Publié le 29 Juin 2021

C’est l’histoire d’une rêverie partie d’un banc de ce jardin proche de la promenade des Anglais.

Le vent ébouriffe les palmiers. Les élégantes, d’une main ferme, portent assistance à leurs chapeaux…

L’été c’est pourtant la plage de galets où l’eau animée de fines ondulations se roule, s’alanguit et se retire avec ce bruit caractéristique des graviers qui se déplacent malgré eux. Plus loin, les filets sèchent à même les quais. Les rochers de l’entrée du port m’attendent…

De l’automne me sont restés les nuages qui tardent sur l’horizon et qui filtrent le soleil accrocheur. Le vol de moineaux qui s’éparpille dans la gaieté de leur été encore présent. Le ciel subitement gris et les gouttelettes qui tardent à l’extrémité des feuilles avant de s’écraser sur le gravier des allées…

L’hiver, c’est la neige à gros flocons, le silence qui s’installe, les skis de fond qui crissent sur la plage transformée. Le cri esseulé d’un oiseau qui s’échappe, dérangé par une boule de neige qui l’a effrayé. La pièce de bois qui s’effondre sous une gerbe d’étincelles dans la cheminée, précédée de l’installation d’une nouvelle bûche…

Le printemps, pour moi, ce sont les hibiscus qui commencent à fleurir, le jasmin qui embaume. Le murmure des bassins où viennent se baigner les merles frondeurs…

-Tiens Pierre que fais-tu là ?

-Hein ? Moi rien je…

-Tu vas bien ?

-Euh ? Oui je vais bien, et toi ?

-Bizarre ce vent en cette saison tu ne trouves pas ?

-Oh, tout ça va se calmer…

-Oui c’est fou ce que les saisons passent vite…

-Et oui, c’est comme ça pour tout le monde, à bientôt…

 

 

 

Gérald IOTTI

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Rédigé par Gérald

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Publié le 27 Juin 2021

 

Inconséquent cette année le printemps.

Au début, pluie, froid, vent.

Mi-saison, changement.

Canicule, allergie tout autant.

Femmes et hommes sont ainsi faits,

Toujours râleurs, jamais parfais.

Dans mon petit coin, je vois tout évoluer.

Je m'insurge aussi, comme tout bon français.

 

Et comment sera l'été à partir du 21 juin ?

La fête de la musique à chaque coin

De rues, sur la promenade, dans les jardins.

Chaud, brûlant, bruyant, envahi par la foule,

Se déplaçant en rang serré comme une houle,

La veille les dos blancs, le lendemain rouges.

Une seule idée en tête, s'amuser,

A l'inverse de carnaval, se démasquer.

 

En septembre les pêcheurs de poulpes,

Isolés, ignorant tout de la foule

Lancent leur appât roulé dans un chiffon rouge.

Face à la grande bleue, dos au mur

Subjugués par les vagues, clapotis qui murmurent.

Ils se savent à la veille de l'automne,

Octobre est le mois où tout peut basculer,

Glisser dans la froidure, et le lendemain des gelées.

 

Novembre déjà, l'hiver qui descend des montagnes enneigées

Nous fait sortir manteaux, anoraks, vêtements douillets.

De mon temps (je ris jaune en employant cette formule)

Quand il neigeait en novembre la saison de ski serait nulle.

Mais le froid sévirait sur nos mains, engelures et gerçures.

Les routes verglacées en vespa n'étaient pas sûres.

Et l'hiver persistait en mars et même en avril,

Il ne fallait pas se découvrir d'un fil.

Louis

 

 

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Rédigé par Louis

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Publié le 24 Juin 2021

 

Par définition,

cherche et tu trouveras.

 

             Les quatre saisons.

            débordent de Vivaldi.


           Longuement on lui la joue.

 

 

Par définition,

cherche et tu ne trouveras pas.

 

          Mes quatre saisons

          gonflent dans le four

          le pourtour de leur jabot.


         Mes pizzas seront toujours cuites

         mais qu'importe,

         elles sont pleines de ma patte.

 

 

 

                                                                                                            Dany-L

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Rédigé par Dany-L

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Publié le 21 Juin 2021

 

Chaque saison a sa petite touche

De saveur et de lumière.

 

Le printemps peu farouche

Chasse doucement l’hiver.

Un derniers repas de froid et de neige,

La brume s’étire et se désagrège

Sous les rayons du soleil,

La nature se réveille.

 

Puis il s’en va un beau matin

En emportant les fleurs du jardin.

L’herbe jaunit, l’été s’installe.

Avec lui ses concerts, ses récitals

Et sur les rivages ensoleillés,

Le monde se met à bronzer

 

Prenant patiemment

Une couleur mordoré,

Les feuilles se mettent à danser

Avec l’automne une valse à quatre temps.

Le soleil timide se mire dans les flaques.

L’orage fait sur les toits flic, flac.

 

Le vent souffle et devient bise.

La nature se couvre d’une couette immaculée.

L’hiver apporte sa touche de couleurs grises

Sur un monde où tout s’est figé.

L’eau devient glace.

La neige efface les traces

D’une vie qui s’est mis en sommeil

Pour attendre le retour du soleil.

 

 

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Rédigé par Bernard

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Publié le 21 Juin 2021

 

Pourquoi ne pas commencer par « l’ ETE », car le lionceau pousse son premier rugissement, un peu comme un chaton enrhumé !!!!

Il fait très chaud, déjà le coucher du soleil laisse le ciel rougeâtre, puis rose virant au jaune.

Les lucioles se réveillent le soir tombé, nous envoyant de petits clin d’œil, pour nous souhaiter « une bonne nuit » !!!!

 

 « L’AUTONME », il fait moins chaud, c’est ma saison préférée, un peu triste peut être, mais les feuilles rousses qui s’envolent des arbres en virevoltant, sont joyeuses.

Je suis productive à cette saison, les pinceaux s’en donnent à cœur joie de colorer les toiles.

 Accompagnée de « MEMORY » de Barbara STREISAND, le bonheur est à son comble !!!

 

« L’HIVER », le violon de VIVALDI arrive à petits pas, les jours raccourcissent, ma maison devient cocooning, le soir un bon livre, une tenue confortable, de bonnes chaussettes, mon chien couché à mes pieds.

 La neige est tombée doucement, par surprise le soir de NOËL, merci à Elle, c’était parfait.

 

« Le PRINTEMPS », saison de renouveau, les fleurs émergent lentement, laissant voir leurs frimousses de toutes les couleurs.

Les oiseaux arrivent en gazouillant avec le soleil qui pointe le bout de son nez, quittant l’Afrique, les hirondelles rejoignent l’Europe et nous enchantent ainsi que le coucou, le rouge-gorge et la nuit le petit hibou.

 

Mais, dans un certain Atelier d’écriture, qui est cher à mon cœur, les religions, les origines, les styles font de nous un arc-en-ciel, une sorte de saison colorée de nos personnalités.

 

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Rédigé par Dominique

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Publié le 20 Juin 2021

 

LE RÉCAPITUL

Le récapitul est un poème à forme fixe.

Six strophes de six vers plutôt longs (i. e. à partir de 13 syllabes), comptés réguliers et égaux.
Entre chaque strophe un vers donne, en forme de liste, six mots. Chacun d’eux est emprunté à chacun des vers de la strophe précédente.
Au bout des six strophes, un vers vient conclure.
Les vers ne riment pas.

https://oulipo.net/fr/contraintes/recapitul

Le petit récapitul portatif donne trois strophes de trois vers de neuf syllabes, la liste se limitant alors à trois mots.

https://oulipo.net/fr/contraintes/recapitul

Voir les exemples dans le lien ci-dessous :

Atelier :

Rédiger un récapitul ou un petit récapitul sur le sujet de votre choix.

 

 

LES TEXTES

 

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Oulipo

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Publié le 20 Juin 2021

 

Le jour se lève à pic pour remplacer la nuit qui s'en va.

La mer étale se confond avec le ciel bleu pastel.

Les montagnes alentour se réveillent sous la brise.

Les mouettes plongent dans l'eau recherchant leur déjeuner.

Certains pointus reviennent de la pêche au lamparo.

Aperçue succincte d'un jour dans la cité niçoise.

Jour, mer, montagnes, déjeuner, pêche niçoise.

 

Le mois d’août est propice pour s'abandonner à la flemme.

Les journées raccourcissent sapant un moral en berne.

Les louves à l’affût traquent les brebis à l'estive.

Aidés des chiens les bergers soucieux surveillent les troupeaux.

Heureusement que cette année les beaux jours persistent.

Le mois d'octobre verra le manège des hélicoptères.

Propice, sapant, affût, soucieux, beaux jours, hélicoptères.

 

Que font les enfants lors de toutes vacances scolaires ?

Devoirs de vacances, centres aérés et farniente.

Pendant ce temps-là, la Méditerranée se prélasse

A deux pas, joue avec les galets, chantée par G Bécaud.

Et moi sur ma bicyclette je gravite les sommets.

Que la vie est belle quand on a un vélo et santé.

Vacances, farniente, prélasse, Bécaud, sommets, santé.

 

Confis, déconfis, reconfinés, combien de fois le mot

Con... Contrits, je confirme continuellement qu'on l'est.

Je ferme cette parenthèse qui n'a pas lieu d'être.

Ne pas m'aventurer sur des sujets déjà débattus.

Le Mont Chauve à deux pas, si près, si haut, pourtant esseulé,

Piton où la vue sur mer est à cent quatre vingts degrés.

Combien, contrits, parenthèse, sujets, chauve, degrés.

 

La nature est ce qu'elle est, bienfaisante, grave, elle est : nature !

Sternes et rieuses, mouettes de Méditerranée.

Encore, toujours, les bergers et les loups qui s'affrontent.

La chèvre se substitue à la grue indisponible.

Les vieilles bugadières remplaçaient les ratons laveurs.

Et pendant ce temps-là, l'automne jaunissait les fourrés.

Grave, rieuses, toujours, chèvre, ratons, automne.

 

S'il est vrai que les écrits restent, je vais revoir ma copie.

Mettre, remettre sur un autre métier mon ouvrage.

Futile, futile, et peut-être aussi inutile.

Sur le balcon le chaud soleil ravage mes deux plantes.

Puis vient minuit, et la moiteur de la nuit m'indispose.

Ventilateur au top, une amélioration sensible.

Écrits, métier, futile, balcon, nuit, sensible.

 

J'essaie de chasser le naturel, il revient au galop.

 

LOUIS

 

 

 

 

 

 

 

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Rédigé par Louis

Publié dans #Oulipo

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Publié le 19 Juin 2021

la pluie tombe drue sur nos faibles épaules
nos vêtements se collent à nous
Nous serions mieux en tenue d'Eve

<ouah les bonnes sœurs enlèvent leur cornette
leur robe longue et leur jupon
quand même gardent culotte et chemisette

des nuages gris, blancs, roses s'amusent
mais le soleil luit fort à nouveau
conscientes elles se rhabillent prestement

Il ne faut pas tenter le diable

 

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Rédigé par Françoise M.

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Publié le 11 Juin 2021

 

Pourquoi le temps qui passe ne compte

Pas sur les doigts de nos deux mains

Il aurait pu s’arrêter à dix

Pour nous faire passer à demain

(Temps, main, dix, demain)


 

L’horloger l’ami de saint Pierre

Lui qui garde le trousseau de clefs

Pour changer les heures de l’été

Multiplier par dix c’est aisé

(Horloger, trousseau, été, multiplier)


 

Il a fallut pourtant s’adapter

Le soleil maître artificier

A décider que pour la terre

D’accorder vingt-quatre heures pour danser

(Adapter, soleil, terre, danser)


 


 

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Rédigé par Bernard

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Publié le 8 Juin 2021

 

Les voitures roulent trop vite

Les cyclistes sont en grand danger

Les piétons sur trottoir sont sereins

 

(voitures cyclistes, piétons.)

 

L'orage arrive bruyamment

La pluie drue et le vent s'accouplent

Les pauvres terriens en pâtissent.

 

(orage, drue,terriens.)

 

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Rédigé par Louis

Publié dans #Oulipo

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