AMOUR INSOLITE

Publié le 21 Février 2024

Présentation

Tôt le matin, l’heure de braves écrivains en mal d’aventure où le sommeil dispensé par MORPHEE a été troublé. Déjà la première cigarette de la journée, l’inspiration doit venir c’est un devoir.

 Les toits de PARIS où les gens sont encore endormis, dans leurs chambres, au chaud à l’abri du cercle infernal de la vie. Quelle vue, quelle inspiration, mon dernier rêve d’une parfaite inconnue, traversant le parc avec son petit caniche blanc. Pourquoi les toits de PARIS me font penser à elle, je ne saurais dire, c’est paradoxal. Peut être l’imaginais-je se levant dans un déshabillé rose, des escarpins assortis bordés de plumes. Six heures, cette belle femme se prépare à sortir son petit chien.
 
Comment dois-je m’habiller, moi qui suis encore à moitié réveillé, mettre des habits avantageux, un chapeau pour cacher ma calvitie naissante ? Je me prends par la main et l’esprit libre de toute conversation préparée, je descends de mon perchoir, la tête en folie.
Elle est déjà là, ma belle inconnue, assise sur un banc encore plein de rosée du matin. Je ne vois pas son petit ami, je m’approche lentement, mon cœur bat, c’est malheureusement une entrée en matière. Elle m’a vu, des larmes coulent de ses beaux yeux verts, un petit mouchoir dans la main.
Je me lance, bonjour, je vous vois souvent, lui dis-je, avec votre chien ; que vous arrive-t-il, il n’est pas avec vous aujourd’hui ?
Bonjour, me répondit-elle entre deux sanglots, je vous vois souvent vous promenant les mains croisées dans le dos, vous fondant dans l’atmosphère du parc avec ses arbres protecteurs et ses fleurs souriantes. LUCKY, mon chien, je l’ai emmené hier chez le vétérinaire pour des soins sans gravités. Je l’aime tellement ; mon fils un  jour est revenu avec, rapporté d’un refuge, avant de partir en mission journalistique, tu penseras à moi maman avec LUCKY.
 
Confus, souriant, compatissant, je lui racontais ma vie d’écrivain, l’espoir de terminer mon troisième roman… etc.. etc…
Ah non , mon réveil sonne, il est sept heures, je n’ai pas dormi, si au contraire, mon rêve est encore dans mon esprit.
Le soleil a pointé le bout de son nez et se reflète sur les toits de PARIS  et le SACRE CŒUR qui émerge de la brume matinale sous les couleurs orangées du levant.
Merci MORPHEE, je tiens le début de mon livre, vivement cette nuit je compte sur toi, je vais retrouver Marie, cette belle inspiratrice...
Révélations intimes
 
Revoir ma belle inconnue du parc, GISELLE, une envolée de plaisir.
Moi, l’ours mal léché, toujours dans mes pensées, des idées qui surgissent de mon cerveau et repartent aussitôt, si ma plume ne les pose pas sur un bout de papier.
 
Aujourd’hui c’est le printemps, « notre banc » nous attend…
Une amitié naissante dans un coin du parc à côté d’un massif d’hortensias.
Lucky, son amour de compagnon rétabli, nous accompagne, silencieux.
Mon audacieuse amie a concocté un rendez-vous dans un restaurant style rétro, aux murs discrets, le mobilier d’un autre âge, très cocooning.
Ce soir, je lui ai préparé un poème, j’espère, je souhaite que Giselle appréciera, j’ y ai mis tout mon cœur.
- Cher VINCENT, me dit elle, ses yeux verts pétillants de joie, j’ai pensé a vous toute la nuit, je veux dire le sommeil s’est fait rare, vous avez envahi mon âme de couleurs.
- Nous les peintres, il nous suffit d’un rien pour transformer une idée littéraire, un sourire, une voix grave et un arc en ciel se met à parcourir une toile. Merci pour ce moment particulier.
Ceci dit, voyant arriver les coupes de champagne, je pressens une soirée aventureuse, pleine d’espoir.
Sur la nappe immaculée, une rose rouge nous regarde…
Giselle, dans sa longue robe fleurie, me transporte, je ne suis plus physiquement assis devant elle, mais sur un petit nuage bleu ciel, mon esprit s’envole, je ne l’écoute plus….
-VINCENT - sa voix mélodieuse me ramène à la réalité - je vous ai demandé des nouvelles de votre dernier roman, avance-t-il à votre goût ?
Notre connivence, nos regards, l’effleurement de nos doigts suffisent à nous comprendre.
Mon âme sœur, l’ai-je trouvée !!!!

Le symbole divin

Je me pose des questions, mon cerveau va exploser.
Pourquoi des sentiments étranges m’envahissent, mon esprit vagabonde et ma plume parcourt les pages blanches… Puis soudain…
Mon ami MORPHEE vient m’aider à me retrouver, pensais6je, la nuit, le sommeil, autre chose…
Rapidement mon corps Se relâche, je me trouve dans l’eau entouré de LOTUS, ces fleurs sublimes, épanouissement de bonheur, rose merveilleux, intense et reposant, dégageant une fine fumée d’encens, cette fragrance envoutante, une musique d’ambiance.
Je suis bien, allongé sur les grandes feuilles de ces fleurs de pays lointains, de petites bulles rigolotes crépitent autour de moi.
Une petite voix enveloppante me parle de mon livre, de ma plume, puis GISELLE me rejoint, vêtue d’une robe longue turquoise, fendue, coiffée d’un couvre-chef conique, fermé par un ruban? accessoire traditionnel.
Ma belle amie s’approche, les mains jointes ; « NAMASTE » me dit-elle souriante, se penchant légèrement.
Mon soleil est arrivé, un fantasme...
 
Soudain, je me vois, non, je me réveille, ah non MORPHEE, traitre, tu m’as abandonné…
Je me jette sur ma feuille, prends mon stylo et écris, écris.
L’évasion spirituelle, l’apprentissage d’un monde ZEN, je me souviens de deux lotus, je crois peut être mon bel amour et moi, nous partageant ce moment de l’âme.
Oserais-je parler du « Songe d’une Nuit d’été » de SHAKESPEARE musique de MENDELSSOHN, ils étaient là en spectateurs invisibles…..

Un voyage insensé

La vie, un ruban bleu, sinueux sur lequel notre tendresse glisse sereinement.
La couleur de l’amour divin de Neptune et ses naïades, surprenant par leur légèreté, des bulles de sourires éclatant plaisamment, comme une peinture surréaliste.
 
 
Où allons-nous en voyage, le bateau des souvenirs glissant sur une onde pure et mélancolique jusqu’à la mer apaisante ?
Mais à notre entrée, dans ce phénomène aquatique que l’on pensait accueillant, nous nous retrouvons pris dans un tourbillon de colère et d’indignation, les petits rochers avoisinants ne respirent plus, submergés par ce déchainement de vagues monstrueuses, laissant une écume de bouche ouverte au vent mauvais.
Tout à coup, ma chair ressemble à la peau d’une volaille apeurée.
L’astre du jour s’étire de milles couleurs, donnant un semblant de chaleur virtuelle, le ciel, les pauvres nuages s’embrouillent en une composition de rouge intense, le jaune éclate comme un œuf ayant perdu sa consistance, le violet audacieux semble contrôler ces effets de colère des éléments.   
Serrant Gisèle, ma bien aimée, dans mes bras puissants de tendresse, nous regardons intensément comme contraints d’obéir à un avenir incertain.
La verdure des collines bienveillante est bientôt loin de notre espace visuel et sensoriel, l’odeur de la pluie dans l’herbe mouillée du bord de l’eau, les canards et autres habitants de l’onde pure, sont restés à l’abri des tourments de l’humain dérangeant.
Des idées me submergent, des couleurs explosent, je le vois dans les yeux de ma belle, ses pupilles se dilatent, son souffle est haletant.
Nos corps vibrent de terreur et de respect que la nature troublante nous offre.
Des photos captivantes, prises miraculeusement entre chaque effets éblouissants de la mer déchainée, devenue noire de mépris, redevient comme ayant changé de peau.
Le repos, des étincelles argentées sautant de-ci de-là, le soleil a réussi à dompter son amie, de ses rayons multicolores.  
La sérénité revient, la promesse de jours heureux, d’une vie faite de compromis et d’attentions audacieuses d’un amour naissant.      
 
Dominique
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Rédigé par Dominique

Publié dans #Ecrire sur des photos

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