L 'escale à Barcelone

Publié le 27 Novembre 2023

 
Nous voilà arrivés à Marseille, première escale, il est 17h30 Gino Baldino profite de cette escale pour aller voir des amis de jeunesse et passer une bonne soirée.
Le lendemain au cours du petit déjeuner, accompagné de mes amies féminines, Gino Baldino arrive tout guilleret et nous raconte des histoires à l'emporte-pièce. Il semble avoir passé une nuit à Marseille assez agitée et en très bonne compagnie. Dans les pianos bars il a fait des conquêtes légères, en dansant sur des airs de Salsa. L'ambiance est détendue. Dans la matinée le Commandant vient nous informer que dans trois heures trente, nous allons faire une escale à Barcelone. La conversation se poursuit avec Valentine et Gino sur les endroits typiques à visiter, les cathédrales, les musées renommés, les boutiques intéressantes.
Valentine me demande alors si je veux bien l'attendre pour partir vagabonder dans cette ville que je ne connais pas. J'en suis très heureux. Quant à Gino, il dit devoir retrouver Fernand « l'évêque ».
Me voilà donc décidé, en toute confiance, à poser mes jalons pour me rapprocher délicatement de Valentine.
Quelques heures plus tard, nous déambulons dans le salon en faisant causette par-ci par-là avec d'autres passagers, dans l'attente de l'escale.
Soudain, Valentine s'éloigne en courant sur le pont, son appareil photo dans les mains ; elle bombarde de clichés notre personnage hétéroclite aperçu le jour du départ. Il se nomme paraît-t-il OOLALA. Étonnée par la personnalité de cet homme, son attention est captée vers lui, elle entreprend une conversation mêlée de fous rires joyeux.
Je suis un peu vexé d'être mis à l'écart un instant pour un individu aussi original.
Plus tard, nous débarquons sur les quais inondés de soleil et prenons un taxi pour rejoindre le centre ville. Nous déambulons dans les rues très colorées et bruyantes pour explorer les richesses architecturales d'art et découvrir les œuvres d'Antoni Gaudi, qui fait partie du modernisme catalan.
Valentine est infatigable. Pour souffler un peu, je l'invite à déjeuner dans un restaurant typique barcelonais.
Nous bavardons gaiement, lorsque à la table à côté, nous croisons Julie.
Julie est une femme très fine, mignonne, un peu rieuse. Elle semble heureuse de nous rencontrer. Après quelques gorgées d'alcool, elle s'épanche sur ses déboires amoureux, suivi d'un divorce houleux.
Elle travaille au Tribunal pour subvenir à ses besoins. Mais elle s'ennuie.. Elle rêve de devenir écrivain. Ce voyage lui permet de mettre un pied dans le monde littéraire. En effet, elle a été choisi pour traduire un roman d'Alistair Mc Cann. Peu à peu elle se détend, la générosité de Valentine l'amène à parler chiffons et à oublier pour un instant ses ennuis. Elles semblent s’apprécier. On se dit à plus tard et allons nous promener au magnifique parc « Del Guinarolo » en dégustant une très bonne glace.
Valentine commence, semble-t-il, être en confiance avec moi et me dévoile quelques détails de son adolescence. Moi je lui révèle plusieurs anecdotes de ma jeune enfance.
On a beaucoup ri ; avec quelques gestes anodins, je frôle sa peau, je caresse son bras, elle ne bouge pas, nos regards se croisent et laissent mon âme en suspens..
 

Rédigé par Arlette

Publié dans #Ecriture collective

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