Auto stop
Publié le 25 Février 2024
Le lendemain lundi je reprends ma deudeuche et part à l'aventure. Je pressens des frissons à la découverte d'un site inconnu.Délaissant la départementale qui ne m'inspire guère, je me retrouve dans une impasse, un lieu féerique à quelques lieux de la civilisation. Une mare dont les eaux frissonnent sous un souffle de vent venant du levant. Certains arbres d'un vert émeraude ou printanier se penchent sur ces eaux pour un bonjour matinal. Un quidam dans un carré de verdure surprend le reflet orange de son vêtement dans l'eau verte. Au deuxième plan une trouée dans l'alignement des différentes essences d'arbres se reflète en deux parties inégales blanches et brouillées. Est-ce l'heure matinale ou le besoin d'émotions, je ressens une plénitude, une joie, un repos dans mon corps et mon âme.
Le décollage d'un avion de l'aérodrome proche me remet dans la réalité de la vie.
Louis