... LIBERTY....

Publié le 29 Novembre 2021

 

Je reprends ma route, baluchon sur les ailes, l'œil espiègle et l' âme joyeuse..

Un sac de pacotille qui me chatouille les oreilles. Des chants pour chacun, qui élèvent le destin.

Un coq aimait une pendule

Tous les goûts sont dans la nature..

Un hymne à la curiosité, l'ouverture au monde, l'inconnu, la différence.

Parfois au combat, à la révolte. Et à la bienveillance.

La fleur rouge de l'homme

Se trouve en chaque être humain.

L'esprit, puise dans tes forces

L'esprit, déploie tes ailes

Liberté !

Accroche-toi à moi

Ne me laisse pas partir !

(Freedom, de Pharrell Williams)

 

Je fredonne et souris,

Je parodie, contre l'ennui..

Une robe de cuivre comme un oubli

Qu'aurait du chien sans l'faire exprès

Et dans la musique du silence

Une ville qui tangue et qui se tait..

C'est vrai, ils m'agacent, ces humains qui consentent et s'abaissent, voire fulminent

en silence.. alors je secoue, parfois je heurte.

C'est décidé, je m'expatrie.

Cap au nord vers une lointaine cousine dont on m'a dit le plus grand bien.

Milda, petite sœur lettone, hommage aux combattants de l'indépendance, les deux bras levés qui soutiennent des étoiles, 42 mètres de fierté..

Le combat sans fin pour la paix, la dignité, l'union, l'entraide..

Contre la haine, le rejet, le mépris, l'arrogance.. les craintes.

Je suis du côté de la vie, la curiosité, la surprise… .

Milda et ses étoiles, c'est notre Marianne et son bonnet phrygien.

Elle s'est battue contre la domination militaire allemande, puis contre la propagande soviétique. Un rude combat qui ne laisse pas indemne..

(« Je suis l’œil dans le ciel, qui te regarde

Je peux lire dans vos pensées

Je suis le créateur des règles, je m’occupe des imbéciles

Je peux te tromper sans que tu ne t’en aperçoives »)

(Alan parsons project)

 

Le défaut dans ma cuirasse.. une envie de plaire, maladive, excessive, compulsive.. une faille narcissique ?

Sans doute pour adoucir mon poing levé, brandi comme une arme, ce poing d'exaltation, d'interrogation, parfois de discorde.

Je veux vivre, comme un risque nécessaire, et salvateur.

Séduire, fière et sans crainte, inconsolable et gaie.

Milda soutient les étoiles, une icône plus douce, apaisante, réconfortante.

Moi je m'insurge et monte le ton, face à l'inertie, l'apathie, l'immobilisme, le nombrilisme.

Jouir sans entrave.

Je m'incarne encore et toujours, pour mieux fouiller leurs entrailles. Je m'infiltre dans les veines, m'insinue dans les esprits, m'incruste dans le corps.

Aujourd'hui je pose mes ailes près de ma petite sœur parisienne, sur l'île aux Cygnes, onze mètres de bronze sur une île artificielle, face à la maison de la radio. Une communication permanente, sans trop de mots.

Ici les passants courent dans les rues comme des moineaux effarouchés,

Comment leur dire..?

C'est une chanson. Qui nous ressemble. Toi qui m'aimais. Moi qui t'aimais. Nous vivions tous. Les deux ensemble…

Je revois cet homme au café, accablé de routine, englué d'un confort moribond, réveillé par les rêves du passé. Le désir, moteur de liberté. Briseur de chaînes du carcan quotidien.Va, cours, vole... Là, tout n'est qu'ordre et beauté,

Luxe, calme et volupté.

La paix, dans la sobriété. L'amour, la liberté.

 

 

Rédigé par Nadine

Publié dans #Liberté

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