FATEMEH ET ODILE A DEUX VOIX

Publié le 13 Décembre 2023

Le texte initial de Fatemeh :
 
Le sol est tapissé en vert par la pelouse qui le couvre, les pots de fleurs disposés tout autour de la cour la rendant pleine de couleurs variées : des roses rouges et roses, des violettes... les sapins et d'autres grands arbres veillent sur les fleurs, pelouse et autres végétations de petite taille, comme le feraient les aînés d'une famille sur les plus jeunes. La vie les a rendus solides et résistants et ils pensent que, maintenant, c'est leur tour de protéger les petits et de leur transmettre les leçons qu'ils ont reçues durant leurs lingues années d’existence. Ils leur montrent, sans prononcer le moindre mot, qu'il ne faut pas trembler par les attaques du vent. Il ne faut même pas s'en inquiéter. Rares étaient les vents qui ont réussi à déstabiliser les plantations. mais il faut tendre l'oreille pour connaître la musique du vent, connaître son rythme, se mettre en accord avec toutes les autres plantations pour commencer à danser.
Et c'est ainsi que l'attaque du vent, toute appréhendée, se transforme en grand bal de la cour.
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Le texte avec les personnages d'Odile :
 
Le sol est tapissé en vert par la pelouse qui le couvre. Nayadé aime, en aquarelliste, y ajouter de la couleur et le langage des fleurs. C'est ce que disent les pots de fleurs disposés tout autour de la cour la rendant pleine de couleurs variées : des roses rouges et roses, des violettes...
Nayadé et Solal, avant de choisir la maison, avaient choisi leur paysage, celui des sapins et grands arbres. Attentifs, ceux-là veillent sur eux, sur les fleurs et toutes les autres végétations. Nayadé et Solal connaissent la sagesse des arbres. Comme le font les aînés d'une famille, ils veillent sur les plus jeunes.
Nayadé et Solal avaient grandi dans un pays de soleil qu'une guerre, telle une aube noire, avait obscurci. les arbres de la f^rêt ressemblaient à leur vie. Comme eux, elle les avait rendus solides et résistants. Nayadé et Solal se comprenaient et s'aimaient dans le silence des arbres. Rares étaient les vents qui réussissaient à déstabiliser les plantations comme rares étaient les gens qui réussissaient à déstabiliser leur amour.
Ils se tenaient à l'écart du monde, abrités par leurs grands arbres traversés par la musique du vent. Il faut tendre l'oreille pour connaître la musique du vent, connaître son rythme, se mettre en accord pour commencer à danser.
Pour Nayadé et Solal, l'attaque de vent, toute appréhendée par d'autres qu'eux, sublimait leur forêt, la transformait en grand bal de la cour.
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Rédigé par Fatemeh et Odile

Publié dans #Divers

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