Publié le 13 Janvier 2024

 

Sujet : en deux temps
Premier temps : décrire un lieu (jardin, pièce d’une maison, gare, paysage, etc.) à la troisième personne (il ou elle) et sans que jamais n’apparaisse dans votre décor un personnage. Juste la description des lieux.
 
Second temps : échanger votre description avec celle de votre voisin et, sans rien changer à son texte, introduisez un ou des personnages qui vont utiliser le décor, le faire vivre, parler, etc.
 
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LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 13 Janvier 2024

 
Arlette et Josiane
 
Sur la route du Cap d’Antibes, la mer s’étend, à l’horizon, de jolies villas bordent les chemins sinueux, que nous empruntions Marc et moi au coucher du soleil, pour se rendre au sommet de cette avenue. Les portails immenses se posent princiers, à la rentrée des domaines. Nous courions, main dans la main autour des grands arbres jusqu’à l’entrée principale ornée de massifs de fleurs des villas somptueuses. Nous grimpions essoufflés, en riant aux éclats, jusqu’en haut de la placette unique. Adorablement espiègles, nous déboulions en chantant à tue-tête devant une jolie chapelle « Sanctuaire de la Garoupe » qui semble être posée là, pour protéger ce lieu emblématique du Cap d’Antibes. Premier émoi d’adolescents, nous échangions de timides baisers, en savourant l’instant au plus près du bord, enlacés sur la margelle, face à un paysage grandiose dans toute sa splendeur. Nous inventions un avenir de rêve, en distinguant au loin les villes de la Côte, les villages, les ports et la Méditerranée, avec sa couleur bleue nuit et vert d’eau assortie aux reflets de tes yeux, qui sublime dans son ensemble ce point de vue exceptionnel. La magie de ce lieu reste à jamais gravée dans mes souvenirs.
 

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Rédigé par Arlette et Josiane

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Publié le 13 Janvier 2024

 
-Texte de Fernand :
 
C'est une ruelle comme une autre. Pourtant le soleil du matin n'a pas encore réussi à perturber l'obscurité obsédante de l'endroit. Les maisons se font face et se relient entre elles par des fils d'étendage chargés de linges essayant de sécher dans la moiteur de cette humidité. Au sol des flaques d'eau croupissante et dégageant une fausse odeur de campagne. Par terre, dans un coin, les restes d'une mobylette désossée sont abandonnés par un voleur qui a fait son marché de pièces détachées. Au loin, les bruits de la ville donnent un brin d'humanité à ce tableau.
 
 
-Texte de Fernand visité par Marie-Thérèse :
 
Allons-y... c'est une ruelle comme une autre après tout ; pourtant le soleil du matin n'a pas encore réussi à perturber l'obscurité obsédante de l'endroit.
 
Pourquoi nos pas nous conduisent jusqu'ici ?
 
Marchons... Les maisons se font face, regarde.. .elles se relient entre elles par des fils d'étendage chargés de linges essayant de sécher dans la moiteur de cette humidité !
 
C'est en cela même que la ville du Sud me plaît, sa crasse, son bouillonnement opaque... tu vois ? Les chats qui nous font le gros dos crachant et miaulant tant ils ont faim et au sol, ces flaques d'eau croupissante et dégageant une fausse odeur de campagne...? tu suffoques ? tu entends les gens qui crient et s'interpellent à travers les murs ? Ce sont les gens du Sud ; attention ma jolie, là dans un coin les restes d'une mobylette désossée abandonnés par un voleur qui a fait son marché en pièces détachées.
Quelle splendeur, quelle misère, quelle puissance... tu ne trouves pas ? J'en adore l'exotisme stimulant...
 
Au loin les bruits de la ville donnent un brin d'humanité à ce tableau !
 
Eh !!! je te fais remarquer que nous déambulons dans le tableau !!!
 
 
 
 

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Rédigé par Fernand et Marie-Thérèse

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Publié le 12 Janvier 2024

Dominique et Fernand
 
Il est tôt, très tôt, environ cinq heures du matin, la Coulée verte se réveille, l’aube pointe son nez, les jets d’eau ne sont pas encore en action.
- François ne dort pas. Il y a longtemps que ses nuits ne lui accordent plus le repos nécessaire à un homme de son âge. Encore en pyjama et en robe de chambre, il décide de s’habiller chaudement et de sortir de chez lui pour respirer un air frais embaumé par les senteurs du parc situé à quelques mètres de son lieu d’habitation. Il n’a que la rue à traverser. A travers les grilles qui le clôturent encore, il constate avec dépit que – les aires de jeu sont remplies de paquets de bonbons et autres petites choses enfantines.
-Les rares instants de lueur qu’une lune dispense encore avec parcimonie, lui permettent de promener un regard curieux dans les allées.
-Les bancs trempent encore dans leur jus de rosée et quelques chats se querellent une place au chaud.
- François frissonne, car à l’approche de l’aurore un froid vif lui pique le visage.
- Il faut dire que nous sommes début Janvier et que l’hiver commence à faire son apparition.
Des nuées d’oiseaux passent dans le ciel et certains s’arrêtent et picorent les quelques graines laissées ci et là.
-François les regarde. Il admire ces oiseaux qui traversent les continents chaque saison en se fiant simplement à leur instinct. Ils savent d’où ils viennent et où ils doivent aller... Sans se tromper.
-Quelques flocons tombent doucement, recouvrant la cime des arbres, un chien joue avec en jappant.
-Il est temps pour François de regagner ses pénates, le froid l’agresse et la beauté du tapis blanc ne lui fait plus verser de larmes d’émotion.
- La Coulée verte dans quelques jours sera une Coulée blanche.
 

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Rédigé par Dominique et Fernand

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Publié le 12 Janvier 2024

Le texte de Josiane
Elle a un attrait tout particulier cette petite maison, bâtie sous les rochers. On dirait une maison de poupées. Toute blanche avec des volets verts, elle attire le regard de tous les promeneurs.
Le chemin est bordé d’oliviers soigneusement coupés.
Le portail, toujours ouvert, est légèrement rouillé, son grincement amuse les enfants qui l’activent sans arrêt.
L’allée est embaumée au printemps par des lilas parfumés.
Au loin, la cloche sonne dans la petite chapelle isolée.
Plusieurs fois par jour c’est le train des Pignes qui annonce son arrivé.
 
 Le texte de Josiane et Dominique                                                   
Elle a un attrait tout particulier cette petite maison, bâtie sous les rochers. On dirait une maison de poupées.
-« C’était notre maison, se dirent Véronique et son frère Nicolas, quand on étaient petits, jusqu’à nos quinze ans, chez nos grands parents.»
Le chemin est bordé d’oliviers soigneusement coupés.
-« Tu te souviens, rétorque Nicolas, papy ramassait les olives et allait au moulin pour en rapporter une belle huile jaune bouton d’or qui sentait le soleil. Le portail, toujours ouvert, est légèrement rouillé maintenant, mais rappelle-toi, son grincement amuse toujours les enfants, déjà à notre époque.»
Véronique évoque l’allée embaumée au printemps par des lilas parfumés dont sa grand-mère faisait de gros bouquets.
Au loin la cloche sonne dans la petite chapelle isolée, au loin la curé discute avec une jeune femme.
-« C’est toujours le même ? demanda Nicolas à sa sœur
Puis les deux jeunes gens repartirent dans le train des Pignes qui annonce son arrivée…
                

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Rédigé par Josiane et Dominique

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Publié le 11 Janvier 2024

Christiane et Ghislaine
La route était sinueuse et bordée de champs de pommiers à perte de vue. Les troupeaux de vaches avec les cowboys arrivaient au galop. Le petit Jimmy sur son cheval essayait d'attraper les veaux au lasso, comme son père lui avait appris.
En fermant les yeux, on pouvait humer le doux parfum de ces fruits murs à point. Il s'arrêta pour en cueillir quelques-uns. Un arrêt incontournable pour admirer le paysage. Jimmy avait chaud. Pourtant l'air était frais et une légère brise caressait son visage. La nuit avait été courte pour lui. Son père l'avait réveillé à l'aube. Le soleil se levait à peine mais il éclairait déjà les cimes des montagnes. Du campement mis en place, il voyait les sommets enneigés qui contrastaient avec les sapins verdoyants. Maman avait tout prévu pour lui : veste chaude, parka en fourrure et bonnet qui couvrait les oreilles. Dans la gamelle, la soupe aux haricots qu'il adorait.
Tout en bas, un lac semblait lézarder entre les massifs rocheux. C'est là qu'il se baignait l'été avec ses cousins. Que les canards profitaient du décor. Il les tira avec sa carabine. Maman serait si fière qu'il en ramène un. Il se sentait heureux de cette belle journée avec papa!
 

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Rédigé par Christiane et Ghislaine

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Publié le 10 Janvier 2024

Le texte de Dany
Un rectangle rouge avec une étiquette. On voit une épaisseur quand même et deux roulettes. On l'a déposé sur le tapis roulant, tout près de l'hôtesse et la voilà partie.
Elle se tortille déjà avec volupté. Elle est maintenant contente de quitter cette cave où elle moisissait depuis l'été dernier, pour une destination des plus exotique. « BALI » C'est marqué sur l'étiquette.
Bientôt elle arrive dans un grand hangar rempli de copines de toutes les couleurs.
Peu de monde, que des machines qui couinent en cœur et une odeur d'huile de frites froides.
Des clings de lumières partout.
Au loin, un gros appareil. On dirait un avion. C'est comme cela qu'elle a dit :
Et puis qu'est-ce qu'elle me veut celle-là, à me coller aux roulettes. Elle va me faire tomber du tapis ! Aie !!!
 
Le texte d'Arlette
Un rectangle rouge avec une étiquette. On voit une épaisseur quand même et deux roulettes. On l'a déposé sur le tapis roulant, tout près de l'hôtesse et la voilà partie. Elle est joyeuse de sortir un peu de son monde sombre et parfumé à l'odeur de renfermé. Pour une fois, sa patronne, Annie, a accepté d'aller respirer l'air d'un pays étranger, accompagnée de son amie Marie-France.
Elle se tortille déjà avec volupté. Elle est contente de quitter cette cave où elle moisissait depuis l'été dernier, pour une destination des plus exotique. « BALI » C'est marqué sur l'étiquette.
Avec un peu de patience, elle sera libre de ses mouvements, sans être écrasée comme dans une boîte de sardines.
Dans la soute, a-t-on dit, elle retrouvera sa forme. Enfin une bonne nouvelle !
Annie est très inquiète de la voir partir seule, dans ce dédale de tapis roulants qui montent et descendent.
Elle dit à son amie Marie-France :
 - Crois-tu que l'on va pouvoir récupérer Julie, dès notre arrivée. ?

Oui, on m'appelle Julie.

Elle prend tellement soin de me remplir à ras bord, sans rien oublier.
Une fois, elle a oublié sa chemise de nuit ! A force de me remplir et me vider pour ensuite recommencer, par peur d'oubli, de porter ses dessous, ses dessus, ses colliers de perles, pour d'éventuelles belles soirées.
Annie et son amie aiment la danse. C'est comme cela que je fais partie intégrante de leur vie. Sans moi, elles sont dépouillées de leur attrait de voyager en toute tranquillité, les jours de pluie, de froid, de chaleur, tout y est.
Hé ! Oui, moi petite chose, je suis importante. Même une valise a une âme.
Que de belles anecdotes je pourrais vous raconter. Si vous saviez !!!
C'est toute une histoire d'un pan de vie d'un être humain que j'assure de ma présence, ma couleur rouge est la couleur de la liberté.
Je représente, à moi seule, la possibilité de pouvoir faire explorer la passion des grands espaces, parcourir et découvrir, au fil du temps, les merveilles de ce monde.
Au loin, sur le tarmac, un gros appareil, on dirait un avion ?
C'est comme cela qu'elle a dit :
Et puis qu'est-ce qu'elle me veut celle-là , à me coller aux roulettes, elle va me faire tomber du tapis ! Aie !!
Dans peu de temps, l'avion va s'envoler et monter dans le ciel, là je me sentirai légère, je pourrai m'amuser un peu, mais je suis consciencieuse, et mon rôle sera d'être l'alter ego de ces dames.
Que feriez-vous sans moi ? Pas de voyage et pas de souvenirs heureux.
 

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Rédigé par Dany et Arlette

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Publié le 10 Janvier 2024

Texte de Dona
La cloche sonne, merci l’église. Denis hâte le pas pour rejoindre sa cathédrale. C’est ainsi qu’il nomme les allées de grands arbres qui ombrent les allées de ce parc centenaire. C’est l’heure de pause entre midi et deux heures et avec cette chaleur de nombreuses employées et secrétaires viennent sur les bancs pour déjeuner. Elles piaillent tant que leurs clameurs couvrent le chant des oiseaux.
Leurs robes colorées exotisent ce tableau où chaque banc serait une île dans l’océan de verdure.
Denis s’éloigne un peu et renifle l’amande grillée et vanillée de la barbe à papa.
Sous ses pas, le gravier crépite. Les jeunes filles sont loin déjà, le jardin se vide. La cloche sonne encore et la barbe à papa rose colle à la barbe- nuage de rêve cotonneux.
 
Texte de Dona et de Mireille
La cloche sonne, merci l’église. Denis hâte le pas pour rejoindre sa cathédrale. C’est ainsi qu’il nomme les allées de grands arbres qui ombrent les allées de ce parc centenaire.
Bras dessus-bras dessous, Joséphine et Arthur, cent cinquante ans à eux deux, s’y promènent comme chaque jour à cette heure-là. Leur pas est lent pour profiter le plus possible de cet agréable moment.
C’est l’heure de pause entre midi et deux heures et avec cette chaleur de nombreuses employées et secrétaires viennent sur les bancs pour déjeuner. Elles piaillent tant que leurs clameurs couvrent le chant des oiseaux. Joséphine et Arthur en reconnaissent quelques-unes et leur adressent avec un large sourire un « Bonjour!», « Bon appétit ! » comme chaque jour à la même heure.
Leurs robes colorées exotisent ce tableau où chaque banc serait une île dans l’océan de verdure. Joséphine apprécie cette ambiance, mélange de couleurs, de senteurs et de voix joyeuses. Elle connait ce parc depuis si longtemps et lui porte une affection toute particulière. C’est ici qu’elle et Arthur se sont rencontrés il y a déjà quelques décennies. Ils ne se sont plus jamais quittés.
Denis s’éloigne un peu et renifle l’amande grillée et vanillée de la barbe à papa.
Sous ses pas, le gravier crépite. Comme lui, Arthur a senti cette odeur sucrée et des souvenirs d’enfance lui reviennent en mémoire avec émotion. Il revoit le petit garçon qu’il était il y a fort longtemps, savourant avec délice cette friandise étonnante.
Les jeunes filles sont loin déjà, le jardin se vide. La cloche sonne encore et la barbe à papa rose colle à la barbe- nuage de rêve cotonneux. Joséphine a compris et serre avec tendresse le bras d’Arthur perdu dans ses souvenirs. « Rentrons, veux-tu ? »
 

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Rédigé par Dona et Mireille

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Publié le 9 Janvier 2024

Le texte de Marie-Thérèse
L’œil entre ici parce que carrelage blanc et noir court en perspective jusqu'à une série de portes fermées ou ouvertes sur d'autres pièces. Le regard est arrêté de toute façon par d’immenses palmiers en pot. À cette extase visuelle, on entend un gazouillis régulier comme un silence musical. En marche sur la loggia jusqu'à son centre où pleure une fontaine. S'asseoir là, on domine l'espace, un espace fermé à ciel ouvert ; quelques senteurs de jasmin, des oiseaux, de la couleur sillonnent l'espace en criant.
Le texte de Marie-Thérèse revu par Bernard
Heureusement que j'avais mis mes lunettes de soleil car mon œil entre ici parce que carrelage blanc et noir court en perspective jusqu'à une série de portes fermées ou ouvertes sur d'autres pièces. Il a fallu que je les enlève car le regard est arrêté de toute façon par d’immenses palmiers en pot. À cette extase visuelle, j'entends un gazouillis régulie,r musique douce ponctuée de silence musical. Elle me prit par la main et on marche sur la loggia jusqu'à son centre où pleure une fontaine. Nous nous sommes assis sur la margelle ; de là où nous sommes on domine l'espace. Cet espace fermé à ciel ouvert, comme un cloître où quelques senteurs de jasmin embaument l'atmosphère. Quelques oiseaux viennent perturber le silence en sillonnant le ciel en criant.

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Rédigé par Marie-Thérèse et Bernard

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Publié le 9 Janvier 2024

Le texte de Bernard :
C'est au bout du chemin qui sent bon la noisette qu'au milieu des fougères elle se dressait. Immense bâtisse. Dans les murs lézardés résistent au temps. Le vent jouait entre les poutres étonnées de n'avoir plus de plancher à supporter. Sur un clou rouillé, une vieille veste semblait attendre le retour de son propriétaire parti un jour mourir au champ d'honneur. Les tuiles comme des pétales de Marguerite s'étaient envolées et laissaient le soleil jouer à dessiner des arabesques sur les restes de la tapisserie décollée. La maison semblait prendre le temps de vieillir et laissait le lierre et les ronces la vêtir comme pour la protéger.
Le texte de Bernard revu par Dona :
C'est au bout du chemin qui sent bon la noisette qu'au milieu des fougères se dressait la violette. C'est ainsi que les vieux villageois nommaient cette immense bâtisse dont les murs lézardés résistent au temps. Au crépuscule les pierres sont irisées de mauve et de violet.
Le vent jouait entre les poutres étonnées de n'avoir plus le plancher à supporter surtout depuis le jour où Gaston, le vieux cantonnier, avait glissé et s'était rompu le dos sur le bois mouillé.
Sur le clou rouillé, une vieille veste semblait attendre le retour de son propriétaire Jérôme, ce seigneur parti mourir au champ d'honneur.
Les tuiles comme des pétales de Marguerite s'était envolées et laissaient le soleil jouer à dessiner des arabesques sur les restes de tapisserie décollée. Marguerite c'était le nom de la fiancée de ce pauvre Jérôme. La violette, cette maison, semblait attendre Jérôme, prendre le temps de vieillir et laissait le lierre et les ronces la vêtir comme pour la protéger.
 

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Rédigé par Bernard et Donna

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