LES PETITS POEMES

Publié le 22 Janvier 2024

Lumieres
Lumières d’un regard qui s’égare en passant savamment sur le corps couleur or
D’un cœur hagard, perdu, éperdu, et vendu sur les marches d’un palais endormit
Sous l’éclat de la nuit qui s’enfuit du soir vers l’aurore, sans fard ni hasard
 
Lumières du hasard qui s’évadent, s’effacent, s’agacent depuis cet instant qui fut le premier jour, pour traverser en vitesse l’espace toutes ces années pour finir parsemées de pixels, loin des pastels et du sépia, sans peur, sans heurt, sans peur au milieu du fort.
 
Sillons
 
Sillons creusés, à coups de vent, à coups d’instants, à coups de sang, froids, droits et sournois
Sur ma peau, sous le souffle du temps qui passe, repasse et s’efface.
Le temps couleur argent jette sur ma tête sa couronne aux reflets des bons moments.
Viens sur mon visage, je serai sage.
Viens sur ma peau sage, je serai présage.
Viens par ton audace, jouer de de mon temps qui passe
En silence
Guerrier aride et avide qui compte sans détours et à rebours chacune de mes rides, les virgules de mon présent.
 
Pluie
 
Pluie ! pluie ! pluie
Tombe sur la terre, roule, coule et foule le lit du ruisseau qui fuit, s’enfuit, grandit, au fil de l’eau qui tombe sombre depuis les nuages tout en haut.
 
Pluie ! Pluie ! Pluie ! et tonnerre
Tombe à terre et jaillit plus bas, plus loin que le plus fort, le plus loin et le plus bas des ruisseaux qui roulent, coulent et foulent le delta, devenu bras, juste avant le fleuve.
 
Pluie ! pluie ! pluie ! éclairs
Tombe à terre, je te reçois en goutte d’eau sur ma peau.
Tombe à seau sur mon dos, tombe à terre, fleuris la terre du nord, rends le plus beau
 
Incendie
 
Incendie dans ma chair qui dore, se fend et craquelle.
De cette peau qui s’écaille, des étincelles s’envolent s’éparpillent, couleurs cuivre argent et or.
Poussières éphémères qui partent au gré de la brise par delà les monts la rivière et les vals.
 
Brûle, brûle mon corps mon cœur, la peur
De l’eau, encore de l’eau, pour apaiser, essouffler, écarter chacun de mes sorts.
Braises braises du matin, rougeoient sans effort .
Aspire, inspire, respire mon haleine sans la perdre, je suis seul, je suis fort, je suis juste.
 

Rédigé par Jean-Michel

Publié dans #Divers

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