Publié le 8 Juin 2021

                                                                           Ce jour, allant à la librairie

 

                                                                           pour oublier toutes mes pensées

 

                                                                           et pouvoir retrouver mon âme.

 

                                                                           ( librairie, pensées, âme)

 

 

                                                                           Bonjour, comment ça va aujourd’hui

 

                                                                           Bien, je le pense, que de temps perdu

 

                                                                           Les acheteurs sont au rendez-vous.

 

                                                                           (aujourd’hui, temps, rendez-vous)

 

 

                                                                           Ce jour, nos chineurs sont de retour

 

                                                                           Le soleil se met  de la partie

 

                                                                           Des livres, disques, bonne journée.

 

                                                                           (chineurs, soleil, bonne journée)

 

 

                                                                          Les vide-greniers sont de retour…..

 

 

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Rédigé par Dominique

Publié dans #Oulipo

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Publié le 7 Juin 2021

 

Rab de rêve à l'orée de l'année

École d'autonomie versatile

Cache-cache inducteur, trace alerte..

Rêve d'autonomie.. inducteur

Amour logorrhée au rythme rock

Photos aphasiques, flegme trompeur

Illusoire désir en strophe saphique

Amour, photos et désir..?

Tâcher d'extraire pure quintessence

Une ubuesque supposition

Lac de signes, ou Magic urban graff

Extraire supposition : graff !

 

Écrire, comme un langage capital

 

 

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Rédigé par Nadine

Publié dans #Oulipo

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Publié le 7 Juin 2021

 

Ce matin elle crache : plus d'encre.

Est-ce la noire ou la couleur ?

 Où est la nouvelle cartouche ?

 

(cartouche noire plus)

 

Des doigts intelligents opèrent

pour la nourrir pro dans son antre

et calmer sa fin, deux cent pages.

 

(opèrent cent fin)

 

A la caresse du doux rouleau

la page vierge et nue tuera

le beau verso du boustrophédon.

 

(beau verso nu)

 

  On a l impression d’un déshabillé.

 

-------------------

le boustrophédon :

une manière de fonctionner des têtes d'imprimante,

lorsqu'elles sont capables d'imprimer

dans les deux sens de déplacement du chariot.

 

 

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Rédigé par Dany-L

Publié dans #Oulipo

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Publié le 6 Juin 2021

 

Le défi du jour, c’est d’écrire un Récapitul,

six strophes sur un sujet, je n’ai aucune idée !

J’ai fait le tour de la question sans trouver de réponses.

La première strophe patauge dans un néant

dont je ne saurai jamais émerger, le trou noir…

ou plutôt la page blanche qui me nargue bien !

 

Défi – sujet – réponses – néant – trou – page

 

La deuxième strophe s’ouvre sur une question :

Où se cache donc cette fichue inspiration ?

J’ai beau chercher, j’ai le teston en ébullition,

mais pas de traces d’une muse ici ou là…

Mon encéphalogramme poétique est à plat !

Comment faire pour me sortir de cette impasse ?

 

Question – inspiration – ébullition – muse – poétique – impasse

 

Pourtant les sujets sont nombreux sur notre monde,

Mais j’ai l’impression que tout a été déjà dit,

Le plagiat me guette, la redondance me poursuit

A l’écriture maîtrisée se substitue pandémie de clichés

Le mot juste s’est envolé vers d’autres contrées

inaccessibles… Je suis désemparée par mon incapacité !

 

Sujets – impression – redondance – clichés – envolé – incapacité

 

Je dois me ressaisir, mener à bien ce défi

car je suis déjà arrivée à la quatrième

et je n’ai encore rien raconté d’intéressant...

Tu parles d’un Récapitul drôlement chiant !

Il ne me reste que deux vers pour trouver l’idée,

et non, c’est terminé, je dois récapituler.

 

Ressaisir – quatrième – raconté– chiant – vers – récapituler

 

Et voici la cinquième strophe, en espérance

d’accoucher d’un concept un peu plus original.

C’est mal parti, trois vers sont déjà écrits… et rien !

Lecteur, si tu es toujours là, reste bienveillant :

l’exercice est difficile, je m’y perds souvent

à compter sur mes doigts le nombre de syllabes,

 

Espérance – concept – rien – lecteur – exercice – compter

 

car il y en a bien treize dans chacun des vers ;

ce sont peut-être ces calculs qui m’ont empêchée

de concevoir l’idée qui aurait illuminé

de sa grandiose beauté ce malheureux poème.

Faut bien trouver quelques excuses à mes faiblesses,

mais en réalité, je n’ai vraiment pas d’idées !

 

Treize – calculs – concevoir – poème – excuses – idées

 

M’aura fallu six strophes pour ne rien raconter !

 

🤪🤭

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Rédigé par Mado

Publié dans #Oulipo

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Publié le 5 Juin 2021

Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Les objets

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Publié le 4 Juin 2021

Rédigé par JAK

Publié dans #Les objets

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Publié le 4 Juin 2021

 

Ma vie n'est pas glorieuse, je n'ai que piètre allure,

et ne peux me vanter de monter jusqu'aux cieux, 

destinée plus heureuse ont certains qui me jurent 

ne jamais fréquenter que de très nobles lieux. 

 

Ils en ont entendu des scandales de cour, 

d'intimes confidences, bruits et chuchotements

d'illustres inconnus ou vedettes glamour, 

de grises éminences, notables dans le vent. 

 

Ils en ont admiré des croupes et gambettes, 

des dessous affolants occultant bien leur jeu 

sous des dehors discrets, d'hypocrites toilettes,

des décolletés plongeants attirant tous les yeux. 

 

Mon sort est moins brillant et je n'ai l'avantage

de côtoyer beau monde, écouter ses cancans,

ragots et grincements me font craquer de rage 

quand je rêve de blondes aux pas caressants. 

 
Que ne suis-je à Paris, Montmartre ou Champ de Mars,

aux foules bigarrées en quête de hauteurs !

Après les quais fleuris, leurs merveilles éparses,

je leur ferais goûter à combien de splendeurs,

 

voir Paris à leurs pieds, ses flèches et coupoles,

ses toits et chiens assis veillant sur ses ruelles, 

ses quartiers variés, rues sages ou frivoles,

de jour comme de nuit, Paris vous mène au ciel. 

 

Sans moi ! qui me lamente, aux communs d'un château.

Ouvert aux courants d'air, dédié à la piétaille 

laquelle ne me fréquente qu'en de vieux godillots,

j'ai beau dire, j'ai beau faire, j'ai le coeur en tenaille. 

 

Bien sûr, j'entends parfois des potins de soubrettes,

aux charmes sauvageons et pouvoirs ravageurs,

j'ai vu même des rois, oubliant l'étiquette, 

risquer mon ascension pour tâter au bonheur.

 
Pourquoi alors envier les marches de la gloire,

si de plus misérables peuvent mener aux cieux,

chics ou déguenillés, les jupons de l'Histoire

offrent contes et fables pour le plaisir des dieux. 

 
J'ai donc, moi aussi, droit à ma part de rêves,

Je monte et je descends, complice de maints ébats.

De jour comme de nuit,  l'amour n'a pas de trêve, 

il monte et il descend et a le coeur qui bat. 

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Rédigé par Jacqueline

Publié dans #Les objets

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Publié le 4 Juin 2021

 

La fourchette.

 

Cinq amis dînent chez l'un deux. Le repas se déroule dans une bonne ambiance. Au dessert, la maîtresse des lieux apporte six gâteaux ; un convive n'ayant pu y assister, il en resta un. Personne n’osa prendre le dernier. Il fut décidé d'éteindre la lumière. Aussitôt un cri se fit entendre ! Les lampes rallumées, on aperçut une fourchette plantée dans quatre mains.

 

 

La petite cuillère.

 

C'est l'histoire étrange d'une petite cuillère dans une dînette de jeune enfant. La petite fille ouvrait son cadeau et renversait tout en battant des mains. La petite cuillère ne le supportait plus. Elle voulait se gonfler comme la grenouille. Elle avait une telle volonté qu'elle progressait à mesure que l'enfant grandissait, et bientôt atteignit la taille d'une cuillère à soupe. Mais cela ne lui suffisait plus. Ce qu'elle voulait maintenant, c'était luire. Elle s'attaqua à ce nouveau défi. Sa force de persuasion fit des miracles. Elle muait, changeait de ton, approchait l'éclat de l'argent, se prenait même pour une pièce de collection. La petite fille avait grandi, sa mère se défit des jouets d'enfant en les bradant à un brocanteur, qui lui, l’estampilla et la cuillère se retrouva dans la cuisine d'un grand restaurant. Maltraitée par des apprentis peu scrupuleux, elle perdit foi en son destin. Elle se résigna, se ratatina, redevint plus petite que ce qu'elle avait été. Invisible, elle finit dans une poubelle.

 

La table.

 

Pour la Saint Sylvestre, la table se revêtit de sa plus belle nappe (vintage) des années 1950 style provençal, à grandes bandes jaunes et vertes, ornées de tournesols d'un ton ocre plus soutenu et de petits bouquets d'olives vertes et noires. Sorti du fond d'un bahut style provençal, le service de table en porcelaine de Limoges légué de génération en génération, utilisé uniquement pour de grandes occasions. Les couverts en argent, signés Christophle évidemment, les fourchettes, couteaux, cuillères à soupe, à café, dont seule manque la petite qui s'est volatilisée dans une autre histoire. Puis, les trois verres alignés devant chaque assiette : le verre à porto, à vin, à eau. Ces verres qui font entendre le bruit du mistral quand on caresse leur bord avec l'index. Nous ne sortirons les flûtes que pour le champagne. Seule exception, le café sorti des capsules est servi dans des tasses ultra-modernes.

 

Louis

 

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Rédigé par Louis

Publié dans #Les objets

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