Publié le 24 Janvier 2024

 
Personnage :
Martin Denise, femme 30 ans, blonde, yeux verts/marron, visage fin, joli sourire, dents affutées.
Sympathique, souriante, compatissante, ordonnée dans son travail, sure d'elle;
Assistante sociale spécialisée pour les enfants maltraités;
De nos jours 
 
Objet :
Dentier avec dents or et argent, amovible, cliquant, éloquent, trésor caché pour la vie.

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Denise, de bonne humeur le jour de ses 30 ans, se lève avec le désir comme chaque matin d'accomplir sa mission d'assistante sociale auprès des enfants maltraités.
Elle est toute jolie, malgré ses dents affutées, en nouant ses cheveux blond en chignon pour mettre en valeur son visage fin et habille ses oreilles de grosses boucles vertes et marron assorties à ses yeux d'une indéfinissable couleur.
Elles reçoit le grand-père d'un petit maltraité et abandonné par ses parents.
Il raconte son histoire de vie en faisant claquer son dentier agrémenté de dents en or et argent, une curiosité qui attire le regard de Denise sur cette bouche qui claque au même rythme que les paroles du vieux monsieur.
Elle compatit avec sa douleur, lui qui ne demande que quelques heures de visite par mois.
Denise Martin est une femme sûre d'elle habituellement, compatissante, prenant du recul, mais, à cet instant précis, elle fait face à un dilemme : peut-elle accorder sa confiance à ce vieux monsieur et sa requête, lui qui porte dans sa bouche son unique fortune ?
Elle réfléchit encore un peu malgré le cliquetis des fausses dents du grand-père qui martèlent la pièce au même rythme que ses soupirs d'espoir.
Elle connait déjà sa réponse car elle si ordonnée à composer un dossier à ce sujet et va faire confiance au grand-père pour certainement donner à cet enfant quelques heures de bonheur.
Elle signe de sa belle écriture, Denise Martin, la demande de visite mensuelle.
 

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Rédigé par Véronique

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Publié le 23 Janvier 2024

Personnage :
Aldo Cappuccino. 42 ans. Pas très grand. Trapu, chausse du 46. Mains comme des battoirs.
Borné, matcho.
Berger, tueur aux abattoirs. Charcutier.
Viens du passé mais essaye d'accéder au présent.
Objet : Pinceau.

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Du fond de la pièce, s'élevaient des meuglements horribles. Les animaux pendus se tordaient de douleur. Un défilé incessant tournait dans l'abattoir. Les hommes, couverts de tabliers, agitaient leurs couteaux. Barbouillés de filets de sang, ils s'activaient.
Aldo Cappuccino aimait son métier. On avait l'impression que ses mains énormes, semblables à des battoirs, se terminaient par une hache. Il était trapu, petit et avait un regard bête en permanence. Son vrai métier était berger. De la douceur des moutons, il passait sans problème à leur tuerie. Il finissait même ses activités à la charcuterie, faisant ainsi un tour complet de la vie des bêtes.
Cependant, dans sa vie d'être borné, une passion l'animait, la peinture.
Lorsqu'il rentrait chez lui, après sa toilette, il redevenait un homme tendre au-dessus de sa toile.
Son grand ami Bernard l'avait initié au pinceau. Depuis, il se vidait la tête, oubliait les meuglements et le sang.
Ses tableaux étaient superbes et témoignaient d'une sensibilité hors du commun. Son regard vache changeait. Cet homme était enfin à sa place lorsqu'il avait dans sa main de brute, un pinceau.
 

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Rédigé par Ghislaine

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Publié le 23 Janvier 2024

Personnage :
Nom, prénom : Zineb Merzougui
Sexe : féminin
Age : 63 ans
Traits physiques : peau mate, tatouée sur le menton, les yeux, les mains. Jolie. Foulard sur la tête.
Traits psychologiques, caractères : gentille, dévouée, aimante, patiente, travailleuse. Aime les enfants.
Métier : femme de ménage ou fatma.
Époque : passé
 
Objet :
Nom : horloge
Valeur : surtout sentimentale car dans la famille depuis des générations.
Lieu : dans la maison de campagne familiale dans les Alpes de Haute-Provence.
A quoi ça sert : à mesurer le temps qui passe
Caractéristiques, défauts, qualités : le balancier fait beaucoup de bruit mais l'horloge a beaucoup d'allure.
Epoque : appartient au passé
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Zineb Merzougui finit de balayer le grand salon de la maison de campagne. En 1950, l'aspirateur n'est pas encore arrivé dans les Alpes de Haute-Provence, mais Zineb ne l'aurait sûrement pas utilisé, trop bruyant. Elle aurait continué à préférer le calme d'un balai aux poils doux pour ne pas agresser de décibels désagréables cette belle demeure. Surtout cette pièce qu'elle adore. Un grand salon aux baies vitrées à petits carreaux avec son horloge, adossée contre le mur, qui rythme, de ses tic-tac, son travail.

Zineb est femme de ménage, employée par les propriétaires de la belle maison dans laquelle elle vit. On lui a octroyé une chambre sous les toits. Elle fait partie de la famille, enfin, presque... En plus du ménage, Zineb s'occupe aussi des enfants. Elle va les chercher à l'école, leur prépare leur goûter. Elle apprécie leur compagnie et ils le lui rendent bien. Car Zineb est vraiment gentille, dévouée, aimante. Les enfants se sentent bien auprès d'elle, mamie Zineb, comme ils disent.

Au début, ils étaient intrigués par ses tatouages sur le menton, les yeux, les mains. Sa peau brune, son foulard sur la tête aussi, ont été l'objet d'une multitude de questions. Patiente, Zineb leur a expliqué qui elle était, les traditions de son pays de naissance, son départ pour la France, il y a des décennies. Aujourd'hui, elle a 63 ans. Elle a vécu plus longtemps dans les Alpes de Haute-Provence qu'à Oran. Elle espère qu'elle pourra continuer à vivre dans cette maison jusqu'à... elle n'ose le formuler.

Elle a beaucoup travaillé toute sa vie ; le temps est passé si vite ! Son regard se perd dans ses souvenirs, hypnotisé par le va-et-vient du balancier de la vieille horloge. Paraît qu'elle a 400 ans. Du moins, c'est ce que lui a dit Madame. Zineb passe délicatement un chiffon doux sur son bois foncé, lui sourit :

- C'est vrai que tu as beaucoup d'allure, mais qu'est que tu fais comme bruit ! lui dit-elle.

Car la vieille horloge, parfois et sans raison, couine, grince, gémit, craque, sans que personne n'envisage de la rénover. Elle y perdrait son âme de vieille dame rouillée ; son délicieux vacarme manquerait dans la maison. Imperturbable, elle mesure le temps qui passe depuis des générations. Madame y tient beaucoup. Zineb aussi. Elle est sa complice, sa compagne quotidienne, fidèle comme un chien ; elle l'aide à bien gérer de ses journée de travail.

La preuve ? La voilà qui sonne 4 heures. Il est temps pour Zineb d'aller chercher les enfants à l'école. Merci l'horloge, tu penses à tout !

 

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Rédigé par Mado

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Publié le 23 Janvier 2024

« Tous les personnages sont des dormeurs clandestins nourris de nos rêves et de nos pensées, eux-mêmes pétris dans le limon des mythes et des fables... », d’après Sylvie Germain dans son essai « Les personnages ».

Nous les réveillerons en quatre ateliers.

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 23 Janvier 2024

 

Après une magnifique randonnée en raquettes dans le haut pays, Julie redescend en ville. Elle se retrouve coincée dans les embouteillages, elle essaie de les éviter enchaînant détours et contours sans trop de succès car plus moyen d'avancer.

Elle se gare sur le bas côté et part à pieds, laissant sa voiture.

Elle entend la musique de la fanfare, aperçoit des gens qui courent dans un bruit strident de sifflets.

Une île avec ses palmiers, ses vagues et ses danseurs avancent lentement vers elle, un des palmiers s'agite, tourne sur lui-même, virevolte et la soulève, tout en haut, très haut au-dessus des toits, de la foule, de la ville, et dans le vent elle se balance, plonge dans les flots, déguisée en sirène. Un soleil rouge se dodeline et fait miroiter ses écailles.

Des confettis flottent et se transforment en papillotes, une marée de chocolat s'étale sur des galets dégoulinant de pétales, alors qu'un immense escargot dépassant le plus haut des immeubles se voit pris de vitesse par un saltimbanque ensorcelé.

Des fleurs chantent sur un air de rumba, des footballeurs aux ballons multicolores jonglent. Des rivières de rire, de bousculades descendent l'avenue. Clarinettes et tambours se répondent. Des poissons volent et des oiseaux font des Catherinebulles sous l'eau, caressant de leurs plumes le ventre des requins.

La planète terre tourne sur elle même et ne se soucie plus de la gravité alors que la lune a éteint toutes ses loupiotes. Des dragons serpentent se mordant la queue, des grosses têtes s'échinent, se tordent et se baissent doucement comme si elles embrassaient le sol.

Des feux d'artifice jaillissent ici ou là. Les gens se lèvent, applaudissent, escaladent les chars, pour se laisser emporter.

En haut d'un mât, on peut voir tout ce chamboulement, une ville chahutée, qui n'est que charivaris, farandoles, flonflons et serpentins, quittant les rues et ses ensembles pour rejoindre d'autres univers féeriques.

Julie toujours coincée dans sa voiture attend que passe le défilé du carnaval, son imagination l'a emportée loin, très très loin des klaxons. Elle tapote sur le volant de sa voiture un air de salsa.

 

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Rédigé par Catherine

Publié dans #Patrimoine & Méditerranée

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Publié le 23 Janvier 2024

 

Léa et Albert ont passé ce dimanche après-midi au Carnaval. Ils rentrent chez eux à pied, c’est agréable de se dégourdir les jambes après être restés presque trois heures assis dans les tribunes à regarder le défilé, place Masséna, de nombreuses « grosses têtes » et de chars plus beaux les uns que les autres, tous reprenant avec humour le thème du Carnaval de cette année. Des confettis, des serpentins, des masques amusants, ils avaient acheté toute la panoplie pour passer un bon moment. Léa est ravie, elle adore le Carnaval de Nice.

- Quel beau spectacle, je ne m’en lasse pas ! Ça fait plus de vingt ans que tu m’emmènes au Carnaval, Albert, je devrais être habituée, et pourtant… 

- Je sais, ma chérie, tu es un bon public, tu es toujours contente ! Mais si, comme moi, tu avais connu l’ambiance du Carnaval des années soixante, tu serais peut-être d’un autre avis…

- Pourquoi autant de nostalgie, Albert, c’est très beau ce qu’on a vu, tu ne peux pas dire le contraire…

- Oui, Léa, c’est très beau, mais c’est un spectacle. Avant c’était autre chose…

- Allez, raconte-moi encore une fois ce Carnaval de ton enfance, tu racontes si bien. Le trajet jusqu’à la maison n’en sera que plus agréable…

- Comme tu le sais, mes parents m’emmenaient au Carnaval toutes les années lorsque j’étais petit. Et vers quatorze ou quinze ans, j’y allais avec mes copains, et là on s’amusait comme des fous. On arrivait en ville, on prenait place sur l’avenue de la Victoire - c’était l’ancien nom de l’avenue Jean Médecin. Pas besoin de passer par les caisses, c’était gratuit. On dépensait notre argent de poche en confettis, en pétard, et autres accessoires indispensables. On essayait d’envoyer des confettis aux « grosses têtes », en visant l’ouverture qui servait au porteur à respirer et à voir où il allait. Les porteurs n’étaient pas trop contents lorsqu’on visait juste ! Et nous, ça nous amusait, bien sûr ! On faisait manger des confettis aux filles qu’on croisait, c’était l’âge bête ! Une chose qui me plaisait beaucoup dans le corso, et qui a disparu depuis longtemps, c’était le défilé des chevaux montés par des belles filles costumées. On appelait cela  « les Cavalcades ». Je pense qu’il y avait plusieurs groupes de Cavalcades dans le Corso, plus belles les unes que les autres. Elles faisaient rêver le jeune homme qui sommeillait en moi… Les chars d’alors n’avaient pas d’électronique, ils étaient moins hauts que ceux de maintenant, mais ils avaient été fabriqués avec amour par les Carnavaliers, et c’était une réussite ! Sur les chars, des enfants costumés dansaient au son des fanfares, et ça me faisait aussi rêver, j’aurais aimé être avec eux…

- Et le gendarme, Albert, tu ne m’as pas parlé de lui.

- Tu vois, tu sais mieux que moi tout ce qui se passait au Carnaval il y a cinquante ans ! Toutes les années, sur l’un des chars, il y avait un gros homme à moustache déguisé en femme. Il dansait et s’agitait sans arrêt, il amusait tout le monde. Il était connu du public, on disait que c’était un ancien gendarme. Les gens essayaient de le voir sur les chars, il avait beaucoup de fans !

- Les spectateurs avaient l’air de beaucoup s’amuser…

- C’est bien ce que je voulais t’expliquer, Léa, ce n’était pas qu’un spectacle, on participait…d’ailleurs les spectateurs pouvaient entrer dans le Corso, et défiler avec les Grosses Têtes…On s’amusait beaucoup. Le peuple était dans la rue, ça faisait du bien ! Allez, on est arrivé à la maison, tu peux me passer les clés ?

Annie TIBERIO


 


 

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Rédigé par Annie

Publié dans #Patrimoine & Méditerranée

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Publié le 23 Janvier 2024

 

Je repose sur la longue table, à l’ombre des arbres, entouré de tous mes copains. On est au moins une trentaine, empilés les uns sur les autres. Je suis dessous, j’aperçois entre deux autres le décor. Le décor, c’est d’abord ce grand pré planté d’oliviers. Le ciel est bleu, bien sûr, pas besoin de le préciser. Par moments, les cloches du Monastère sonnent joyeusement pour annoncer que c’est jour de fête. Les Niçois le savent bien, beaucoup sont fidèles au Festin des Cougourdons année après année depuis leur petite enfance. Les touristes sont là aussi, on entend parler diverses langues. Même si je ne comprends que le Niçois et le Français, je perçois le ton joyeux de leurs paroles. Lorsqu’ils passent devant notre stand, ils se lèchent les babines à l’idée de déguster une spécialité niçoise proposée à la vente. Dans mon ventre fendu, les petits légumes (pas toujours du pays, en mars pas grand-chose ne pousse chez les agriculteurs maralpins), les petits légumes, donc, tomates, oignons, olives, céleri, basilic, févettes, et leurs amis, œufs durs, anchois, thon, se chevauchent allègrement pour se tenir chaud. Ils font leur possible pour parfumer l’atmosphère et attirer le passant. Bien sûr, il faudra ajouter une giclée de la divine huile d’olive du pays pour nous arroser, afin que nous, pan bagnat, soyons au top de notre forme pour satisfaire les bouches gourmandes. Ce qui est agréable pour nous, c’est d’entendre tout ce qui se passe dans les Jardins de Cimiez : les rires des enfants, les conversations des visiteurs, la musique des groupes folkloriques, les gens qui chantent « Nissa la Bella » ou « en calan de Villafranca » pour accompagner les danseurs. Dans les oliviers, les merles ne sont pas en reste, ils participent à la fête en sifflant à tue-tête. Après le pan-bagnat, les affamés peuvent aussi acheter de la pissaladière ou des fougassettes à la fleur d’oranger. J’ai de la chance d’être en-dessous, je ne serai sans doute pas vendu avant le milieu de l’après-midi, ça me laisse le temps de profiter de l’ambiance joyeuse un peu plus longtemps. Derrière nous, de magnifiques cougourdons sont présentés aux connaisseurs. Ils ont été creusés, gravés, certains ont un ventre semblable à de la dentelle, d’autres contiennent une ampoule et peuvent servir de lampe de chevet, on trouve aussi des cougourdons-crèches, qui contiennent tout un monde de mini-santons. Les graveurs de cougourdons sont de véritables artistes… Aïe, ça y est, je pense que ma vie va se terminer bientôt… Beaucoup de mes copains sont déjà partis, un groupe de garçons excités arrivent, ils semblent tous avoir des envies de pan-bagnat…Je vous salue. J’ai eu une vie heureuse qui s’est déroulée dans une fête. Une grande giclée d’huile d’olive… et adieu les amis !

Annie TIBERIO

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Rédigé par Annie

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Publié le 23 Janvier 2024

Personnage
Nom prénom
Claude Monet
sexe
masculin
âge
184
traits physiques
Bel homme grande chevelure jolie barbe nez aquilin
Métier
Peintre
Époque
Impressionniste aime les couleurs primaires peints sur des fonds clairs
 
Objet
Nom
Couteau de poche
Âge
Depuis 30 ans cadeau de son père
Valeur
Usuel valeur sentimentale
Lieu où il se trouve
Dans sa poche
Caractéristiques
Multilames et outils pour s'occuper des brebis

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Je me présente Claude Monet artiste peintre, les femmes disent de moi que je suis un bel homme. je pense que mon nez aquilin et ma grande barbe y sont pour quelque chose.

L'année 1870 venait de commencer quand mon père m'offrit un couteau de poche qu'il possédait depuis 30 ans. Couteau qui avait appartenu à un membre de la famille de Condé il y a de cela 184 ans, enfin à un de ses valet ou métayer. Je le garde précieusement dans ma poche car il a pour moi une valeur sentimentale. Il me sert à tout, il possède des multilames et des outils, une grande lame pour s'occuper des brebis quand il fallait leur nettoyer les onglons. Il m'arrive parfois de me garer dans la campagne pour peindre les paysages de ma région. J'y ai pris plaisir, moi qui étais plutôt attiré par les portraits et les caricatures en atelier. J'ai rapidement rejoint les impressionnistes, attiré par les couleurs primaires que je peins sur des fonds clairs.

 

 

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Rédigé par Bernard

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Publié le 22 Janvier 2024

 

Quatre ateliers poétiques pour raconter le monde...

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 22 Janvier 2024

 
 
Atelier : Le poème en prose
 
Sujet :
Rédiger quatre petits poèmes en prose qui commencent par les mots suivants :
- Lumières…
- Sillons...
- Pluie !
- Incendie…

LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

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