Publié le 9 Janvier 2024
Publié le 9 Janvier 2024
In medias res (du latin signifiant littéralement « au milieu des choses ») est un procédé littéraire qui consiste à placer le lecteur, ou le spectateur, sans beaucoup de préalables au milieu de l'action, les évènements qui précèdent n'étant relatés qu'après coup.
ATELIER :
L'analepse
LECTURE :
La fenêtre de Gérald IOTTI
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Publié le 9 Janvier 2024
Publié le 8 Janvier 2024
Personnage
Melinda de Gallière
Melinda de Gallière est une jeune femme de vingt quatre ans, de longs cheveux noirs bouclés qui lui tombent en bataille aux épaules comme des herbes folles. Une peau diaphane, presque laiteuse, poudrée de rose sur les joues.
Des yeux vert émeraude. Des lèvres fines de couleurs pourpre. De taille moyenne, une stature fine, élancée, des courbes féminines très généreuses, et une poitrine imposante.
Elle est la fille unique de Pierre-Jérôme de Gallière président d’un grand groupe pharmaceutique et Giovanna Montecasillo avocate d’affaires. De ses parents elle a acquis une éducation stricte basée sur le respect, l’importance des études afin d’accéder à une bonne notoriété professionnelle. Au travers ce constant souci d’excellence elle a récolté un caractère inquiet, en perpétuelle remise en question permanente. Et pour parachever tout cela, ces crises existentielles lui procurent de manière incontrôlable et imprévisible, de désagréables flatulences.
Elle appréhende le regard des gens en général et celui des hommes en particulier, dont elle ne peut réprimer qu’une grande timidité et méfiance à leurs égards, vis-à-vis de sa position sociale, familiale et surtout par rapport à ses formes. Elle demeure de nature solitaire et mélancolique. On ne lui connait qu’une seule amie, Natacha dont elle est très proche, sa confidente vers laquelle elle n’hésite pas à se tourner sans crainte.
Elle profite de cette croisière sur le Rhône afin d’obtenir les bonnes réponses à son grand choix de vie déterminant qu’elle s’apprête à entreprendre : consacrer sa vie à Dieu, rentrer dans les Ordres et prononcer ses vœux, d’obéissance, chasteté et pauvreté.
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La lettre
Quid de la citation ?
Soirée d'adieu
Publié le 8 Janvier 2024
Tout le monde se retrouve pour la soirée d’adieu animée par un musicien de jazz, un homme d’une trentaine d’années, grand, mince, brun, cheveux courts, pantalon noir, chemise rouge, qui joue à la guitare électrique, une guitare rouge comme sa chemise, des standards connus.
Votre personnage raconte la soirée, s’il danse, s’il flirte, s’il bavarde, avec qui, et il fait ses adieux aux autres avec promesses de se revoir… ou pas…
Terminer votre récit par un épilogue.
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LES TEXTES
LES ADIEUX SUR LE COMTÉ DE PROVENCE
- Ghislaine :
https://un-atelier-d-ecriture-a-nice.over-blog.com/2024/01/pour-hector-tout-a-change.html
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LES ADIEUX SUR LE COMMEDIA DELL'ARTE
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Publié le 8 Janvier 2024
Publié le 6 Janvier 2024
Publié le 4 Janvier 2024
Lundi 6 novembre 2023
Aujourd'hui, lundi 6 novembre 2023, moi, Hector Berman, je pars pour la première fois tout seul et en croisière suite à une séparation houleuse.
Je finis rapidement ma valise. J'ai une tenue par jour, tout y est, pour le sport, pour les excursions, pour les bains et le spa, pour la drague et costume pour diners avec le capitaine.
Ma sœur est déjà arrivée. Elle me conduit au port. Grand départ pour huit jours sur le "Comté de Provence". On y arrive en dix minutes. L'embarquement a déjà commencé. "Gros bisous sœurette, oui je vais faire attention, oui je vais me refaire une santé et non je ne téléphonerai pas à ma pétasse de femme !".
Je monte sur la passerelle avec ma valise à roulettes. A mi-hauteur, une odeur soudaine de bouc m'envahit et, au même moment, je sens une pointe dure sur mon dos. Je me retourne et gros moment de frayeur devant cet homme bizarre, paré de plumes, vêtu de peaux de bêtes qui me dévisage et baisse sa lance en rotant comme mot d'excuse. Je continue à monter et songe à me plaindre en haut lieu. Ça commence bien. Il faut à tout prix que je me désinfecte dans ma cabine. Juste moi !
Mais soudain devant moi, je rêve. Quelle belle paire de fesses ! Oh la belle blonde déjà de dos. Arrivé sur le pont, les membres de l'équipage nous dirigent à droite, à gauche, vers nos cabines. Moi, j'en ai pris une de luxe. Ostensiblement, je parle fort derrière la blonde pour qu'elle se retourne et entende bien où je suis logé. Mais elle continue sa route imperturbable et je vois que, finalement, elle n'est pas très loin de moi. Bon plan !
Je rentre dans ma chambre et je suis ravi. Elle est d'une propreté méticuleuse, très confortable. Grand lit, belle salle de bain, petit bureau, musique, frigo plein d'alcool et autres.
Oui, je sens que ça va aller. Non seulement, je vais me reposer mais, en plus, je vais pouvoir me remettre de quelques mauvaises périodes. J'attends beaucoup de ces huit jours de goguette.
LE DÎNER
ESCALE A ATHENES
Lundi 20 Novembre 2023
Coucou sœurette,
Tue ne devineras jamais ! On a fait escale à Athènes. Tu te rappelles nos fous-rire ? Et ma rage de dents qu'on a soigné à l'ouzo car le seul médecin disponible avait voulu me l'arracher. Quand j'ai vu l'état de son cabinet et son mégot aux lèvres, j'ai eu trop peur.
L'escale un jour, une nuit. Le rêve. J'ai embarqué avec moi Gino, le rigolo et la belle Dominique. Départ en taxi du bateau pour l'Acropole, le matin. Je leur ai brièvement confié mes déboires avec mon ex et ce besoin de me changer les idées. Tu sais, je ne me suis pas attardé sur les détails. Chacun a ses problèmes.
L'Acropole, quelle merveille. Même si je ne suis pas cailloux et encore moins vieux cailloux, vraiment c'était à revoir pour moi. Dominique avait l'air passionnée et Gino plaisantait avec la guide grecque.
Puis direction l'Agora, la Tour des Vents et pour finir le temple de Zeus.
Déjà l'heure du déjeuner. On est allé à Plaka. Je leur ai proposé de manger au Platanos. Toujours aussi bon, un régal leur mezzés. Tout ça bien arrosé. On commençait à être très gais tous les trois. On s'est un peu raconté notre vie. Mais, moi je ne voulais que rire et amuser la galerie.
On a fait ensuite tout le quartier et on a acheté des souvenirs.
Comme il était tôt, je leur ai proposé de prendre le train et de faire une virée de quelques heures à Selianitikas. Petit village de pêcheurs et de quelques pècheresses (lol). Ils sont vraiment formidables tous les deux. Ils me suivent et m'admirent. Arrivés vers 17h, je leur ai fait la surprise de les emmener vers notre bouzougui. En rentrant, pas mal de mes connaissances étaient déjà installées. Nous nous sommes mis à leur table. La serveuse habituelle nous a passé la carte des alcools. L'ambiance était extraordinaire. Chanteurs, Fous rires, blagues à moitié en anglais, moitié grec, moitié français. A la grande surprise de Dominique et Gino, la serveuse nous a amené avec nos boissons une grande pile d'assiettes blanches. Ils n'ont pas compris pourquoi. Je n'ai rien dit. Puis vers 18h, la musique sacrée a démarré. Nos compagnons se sont levés et ont démarré leur danse. Rien de plus prenant qu'un sirtaki dansé par des grecs. Nous nous sommes bien sûr levés pour les accompagner. L'alcool, la chaleur, en sueur, nous étions déchainés sur la piste. Et d'un coup, les piles d'assiettes ont commencé à être jetés par terre. La tête de mes acolytes! Je leur ai expliqué que c'étaitt une manière de se défouler et de chasser la colère. Juste ce qu'il nous fallait.
Déjà 19h. Il fallait bien rentrer et prendre le dernier train pour Athènes afin de récupérer avant la nuit nos cabines. Nous sommes montés sur la passerelle complètement ivres, nous avons ameutés tous les vacanciers qui nous regardaient avec une lueur d'envie. Tu t'imagines, je n'ai pas pensé une seule fois à me désinfecter les mains, à mettre mon masque. Mes compagnons ravis m'ont souhaité une bonne nuit. Dominique m'a embrassé en effleurant mes lèvres ! Une promesse ?
MESSAGE
LE DISCOURS DU CAPITAINE
Publié le 4 Janvier 2024
Publié le 31 Décembre 2023
Personnage
Marjolaine LEANDRI, avait eue la chance de gagner le premier prix d’un concours organisé par son magazine préféré : NOUS TROIS, avec en sous titre, Moi, mon mari et l’autre. Ce prix consistait en une magnifique croisière en Méditerranée pour une personne. A noter que cette croisière était, normalement réservée à des célibataires, dans le but évident de favoriser les rencontres.
Marjolaine, la cinquantaine épanouie, dotée d’un physique que l’on pourrait dire confortable, aurait pu être belle si les circonstances de sa vie l’avaient guidée sur d’autres chemins. Mariée à un homme qui se considérait au dessus de tout et mère de deux garçons dont l’option principale de vie était l’ingratitude, elle passerait son temps à pleurer si son imagination ne lui permettait pas de fantasmer sur des situations de vengeances plus sournoises les unes que les autres.
Son emploi de caissière d’un grand supermarché ne lui procurait pas une motivation capable de lui faire oublier les tracasseries d’un foyer où elle continuait une journée de contraintes encore plus pénible que celle qu’elle venait de quitter.
Elle avait demandé à ses collègues de travail de l’appeler Cendrillon. Pourquoi ? lui demandait-on, parce que ! répondait-elle.
Dans sa famille Marjolaine était considérée comme une gourde. Son caractère un peu simpliste lui permettait de s’isoler et de ne pas avoir à supporter les matchs de foot qui encombraient la télé. Mais, en contre partie , ça lui laissait la liberté de s’évader vers d’autres mondes. Et là, grâce à ce concours elle allait pouvoir fuir, pendant huit jours, et toucher du doigt ce à quoi elle passait son temps à rêver. Elle attendait la date du départ avec une impatience qui n’avait d’égale que la pensée de ne pas revenir.
La gazette lui avait fait parvenir le programme du voyage. Les escales, les excursions, les animations et les soirées à bord, tout semblait fantastique et trop beau pour être vrai. Marjolaine se posait des questions auxquelles elle se gardait bien de répondre... Aurait elle pu d’ailleurs ?
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L’EMBARQUEMENT
Mon Dieu !!! Le bateau était déjà impressionnant en photo, mais là... Le ‘ Comté de Provence ‘ me semblait plus gros que tous les immeubles de mon quartier entassés dans une même rue. Le trac me tordait les boyaux à l’idée d’affronter ce monstre. Mes bagages ayant été réceptionnés à l’avance, je n’avais plus qu’à aller, avec l’allure la plus distinguée possible, vers le comité d’accueil composé d’une multitude de jeunes gens qui attendait les passagers pour les guider dans les entrailles de ce anthropophage.
Je m’encourageai... Marjo, ma vieille, fonce dans le tas ! Personne ne va te manger et tu es attendue avec tous les honneurs qui sont dus à la lauréate du grand concours que tu as gagné. Je m’approchai lentement de la passerelle au milieu de dizaines d’autres passagers, qui eux, par contre, donnaient l’impression de savoir où ils allaient. Mes hésitations me bourlinguaient à droite, à gauche et j’étais tellement bousculée que je ne pensais plus qu’à m’enfuir. Alors que je tournai lamentablement casaque, une main secourable se saisit de la mienne. Venez ! me dit le propriétaire des doigts qui enserraient les miens, j’ai remarqué que vous étiez un peu perdue. C’était un monsieur, d’un âge mur, bien habillé, visage énergique et belle chevelure grise ornementée de mèches blanches, stature ferme... Rassurant quoi !
- J’ai vu la couleur de votre billet et je crois bien que nous allons nous retrouver à la même table au restaurant. J’accompagne une famille Canadienne pour qui je suis, comme qui dirait, un élément de décoration. Je m’appelle Polalydés, mais mes amis ont opté pour Pol, c’est plus simple.
- Mais monsieur je ne vous vois pas, moi, comme un bibelot. Je crois plutôt que vous vous moquez de moi. Je suis novice pour ce genre de voyage et c’est ma première croisière. Je me doute bien que ça ce voit comme le nez au milieu de la figure mais ça ne va pas m’empêcher de profiter de ces quelques jours de vacances bien mérités. Mais dites moi, si je peux me permettre, d’où vient votre nom ?
- Ho ! Il vient de si haut qu’il n’est pas encore descendu sur terre... Je vais vous confier à ce garçon de cabine, je le connais, il est très bien. Nous aurons l’occasion de nous revoir et je serai ravi de passer quelques instants en votre compagnie. A bientôt, Marjolaine.
Un beau jeune homme vint à moi. Je lui montrai mon billet, il le consulta d’un rapide coup d’œil et d’un geste élégant me montra la direction de mon logement.
- Veuillez me suivre Madame, je vais vous conduire à votre cabine. Vous y serez très bien, vous disposez d’une petite terrasse. C’est bien agréable, au lever, d’ouvrir les yeux sur l’immensité de la mer. Je me nomme Gontrand, n’hésitez pas à faire appel à moi en cas de besoin. Je suis à votre service. Voila nous y sommes. Cabine 103 Coursive B. C’est votre adresse à bord. Je vous laisse vous installer.
Enfin, je suis chez moi. Je viens d’encaisser tant de choses en si peu de temps, qu’il faut que je me ressaisisse. Ce monsieur qui m’a si obligeamment aidé est vraiment bien de sa personne. Mais comment a-t-il eu connaissance de mon prénom ? Mystère ! Voyons l’équipement de ma cabine. Le lit est grand, le matelas confortable. Des placards de rangement bien pratiques. Et la salle de bain est beaucoup plus belle que la mienne. Tout est parfait dans le meilleurs des mondes. Je ne suis pas médium, mais je sens qu’il va se passer quelque chose.
... Mais quoi ?
LA SOIREE
L'ESCALE
LE MESSAGE
LA REUNION
RETOUR DE CROISIÈRE