LA VIEILLE MAISON

Publié le 9 Janvier 2024

Le texte de Bernard :
C'est au bout du chemin qui sent bon la noisette qu'au milieu des fougères elle se dressait. Immense bâtisse. Dans les murs lézardés résistent au temps. Le vent jouait entre les poutres étonnées de n'avoir plus de plancher à supporter. Sur un clou rouillé, une vieille veste semblait attendre le retour de son propriétaire parti un jour mourir au champ d'honneur. Les tuiles comme des pétales de Marguerite s'étaient envolées et laissaient le soleil jouer à dessiner des arabesques sur les restes de la tapisserie décollée. La maison semblait prendre le temps de vieillir et laissait le lierre et les ronces la vêtir comme pour la protéger.
Le texte de Bernard revu par Dona :
C'est au bout du chemin qui sent bon la noisette qu'au milieu des fougères se dressait la violette. C'est ainsi que les vieux villageois nommaient cette immense bâtisse dont les murs lézardés résistent au temps. Au crépuscule les pierres sont irisées de mauve et de violet.
Le vent jouait entre les poutres étonnées de n'avoir plus le plancher à supporter surtout depuis le jour où Gaston, le vieux cantonnier, avait glissé et s'était rompu le dos sur le bois mouillé.
Sur le clou rouillé, une vieille veste semblait attendre le retour de son propriétaire Jérôme, ce seigneur parti mourir au champ d'honneur.
Les tuiles comme des pétales de Marguerite s'était envolées et laissaient le soleil jouer à dessiner des arabesques sur les restes de tapisserie décollée. Marguerite c'était le nom de la fiancée de ce pauvre Jérôme. La violette, cette maison, semblait attendre Jérôme, prendre le temps de vieillir et laissait le lierre et les ronces la vêtir comme pour la protéger.
 

Rédigé par Bernard et Donna

Publié dans #Divers

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