TROISIÈME JOUR UNE ESCALE

Publié le 20 Novembre 2023

TROISIEME JOUR UNE ESCALE
 
 
Corne de brume, le signal du débarquement imminent à Marseille, Oolala n’avait pas remarqué cette belle brune aux cheveux long. Elle non plus d’ailleurs, mais il avait suffi qu’il
perde une plume pour qu’elle se retourne, Valentine.
 
Etonnée de découvrir notre ami, dans toute son originalité et pas farouche, Valentine commença par caresser coco qui alla se percher immédiatement sur son sac à dos.
Un signe des forces occultes ? Aurait-elle des prédispositions pour un avenir en magie noire ? la collaboratrice qu’il cherchait depuis longtemps ? Mais oublions.
 
Pour l’heure, Oolala avait une mission à Marseille. Il avait promis à une ancienne collègue de la morgue de passer la voir pour visiter ses nouveaux ateliers de thanatopractrice de la fac de la Timone, bâtiment datant de 1955, pensé par René Egger accompagné des Bâtiments de France. Très en longueur, avec trois ailes perpendiculaires, il s’élève sur 6 étages. Sobre et par soucis d’économie, il restera en béton armé brut. De simples poteaux porteurs, au rez-de-chaussée permettront un meilleur éclairage de l’immense hall d’entrée et de on escalier.
 
Maya voulait déjà immortaliser ce beau port de Marseille avec une première photo. Elle était en équilibre sur le bord de la passerelle, un peu embarrassée des bras. Oolala en un instant prémonitoire eut juste le temps de se précipiter sur l’appareil photo de maya avant qu’il ne chut. Maya admirative et confuse remercia notre ami qui lui offrit galamment son bras, juste pour ne plus tomber…
 
Après une somme d’échanges futiles, Oolala expliqua à Maya le but de son escale.
Toujours au bras de son sauveur et curieuse de tout, Maya se laissa conduire jusqu’à la morgue et au laboratoire de Mme Machin. Ce n’était pas rien de résister à l’envie de partir en courant mais notre amie finit par trouver les lieux et leur vision des plus naturels et puis surtout des idées pour sa décoration intérieure.
Elle était forte Maya. La mort comme çi ou comme ça, c’est bien connu, on relativise et puis un bras, une jambe ça ne court pas toujours que les rues. Des photos, encore des photos, en couleur surtout. Maya jubilait. Elle n’avait jamais eu autant matière d’inspiration et elle commençait à vouer une admiration grandissante à ce guide fortuit. Il possédait des compétences originale et hors du commun.
 
Vers 18 heures le moment était venu de reprendre la passerelle. Nos deux voyageurs se quittèrent après une accolade corps à corps, collés dos à dos seulement, une manière à lui.
Ils échangèrent leurs numéros de chambre. Promis, elle lui montrerait les photo et lui le plus beau de ses goupillons….
 
 

Rédigé par Dany-L

Publié dans #Ecriture collective

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