Petits poèmes personnels en prose

Publié le 18 Janvier 2024

 
 
Lumières multicolores d’un feu d’artifice qui réchauffent nos cœurs et ravissent nos yeux.
Lumière rougeoyante du soleil qui disparaît derrière les collines et nous fait dire avec plaisir « Il fera beau demain ! »
Lumière éblouissante du rayon de lune sur la mer calme et sombre.
Mais aussi lumière tamisée d’une chambre d’enfant, juste pour éclairer le livre que tient sa mère dans les mains. Comme chaque soir elle lui lit une histoire, un conte ou un poème et elle voit, dans la pénombre, briller dans les yeux de l’enfant une lumière magique, celle que font jaillir l’attente, l’émerveillement et le bonheur.
 
 
 
Sillons
C’est l’automne, si on allait sillonner la campagne ?
Scions du bois, l’hiver sera bientôt là.
Dès la fin de l’été et des moissons, les couleurs de la nature passent du vert au roux, les arbres se dénudent, dans les champs la terre se craquelle et les sillons, tracés par le semeur au printemps, réapparaissent.
Ils nous rappellent que les saisons passent inexorablement. Celles de la Terre et celles de la Vie.
Le miroir nous fait savoir qu’il commence à se faire tard. L’automne est là pour nous aussi et quelques sillons se dessinent déjà sur nos visages assagis.
 
Pluie ! Enfin te voilà ! La nature t’attendait depuis si longtemps ! Les arbres se désolaient et recroquevillaient leurs feuilles, les animaux se désespéraient, les ruisseaux ne coulaient plus et les grenouilles avaient déserté les mares asséchées.
Pluie ! Eau du ciel, source de vie ! Mais ne sois pas trop envahissante non plus. Pas de cyclone ou de déluge s’il te plaît ! Juste de quoi alimenter rivières et fleuves, étangs et lacs, redonner forme et majesté aux feuillages des forêts et faire refleurir les roses des rosiers.
 
Incendie, flammes dévorantes et brûlantes, rien ne résiste à son passage. Il avance en terrain conquis et semble vainqueur avant même d’avoir combattu. D’une puissance inouïe, le feu embrase les forêts comme il allume nos émotions et s’approprie les cœurs. Ne dit-on pas « voir rouge » lorsque la colère nous envahit ? Le rouge n’est-il pas la couleur de la passion ? L’amour comme un incendie brûle en nous et nous consume, dévaste nos cœurs et laisse en s’en allant un parfum de cendres et un paysage de désolation, sur lequel bientôt renaîtront les émois d’un nouvel amour.
 

Rédigé par Mireille

Publié dans #Divers

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