Publié le 28 Mai 2021

 

Madame XTRA Arielle

9 rue du Vinaigre Blanc

09999 - LEGENIE

N° de Tél 06 06 06 06 06

Mail : legeniedarielle@BLABLABLA.comme

 

OBJET 1 : - Politique

Bla bla bla

 

Madame XTRA Arielle

9 rue du Vinaigre Blanc

09999 - LEGENIE

N° de Tél 06 06 06 06 06

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OBJET 2 : - Finances

Bla bla bla

 

Madame XTRA Arielle

9 rue du Vinaigre Blanc

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OBJET 3 : - Religions

Bla bla bla

 

Madame XTRA Arielle

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OBJET 4 : - Economie

Bla bla bla

 

 

 

Madame XTRA Arielle

9 rue du Vinaigre Blanc

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objet 5 : - Femme d'intérieur

Je règle la température à 60. Je glisse une pastille à double face dans l'orifice du lavage.

je n'utilise pas d 'assouplissant. Je refermer le crochet du tambour et j appuis sur le bouton en haut à gauche pour démarrer le programme couleurs de mon lave linge Indésit de 20 ans d'âge et de 5 KGS de charge.

Une heure après je reviens pour vider la machine après avoir remis le bouton stop en face du zéro. La lampe témoin s'éteint et je peux ouvrir le taquet en inox qui bloque, en cours de lessive, son ouverture. Je prends ma cuvette rouge rectangulaire que je place en dessous du tambour et je tire le paquet. Tout le tas se précipite dans le récipient convenu sauf une culotte jaune qui tombe à côté.
Je la ramasse et je referme presque complètement la porte mais pas tout à fait, pour laisser l'humidité s'évaporer jusqu'au lundi matin 9 heures prochain.

Ensuite, il me faut quitter la buanderie avec sous le bras droit, la cuvette rouge trop pleine qui mouille mon tee shirt voir plus - mais on fera pas voir - et dans la main gauche l'étendage plié en quatre, plein de vieilles pinces à linges de ma grand-mère mais de toutes les couleurs.

Bon. Je vois que je finis par vous fatiguer avec toute cette histoire et encore, je vous passe tous les menus détails !

Des bla bla bla sans fin, des mots inutiles dont tout le monde se fout,

c'était bien l'OBJET.......

 

Dany - L

 

sujet demandé : choisir 5 Objets

 

 

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Rédigé par Dany-L

Publié dans #Les objets

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Publié le 25 Mai 2021

 

 La tasse de café, le porte-plume, l’ordinateur, le peignoir

et la paire de lunettes


 

Tous les matins, qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige

Quand la brume s’étire doucement

Comme une procession, un cortège

Je sais que pour moi, il est temps.

 

Entre nous, c’est un cérémonial,

Un peu comme un vol nuptial.

Il me prend dans sa main,

Me regarde, m’étreint.

 

Pourtant il m’épouvante

Avec une eau bouillante

Et pour se faire pardonner

Il devient tout sucré.

 

Même ébréchée,

Il continue de m’aimer.

Mon Homme a du mal à se réveiller

Sans moi, sa petite tasse de café

 

…………………………………………………………………………….

Sur la page blanche,

Il me laisse courir.

Il m’arrive parfois que je me penche

Pour pouvoir mieux lui écrire.

 

Avec moi, il joue

Comme avec une marionnette

A sa volonté, mes gestes se soumettent

Plein et délié, pas de jaloux

 

Parfois je fais des arabesques

Et quelques taches burlesques,

Mais jamais je ne pars à l’aventure

Quand il s’agit de sa signature.

 

Je me dis souvent que j’ai de la chance

D’être un objet de prestance.

Quand je pense à mes cousins jetables

Je me sens parfois coupable.

 

Je ne suis qu’un porte-plume

Fait dans de l’écume

Il me laisse courir

Pour pouvoir lui écrire.

……………………………………………………………………………

Le matin, son premier geste

C’est de m’allumer.

Parfois il m’arrive que je peste

Comme on dit, de « buguer »

 

Il faut que j’ouvre les fenêtres

En sachant parler anglais.

Windows me fait apparaitre

Sur un fond bleuté.

 

Là commence ma dure journée.

Pas un instant pour me reposer

Orange, Facebook se disputent l’écran.

Parfois avec Photoshop, il prend le temps

 

Mais pour moi, pas de repos.

J’enregistre, les messages, les photos.

Seuls moments de répits,

Quand doucement tombe la nuit.

 

Alors j’apprécie le tic tac des heures

Où, pendant un moment,

J’écoute la respiration du temps.

Poète, non ! Je ne suis qu’un ordinateur.

 

……………………………………………………………………………

 

Doucement en moi il s’insère

Son corps mouillé espère

Ressentir le doux contact

Comme la buée qui rend opaque

Le miroir sur lequel il se mire

Sa peau frissonne elle respire

 

Il s’enveloppe, il est nu

Tout contre mon tissu

Son parfum se mélange

A mon adoucissant

Comme une alchimie étrange

Nous sommes virtuellement amants

 

Je le sèche, je l’essuie

Je suis elle il est lui

D’un geste je me retrouve parterre

Puis accroché à la patère

Pour attendre demain

Qu’il me reprenne entre ses mains

La nuit je garde l’espoir

Je ne suis qu’un simple peignoir

 

………………………………………………………………………………………..

Sans moi son monde devient trouble,

Parfois même il se dédouble.

Je le force à se concentrer

Pour lire les mots sur le cahier.

 

Il est complètement perdu

Quand il ne me trouve plus.

Parfois il m’accroche à une chaine

Depuis qu’il a eu la cinquantaine

Pour être sur de ne pas se tromper.

Lorsque je ne suis pas sur son nez

Je suis plus qu’une amourette.

Il me caresse avec une chiffonnette

Je sais ce que vous allez me dire, je suis bête,

Je ne suis qu’une paire de lunettes.

Mais sans moi pour régler la vision,

Combien d’amour et de passion

Seraient tombés dans l’oubli

Si je n’avais pas arrangé leur myopie.

 

 

 

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Rédigé par Bernard

Publié dans #Les objets

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Publié le 24 Mai 2021

 

La Poupée, l’Ours, le Bol Rouge, Le Livre et La Collection

 

 

Ils sont là, une présence tranquille, le regard et le toucher que l’on porte sur eux.

Laissons-leur la parole.

 

LA POUPÉE 

Je suis ‘vieille’, plutôt ‘ancienne’.

Gardée précieusement par la maman de Domi, belle, blonde aux cheveux longs, sur lesquels elle m’a posée une petite dentelle.

Ma robe vert pâle recouvrant un pantalon de même couleur.

Mes yeux sont en verre fixe, ma jolie bouche entr’ouverte découvre deux petites dents.

Ma tête, mes bras et mes jambes sont en porcelaine.

Voilà, c’est moi, je n’ai pas de nom, Domi m’a assise sur un fauteuil ‘Emmanuelle’, où je repose en toute simplicité, sous l’œil plein de tendresse de Domi.

Je suis une poupée en porcelaine, avec une certaine estimation marchande ai-je entendu dire un jour…

Et surtout une valeur sentimentale.  

 

L’OURS

Je suis là assis, toujours près d’elle depuis… 67 ans, oui, je sais, je suis ancien, maintes fois ma fourrure à été recouverte.

Je suis son vieil ours, aux yeux de bottine noirs.

J’ai toujours la même expression de bienveillance, de réconfort, lorsqu’ elle est triste, m’a-t-elle souvent dit, me prenant dans ses bras.

Je ne suis qu’un rêve, mais Domi ne s’en doute pas, la boîte à musique de mon enfance, ne fonctionne plus, mais à la place, j’ai un ‘cœur’ qui bât, moi, je le sais, je suis un peu comme un ange…

Le vieil ours ‘Robert’, comme le prénom d’un petit ami de Domi à leur âge de trois ans…

 

LE BOL ROUGE et LE STYLO

Je suis le vieux mini bol rouge, fissuré par les années, mais toujours prêt à être rempli du café matinal sans sucre accompagné du BN à la fraise.

Rejoint sur le bureau pour une matinée, qui se prolongera, de son stylo noir qui laissera courir des mots et des phrases sur le grand bloc.  

Nous ne savons pas quelle ‘mouche écrivaine’ l’a piquée, mais c’est un geste automatique et récurrent, matinal.

Moi, le bol rouge, je ne saurais jamais pourquoi je suis son préféré, mais toujours rempli à loisirs d’un café stimulant.

 

LE LIVRE

Moi, le livre de poche, petit mais costaud !! Une attraction curieuse, mais réelle.

Je sais qu’avec ses doigts respectueux de mes feuilles qui, à force d’être tournées, je crois qu’elle m’a lu trois fois, n’ont plus la même vigueur.

Mon histoire débute tristement, ma lectrice n’est pas masochiste, mais pas heureuse et prend plaisir à se remémorer son séjour en Irlande.

Premier roman des huit à venir de Agnès M.L.

 

LA COLLECTION

Des objets, nous sommes nombreux à évoquer des souvenirs ou un intérêt particulier, nous faisons partie des ‘meubles’ devant lesquels on passe tous les jours sans nous voir.

Des gens nous ont aimé, puis détesté au point de nous abandonner à d’autres.

Certains d’entre nous constituons une collection dont notre hôte est fière.

Des Chouettes, c’est chouette.. je sais c’est nul.

Nous sommes partout, sur les murs, les étagères, près d’elle à côté de l’ordinateur.

Une protection dit-on, un amusement, une décoration.

 

Les objets de tous genres, en porcelaine, en peluche ou autre ont ‘un esprit irréel’, qui peut prendre vie selon le besoins imaginaires de chacun….

 

 

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Rédigé par Dominique

Publié dans #Les objets

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Publié le 24 Mai 2021

-aspirateur

-cire

- planche à repasser

-fer à repasser

-produit pour faire les carreaux

 

- Marie a fini le ménage. Il est 1 h ! Pas drôle que la bourgeoise qui était assise à table depuis midi n'arrêtait pas sans arrêt de déplacer le verre, puis les couverts, l'assiette quand en se levant sans faire attention elle est tombée et s'est cassée une jambe. Du coup elle n'est pas prête de manger. Un petit séjour à l'hôpital ne lui fera pas de mal à sa silhouette parce que vous avez vu les poignets d'amour qu'elle se paie. C'est pas avec elles qu'elle va re-séduire son mari, dit le fer à repasser.
- Je crois que tu possèdes la plus mauvaise langue de la maison ?
-Tu l'as entendue la bourgeoise lorsque la Marie au lieu de mettre de l'eau dans mon réservoir a mis du produit pour les carreaux. Le linge était couvert de traces jaunes ainsi que moi, ajouta la table à repasser. Il a fallu tout laver et repasser. Ça fera des heures supp en plus à la Marie.
- Dis Marie il faudrait que tu te dépêches de passer la cire sur le plancher du salon, Monsieur reçoit des amis pour bridger ce soir.
La cire grommelle « oui mais pas trop, sans quoi ma boîte va être vide et on va me mettre dans la poubelle, la bonne, enfin j'espère, car je n'ai pas envie de me retrouver avec les épluchures de légumes et autres détritus plus dégoûtants les uns que les autres.
Soudain on entend Marie crier : Elle a brûlé le col de chemise de Monsieur!
Puis elle se calme vite en se disant que Madame étant à l'hôpital, Monsieur ne pourra pas la renvoyer...

 

 

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Rédigé par Françoise M.

Publié dans #Les objets

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Publié le 23 Mai 2021

 

L’ORDINATEUR, LA TASSE BLANCHE, LES LUNETTES, LES BASKETS ET LE SAC

 

Nous sommes des objets usuels.

Cinq objets tirés au sort parmi la multitude.

Des objets du quotidien, insignifiants en apparence mais on a su se rendre indispensables.

Aujourd’hui, on nous donne la parole pour raconter quelques bribes de nos vies. Nos vies, si intimement liées à celle de notre propriétaire. Car nous ne sommes pas libres, nous sommes assujettis à son bon vouloir. C’est le propre d’un objet, être au service d’un humain. C’est bien pour ça que les hommes nous ont créés, n’est-ce pas ?

 

Moi, je suis l’ordinateur.

Ma vie commence dès mon arrivée dans cette maison, il y a quelques mois. Je me souviens de ses mains qui m’ont délicatement extirpé de l’emballage.

Depuis, ses mains pianotent sur mon clavier tous les matins. C’est notre rendez-vous quotidien. Sur le canapé. Moi sur ses genoux. J’adore.

Je me démène pour ouvrir les pages qu’elle me demande, je stocke consciencieusement tout ce qu’elle veut bien me confier, je veille jalousement sur ses secrets, je papote avec ses amis, je lui apporte son courrier.

Je me souviens de ses recherches. Des idées à trouver pour animer ses ateliers d’écriture. C’est d’ailleurs moi qui lui ai soufflé cette histoire d’autobiographie d’objets. J’avais envie de prendre la parole. J’ai un peu orienté sa navigation dans ce sens, je le confesse. Que voulez-vous, je suis un objet intelligent… Cela dit, je l’aide de mon mieux. Je la comprends avant même qu’elle ait terminé sa requête et je cours chercher l’information !

Mais assez parlé de moi. Ma mission du jour est aussi de recueillir les mots de mes camarades.

La parole est à toi, tasse blanche.

 

Merci ordinateur.

Moi, je suis la tasse blanche du café quotidien. Je suis dans cette maison depuis si longtemps que j’ai oublié comment j’y suis arrivée. Mais depuis que j’y suis, je crois bien que je suis la chouchou. Car sur l’étagère du placard, nous sommes nombreuses. Certaines sont bien plus jolies que moi avec leurs motifs colorés. Pourtant, c’est toujours moi qu’elle choisit pour son café.

Elle me pose auprès de la cafetière, je recueille le café brûlant, mes parois se réchauffent, ça fait du bien. Puis nous allons rejoindre l’ordinateur. Elle me boit à petites gorgées, mon bord rond est doux à ses lèvres, je le sais, elle me l’a dit pour que je l’écrive ici. A l’inverse, je pourrai vous confier que ses lèvres sont douces à mon bord rond, comme un baiser délicat...

Dans la journée, je sors quand il fait beau, je prends le soleil sur la terrasse, près d’un bouquin, avec des copines, en famille, c’est selon. Ce que j’aime c’est être sollicitée pour les moments agréables. Je symbolise le réveil, la journée qui commence, je réchauffe, je réconforte, je convivialise.

Mais me voilà vide à présent. Elle a terminé le café. Je laisse la parole aux lunettes.

 

Merci tasse blanche.

Moi, je suis les lunettes. Quotidiennes aussi. Mais surtout indispensables. Nées pour son regard. Sans moi, elle est dans le flou. Rien n’est possible. Je suis ses yeux. Je l’accompagne partout, je guette, je visualise, je filtre, je donne à voir les plus belles images, les plus moches aussi. Tout passe à travers moi avant d’atteindre son œil. Je partage tout avec elle, en tout cas, toute sa vie éveillée. Il n’y a que quand elle dort que je dors aussi, sur sa table de nuit. Mais au petit matin, hop, je saute sur son nez pour le reste de la journée.

J’aime quand nos regards combinés se perdent dans quelques immensités. Des ciels infinis, des mers absolues, des paysages ouverts, des horizons larges. Et puis, on se recentre, le cercle se restreint à la dimension d’une pièce, à l’étagère d’une armoire, à la page d’un livre, à l’écran de l’ordi. Ma vision est espace, je vais de partout avec elle, comme toi, baskets, à qui je laisse la parole…

 

Merci lunettes.

Moi, je suis les baskets, je marche par paire. Je suis de toutes les sorties. Pour aller acheter le pain, pour balader avec le chien, pour les randonnées, pour piétiner dans un supermarché, c’est toujours moi autour de ses pieds. Je suis tellement confortable, ça me rend indispensable !

Et c’est tant mieux, car j’aime ça, partir, voir du pays, même s’il est tout petit. C’est toujours mieux que le placard, c’est moi qui vous le dis !

Il y a des bruits qui ne trompent pas : le cliquetis de la laisse du chien est associé à la balade qui arrive. Mes lacets en frétillent à chaque fois. Le top du top, ce sont les sorties nature. J’adore le lac du Broc par exemple. Là, la poussière colle aux semelles, parfois je tâte l’eau, je m’amortis sur l’herbe tendre, je m’endurcis sur les galets, je cours avec le chien, je bouge, je vis ma vie de super souliers sportifs tout terrain. Si j’ose dire, c’est le pied !

Mais je ne suis pas le seul objet qu’elle entraîne dans ses virées, il y a le sac aussi, à qui je laisse la parole.

 

Merci baskets.

Moi je suis le sac. Dépositaire du trésor. J’abrite, je garde, je trimballe tout un bric-à-brac. J’ai l’âme facétieuse parfois ; j’aime bien dissimuler quelques petites choses tout au fond de mon antre, comme le téléphone ou les clés ; ça marche à tous les coups, elle s’énerve, fouille toutes mes poches, ça me grattouille, ça me chatouille... C’est bon !

Je suis de toutes les balades. Depuis quelques temps, de nouveaux objets ont pris place entre le portefeuille et le chéquier : le masque et le gel hydroalcoolique. Ces deux-là, je les laisse toujours bien accessibles. J’ai bien compris qu’ils étaient importants. Elle les utilise souvent.

Mon grand bonheur, c’est d’arpenter les rues de la ville bien serré contre elle. Elle me porte en bandoulière, adossé à sa hanche qui me balance au gré de ses pas… Je voyage, rêvasse, contemple, tout en protégeant les gris-gris qu’elle m’a confiés. J’ai souvent l’impression d’être une sorte de caverne d’Alibaba ! Il arrive même qu’elle retrouve dans ce foutoir des bricoles qu’elle cherchait depuis longtemps ailleurs.

Mais je parle, je parle et je sens qu’elle s’impatiente. Je crois qu’elle veut sortir. Les lunettes sont sur son nez, les baskets autour de ses pieds, la tasse blanche dans l’évier et la souris de l’ordi sur l’icône ‘‘Marche/Arrêt’’.

Elle saisit ma bandoulière, vite, il est temps de conclure... avec Lamartine, bien sûr !

Objets inanimés, avez-vous donc une âme qui s'attache à notre âme et la force d'aimer ?

 

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Rédigé par Mado

Publié dans #Les objets

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Publié le 19 Mai 2021

 

Que racontent les images de nos rues ?

Écrivez une histoire en prose ou un poème en utilisant une ou plusieurs œuvres du street-art proposées dans les bandes d'images.

 

Cliquez sur les bandes de photos pour les agrandir

TRANSCRIPTION STREET-ART
TRANSCRIPTION STREET-ART
TRANSCRIPTION STREET-ART
TRANSCRIPTION STREET-ART
TRANSCRIPTION STREET-ART
TRANSCRIPTION STREET-ART
TRANSCRIPTION STREET-ART

 

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LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 19 Mai 2021

MOND

Edmond, un garçon de six ans, naquit avec à la main une malformation, autrement dit un moignon. Il s’escrimait avec obstination pour tenir de cette main un crayon. Il arriva à une certaine précision car il avait un don. A toutes occasions, il griffonnait sur papiers, cartons, chiffons et même cloisons. D'abord à tâtons, puis avec plus de conviction, ses traits se précisaient en des combinaisons de bons tons. De brouillon en champion, il en vint à l'aquarelle en changeant d'horizon, puis l’acrylique et l'huile lui donnèrent plus de satisfactions. Par ambition, pour faire connaître son nom, à la morte saison, il tagua des portions de murs d'une prison. Fanfaron, il peignit des paillassons devant les perrons de magasins afin que les plantons en faction incitent les clients à s'essuyer les arpions. Il dessina sur le trottoir du goudron en fusion : l'illusion était telle que les piétons repartaient à reculons. Par dérision, il signait « Mond » ses compositions, tronçon de son prénom. Sans piston, grâce à la profusion de son écusson, il fut enfin connu et reconnu comme un artiste de la rue dans toute la région.

 

Louis

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Rédigé par Louis

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Publié le 15 Mai 2021

L’AMOUR TOUJOURSL’AMOUR TOUJOURSL’AMOUR TOUJOURS

                                                    Je t’aime, tu sais

                                                    Attend, je mets mon masque

                                                    Des bisous, des bisous …

                                                    Notre amour, masque fleuris

                                                    Rien n’est impossible, pour nous !

 

                                                    Je t’envoie mon cœur

                                                    Ma grand-mère, je pense à toi

                                                    Le bonheur, il part

                                                    Le vaccin vaincra l’absence

                                                    Cœur s’envole, attrapez le …

 

                                                    Voilà cœur, encore

                                                    Salut, un check patte à main

                                                    Pensez, nous aussi

                                                    Taureaux, chiens, chats, poules, cochons

                                                    Le Covid ou pas !!!!!!!

 

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Rédigé par Dominique

Publié dans #Ecrire sur des photos

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Publié le 15 Mai 2021

QUITTER L'AUTOROUTE..

 

Quitter l’autoroute de la pensée unique

En imprégnant son esprit de musique

Remettre l’acquis en question

Abattre du cœur le bastion

S’égarer dans les méandres des synapses négligées

Pour permettre enfin à la pensée de voyager

S’aventurer dans les limbes de l’esprit

Pour oublier ainsi ce qu’on a appris

Bousculer tous les neurones

Pour qu’autrement ils s’ordonnent

Inverser l’ordre du monde

Accueillir des nouvelles ondes

Recycler l’improbable

Inventer une nouvelle fable

Pour que rayonne sa grandeur

Placer au centre le cœur

Et l’amour en apothéose.

 

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Rédigé par Iliola

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Publié le 14 Mai 2021

 

                                                                                                 

                                                                                           Street flop

 

 

Dans cette usine désaffectée au ventre creux,

des quiproquos couchent la Société à même le parterre

comme on allonge un rictus pour le rendre plus laid.

 

Des tracés dégoulines les couleurs, sur des torses bombés

qui s'éclatent sur les voisins en cloque.

 

Oiseaux de nuit, ces voleurs d'espace n'en finissent pas

de cracher leurs cauchemars et fatigue les patiences.

 

Dans les courants d 'air des squats caféine

les yeux presbytes trop tôt et les iris ne font pas des fleurs.

 

A cause des images décadentes pleines de grasse,

vomissons toutes ces tranches de l'art, mon cochon.

 

 

                                                                           Dany - L

 

 

 

 

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Rédigé par Dany-L

Publié dans #Ecrire sur des photos

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