les objets

Publié le 25 Mai 2022

La pie, poussée par son instinct de voleuse, se précipita lorsque Alice fit tomber quelque chose de brillant.

Ses ‘jacassements’ firent se retourner la jeune fille qui se mit à pleurer, puis essuyant ses larmes d'une main gantée, elle fit de grands gestes qui attirèrent l’oiseau et d’un mouvement d’aile, il fit tomber l’objet.

« Regarde, Regarde ! » cria la pie.

Son cœur se mit à battre, ses mains le serrèrent contre sa poitrine, des larmes de joie coulèrent doucement le long de ses joues, ses yeux bleus jetèrent des éclairs !!

- Ma chérie, cria une voix, viens vite, grand-mère vient d’arriver.

Aujourd’hui, la fée Denise fait son apparition, les bras chargés de merveilles, s’avançant en trottinant, laissant tomber de ci de là des vieilleries ‘sacrées’.

- Mamie où as-tu encore volé tous ces objets ?

- Tu sais, aucun ne sera plus magique et ensorcelant que ton petit miroir, ne t’en sépare jamais, il est magique. Durant ma jeunesse, je l’ai dérobé à la fée Grivoise ; d’après cette dernière, c’était le cadeau d’un galant bossu ayant retrouvé sa prestance grâce à ce petit objet en forme de pomme.

La fée volait, voulant espérer la jeunesse éternelle.

Grand mal lui en fit car, à partir de ce jour, son visage ressembla de plus en plus à un vieux singe grimaçant.

Fée Denise, toujours pleine d’empathie, songea à Alice que la vie n’avait pas gâtée. Cette belle enfant était muette.

- Le miroir, pensa-t-elle, je dois lui offrir, un miracle aura-t-il peut être lieu.

Bébé, elle jouait avec, lorsqu’il s’ouvrait, voyant son petit visage dans le miroir, cela déclenchait un rire aux éclats. Le gardant dans sa poche tout au long de sa vie, l’effet bienfaisant eu raison de la malédiction.

- Je me regarde de temps en temps, poussée par la force d’être toujours moi-même, merci mon petit miroir en forme de pomme, incrusté d’une forme humanoïde de dos comme ayant réalisée son ultime mission...

 

 

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Rédigé par Dominique

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Publié le 24 Mai 2022


 

Tout au fond d’un tiroir dans une commode achetée à un vide grenier, je l’ai trouvé. Étonné, car sur le moment, je ne savais pas à quoi il pouvait servir. Léger, en bois sali par les années, l’objet m’intriguait. Délicatement je le pris dans mes mains pour l’observer sur toutes ses coutures et avec un chiffon imbibé de cire nettoyante, je me mis à le frotter. Le bois semblait me remercier et laissait apparaître ses veines noires et rouges. Sur une de ses faces, je découvris une incrustation en nacre. Elle représentait une jeune femme de dos qui semblait dire au revoir en saluant de son chapeau. L’allure et la forme du couvre chef me rappela mon voyage au Vietnam. L’objet gardait son secret, à quoi pouvait-il servir ? Je me plongeais dans une recherche sur le net, mais sans grand résultat. C’est au moment ou je voulus le déposer qu’il m’échappa des mains et alors, devant mes yeux éblouis, il s’ouvrit laissant apparaître un tout petit miroir.

Je m’approchais pour le contempler lorsque je la vis, elle, la dame de nacre. Elle me souriait comme pour me remercier de l’avoir délivrée. Sur le moment je dois l’avouer, j’eus un peu peur et je refermais aussitôt l’objet. Ma curiosité fut plus forte que ma peur et j’ouvris à nouveau ce miroir magique. Oh ! Bien sûr, elle ne me parlait pas mais elle me faisait des signes comme celui du langage des sourds et muets. Le temps passa et je pris l’habitude de venir discuter avec ma nouvelle amie. Elle me raconta comment un jour, elle, jeune femme vivant au XVIème siècle fût enfermée là.

Tous les jours, elle voulait rester belle et pour effacer les rides du temps, elle venait se pencher au dessus du miroir. Et un jour à trop vouloir se regarder, elle fut aspirée et condamnée à vivre dans ce miroir de poche. Seule une personne qui ne se préoccupe pas du regard des autres pourra la voir et lui parler. Elle qui avait appris à ses dépens que les miroirs ne réfléchissent pas, mais qu’ils nous donnent une image de notre moi.

Depuis ce jour, j’emporte avec moi ma nouvelle amie dans sa boite. Elle est devenue ma confidente à qui je raconte mes secrets, mes espoirs. Avec elle, j’écris mon histoire.

 

 

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Rédigé par Bernard

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Publié le 24 Mai 2022

Quand Blanche-Neige épouse son Prince Charmant, celui-ci lui offre à son tour un miroir magique. Un petit miroir caché dans un bois précieux par une petite porte. L’objet ressemble à une pomme, une pomme aplatie mais une pomme quand même, en bois sombre doux et lisse.

La marraine du Prince, la fée de Chine, a enchanté le miroir et décide de s’y installer. Elle se fait minuscule et s’incruste sur la porte. Avec ses cheveux noirs, aussi noirs que ceux de Blanche-Neige, elle est ravissante dans sa longue robe nacrée qui scintille à la lumière. Elle veille sur cet objet magique. La côté ‘‘pomme’’ du miroir rappelle de mauvais souvenirs, il vaut mieux éviter un autre empoisonnement de pomme, fut-elle aplatie et en bois.

Le miroir, lui, dort tranquille. Quand Blanche-Neige ouvre la petite porte pour s’y mirer, il réfléchit un moment avant de lui renvoyer son image. Il veut qu’elle se trouve belle et oriente la lumière de la plus jolie façon pour éclairer sa peau, blanche comme la neige, de douceur. Blanche-Neige ne se voit pas vieillir. Grâce au petit miroir, elle reste toujours belle.

 

Les années passent. Le Prince Charmant devient un vieux roi fatigué et Blanche-Neige, une vieille reine malade. Un matin, elle ne peut plus se lever, elle n’a plus de force. La fée a mal estimé le danger : le poison n’était pas dans la pomme mais dans le temps.

Dans le château tout s’arrête.

« La reine se meurt », chuchote-t-on dans les cuisines. « La reine se meurt », chuchote-t-on dans les couloirs, « La reine se meurt », chuchote-t-on dans les écuries.

Le vieux roi, effondré, s’allonge près de sa femme pour mourir avec elle.

 

Comme chacun sait, quand ils se marièrent, ils eurent beaucoup d’enfants. Alors, le fils aîné monte sur le trône à la place de son père, ce qui irrite fortement la cadette, enrage le troisième, énerve la quatrième, et ainsi de suite jusqu’au dernier des nombreux enfants. La révolte gronde, les complots se trament, la famille jusque là unie, se désagrège.

 

La fée et le miroir, devant cette catastrophe imminente, élabore une stratégie magique. Le miroir réfléchit toute la lumière du soleil sur le vieux couple pendant que la fée, brandissant son chapeau chinois au-dessus de sa tête pour ne pas être aveuglée, leur jette un sort de rajeunissement et d’immortalité. Blanche-Neige et le roi retrouvent leur jeunesse et intègrent à jamais le livre de conte dans lequel leur histoire avait commencé.

 

Le petit miroir à la pomme en bois et la fée de Chine n’ont pas suivi Blanche-Neige dans le livre. Ils préfèrent traverser le temps pour faire rêver les gens et inspirer parfois des histoires sans queue ni tête, comme celle que vous venez de lire...

 

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Rédigé par Mado

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Publié le 28 Avril 2022

LA BOITE RONDE

 ATELIER

Les figures d'analogie

Voir le lien ci-dessous :

LECTURE

Le Vase brisé – Sully Prudhomme

Le vase où meurt cette verveine
D’un coup d’éventail fut fêlé ;
Le coup dut effleurer à peine :
Aucun bruit ne l’a révélé.

Mais la légère meurtrissure,
Mordant le cristal chaque jour,
D’une marche invisible et sûre
En a fait lentement le tour.

Son eau fraîche a fui goutte à goutte,
Le suc des fleurs s’est épuisé ;
Personne encore ne s’en doute ;
N’y touchez pas, il est brisé.

Souvent aussi la main qu’on aime,
Effleurant le cœur, le meurtrit ;
Puis le cœur se fend de lui-même,
La fleur de son amour périt ;

Toujours intact aux yeux du monde,
Il sent croître et pleurer tout bas
Sa blessure fine et profonde ;
Il est brisé, n’y touchez pas.

 Sully Prudhomme, Stances et poèmes

 

ATELIER EN DEUX TEMPS D’ÉCRITURE

 

1) L'histoire de la boîte

Une petite boite. D’où vient-elle ? Décrivez-la, racontez son histoire en prose ou en vers et, éventuellement, comme pour Le Vase brisé, transformez-la en métaphore d’un sentiment ou d’une idée.

 

2) Le message de la boîte

Poursuivez l’histoire selon deux possibilités, au choix :

     – Soit vous décidez d’offrir cette boite à un être de votre choix, humain, animal ou végétal, réel ou imaginaire. Quel message y enfermeriez-vous ?

     – Soit vous trouvez dans cette boite une lettre ou un message écrit à l’encre sympathique. Faites-en la transcription.

LA BOITE RONDE

LES TEXTES

Un deuxième sujet improvisé sur des photos, dont voici un des textes

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 28 Avril 2022

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une boite, tu vois un jour

Je serais dedans savoure

Tu pourras m’emmener dans ton sac

Au milieu de ton bric-à-brac

Entre tes clés et la photo de ta mère

Je ne serais que poussière

Tu vois, je ne pèse pas très lourd

A tes reproches, je resterais sourd

Promis je serais muet

Dans ma boite en noir laquée

Et si vraiment un jour je te dérange

Pas grave je deviendrais un ange

Il te suffira d’ouvrir la boite

D’une main adroite

Pour qu’un courant d’air Léger

M’emporte au vent mauvais

Alors je disparaîtrais de ta vie

Sans oublier de te dire merci

Il te restera cette boite aux fleurs

Souvenir de notre bonheur

 

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Rédigé par Bernard

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Publié le 28 Avril 2022

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette boite quelle idée

Un hangar, un atelier ?

Une chambre, un studio

Débarras, méli-mélo.

 

Cette boite, reliquaire

Pour bijoux tant qu'à faire,

Réservoir de crottes à rats

Débarras, mélo-méla.

 

Ces deux boites font la paire,

L'une et l'autre similaire,

Couvercle bombé comme des joues

Méli, mélo, méla, fourre-tout.

 

Ces deux boites qu'en faire ?

Bibelots sur un buffet

Deux pièges à poussière

Souvenir de nos aînés.

 

Ces boites sorties du grenier

Pleines de toiles d’araignées

Tapie tout au fond naïve

Une quenotte, une incisive.

 

Louis

 

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Rédigé par Louis

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Publié le 28 Avril 2022

La pluie tombait drue. Ses gouttes frappaient les vitres de la fenêtre de cette chambre que j'occupais il y a quelques années. Je retrouvais après la mort de mes parents, le désir de découvrir quelques souvenirs éparpillés au fond des tiroirs.

Dans la semi obscurité d'une maison qui dort, seule la lune, dispensait une petite lueur. Sur l’étagère où trônaient les témoins de mes exploits sportifs passés, une boite ronde se rappela à mon souvenir. Aussi noire, que ma tignasse de corbeau quant j'avais vingt ans, elle était en bois laqué et son couvercle était orné de trois fleurs. L'artiste les avait représentées droites comme des I, fières et altières comme des bois de justice. Elles semblaient immortelles. C'est vrai que cette boite venait de loin. Mon arrière-grand-père l'avait tenue dans ses mains avant de repartir sur le front après une permission trop courte pour lui faire oublier l'enfer qu'il allait retrouver.

Cette boite avait jouée un rôle dans la vie de mon aïeul. Avant de repartir, il nous avait laissé un témoignage ou plutôt une confession. J'ouvrais la boite et constatais que sa lettre était toujours là. Papier craquant et jauni, mais le texte était lisible. L'encre, violette, avait roussi avec le temps, par contre les lettres écrites à la plume avec leurs arrondis et leurs déliés étaient toujours aussi élégantes. Faites bien attention, disait-il, tout n'est que mensonge. Je n'ai pas le droit de le dire, car je serais accusé de défaitisme et je risquerais le peloton, c'est pour cela que je l'écris.

La soupe n'est pas bonne. Encore faut' il qu'elle arrive jusqu’à nous. Les tranchées ne sont pas un lieu de promenade. Tout n'est que boue et saleté. Nous pataugeons dans le froid et l'humidité. Chaque seconde est une menace. Le danger et la peur de mourir tenaillent nos entrailles. On parle des décorés mais on oublie les fusillés qui ont cédé à leur terreur. Quand nous subissons les assauts ennemis nous manquons souvent de munitions et nous prions pour que l'ennemi ne s'en rende pas compte...

Et ainsi de suite, la litanie était encore longue et les griefs du poilu étaient innombrables. L'ancêtre est revenu, mais " les pieds devants " avec la médaille de ceux qui sont partis avant la fin des hostilités sans qu'on puisse leur en faire reproche. La boite n'a rempli son rôle qu’après la guerre. Ma grand-mère l'avait retrouvée au fond d'une armoire, derrière une pile de vieux vêtements qui ne servaient plus à rien . Elle voulait s'en servir comme bonbonnière. Mais la lettre de son pêne a fait qu'elle a rendu à la boite sa vocation première. Celle de tabernacle sacré au même titre qu'une urne contenant les cendres d'un être cher. A la fin de sa vie, elle me l'avait confiée en me faisant promettre de la conserver au sein de ma famille à venir. Mais la famille n'est pas venue et moi j'avais oublié mon obligation.

La boite est un peu ternie, mais un peu d'eau tiède et un doux chiffon de coton lui rendront sa respectabilité. Cette nuit je dormirai ici en sa compagnie et demain nous partirons, elle et moi, vivre une nouvelle vie sous d'autres cieux.

 

 

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Rédigé par Fernand

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Publié le 27 Avril 2022

 

Une petite boite noire, soigneusement laquée. Toute lisse, elle ressemble à un gros galet travaillé et retravaillé par la mer. Sur le couvercle, un dessin se détache du fond noir. Une touffe de fleurs colorées, entourées de feuilles vertes représentent le printemps et le renouveau.

C’était un cadeau de ma grande mère pour mon 10ème anniversaire. Sur le coup, j’étais déçue, surtout lorsque, en l’ouvrant, je n’ai rien trouvé à l’intérieur. Depuis, j’ai reçu des nombreux cadeaux, certains avaient de la valeur, d’autres pas. Certains me plaisaient, d’autres pas. Rares sont ceux dont je me souviens, et encore plus rares ceux que j’ai encore. Mais cette petite boite ronde, elle m’a accompagnée toute ma vie, dans tous mes déménagements, comme une amie fidèle, comme une confidente à laquelle je pouvais confier mes secrets. Et elle en a contenu, des secrets, ou plutôt des souvenirs, des objets auxquels je tenais beaucoup, à un moment ou à un autre de ma vie. Je me souviens de fleurs pressées, d’un petit bijou en forme de cœur, fait de ses propres mains par mon premier amoureux, ma bague de fiançailles, une fleur séchée encore, de mon bouquet de mariée. La première dent de lait de ma grande fille, ainsi que celles de mes deux autres enfants. Ils étaient jalouses les uns des autres, il fallait bien qu’il y ait trois dents de lait, que mes enfants regardaient régulièrement, pendant un temps. Puis, il y avait le menu de mariage de ma grande fille, plié en huit pour pouvoir tenir dans la boite.

Bientôt, Aline, la plus grande de mes petits-enfants va fêter son 10ème anniversaire. J’ai envie de lui offrir cette boite. J’ai bien remarqué qu’elle le reluquait en secret sur l’étagère du salon, qu’elle était intriguée. Je ne sais pas si elle l’a jamais ouverte. En tout cas, elle ne m’en a jamais parlé. En a-t-elle parlé avec ses parents ? J’en doute. Les jeunes d’aujourd’hui s’efforcent à donner l’impression de ne s’intéresser qu’à leurs smartphones. Je vais la lui offrir, avant qu’elle ne se perde lorsque mon appartement sera débarrassé de toutes ses vieilleries, après mon décès. Le médecin me donne encore quelques mois, je n’en ai parlé à personne. Ma fille me trouve bien fatiguée, je lui dis que c’est l’âge. Elle me répond que je me laisse aller. Si elle savait ! En attendant, je veux encore profiter de ma vie une dernière fois, plutôt que de voir autour de moi des gueules d’enterrement. Après ma mort, ils auront tout le temps pour pleurer.

Je vais mettre un message dans la boite, par exemple : « cette boite peut te paraître banale mais elle m’a accompagnée pendant plus de 50 ans. Elle m’a consolée dans les moments tristes, elle m’a encouragée lorsque j’avais perdu espoir. Elle a partagé mes joies et mes peines. J’espère que pour toi aussi, elle sera une compagne fidèle. »

 

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Rédigé par Iliola

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Publié le 27 Avril 2022

 

      

      Elle est ronde comme la terre

       Fleurie comme le printemps

       Secrète comme le ventre des secrets

       S’ouvrant selon le bon vouloir de chacun.

 

 

 

 

La boîte mystérieuse, un jour se sentait seule, délaissée, jetée d’un geste ignoble dans une poubelle.

Au secours, criait le bois de sa chair, à moi, j’étouffe, je veux sortir, je suis belle, je viens de loin, mon pays, mon linceul, je roule, je craque, je veux encore plaire !!!

La mer est un miroir, la plage un tapis doré, le souffle du vent, un zéphyr apprécié. Allons voir si la nature est toujours belle !!

Une vieille femme accroupie, tendait sa main fidèle, de petites choses amusantes se tenaient chaud auprès de cette marchande.

Une dévergondée là, mi ouverte, un clin d’œil au passé, ses fleurs le printemps bientôt.

Emma la regardait, son cœur palpitait, sa main s’avançait, pourquoi, une étrange sensation la retenait, puis l’objet fut son amie.

Le soir, l’astre de la nuit lui répétait 'un message enfoui, tes rêves endormis' l’instinct de la découverte.

Il était une fois, une fée maléfique, le sort d’un prince l’ignorant en fut son mépris.

La vie, la chaleur, l’amour des mains pleines de vie.                  

Ce n’est pas un rêve, devant Emma il revit, la faisant belle pour l’éternité.

 

                                            C’était une petite boite ronde avec un cœur fourni.

                                            C’était une aventure d’aujourd’hui

                                            Un bel objet rond comme la terre,

                                            Fleurie somme le printemps

                                            Secrète comme le ventre des secrets

                                            S’ouvrant selon le bon vouloir de chacun !!!!!!

 

 

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Rédigé par Dominique

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Publié le 27 Avril 2022

Une boîte noire toute ronde, ronde comme la Terre, noire comme la nuit. Pourquoi cette noirceur ? Je n’aime pas le noir, le sombre, je préfère la lumière, l’éclat du jour, la gaîté. Si la couleur noire est uniforme, sans ornements, l’objet me donne l’impression de contenir ma tristesse, mes regrets, mon mal-être. Je préfère ce qui éclate de couleurs vives, qui symbolise la joie, la gaîté, la musique tonitruante.  Ou bien une décoration faite de couleurs douces qui appellent la tendresse, le bien-être, la vie dans un cocon, comme pour un enfant doucement bercé dans les bras de sa maman. Les fleurs jaunes et rouges peintes sur la boîte semblent montrer un rejet de l’obscurité, l’introduction de la beauté de la nature dans un monde si souvent sombre. Pourquoi vivre dans la noirceur, la dureté, la méchanceté ?

N’est-ce pas mieux de voir les couleurs de la vie, le positif, les bons sentiments, l’espérance, la capacité de s’élever tous ensemble, main dans la main, comme ces petites fleurs colorées qui tendent leurs pétales délicats vers le soleil, qui se frôlent de leurs feuilles comme on peut se donner la main, pour s’aider à avancer ensemble vers une vie meilleure et vers la paix ?

Si je pouvais, j’offrirais cette boîte à un enfant qui vient de loin, un gamin de douze ou treize ans qui a eu le courage de quitter son pays en guerre, sa famille décimée, son village détruit, sa vie sans espoir, et lui dire ceci : 

« Mon garçon, chez toi, règnent la noirceur et le désespoir, comme à l’intérieur de cette petite boîte. Si tu arrives à soulever le couvercle de ton existence, peut-être à franchir le bord de cette boîte comme tu as franchi tout seul des frontières, tu verras qu’ailleurs, la vie peut être colorée, que des gens te tendront la main comme ces fleurs tendent leurs feuilles l’une vers l’autre, ces feuilles vertes couleur d’espérance. Ne te pense pas perdu à jamais, tu vas reprendre pied sur un sol ami, toi, petit Poucet au milieu d’inconnus. Et, si tu es courageux et que tu sais ouvrir ton cœur aux autres, à ceux qui croisent ton chemin, tu verras ta vie se colorer et la douceur et l’amour auxquels tu as droit, toi aussi, viendront bientôt à ta rencontre. Espère, sois honnête et pur, et, comme ces petites fleurs, ton cœur te guidera un jour vers le soleil et le ciel bleu, et tu grandiras dans un pays en paix où tu pourras construire ta vie d’homme… »

 

Annie TIBERIO

 

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Rédigé par Annie

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