Publié le 13 Mai 2021

NON NE PLEURE PAS PETITE FILLE

Non ne pleure pas petite fille

 

Je vais le rattraper ton ballon rouge

Regarde comme dans le soleil il brille

Il danse avec le vent il bouge

Il s’est envolé

Il s’est échappé

Ne pleure pas petite fille

Regarde, il s’est accroché à la brindille

On va le récupérer

Tu pourras la signer

En écriture ronde

Ta lettre d’amour pour le monde

Tu as vu ton ballon est devenu un cœur

Qui bat au rythme du bonheur

Laisse-le partir

Le monde est son avenir

Dans le ciel d’azur

Son terrain d’aventure

En compagnie des nuages

Il emporte ton message

Ton petit mot, ton image

Destiné aux enfants sages

 

Non ne pleure pas petite fille

J’aime quand tu souris

Et que tes yeux brillent

Sous le soleil de ta vie

 

 

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Rédigé par Bernard

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Publié le 13 Mai 2021

MON DIEU..

Oh mon Dieu, vous avez remarqué dans cette rue

Je suis sûr que personne ne l’a vu

Peindre sa façade en bleue

Mon dieu que c’est ennuyeux

Quelle faute de goût !

A-t-il voulu rendre jaloux

 

Picasso et sa période

Juste avant l’exode

Maxime Le Forestier

Et sa maison accrochée

Imiter Klein

Il s’est trompé de teint

Ce bleu particulier

Souvent copié jamais égalé

Copier matisse

Comme ses vagues de Nice

Ou alors Vincent van Gogh

Dans sa nuit étoilée

Comme sur un catalogue

De papier glacé

 

Pour moi c’est du snobisme

Je sens votre scepticisme

Vous pouvez me croire

Je ne fais jamais d’histoire

Oh mon dieu, vous avez remarqué

Comme je suis mal coiffée

Je suis sûr que personne n’a vu….

 

 

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Rédigé par Bernard

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Publié le 13 Mai 2021

ALLONGÉ

Allongé

Même sur un bord de quai

Un livre dans les mains

Tu vois je suis bien

Je laisse les mots envahir mon imaginaire

Je pars vers un monde de mystère

Ou la couleur l’emporte sur le gris et blanc

Comme quand j’étais enfant

Quand je partais à l’aventure

Vers le monde du futur

Où j’imaginais des histoires

Pour ne pas avoir peur de la nuit noire

Alors allongé la sur le bord du quai

Je pars je me laisse rêver

A un monde tout en couleur

Qui rime avec bonheur

 

J’écoute de la musique

Rap ou symphonie classique

Qu’importe le tempo

J’en oublie le laid pour le beau

Allongé, même sur un bord de quai

Je continue de rêver

 

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Rédigé par Bernard

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Publié le 10 Mai 2021

STREET-ART - CORPS SILENCIEUX

Les doigts sur la bouche..

Les mains sur la tête…

Les mots cœur enfouis dans la gorge.

Le temps qui passe, une allure de raison. La musique en silence.

Miss tic n'en a cure.

Le ciel bleu pour horizon.

Les berges du désir.

Elle écoute avec les yeux, parle avec les mains. Au bout du rêve.

Un livre au bout du bras. Et des Pages Blanches.

Banksy Romeo joue du banjo, au pied d'une Juliette un tantinet distraite.

Une histoire de vie, une mélodie.

Les graffitis de la survie.

Une pression furtive sur la carapace humaine, et les couleurs se dévoilent, éclatent et se fragmentent..

Roméo, marin indiscret en quête de secret, rêve d'une princesse asiatique en voyage sur les ailes d'un héron..

Princesse au petit pois pour batracien gonflé...

Juliette perchée là-haut sur son balcon, lui jette des fleurs sauvages, ajuste ses verres rouges à rayon X.. la vision du futur aux relents du passé.

C'est l'histoire sans fin.

La petite fille au ballon rouge plein de billevesées, les chaussures bien cirées qui voudraient s'envoler. Elle sait jouer au cerceau avec un pneu crevé.

Le cycle à recycler. Un cirque permanent, et... La caravane passe.

Les briques rouges de billevesées.

La princesse au sang noble, s'amourache d'un déclassé. Au coin d'une rue furtive.

Black Power et destinée. Un chien fou sous scellé, en carrosse exotique.

Des briques et du toc...

Cinéma permanent.. Reste à voir.. qui porte la moustache !

Le cador vole au vent, passe-muraille de pacotille, pachyderme indolent..

Lui se lève et répète les mêmes chaînes couleur bonbon, surpris d'être surpris.

Pourtant...

Au coin d'une rue furtive, les ombres s'enlacent, chapeau bas et fleur de pétales, sous l'œil malice du miauleur averti.

 

 

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Rédigé par Nadine

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Publié le 10 Mai 2021

 

 

Ses lunettes aux verres rouges déforment la réalité. L’un des verres est barré d’une croix en forme de X, condamnant l’œil à une vision confinée des choses. Un monde étriqué et immobile. Lunettes carcan, horizon étroit…

 

 

Mais un jour, à l’angle d’une rue, elle ose laisser son regard passer par-dessus ses aliénantes lunettes. Stupéfaction !

Sa bouche s’ouvre sur un cri muet, ses mains entourent son visage, le monde est vaste, la magie court sur les murs.

Qu’a-t-elle vu dans cette rue déserte ?

Peut-être cette délicate japonaise au kimono rouge volant sur le dos d’un héron pour apporter un message ? Un emaki, dans sa main, s’est déroulé et flotte au vent…

 

 

Un kimono rouge –

Le héron vole pour la dame

et son emaki

 

Ou peut-être est-ce cet homme qui arrache le mur pour libérer les couleurs emprisonnées ?

La gaîté du monde qui ne demande qu’à exploser, libérée, délivrée… Des formes abstraites à interpréter selon son bon vouloir, un méli-mélo chatoyant, virevoltant, une valse étourdissante d’émotions enfouies éclatant dans l’or du jour… ?

 

A moins que ce ne soient ces musiciens, sous le balcon de la dame en noir… ?

Musique silencieuse sur le mur bariolé, à écouter dans sa tête…

Imagine, imagine...

Les notes, grelots minuscules et nacrés, bondissent, sautillent d’une corde à l’autre, s’irisent en arc-en-ciel d’aigus, dégringolent en délicates gouttelettes. La musique, légère comme une brise d’été, s’égrène en clapotis de notes-perles dans les rues de la cité.

 

Savoir regarder, écouter, inventer…

Lever les yeux des smartphones pour se connecter au monde…

Prendre le temps de l’ennui, immobile sur le mur, pour ne rien perdre de la vie… pour ne rien perdre de soi-même...

 

 

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Rédigé par Mado

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Publié le 9 Mai 2021

 

Le minet traverse la route et qu'est- ce qu'il voit un homme et une femme s'embrasser à bouche que veux-tu. Il ne peut s'empêcher de leur miauler « et les gestes barrières » quand soudain il aperçoit un homme en train de téléphoner.
Gentiment, poliment, il lui demande de lui prêter son smartphone car il faut qu'il appelle sa concubine pour lui confirmer son rendez-vous chez le vétérinaire qui doit lui renouveler son ordonnance pour la pilule.

 

 

 


A quelques pas de là, une gamine, qu semble avoir le coeur léger, fait tourner un cerceau autour de sa taille en chantant « yé yé viens danser le hula hoop ».

 

 

 


Soudain son regard est attiré par un « attelage » quelque peu insolite : un éléphant assis sur un fauteuil qu'un homme tire, chacun son chapeau sur la tête.

 

 


Sur le trottoir de droite, un petit chantier : Une femme décolle du papier. Un homme arrive et crie « tu n'as pas encore fini ». Sans s'émouvoir elle réplique en colère »non tu n'avais qu'à m'acheter un décolleur ».

 

 

Il l'attrape et lui donne, semble-t-il, le baiser de la mort ! Sublime se dit le minet les poils hérissés et la queue en goupillon.

 

 

 

 


Soudain il aperçoit une fourrière : vite il décampe ventre à terre. Non loin il aperçoit un cirque. Il se cache sous un hangar où sur les murs il y a des affiches : sur l'une d'elles il y a la photo d'un super héros. Il se promet, si Dieu lui prête vie, d'aller voir son numéro.

 

 

 

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Rédigé par Françoise M.

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Publié le 9 Mai 2021

MON PAUVRE DELACROIX

Mon pauvre Delacroix

Aujourd’hui tu vois

Ta liberté sur les barricades

N’est plus qu’une mascarade

Ils lèvent le poing

Mais à Marianne ils ont caché le sein

On devient pudique

Dans notre république

La révolution en gilets jaunes

Interdit à nos amazones

De dévoiler comme la vérité

Un peu de leur nudité

La morale est devenue capricieuse

Fini le temps des trois glorieuses

Où pour défendre nos libertés

Par une Marianne dénudée, le peuple se laissait guider.

« Cacher ce sein que je ne saurais voir »

Tartufferie et hypocrisie ont pris le pouvoir

Un Sein ne peut se concevoir et se voir que s’il est Saint

Tu vois mon pauvre Delacroix le monde a rebroussé chemin

 

 

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Rédigé par Bernard

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Publié le 8 Mai 2021

 

 

 

 

 

   Written Worlds - Rob Gonsalves

 

 

 

 

Prenez un livre au hasard chez vous. Ouvrez le à la page 56 et copier la 3ème phrase.

Faites-en une suite.

Vous pouvez traiter le sujet en chanson, poème, nouvelle, si vous le désirez.

Si vous optez pour écrire tout un roman, faudra vous trouver un autre éditeur.. 😊

 

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LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 8 Mai 2021

 

J'ai ouvert un livre qui traîne toujours sur mon bureau, je l'ai ouvert à la page 56 et, pas de phrase. Uniquement des mots, donc j'ai lu le troisième : archonte ! Pas de bol. Ou plutôt si, la suite m'a rassuré. L'explication suivait : Magistrat chargé, dans diverses cités grecques des plus hautes fonctions.

Bon, je raconte !

 

Exemples :

- Enlever toutes les toiles d’araignées des plafonds.

- Coiffer toutes les girafes des zoos.

- Monter toutes les marches de la tour Eiffel pour aller régler l'antenne de la télé.

- Dans les bibliothèques, il était désigné pour aller chercher les ouvrages sur les plus hautes étagères.

- Fixer la chaise à porteur sur la bosse des dromadaires.

- Évidemment il était logé au dernier étage de la tour Montparnasse sans ascenseur .

- Pour effectuer toutes ces taches, il était rétribué par un haut salaire (quand même) !

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La dérobée de Sophie de Baere

 

La phrase : Je croyais rejoindre un nouveau clan.

 

Un nouveau clan ! Parlons-en. Quelle déception, la salle d'un clinquant, d'un mauvais goût pas possible. C'est clantesque ! Une grande salle nue avec des bancs inconfortables, pouvant contenir environ cinq cents places assises. Des engins de torture car si vous arrivez au début de la séance d'initiation, vous repartirez avec des bleus aux fesses, la séance durant trois heures, et les sièges étant non équarris. A la sortie vous ne pourrez éviter les corbeilles disposées de telle sorte que vous ne pouvez pas ne pas les voir. Au fond quelques grosses coupures pour vous inciter à ne pas être pingres. Les catalogues mettent en page de couverture les nombreux miracles réussis par Dieu (pas celui que beaucoup connaissent) LEUR DIEU ! Si vous avez les moyens de vous payer un de ces catalogues, vous tomberez sur des articles proposant divers miracles à des prix forfaitaires selon l'importance de ce que vous désirez. Le plus abordable est la disparition de votre belle-mère qui vous a jeté sa fille dans vos bras, et qui vous attaque en justice parce que vous l'avez déshonorée. Pas la fille, la belle mère ! La suite tout à lavement ou l'avenant, suivant si vous êtes constipé ou curieux de connaître les autres options. Je suis au cœur d'une escroquerie de grande envergure mais ne peux interférer bien qu'étant maire, car parrainé par une personnalité au-dessus de tout soupçon. Je fais donc profil bas, des ronds de jambes à toutes personnalités présentes, même au pompier de garde, au garde-à-vous devant un extincteur prêt à éteindre toute cigarette, la salle étant non fumeur. Aucune prérogative n'étant tolérée. Je sors de la salle un billet de dix euros à la main que je dépose dans une corbeille ou un billet de cinquante fait le beau au-dessus de petites coupures. Faisant semblant de glisser, je détourne l'attention et subtilise ce billet incongru parmi les autres. Les catalogues se vendent comme des petits pains. Discrètement, j'en prends un, ce qui me permet de changer mon billet de cinquante. La somme que l'on me rend ne me brûle pas les doigts. Étant commissaire et chef de la police de ce bourg, je ne peux cautionner cette escroquerie flagrante. Pourtant, à première vue, aucun n'est obligé de quoi que ce soit. A deuxième vue, ce sont les nouveaux riches qui plastronnent, les vrais ne tombent pas dans ce panneau. Ils font peut-être partie du conseil d'administration. A cause de la Covid, dès lundi, je signerai un arrêté interdisant l'occupation de cette salle, car lors de la réunion du dimanche, aucune distanciation n'avait été respectée, et seul était masqué le véritable but de cette mascarade. Penser que l'on peut demander au Maître de s'adresser à son Dieu pour faire disparaître une personne gênante, moyennant une somme indiquée dans la colonne : forfaits divers pour des miracles réussis (entièrement remboursés si résultat non attendu). Je sens de plus en plus l'escroquerie et la manipulation. Je vais porter à l'ordre du jour du prochain conseil municipal cette affaire qui me paraît frauduleuse, pour en débattre. Une idée pointe après un long temps de discussion. En première page des catalogues nous trouvons les noms du directeur, du sous-directeur, du trésorier et du secrétaire. Nous allons envoyer sous des noms différents quinze fois la même demande : l’exclusion définitive du directeur et sous-directeur, et la somme à prévoir pour la réussite de ces miracles. Six mois après, toujours pas de réponse, plus de catalogue imprimé. Pourtant l'information a été donnée à la télévision à une heure de petite écoute : la mort incomprise de deux personnalités proches du gouvernement. Aucun des quinze demandeurs n'a été débité d'une quelconque somme.........… Et après ?

 

Cinq ans après, une information à la télé : A Hollywood, le pays du cinéma, une tragédie vient de se produire. Environ soixante morts lors d'une échauffourée dans une très grande salle pouvant recevoir environ sept cents personnes. De plus en plus de nouveaux fidèles se rapprochaient du Gourou et les anciens se trouvaient en minorité. Les nouveaux adhérents très entreprenants tentaient d'influencer le Maître pour le détourner de sa mission. De discussions en insultes, quelques coups furent donnés, une mêlée générale s’en suivit et ce fut L’hécatombe. Ce jour devait être l'HAPPY DAY du Maître, il n'en fut rien car il fut lapidé.

 

Louis

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Rédigé par Louis

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Publié le 8 Mai 2021

 

Quand je suis dans la crainte, en toi je me confie (psaume 56-3)

L'incipit de son journal intime. Un programme alléchant.

Surtout qu'il est le nouveau curé de la paroisse. Avec un passé pas très catholique, d'après les mauvaises langues.

Ma vie d'avant..

Berger dans les alpages, une vie tranquille au milieu des moutons..

Histoire de famille ou vocation ?

La vie rêvée des anges… moi, adolescent puis mâture, le bruit du vent, le son des cloches.. les années sereines.

Et puis la rencontre. Une révélation.

Jeanne, la pure. Une voix envoûtante. Un magnétisme irrépressible. Les pages qui se tournent trop vite. Le secret noyé dans le chagrin, puis les cris qui déchirent la nuit. La faute révélée au grand jour. Par ce médecin pleutre et bavard... Médecin ?

Déjà ciblé pour pratique illégale..

"Les perquisitions dans le cabinet d'un médecin, d'un notaire ou d'un huissier sont effectuées par un magistrat en présence de la personne responsable de l'ordre."

(Code pénal, article 56- 3)

Le scandale dévoilé.

Jeanne.. au séminaire. Et moi...

J'ai dû changer de vie. Me refaire une virginité en somme. Oublier le passé.

Changer de cadre.. à nouveau seul.

Une petite paroisse, le refuge des pécheurs. L'abandon. L'espoir d'un nouveau chemin, à l'abri des tentations. Peut-être. Toujours seul, au milieu des ouailles, comme des moutons. Chanter, prier, faire chanter. Et puis les sermons pour tenter de convaincre. Se convaincre aussi. Pourvu qu'on ne cherche pas dans mon passé...Il y a bien le sacristain, un Roumain suspicieux et bougon, qui me regarde d'un drôle d'œil. Comme s'il voulait lire dans mes pensées. Comme s'il voyait la tâche sur mon Aube. Je dois me calmer, rester serein.

Qui vivra verra. Sinon...

Je le savais. J'ai un don pour ça.. lire dans l'âme des gens. Surtout ceux qui sont trop calmes. Je le tiens. Il ne pourra rien me refuser. Et moi j'ai une famille à nourrir, à héberger aussi. Ça va être Byzance, ou presque. Deux larrons unis pour la gloire. Amen

 

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Rédigé par Nadine

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