PREMIER JOUR L’EMBARQUEMENT

Publié le 1 Novembre 2023

Personnage :
Nom OOlala, âge approximatif, noir de peau, chevelure hirsute.
Des oreilles en plateaux
OOlala toujours accompagné d’un chat huant ou chouette hulotte
 
 
Origine Papouasie Nouvelle guinée pays indépendant maintenant.
Situé à l’est de l’Océan pacifique, au nord de l’Australie
Troisième plus grande ile du monde
Des forêts partout. Navigation : Lakatoi à voile.
 
Origine de cette population 50 000 ans, indigène partie sud de l’ile
L’Indonésie sorcellerie magie noire
ils vivent des minerais cuivre surtout.
Les hommes et femmes dorment dans des maisons à part, parlent un peu l’anglais mais surtout des dialectes Tok Pisin. Le kuku kuku
Peintures sur le corps peaux de bêtes perles plumes. Religion chrétienne
agriculture élevage de porcs flèches et lances
Troc. Monnaie actuelle kina.
Membre du Commonwealth représenté par le roi Charles 3 d’Angleterre
 
Fin du 19E siècle indigènes Anthropophages
Avant 1960 : cannibalisme autorisé
 
Qu’est qu’une transe ? un voyage, un discours  un rêve, un semblant, une fin du monde,
un ou une amie, une terreur, un secret, un bien être, un don ?
 
Oolala ne me l’a jamais dit mais là il la fait comme il la vit.
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PREMIER JOUR L’EMBARQUEMENT

Ce vendredi de demi-lune, au port de Nice, il ne passait pas inaperçu. Il était même unique de contours sur ce quai dans la file d’attente pour embarquement. Un petit voilier était amarré, perdu entre deux cargos. Sur sa coque en mauvais état on pouvait lire le Cherche Misère.

OOlala, chevelure hirsute, oreilles sur un plateau, affublé d’un bouquet de plumes sur la tête et dessiné sur le torse, une trame couturée de couleur cuivre, iI traça un cercle sur le pavé du quai en poussant un hululement rauque et sauta dans l’embarcadère.

Noir de peau, pieds nus et vêtu d’un pagne de bison, il portait sur son épaule un chat-huant attaché à son cou par une liane découpée à la machette dans un palmier centenaire de son village. En même temps cette liane était un gris-gris des plus chic et des plus tendance en ce moment à Kokopo. OOlala était complètement branchés, du coup.

Ils n’étaient pas nombreux, environ une dizaine, tous débarqués de Papouasie, Nouvelle Guinée, pour une croisière en méditerranée, un cadeau de la DEFGHI pour permettre à Flo en contrepartie, de rejoindre la Papouasie en toute sécurité pour une étude poussée de la plante des pieds.

Des mots Tok Pisin postillonnaient de la bouche d’OOlala le chef de la tribu, pendant que les autres gonflaient les voiles en langue des signes. Il leur restait encore quelques rites de

kuku kuku que les anciens aimaient honorer pendant leurs ablutions, qu’ils trouvaient ridicules mais néanmoins diablement protecteurs.

Passèrent deux jours. OOlala décida de tout quitter. Au mur de pierres et de lierre, il adossa son passé de chef de tribu,. Il cloua les planches du Cherche Misère et il embarqua sur le Comté de Provence, chambre 1809 quatrième étage.

 

 

Rédigé par Dany-L

Publié dans #Ecriture collective

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