musique

Publié le 14 Juin 2022

DECRIRE LA MUSIQUE

Comment raconter la musique ? 🎵

La musique est invisible et impalpable, d’où la difficulté de raconter ce que l’on entend. Le vocabulaire spécifique aux sons, les métaphores, comparaisons, assonances, allitérations, ainsi que le rythme des phrases participent à sa description. Selon le style de musique et les émotions ressenties, la longueur de la phrase et sa construction participent à l’effet recherché : phrases fluides, phrases hachées, énumérations…

ATELIER :

Décrire la musique

 

LECTURE :

"La dame qui chante" - Les vrilles de la vigne - Colette

 

SUJET :

Racontez un air de musique. Imaginez, écoutez ou pensez à un air que vous aimez, ou pas… Sélectionnez quelques éléments de vocabulaire qui vous paraissent convenir le mieux.

Pour trouver des métaphores, vous pouvez aussi faire un portrait chinois du morceau de musique, ou des associations d’idées et choisir l’élément le mieux adapté.

Pensez à utiliser le son des mots pour renforcer l’effet avec quelques assonances et/ou allitérations et construisez vos phrases en leur donnant un rythme en rapport avec la musique que vous avez en tête.

 

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LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Musique

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Publié le 14 Juin 2022

 

Le refrain s'immisce et bourdonne au gré d'une foulée fantasque..
Réfractaire, facétieux, il semble animé d'une vie propre. Et m'accompagne Allegro tout au long du jour. À la source, souvent, le dernier morceau entendu à la radio. Ou peut-être celui qui m'a marquée, qui s'est incrusté sans vraie concertation. Les oreilles, porte d'entrée d'un chemin parallèle, comme une partition qui s'écrit en sourdine et inonde le cerveau, des vibrations volubiles et volages dont j'aimerais parfois baisser l'intensité.
La musique, reine des émotions.
Un son beau oui comme Bowie, icône glam rock des jeunes années. La transe contagieuse d'une star androgyne à paillettes, cheveux rouges et yeux dépareillés cernés de bleu, costume extraterrestre pour Space Oddity.. plus qu'une voix, une incarnation vibrante d'un voyage vers l'étrange. Une ode à la différence. L'envolée de
guitare, la boucle du synthétiseur, les accords du piano.. une virée stridente qui chavire les pupilles.
En écho au chanteur lyrique Klaus Nomi et son cold song.. une voix à la tessiture hors du commun, de basse à contre ténor, un look extraterrestre au nœud pap, pour un style New Age expérimental.. un frisson durable et inquiétant à la fois.
Ou bien un style plus minimaliste comme Agnès Obel ou Cat Power, timbre diaphane pour une symphonie d'émotions, un pont entre folk, rock, et classique.. une voix qui emporte au plus profond. Un papillon sur l'épaule. Une touche de harpe pour lever les yeux au ciel.
Ou encore la voix éraillée, rugueuse, fissurée, imbibée d'alcool et de drogue, de l'égérie pop rock Marianne Faithfull, qui scande plus qu'elle ne chante, des poèmes et hommages aux amis disparus. Comme Patti Smith, une voix grave et vibrante par-delà les nuages.
Et tant d'autres qui fouillent les tripes par des arrangements feutrés, rythmés, évocateurs, une voix haute et lascive, tel le trip hop de Portishead.

Des émotions figées dans la mémoire, les années qui passent. Les concerts en plein air des années psychédéliques aux allures échevelées, Genesis, Yes, ou Pink Floyd, dont les vibrations sonores sont un bain de jouvence.
Comme quelques hits anciens, tel que I will survive de Gloria Gaynor, isn't she lovely de Stevie Wonder ou encore all by myself D'Eric Carmen, qui transportent et chavirent dans les boîtes enfumées des eighties.
Et puis les clips déjantés de Sir Elton John, entre I'm still standing et candle in the wind... Icône de la pop musique internationale, d'une culture musicale impressionnante, inoubliable enchantement.
Sans oublier L’homme à la tête de chou.
Gainsbourg forever, qui s'est largement inspiré de la musique classique, Brahms, Chopin, Dvorak, pour composer de splendides morceaux, sensuels et mélodieux, parfois en duo, hommage aux femmes.
Gainsbourg chante rauque, à faible registre, il murmure et soupire tel un fumeur ivre et sans souffle, en accord avec une posture, une mimique. Les mots d'un esprit prolifique et provocateur. Des chuchotements inoubliables sur rythme cadencé. Un émoi condensé..


Après l'audition viennent les partitions.
Le chœur et ses adeptes.
Une période entre le sacré et le profane. Musique de films, et grands compositeurs classiques.
L'Ave verum de Mozart emporte le cœur et l'esprit au-delà des mots.
L'orgue apporte la touche solennelle. Le cantique de Fauré, mélodie vibrante où se chevauchent les différents pupitres en harmonie.
L'émotion ressentie lors de l'interprétation du Requiem de Fauré dans une petite église de l'arrière-pays niçois. Voire même en récitant un deprofundis lors d'un hommage plus intime.
Une petite musique qui reste longtemps au fond du cœur et des entrailles..

 

Du côté des films, la série James Bond propose des bandes son intéressantes, comme "Skyfall", interprété par Adèle, difficile à égaler pour notre chœur.. ou le chaleureux we have all the time in the world chanté à l'origine par Louis Armstrong..
Suivant les injonctions du chef de chœur, chaque choriste tente de suivre le tempo et l'intensité désirés, passant du murmure au carillon, du chuintement à la clameur, et même.. du rire aux larmes.
Les émotions vivent et s'envolent au gré du répertoire. Au bout du souffle.
En guise de final, notre maestro peut nous interpréter un arrangement du morceau culte de Miles Davis "so what" sur son saxophone alto. Jazz modal Bebop pour clôturer en beauté une séance, avec battements de cœur à l'unisson.


À propos du jazz.. une voix chaude et rocailleuse qui m'a fait vibrer sans commune mesure, celle de Amy Winehouse, fabuleuse britannique à la choucroute caractéristique.
Une palette vocale mezzo soprano ("Back to Black") pouvant couvrir trois octaves, entre jazz, blues, et soul, une ampleur et une présence incroyables.. un frisson durable et nostalgique.
Inspirée par le jazz et la musique indienne, la musique minimaliste revient vers une tonalité répétitive, une autre émotion, moins mélodieuse, plus cérébrale. Avec John Cage ou Philippe Glass comme représentants majeurs.
La musique adoucit les mœurs.
Pour finir, bien sûr.. la musique, l'art du silence.
Le silence est une vraie note. Pas de musique sans le silence, la pause. Simon et Garfunkel l'ont bien chanté dans les années 60 (the sound of silence). Et John Lennon avec Yoko Ono, en forme d'hommage vibrant (two minutes silence).
La musique, le silence du silence.

 

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Rédigé par Nadine

Publié dans #Musique

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Publié le 9 Juin 2022

 

Cette salle magnifique, habillée d'or et de velours, était éclairée par un grand lustre de cristal et par d'innombrables appliques murales qui s'entendaient à distribuer une douce lumière dans ce temple de la musique. Un brouhaha de bon aloi traduisait l'impatience des mélomanes qui s'étaient réunis pour communier ensemble pendant la magie de l'instant.

Enfin, la luminosité sembla s'éloigner tout doucement et l'obscurité imposa le silence. Sur la scène, le premier violon donna la note. Les musiciens accordèrent leurs instruments dans un concerto de graves et d'aigus qui ne devait rien à l'écriture d'une partition musicale. Le silence revint à petits pas.

Les musiciens se levèrent. Le chef d'orchestre apparut sur scène, vint saluer le premier violon, leva sa baguette et le miracle s'accomplit.

Je fermai les yeux. Les violons emmenèrent mon âme au cœur d'une forêt paisible où l'harmonie semblait régner depuis des temps immémoriaux. Des oiseaux s’emparèrent de la sérénité du moment. Les flûtes traversières donnèrent de la voix à ces volatiles qui virevoltaient autour de moi. Il manquait à ce paysage une rivière qui promènerait ses méandres au grès des prairies. La harpe vint à mon secours et distribua, avec sa délicatesse naturelle, la coulée d'un cours d'eau paisible.

Je me sentis partir dans mes rêves les plus doux et je me laissai porter par des anges dans l'azur immaculé d'un ciel sans nuage, quand les notes percutantes du piano annoncèrent la pluie. Les violoncelles voulurent rajouter le grondement de l'orage. Encouragés, les cuivres s’invitèrent au banquet et le fracas du tonnerre fit frémir l'auditoire. La douce brise des violons se transforma en vent violent ponctué par les grosses caisses, les cymbales accompagnaient les éclairs... Dieu était en colère et le faisait savoir. L'auditoire était figé.

Le dernier accord s'estompa doucement, les notes reintégrèrent les partitions. La lumière revint et après quelques instants de reprise de conscience le public se rappela où il se trouvait et les applaudissements refermèrent la page du livret.

 

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Rédigé par Fernand

Publié dans #Musique

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Publié le 7 Juin 2022

A l'aube, un frémissement des alizées sur les îles du levant prélude à une journée hantée par une musique unique à cet endroit de rêves. Un frémissement, je l'ai déjà dit, puis un crescendo subtil à mesure que le jour gagnait. Le vent s’amplifiait, juste pour rafraîchir la température et moduler cette suite de notes languissantes, jusqu'à ce coup de cymbale après l'éclair, rompant le rythme de cette mélodie en glissant dans des notes graves, s'intensifiant aux bruits de tonnerre sur une île proche. Puis, après un frugal déjeuner, un intermède bénéfique jouait par des dauphins pacifiques, dansant sur des airs populaires, scandés par les clapotis des vagues decrescendo sur le sable blanc. Apothéose en fin de spectacle, des sirènes venues s'étendre voluptueusement sur quelques îlots, accompagnant leurs chants syncopés de poses lascives, leurs nageoires semblant battre la musique, s'emparant si possible de corps et âmes obnubilés par ce concert.

Louis

 

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Rédigé par Louis

Publié dans #Musique

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Publié le 3 Juin 2022

 

Je suis contente d’assister au concert de cette grande soprano LA CALLAS.

Cette cantatrice réputée pour sa gentillesse, son élégance, sa texture de voix exceptionnelle, son oreille absolue, sa grande virtuosité. 

L’ambiance, le décor me mettent déjà en condition, la tombée du jour, le soleil nous saluant avec ses plus belles couleurs jaunes, orangées.

Cette douce chaleur d’une nuit d’été dans ce grand amphithéâtre d’Orange.

Les musiciens accordent leurs instruments une dernière fois, laissant s’envoler des dièses et des bémols.

Je ferme les yeux et ouvre mes oreilles.

La présentatrice arrive, élégante dans sa longue robe turquoise, des applaudissements retentissent, le chœur en tenue de gala noir et blanc se lève prête à l’accompagnement, un instant le public retient son souffle…

Soudain, comme dans un étourdissement toutes les notes du répertoire s’élèvent lentement.

Elle arrive, cette grande tragédienne comme sur un nuage ouaté poussée par cette envie de nous chanter l’histoire d’une vie.

Ses immenses yeux pleins de douceur et de rage mêlées, sa bouche rouge envoyant des notes en forme de baisers.

Le crescendo nous enveloppe, nous élevant hors du temps, mes larmes coulent doucement….

Merci à la SCALA de Milan de nous avoir prêtée ce bijou de l’opéra.

 

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Rédigé par Dominique

Publié dans #Musique

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Publié le 1 Juin 2022

En écoutant Maria Callas interprétant un air de Norma

Le temps semble s’être arrêté pour mettre en place sur la portée de la vie, les notes qui doucement s’installent sous la voûte de la chapelle. Quand soudain, venant de nulle part, une voix, une voix de femme qui semble se lamenter pour implorer Dieu.

Sa voix cristalline s’élève dans les aigus comme le chant d’un oiseau le matin quand s’éveille la nature. Prière pour l’au-delà qui monte au dessus d’un murmure d’une chorale sur lequel elle s’appuie. Sa voix semble s’envoler pour atteindre les cieux au-delà des murs. Ecrin de pierres où les notes prennent leurs magnificences et nous transportent l’instant d’un chant dans un monde éthéré où notre esprit oublie la réalité. Tout devient cristal, pureté du son, la voix instrument du divin nous rappelle notre petitesse devant tant de beauté.

 

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Rédigé par Bernard

Publié dans #Musique

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Publié le 31 Mai 2022

Deux textes pour essayer de raconter la musique.

D’abord, celle du piano de Chopin par Léopold Godowsky, à écouter ci-dessous :

Le piano sautille, ralentit, descend dans les graves comme s’il cherchait son chemin. Un chemin balisé de notes, s’éparpillant comme des papillons au soleil d’été. Ça virevolte, ça arabesque, ça danse dans la lumière, puis, au détour de la mélodie, les notes cascadent joyeuses, eau vive d’un ruisseau de montagne dévalant une prairie. Le piano joue des images. Je l’écoute, je voyage…

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Puis, celle de Bellini et la voix de Maria Callas dans Casta Diva, ci-dessous :

Les violons préludent comme une mer. Des vagues douces qui viennent au rivage et repartent vers le large, s’amplifient, se calment et recommencent la mélodie. La flûte, telle un oiseau, apparaît, se laisse porter sur le vent, plane au dessus des violons, tendre et légère, s’élève sur un souffle qui enfle et s’éloigne, se tait.

La voix de Maria Callas émerge, pure, modulant, ondulant entre douceur et puissance, monte vers la prière. Voix au firmament qui redescend en cascade sur les chœurs. Ils la reçoivent dans leur écrin, la portent vers d’autres sommets. Juste une note comme un gémissement puis l’ascension magnifique et la chute désespérée. Oh ! Cette voix limpide qui s’élance… Elle prend au cœur, bouleverse, émotion indicible devant la beauté, la perfection.

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Rédigé par Mado

Publié dans #Musique

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Publié le 1 Mai 2022

Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 19 Juin 2018

La joueuse de mandoline  - Bernard Brunstein

La joueuse de mandoline - Bernard Brunstein

 

La musique est-elle narration ? 

 

[...]
Il existe un point commun entre la musique et le texte, que l’on ne retrouve ni dans la peinture, ni dans la sculpture : celle d’une structure linéaire. La musique a un début, un milieu et une fin, on l’appréhende dans une temporalité, à l’inverse par exemple d’une image ou d’un tableau.

[...]
Bien sûr, une œuvre musicale ne peut guère raconter une histoire au sens verbal du terme. Le langage musical ne fonctionne pas selon la double articulation de la langue, et ne sécrète donc pas de sens linguistique. Pour autant, il est possible de considérer la musique comme un protorécit.

Le discours musical s’inscrit dans le temps, et possède donc une organisation syntaxique propre. Rythmes, accents, tons, longueurs, syllabes font partie intégrante de la musique (mousikê en grec désigne la poésie lyrique). Dès lors, la musique peut très bien imiter la courbe intonative d’un récit sans paroles, un récit « en creux ».

http://www.plume-escampette.com/la-musique-peut-elle-raconter-une-histoire/

Comment raconter la musique ?

La musique est invisible et impalpable, d’où la difficulté de raconter ce que l’on entend. Le vocabulaire spécifique aux sons, les métaphores, comparaisons, assonances, allitérations, ainsi que le rythme des phrases participent à sa description. Selon le style de musique et les émotions ressenties, la longueur de la phrase et sa construction participent à l’effet recherché : phrases fluides, phrases hachées, énumérations…

 

Exemple : un extrait de La Dame qui chante de COLETTE

Repérez les assonances et allitérations, les comparaisons, les métaphores...

[…]
À ce premier cri, jailli du plus profond de sa poitrine, succéda la langueur d’une phrase, nuancée par le mezzo le plus velouté, le plus plein, le plus tangible que j’eusse entendu jamais…
[...]
Sa grande bouche généreuse s’ouvrait, et j’en voyais s’envoler les notes brûlantes, les unes pareilles à des bulles d’or, les autres comme de rondes roses pures… Des trilles brillaient comme un ruisseau frémissant, comme une couleuvre fine ; de lentes vocalises me caressaient comme une main traînante et fraîche.
[…]

"La dame qui chante" - Les vrilles de la vigne - Colette

ÉCRITURE :

Le sujet consiste à écrire en écoutant un air de musique, interprété "en live" à la mandoline.

Que vous raconte cette musique ?  Comment la racontez-vous ?

Trois étapes d’écriture :

- faire d’abord son portrait chinois,

- puis décrivez-la en quelques lignes, racontez ce que vous raconte cette musique

- et ensuite rédigez un poème ou une chanson à réciter ou à chanter sur l'air en question.

***

Ci-dessous, le petit air de musique interprété à la mandoline lors de l'atelier...

... et les paroles de ce chant de troubadour du XIIe siècle, intitulé :

"Quand le rossignol s'écrie"

Quand le rossignol s'écrie
Qui nous desduit de son chant.

Pour ma belle douce amie
Vois mon coeur rossignolant.

Jointes mains merci lui crie
Car jamais rien n'aimai tant.

Et bien sais s'elle m'oublie
Que jolie me va finant.

https://www.partitionsdechansons.com/pdf/15062/Traditionnel-Quand-le-rossignol-s-ecrie.html

Traduction
Quand le rossignol chante
Qui nous charme par son chant

Pour ma belle, douce amie,
Je vois mon cœur rossignolant.

Jointes mains, je la supplie
Car jamais je n'aimai tant

Je sais bien que si elle m'oublie
C'en est fini de mon bonheur.

https://www.partitionsdechansons.com/pdf/15062/Traditionnel-Quand-le-rossignol-s-ecrie.html

LES TEXTES DE L'ATELIER :

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Musique, #Musique et Danse

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Publié le 19 Juin 2018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle, elle joue de la mandoline

quelques notes en sourdine

je ferme mes yeux

et devant moi couleur du ciel bleu

 

d'une source tu jaillis

entre les pierres de ce pays

tu ruisselles doucement

en allant vers l'avant

 

tu chutes entre les rochers

vers la plaine ensoleillée

ou là tu paresses

tendrement comme une caresse

 

tes méandres façonnent le paysage

vers la mer et son rivage

torrent fantastique

je t'écoute comme une symphonie classique

 

sur tes rives poussent les coquelicots

qui s'abreuvent de ton eau

taches de sang vermeil

de la nature qui s'éveille

 

j'entends tes gargouillis

rimes de ta poésie

c'est la fin de ton voyage

tes eaux avec la Méditerranée tu partages

 

elle, elle vient de plaquer son dernier accord

sa musique disparaît vers le dehors

en emportant avec elle les images

de mon esprit en vagabondage

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Rédigé par Bernard

Publié dans #Musique et Danse, #Musique

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