur une portée mécanique et systématique, fixée par le fisc éternel de ces peuples portant ailes dans les airs.
 
Afrique, le la est donné et le tambour des ailes vrombit.
Les pares-brises des Boeing heurtent ce peuple en exode, « bagatelle ce massacre », l’hirondelle sera de retour après les semailles et les épousailles.
 
 

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Rédigé par Dona

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Publié le 22 Mars 2023

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nuit noire, nuit maudite
Dans mon cœur blessé, meurtri
La tempête fait des ravages.
Les nuages s’amoncellent
Les éclairs zèbrent le ciel, zigzaguent dans tous les sens
Le tonnerre gronde, les branches craquent
La pluie m’aveugle, m’étouffe et m’épuise
Le vent me transperce
Je tremble de peur, de froid, et de rage.
Emporté par la tourmente
Je divague, dérive, désespère.
Quand l’obscurité fera-t-elle place à la lumière ?
Quand trouverai-je enfin la paix ?
Nul ne peut le dire
Car nul ne le sait…

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Rédigé par Elisabeth

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Publié le 21 Mars 2023

 

Les chevaux sauvages s’ébrouent. Un homme s’approche du troupeau, près, trop près. Les chevaux hennissent, se cabrent, leur crinière en cascade coule sur leur cous puissants. Puis, c’est la panique dans la plaine.

Une cavalcade de galops tape la terre plate et les chevaux s’élancent. La plaine, labourée par les sabots fous, se raye de sillons comme autant de blessures. Tout s’emmêle, se démène, aucun chef ne mène. Le troupeau éparpillé emplit la plaine… et la page d’un cahier...
 
 

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Rédigé par Mado

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Publié le 21 Mars 2023

 
J’ai suivi le soleil et j’ai trouvé cette pierre posée par terre.
Un charbon de bois à la main, j’ai tracé les signes qui parlaient de mon peuple.
Le son des batailles battait encore à mon oreille.
Les cris des blessés, le bruit des canons, se percutaient dans un chaos épouvantable.
Puis je dessinais les figures de nos rois, de nos anciens qui protégeaient notre tribu. Tous étaient partis depuis longtemps mais leur présence particulière nous accompagnait à jamais.
Enfin avec un peu de poudre rouge que j’avais volé à une fleur, je représentais le dieu qui toujours nous regardait avec bienveillance et nous aimait.
Désormais ma tâche était accomplie, je n’étais plus un enfant, je pouvais revenir parmi les hommes.
 

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Rédigé par Brigitte N.

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Publié le 21 Mars 2023

Sur le bord de la mer
Sur le rivage amer
Je trace en écriture curviligne
Des droites, des courbes, des lignes
Un poème d’amour
Pour ce monde devenu sourd
Ecriture pour les dieux
Eux qui vivent dans les cieux
Un message d’espérance
Aux hommes, à leur conscience
Arrêtez de détruire et de polluer
Notre terre bien aimée
Il faut que ça cesse
Elle vaut bien une messe
Pour l’avenir de nos enfants
J’écris aujourd’hui au présent
Cri d’un cœur pour l’humanité
Sur le bord de la mer
Faisons de notre vie éphémère
Une signature pour l’éternité
L’amour doit triompher
 

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Rédigé par Bernard

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Publié le 21 Mars 2023

De ma peinture naît la nature, mature et irréelle, les choses, je les vois, les infuse à ma manière.

Je suis un surréaliste averti, les choses de ma vie et celles des autres, me transpercent, m’inondent de paresse colorée humaine et inhumaine.

Tout cela est une œuvre jubilatoire de l’inconscient, mon pinceau parfois colore tout seul la toile attendrie.

 Le bleu de cette page, le rêve en soi, les signes noirs du désespoir, le tout est ma merveille, mon don de moi.

A vous d’en déduire votre imagination, votre vérité, tendre sucrée et absorbante de toutes les inutilités.

Mes amis, je suis, je reste une icone de l’art pictural, avec mes angoisses, mes lumières et mes ressentis sont peut être  à vos yeux compliqués, bizarres, mais ô combien réalistes pour moi. 

 

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Rédigé par Dominique

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Publié le 12 Mars 2023

 

Mai 1968, un fait réel vécu dans l’insouciance d’une jeunesse éprise de liberté. Le slogan « Il est interdit d’interdire » était inscrit sur toutes nos banderoles, ou sur nos T shirts.. Faites l’amour pas la guerre était scandé dans toutes les manifestations. La contestation était au cœur des débats de ce groupe d’amis dont je faisais partie. Après la réussite de ce bac très controversé, révisé sur la plage (sous les pavés), ce soir là, nous avions décidé de partir à l’aventure pour vivre libres et sans aucune contrainte.

Une utopie car, à l’époque, la majorité était encore à 21 ans.

Braver les interdits, dans la limite du convenable, me procurait un certain plaisir. L’inattendu peut-être surprenant.

 

D’un commun accord, dans une contrée lointaine, au bord d’une rivière, nous avons décidé de nous arrêter dans ce lieu où tout paraissait irréel. Les arbres, aux racines apparentes, s’élevaient sous un ciel de couleur incertaine, zébré de longs filaments brillants. Leurs feuilles avaient des formes bizarres, celles de cœurs qui fascinaient les filles, en quête de romantisme.

De petites maisons blanches, aux toits de chaume et volets rouges avaient fleuri autour de ce ruisseau enchanté.

 

 

Enchanté, Oui ! Car le soir venu, une douce mélodie semblait sortir des ondes.

Avec Michèle, mon amie d’enfance, nous avions la très nette impression de voir apparaître un homme, élégamment vêtu jouant du violon. Ce virtuose inconnu nous charmait par sa musique, nous transportait sur un nuage de bonheur vers une île paradisiaque.
Nous étions habillées de fleurs au parfum enivrant, nos longs cheveux bouclés attachés par des lianes à la douceur du satin. Pieds nus nous marchions sur un sable blanc et chaud.

Autour de nous, la nature était luxuriante, l’air enivrant.

Comme par enchantement, de petits coffres dorés remplis de denrées exotiques circulaient sur les flots bleutés, pour satisfaire notre faim. Nous étions accrocs à ce breuvage fruité qui désaltérait nos bouches avides de fraîcheur.

Aucun bruit, même pas le pépiement d’un oiseau ; le silence finit par me semblait inquiétant.

J’avais envie d’ouvrir les yeux, mes paupières refusaient. Elles étaient lourdes. Ma tête explosait sous les assauts d’ un tir de feu d’artifice ininterrompu. Je réussis enfin à bouger un bras, ma main touchait une barre froide et métallique. Je ne sais combien de temps j’ai mis à revenir à moi.

Le réveil fut plus que brutal et nauséeux. Je croisais enfin un regard humain, celui d’un médecin

qui, d’un sourire satisfait me murmura :

- Bienvenue sur terre Mademoiselle !

Dans le lit voisin, mon amie était là, elle aussi.

Les mots du docteur résonnent encore dans ma tête. Une consommation abusive de substances illicites, mélangées dans une boisson, verdict des analyses auxquelles nous avions été soumises Michèle et moi.

Victimes de l’apparition de ce nouveau fléau, plus souvent présenté sous forme de cigarettes, qui allait, malheureusement, envahir les soirées.

Nous rions, aujourd’hui, de cette expérience que nous n’avons jamais renouvelée. Les événements liés à ce bac 68 restent un sujet permanent d’anecdotes et de grands éclats de rire.

Trois ans plu tard, enfin la majorité tant attendue ! Nous sommes parties en Corse, un vrai petit paradis où nous avons profiter, jour et nuit des plaisirs simples de la vie, en toute liberté.

 

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Rédigé par Josiane

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