Publié le 30 Janvier 2017

Sujet d'écriture :

 

Par une volonté divine ou par le magie de l'écriture, vous vous réincarnez en animal. Choisissez l'animal que vous voulez et partez à la découverte de votre environnement. Vos sens en alerte captent tout ce qui se passe autour de vous, soyez à leur écoute, racontez vos sensations.

Peut-être certains sens sont plus développés que d'autres selon l'animal que vous êtes. Imaginez, inventez une histoire ou bien racontez juste l'exploration de votre nouveau lieu de vie et votre relation aux choses qui vous entourent.

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Les animaux

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Publié le 23 Janvier 2017

La photo, est un instantané, un peu comme le haïku.

A partir de photos d'animaux, ou en piochant dans vos souvenirs, écrire quelques haïkus...

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Les animaux

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Publié le 22 Janvier 2017

Sur le thème LES ANIMAUX, le haïku...

 

***

En voici quelques-uns sur un tableau de Monet : La Pie

HAÏKU ANIMAL

Sur le paysage blanc

Une petite boule noire -

La Pie de Monet.

 

Au blanc de l'hiver

Ponctué d'une tache noire -

La pie s'est posée.

 

Paysage de neige -

La pie sur la barrière cherche

Son repas enfoui.

*****

QUELQUES HAÏKUS "ANIMAL"

 

 

Les immeubles cernent

l’horizon de liberté

de ce chien errant

 

 

Dans l’ocre du soir

il traverse la poussière

le grand éléphant

*****

Pour finir, un haïku sur la belle photo, si pleine de tendresse, d'Elliott Erwitt...

HAÏKU ANIMAL

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Rédigé par Mado

Publié dans #Les animaux

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Publié le 19 Janvier 2017

***

SUJET D'ÉCRITURE :

L'atelier ayant choisi à l'unanimité le thème LES ANIMAUX pour les séances à venir, voici donc :

  • Écrivez le début d'une histoire dont la situation de départ est, au choix :

  - la rencontre d'un poisson et d'un ver de terre accroché à son hameçon

  - la rencontre d'un lion et d'une gazelle le soir au point d'eau

  - la rencontre d'un loup et d'un mouton dans le Mercantour

  - la rencontre d'un chat et d'un chien devant le panier de l'un que l'autre s'apprête à investir

  • Racontez cette scène  trois fois :

1) en narrateur externe, focalisation externe

2) en narrateur externe, avec le point de vue (focalisation interne) d'un des animaux

3) en narrateur externe, avec le point de vue (focalisation interne) de l'autre animal.

  • Choisissez la version que vous préférez pour, éventuellement, poursuivre l'histoire chez vous. Vous nous la lirez au prochain atelier...

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Publié dans #Les animaux

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Publié le 15 Janvier 2017

Sur le thème LES ANIMAUX, le narrateur et le point de vue...

SUJET D'ÉCRITURE :
 

  • Écrivez le début d'une histoire dont la situation de départ est, au choix :

- la rencontre d'un poisson et d'un ver de terre accroché à son hameçon

- la rencontre d'un lion et d'une gazelle le soir au point d'eau

- la rencontre d'un loup et d'un mouton dans le Mercantour

- la rencontre d'un chat et d'un chien devant le panier de l'un que l'autre s'apprête à investir

  • Racontez cette scène trois fois :

1) en narrateur externe, focalisation externe

2) en narrateur externe, avec le point de vue (focalisation interne) d'un des animaux

3) en narrateur externe, avec le point de vue (focalisation interne) de l'autre animal.

 

***

LE POISSON ET LE VER DE TERRE

 

 

  • Focalisation externe, écriture blanche :

 

L’eau se troubla, agitée par l’irruption d’une ligne, d’un hameçon au bout duquel se tortillait un ver de terre. Il gigota un moment puis, s’immobilisa. Un poisson louvoyait entre les algues, les picorait, disparaissait parfois derrière un rocher pour réapparaître un peu plus loin. Il vira soudain de cap, fila d’un trait vers l’hameçon, gueule ouverte et referma sa bouche… sur l’eau juste devant le ver de terre. Quelques bulles s’échappèrent de ses ouïes, puis délicatement, il saisit le ver de terre entre ses lèvres, le décrocha de l’hameçon et le ramena à la surface, tout près du rivage. Le ver de terre accosta et s’enfuit.

 

  • Focalisation interne, point de vue du poisson :

 

L’eau se troubla, agitée par l’irruption d’une ligne, d’un hameçon au bout duquel se tortillait un ver de terre. Il gigota un moment puis, s’immobilisa. Un poisson louvoyait entre les algues et se régalait de verdure. Il appréciait particulièrement celle cachée derrière les rochers, plus tendre lui semblait-il. Une odeur inconnue vint interrompre son festin. Il vira de cap, remonta la piste, aperçut le ver de terre suspendu à son hameçon. Intrigué, il fila vers lui, la gueule grande ouverte d’étonnement. Quand il réalisa qu’il allait gober l’inconnu, il referme la bouche juste à temps. Pile devant le pauvre petit ver ! Il s’en était fallu de peu… Il salua le visiteur par quelques bulles de bienvenue. Le ver ne lui répondit pas. Le poisson n’en conçut aucune amertume, il pensait que la petite bête devait être tétanisée de peur. Le pauvre ne pouvait savoir qu’il avait affaire à un poisson végétarien, rempli d’empathie pour la gent animale, et de surcroît, très malin ! Il analysa le situation, émit quelques bulles de réflexion. Quand il eut compris de quoi il retournait, il décrocha délicatement le ver et l’accompagna en douceur jusqu’à la surface, le regarda s’enfuir sur le terre ferme, heureux de l’avoir sauvé.

 

 

  • Focalisation interne, point de vue du ver :

 

L’eau se troubla, agitée par l’irruption d’une ligne, d’un hameçon au bout duquel se tortillait un ver de terre. Le pauvre était complètement affolé et tentait vainement de se dégager quand il aperçut un poisson qui nageait dans les algues au-dessous de lui. Il s’immobilisa alors pour ne pas l’attirer, en souhaitant de toutes ses forces devenir invisible. Mais le poisson vira de bord. Horrifié, il le vit foncer sur lui gueule ouverte. Le ver de terre faillit s’évanouir d’épouvante, mais, au moment où il allait être englouti, le poisson referma sa bouche juste devant lui, l’enveloppant de bulles. Décontenancé, terrifié, choqué, le ver de terre ne bougeait plus. Faire le mort en attendant de l’être pour de bon ! Le poisson s’approcha, le saisit entre ses lèvres, délicatement, et le décrocha. Le ver de terre, atterré, attendit le gobage final, mais contre toute attente, ce ne fut pas le cas. Le poisson le pilota en douceur jusqu’à la surface. Le ver de terre comprit alors qu’il avait affaire à un ami ; il en aurait eu les larmes aux yeux s’il n’était pas déjà immergé. Il remercia le poisson de toutes ses petites forces de ver de terre, douta que ce dernier ait compris le message, et s’enfuit à tire-ventre sur la terre ferme.

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Publié dans #Les animaux

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Publié le 11 Janvier 2017

Riviera oubliée, douce endormie

J'avance à pas menus sur ton assoupissement

Ne pas te réveiller

 

Abandonnée

sous l'ombrelle de tes palmiers

ton jupon blanc, frou-frou

d'hôtels particuliers

aux volutes crémeuses,

délicate gourmandise…

 

Tes cheveux de lauriers-roses

recueillent les murmures

d'une nostalgie… chuchotée,

touchante dans son élégance

surannée.

 

La mer à tes pieds

Bercée

sur le temps immobile

Belle endormie…

Ne pas te réveiller

je m'en vais...

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Rédigé par Madeleine

Publié dans #Patrimoine & Méditerranée

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Publié le 11 Janvier 2017

Les yeux clos sous mon chapeau de paille, je goûte le plaisir de cet instant immobile, allongée au soleil de la plage. Un galet rond et chaud épouse la paume de ma main, un autre pointe à peine sous mon omoplate ; à peine... pas de quoi bouger. Je suis bien ! Parfois le souffle léger de la brise effleure ma peau encore mouillée. Une goutte d'eau ruisselle sur mon ventre, laissant son empreinte chatouilleuse.

Quelques rires d'enfants me parviennent, se superposent au bruissement régulier du ressac. Quiétude dans tout mon être.

Le parfum doucereusement vanillé de l'ambre solaire flotte au-dessus de moi, réveille les souvenirs d'autres plages, d'autres moments identiques au temps ralenti, quelque chose qui tend vers l'immuable tout en mêlant éphémère et éternité, ou peut-être est-ce juste l'accueil éveillé de la Vie ?

La chaleur du soleil se fait insistante. J'ai soif. Lèvres sèches que je tente d'hydrater en y passant la langue. Aussitôt, le sel me pique. À tâtons, j'attrape ma gourde d'eau, presse le goulot sur ma bouche. Une bienfaisante fraîcheur s'écoule de la bouteille, rivière joyeuse irrigant tout mon corps.

Les yeux clos sous mon chapeau de paille, j'écoute... Communion intime avec moi-même, avec le Monde... je suis bien... je m'endors...

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Rédigé par Madeleine

Publié dans #Patrimoine & Méditerranée

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Publié le 11 Janvier 2017

Il y a de la pluie sur la ville assoupie

Il y a le trottoir miroitant sous les gouttes

Il y a le ciel blanc qui fuit à l'infini

Il y a la mer grise qui roule et qui l'épouse

 

Il y a la douceur des couleurs assourdies

Il y a devant moi trois grands parapluies rouges

Il y a la Promenade, il y a des clapotis

Il y a le vent dansant et les drapeaux qui bougent

 

Il y a la nostalgie, il y a le silence

Il y a la rêverie par cette pluie bercée

Il y a une baie où s'envolent des anges

Il y a la poésie sur la vitre embuée

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Rédigé par Madeleine

Publié dans #Patrimoine & Méditerranée

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Publié le 11 Janvier 2017

Malte, des îles en chapelet

                                   Drapées de bleu marine

                                                               Où s’égrènent des villes

                                                                                            Poudrées d’or et de ciel.

 

L’ombre des Chevaliers à la Croix

Millénaire

Glisse au pied d’un clocher hissé vers la lumière.

 

Le temps fait une pause,

Le temps...

D’un flottement...

 

Dans le port les bateaux balancent

Mollement

 

Et moi, je m’émerveille.

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Rédigé par Madeleine

Publié dans #Patrimoine & Méditerranée

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Publié le 11 Janvier 2017

Les élégantes sont beaucoup moins élégantes aujourd’hui. C’est que j’en ai vu passer depuis plus d’un siècle dans mes couloirs. Hôtel Westminster, c’est mon nom ! Ah ! J’en aurais des histoires à raconter! Des histoires d’amour le plus souvent. J’en ai abrité des jeunes mariés, des amants, des maîtresses, des demi-mondaines…

La plus belle histoire d’amour dont je me souviens n’est pas celle d’une élégante et d’un dandy, mais celle d’une modeste jeune fille, douce et timide.

C’était dans les années 1920, elle s’appelait Madalena. Elle était italienne, au service d’une richissime Anglaise qui séjournait dans ma plus belle suite. Quand Madame ordonnait, Madalena obéissait. Elle s’occupait de tout ce qui concernait le confort de Madame. Sa journée était remplie de tâches nombreuses que Madame lui confiait.

Madalena rêvait à l’amour, comme toutes les jeunes filles de son âge et vous savez quoi ? C’est dans mes cuisines qu’elle l’a rencontré. Un vigoureux Piémontais livrait les blocs de glace – oui, il n’y avait pas de réfrigérateurs à l’époque. Madalena, envoyée par sa maîtresse aux cuisines pour préparer un thé digne de ce nom – il paraît que le chef de mon restaurant en était incapable – Madalena, donc, tombe nez à nez avec Pietro, le livreur de glace. Un bel homme ce Pietro. Grand, fort, des yeux aussi bleus qu’un lac de montagne… J’ai bien vu, quand leurs regards se sont croisés, que l’amour s’annonçait. Ça n’a pas traîné…

J’ai su, par Madame qui l’a raconté lors d’un dîner quelques temps après, que Pietro avait épousé Madalena et qu’ils s’étaient installés sur la colline, hors de Nice. Ils n’étaient plus domestiques maintenant, ils cultivaient la terre, travaillaient dur, mais travaillaient pour eux.

Je ne sais pas ce qu’ils sont devenus. La riche Anglaise a disparu aussi. Le temps emporte plus vite les gens que les pierres, car moi, je suis toujours là.

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Rédigé par Carmella Marengo

Publié dans #Patrimoine & Méditerranée

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