La grâce d’un matin de Printemps
Publié le 14 Mars 2024
L’aube s’en va sur la pointe des pieds
Et cède la place à l’aurore ensoleillée.
Un merle noir, tout ébouriffé,
Troue le silence de ses trilles enchantées.
Un timide lézard pointe le bout de son nez
Et avance lentement sur la margelle du puits
Où la libellule, demoiselle élancée,
Vient se poser sans faire de bruit.
Les abeilles bourdonnent dans les rosiers fleuris
Où butine un papillon aux ailes poudrées
Et la brise légère venue de la nuit
Laisse, derrière elle, un sillage parfumé.
Elisabeth