liberte

Publié le 8 Décembre 2021

 

Sur toutes les pages lues

Mes souvenirs lointains son revenus

Sur toutes les pages blanches

Que dirais-tu de prendre ta revanche.

 

Et par le pouvoir d’un mot

Aurore apparue comme un lionceau

Sur les lettres attentives

Que de mots d’espérance tardive.

 

Sur mon chien gourmand et tendre

Ma main se pose et l’entendre

Gémir de plaisir, sa patte veloutée

Me réconforte des maux du passé.

 

Liberté, je te dois mes émotions

Que ravivent des souvenirs prison

Il est parti sans se retourner

L’espoir s’est enfui à jamais balayé.

 

Réjouissons-nous, les fêtes arrivent

Que de joie, de peine aussi craintive

Les uns en auront, les autres pas

Une main tendue se fera sans fracas.

 

L’atelier, le refuge, le tremplin aux ravages

Liberté revenue, aux angoisses sauvages

Moments de réflexion à foison elle nous guette

Et Mado, de son œil averti, jamais ne le regrette.

 

Et par le pouvoir des mots, racontés

Lisette revient, son esprit tourmenté

Sur les nuages coton des Dieux

Son esprit à jamais nous dira Adieu……

 

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Rédigé par Dominique

Publié dans #Liberté

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Publié le 8 Décembre 2021

 

 

Pourquoi ne leur as-tu pas appris l'escalade

Le jour où tu es montée sur la barricade

Tenant ton drapeau dans la main

En leur montrant ton sein

 

Ils auraient pu éviter de tomber

Sur le mur de leur réalité

 

Tu aurais pu leur dire

A eux qui ne savent pas écrire

Qu’à vouloir trop te désirer

Ils deviennent aujourd’hui des réfugiés

 

Tu aurais pu écrire ton nom

Sur les murs de leur nation

 

Tu as voulu les guider

Sans jamais leur rappeler

Que ton nom est toujours associé

A l’égalité et la fraternité

 

Aveuglés ils se sont embarqués

Pour mourir en Méditerranée

 

Pourtant on continue de t’aimer

L’espoir dans nos vies tu fais renaître

«  Je suis né pour te connaître

Et pour te nommer

Liberté »

 

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Rédigé par Bernard

Publié dans #Liberté

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Publié le 7 Décembre 2021

 

Un cahier, un confident

Pour chercher la liberté

Et ma plume

Glisse sur le papier blanc

 

Un livre comme un amant

Pour rêver une romance

Et mon cœur

Pris dans la tourmente, attend

 

Une place ensoleillée

Pour l’éveil de tout mon être

Et l’amour

A la rose s’est piqué

 

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Rédigé par Mado

Publié dans #Liberté

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Publié le 6 Décembre 2021

 

Sans entraves ni consignes, ou presque...

 

ATELIER :

Le mot juste

 

LECTURE :

Extrait de " Le deuxième sexe - tome 1 (On ne naît pas femme, on le devient.)"

- Simone de Beauvoir

SUJET :

Nous arrivons au bout des aventures de vos personnages. Il s'agit aujourd'hui de clôturer votre ouvrage.

Sur le thème de la liberté, écrivez ce que vous voulez sur ce que vous voulez comme vous voulez pour terminer votre histoire, mais utilisez le mot juste !!!

Lisez et relisez votre texte, traquez les clichés et redondances, les adjectifs inutiles (ex : un grand bruit = un vacarme ; une petite branche = un rameau ou une brindille.), les adverbes qui se terminent en ‘‘ent’’ quand leur suppression ne change pas le sens de la phrase, etc...

Pour celles et ceux qui l'ont fait (cf. atelier n°1),  pensez à intégrer, si cela vous semble cohérent avec votre histoire, des éléments de votre prologue.

Sinon, si vous  préférez écrire un texte indépendant, voici quelques idées à suivre... ou pas... Idées dont vous pouvez également vous servir pour finir votre histoire, si cela vous convient. Liberté de choix bien sûr !

Quelques idées :

- liberté d’expression

- liberté de circulation

- liberté de choisir sa mort

- liberté des femmes

- liberté des peuples

- liberté des animaux

- Liberté, égalité, fraternité

- liberté et écologie

- liberté sexuelle

- liberté et pandémie

 

LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Liberté

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Publié le 6 Décembre 2021

 

Le vent nous portera…

Aujourd'hui je suis Alceste.

Et revendique la liberté de parole.

Je parlemente sur un rond-point face à la foule. Le soleil ralentit, la nuit se couche. Le feu nous réunit.

Je m'envole.. je suis papillon qui batifole, mi-mâle mi-femelle, au gré de mes humeurs badines. Les fleurs exhalent leur douceur et se pâment à ma vue, jalouses de mon errance farouche. Je m'incline et les salue.

Je suis grenouille sauteuse, croasse de mare en flaque en quête d'un miroir indécis, mâle ou femelle selon l'humeur du temps.

Je suis frêle hippocampe des mers chaudes, qui charge le mâle de porter les petits, en fière marginalité...

Je suis guerrière de l'ombre, gardienne de la lumière, rêveuse de nuages saltimbanques.

Je suis Virginia qui exalte Une chambre à soi, le refuge nécessaire, et finit des galets en poche, un libre choix.

Je suis louve sans attache, jamais domestiquée, ou goéland jacassant entre mer et terre, voyageurs sans bagage..

Mais revenons sur terre.

Je m'incarne ici ou là et savoure les émois d'ici-bas. Aucun mode d'emploi. Une incitation aux absences, à habiter les marges, et célébrer la solitude...

Cette femme au café qui feuillette un livre, coupée du monde et de ses tracas. Ses yeux brillent et s'évaporent dans une brume voyageuse. Le secret du temps pour soi, le charme du temps retrouvé… les jours pleinement vécus que nous avons passés avec un livre (Proust)

Ce jeune en baggy qui file sur son skate sans trop d'égards pour la foule alentours.. Ces amoureux qui se bécotent sur un banc public.

Le souffle de vie. Une séance de tai-chi en pleine nature. Le lien à soi et au monde. Un baiser dans le cou.

Se promener, un plaisir libre qui ne coexiste avec aucune contrainte (K.G. Schelle). Subvertir les sens, les situations, toujours les varier, ne pas s'ennuyer. L'art de glisser et de se griser. Une vie nomade et chaotique. L'art du funambule qui habite la clarté des nuits, le droit au vagabondage, celui qui refuse les moules, au risque de la vie..

La main invisible de la maîtrise de soi, l'art de vivre au présent.

Je suis né.e pour te connaître et te nommer. (Paul Éluard)

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Rédigé par Nadine

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Publié le 4 Décembre 2021

Jacques avait, enfin, répondu à des questions qu'il n'avait jamais osé se poser. Son exploration du monde profane l'avait déconcerté à un point que ça avait failli lui faire oublier d'où il venait et surtout où sa vocation devait l'emmener. Il allait, vite, rejoindre ses chaînes d'acier enrobées de velours, là où il se sentait en sécurité et à l'abri d'un monde qui ne faisait rien pour ressembler à l’œuvre de Dieu. Vite ! Ma valise en carton bouilli et mes quatre pénates. Je laisserai le beau costume qui a fait illusion en certaine circonstance, dans un coin de la librairie que François m'a laissée en héritage. Si les rats n'en font pas leurs choux gras, je dirai à Marc d'en faire profiter un nécessiteux.

Le voilà. Il arrive à propos.

Bonjour Marc tu arrives à temps, j'étais en train de faire mes maigres bagages pour retourner, bien vite, là ou mon avenir a décidé de m'attendre. Je ne veux pas le faire patienter plus longtemps.

Voyons, Jacques, l'éternité a tout son temps, elle n'est pas à cinq minutes près. Quant à ton avenir… il te servira, peut-être, ou bien il décidera, peut-être, de t'oublier dans une petite paroisse perchée en haut d'une éminence montagneuse où il neige neuf mois par an. J'ai pourtant essayé de te donner le mode d'emploi pour profiter de la liberté que t'offre la civilisation à laquelle tu veux échapper. Je t'ai tendu la main et tu as failli me la mordre.

J'ai failli mordre ta main, car je n'étais pas sûr qu'elle avait ses cinq doigts. J'ai voulu goûter à toutes les libertés que tu m'as proposées et j'ai presque perdu mon âme au coin des rues. En sortant d'une grotte obscure où un ami se terre comme un ermite qui préfère la compagnie des rats à celle des humains, je me heurte à une espèce de succube chevauchant un véhicule rose sorti d'on ne sait où et qui me prédit que les réponses à mes questions me feront mal. Crois-moi ! Je préfère mon enfer à ton paradis, je sais au moins, me comporter dans mon environnement et si je dois faire un tour au purgatoire le moment venu, je baisserai la tête et j'implorerai le Seigneur d'être clément envers un pauvre pécheur, et j'en profiterai pour prier pour toi. Tu vois, je ne suis pas rancunier.

Ne me dis pas que tu crois au paradis, si mes souvenirs sont bons, tu as toujours été plus près de Darwin que du dalaï-lama.

Regarde Marc, lève les yeux. Le ciel est bleu et malgré tout, il y a des nuages qui approchent. Il y a des nuages blancs, gris ou noirs. Si ça se trouve les blancs sont le paradis, les gris, le purgatoire et les noirs… pourraient bien accueillir les damnés. Oui, je sais on pourrait dire que je cache mes convictions derrière une parabole, mais c'est mon credo et j'y tiens !

D'accord Jacques, tu as raison, tu n'es pas fait pour vivre notre liberté qui n'est, en définitive, qu'une prison, mais vois-tu c'est notre prison. Les anciens nous ont légué un mode de vie et nous en avons fait ce que nous en avons fait, c'est à dire pas grand-chose de bien. De nos jours nous subissons les conséquences de nos bêtises. Il faut dire que l’Église ne nous a pas aidés. Si l'hypocrisie n'avait pas habillé la foi, nous aurions pu être meilleurs. Mais voilà...

Finalement, Marc, je t'avais mal jugé. Tu es meilleur que ce que je croyais. Tu es même récupérable. Je me tiens à ta disposition si tu veux venir à confesse. N'attends pas que l’Église me confie un évêché. Essaie de venir avant... Il est temps, je risque de rater mon train.

Je te dis au revoir ou adieu ? C'est à toi de voir, mon ami.

 

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Rédigé par Fernand

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Publié le 4 Décembre 2021

 

Vu ses antécédents professionnels, c’est Chantal qui s’occupe de la comptabilité. Ainsi, un jour triste, gris et humide de fin novembre, elle est assise dans le petit bureau qu’elle partage avec ses deux coassociés, son cousin François et Éric, lorsque ce dernier y entre. Il parle du temps qu’il fait, lui pose quelques questions sur les comptes, développe ses projets de culture pour la saison à venir. Au bout d’un moment, il lui reparle de la compta.

Chantal commence à s’affoler. Avait-elle commis des erreurs ? Ne lui faisait-il pas confiance ?

  • Tu peux tout vérifier, lance-t-elle, tout est en ordre, il y a des justificatifs pour toutes les dépenses.

Eric la regarde, interdit.

  • Mais non, ce n’est pas du tout ce que j’ai voulu dire.

  • Tu veux dire quoi, alors ?

Eric se tait. Au bout d’un instant, il dit prudemment :

  • Je suis bien avec toi.

Chantal rougit, se penche sur ses comptes. A-t-elle bien entendu ? Était-ce une déclaration d’amour ? Son cœur se met à battre la chamade.

  • Moi aussi, je suis bien avec toi.

Chantal voit le soulagement sur les traits d’Éric, il esquisse un sourire, s’avance et prend sa main.

  • Tu m’as plu dès ton arrivée, et plus ça va, plus je trouve qu’on s’entend bien, qu’on rit pour les mêmes raisons, qu’on aime les mêmes films, les mêmes livres et qu’on a des réactions similaires face à l’imprévu. Je suis à l’aise en ta compagnie, détendu, heureux. Quand je suis avec toi, aucun problème ne me paraît insurmontable.

  • Oui, nous sommes devenus des bons amis, nous nous entendons bien tous les trois, répond Chantal.

Le visage d’Eric se referme, il retire sa main. Chantal réalise qu’elle a commis une erreur. C’est maintenant elle qui prend sa main. Encouragé, Eric poursuit :

  • Il y a plus que ça, il y a plus que de l’amitié entre nous.

Il va enfin le dire, pense Chantal. Mais non, il murmure :

  • Tu ne trouves pas qu’il y a plus ?

Ses yeux implorent une réponse, mais Chantal non plus, elle ne veut pas lâcher le mot. Pourtant, elle a pitié de lui, et du coup aussi d’elle-même. Elle se lève, contourne le bureau, le serre dans ses bras et lui donne un longue baiser. La porte s’ouvre, son cousin entre, ou plutôt, reste sur le seuil de la porte, stupéfait.

  • Qu’est-ce que vous faites ?

  • On profite de notre liberté sexuelle, répond Chantal joyeusement.

 

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Rédigé par Iliola

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Publié le 4 Décembre 2021

 

Pendant que la désolation mélangeait les chapitres,

les idées se ressaisirent.

Gêne, toi de là, pousses toi.

Entre les C et les D, Camille végétait au rayon des audio.

Jusqu'à présent, elle n'était que décibels en CDI.

 

Elle se contentait d'un son mal fait sur une suite de mots

pour susurrer des histoires.

on aurait vraiment dit qu'elle mangeait un bonbon.

 

A l'occasion de la visite de Madame la Directrice

Camille décida de prendre attache avec Mimile.
Tant pis s'il était un peu trop syndicaliste

et rond de cuir un peu démodé.

 

Camille supportait mal la petite aiguille qui lui grattait le dos,

parfois même jusqu'au sang et surtout,

la vibration de l'écrit en colonnes la mettait en désordre.

Un agencement en pied de page devenait indispensable.

 

Camille héla Monsieur le Député de la Métropole.

- Plus besoin de mouiller son doigt, bien sûr pour changer de page

mais ce qui manque c'est la sonorité du papier qui tourne,

le bruit de la page qui nous quitte pour la suivante qui nous accueille.

- Nous aimerions garder cette respiration pour nous et nos emprunteurs.

- Que nous puissions laisser s'échapper de nos chapitres écrantés

le reste résonnant d'un brin de livre,

un bout de libre pour un goût de vivre.

- Nous voulons crier notre humanité pendant qu'il en est encore temps,

parce que nous avons peur de l'intelligence des machines

qui prendraient froidement notre nous, peur de dé-exister à jamais.

 

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Rédigé par Dany-L

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Publié le 4 Décembre 2021

GRADATION

embryon, nouveau-né, nourrisson, bébé, minime, cadet, junior, adulte, senior, mort.

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La liberté s’arrête à partir du moment ou l'on prend conscience que l'on est en vie.

Elle s'arrête aussi quand on impacte a la liberté d'autrui.

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Pour parler de la liberté, mon moyen d'expression est limité par mon manque de vocabulaire pour l'exprimer. La liberté de penser est possible, mais la liberté de faire je ne crois pas.

Je prends l'exemple d'un égoïste qui n'agit que comme il l'entend. Il habite un septième étage, l'ascenseur est en panne, il sera obligé de monter par les escaliers contre son gré.

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Pour Liberté, Egalité, Fraternité : voir sur liberté n° 5

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Je fais l'impasse sur liberté no 7. Je lui cours derrière mais ne peut la rattraper.

Louis

 

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Rédigé par Louis

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Publié le 1 Décembre 2021

 

Un matin où le jour venait à peine de se lever Aïcha avait pris sa décision, elle devait partir. Déguisée en homme, elle put avec la complicité de son père et de ses frères, rentrer en contact avec un réseau de résistants qui, à travers la montagne et les pistes défoncées, l’accompagna vers le Pakistan. Là, elle fut prise en charge toujours sous l’apparence d’un homme pour traverser le pays et se diriger en Inde où elle avait de la famille Sa tante était mariée avec un Hindou. Cette quête vers la liberté fut longue et dangereuse ; plusieurs fois Aïcha fut sur le point d’abandonner. Enfin après un long mois de clandestinité et de privation, elle arriva à Jaipur et retrouva ses parents où elle put retrouver son apparence de femme. Mais pour Aïcha, le voyage ne pouvait pas s’arrêter là car en Inde aussi la condition de la femme est difficile, le poids de la religion et des traditions remet en cause leur droit. Pendant de longs mois qui lui parurent une éternité Aïcha travailla dur pour pouvoir mettre suffisamment d’argent de côté pour s’acheter le passeport vers la liberté, son billet d’avion pour la France. Sa tante lui fut d’un grand secours ; elle qui avait fui son pays, comprenait les désirs de sa nièce et l’aida financièrement.

Le bruit des roues qui venaient de toucher le tarmac sur l’aéroport Charles de Gaulle, réveilla Aïcha. C’était pour elle une musique douce qui avait comme notes « Liberté Égalité Fraternité ». La vie pour elle allait recommencer, tout du moins c’est ce qu’elle espérait en serrant contre son cœur le livre de Simone de Beauvoir et son précieux paragraphe : «  On ne naît pas femme, on le devient ».

 

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Rédigé par Bernard

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