Publié le 18 Mars 2021

 

Désir de ce sein pour en téter le lait,

Ce sein que déjà ma mère me promet,

L'accroche goulue de mes mains potelées,

Très avide.

 

Mature, ces seins m'ont toujours attiré,

Dans ma pomme, désirés, abandonnés,

Ces tétons durcis de plaisir à venir,

Lointain souvenir

 

Certains poètes par ruse s'amusent,

Abusent sans excuses de leur muse,

Pirouettant sur un air de cornemuse,

Tricheurs, j'accuse.

 

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Rédigé par Louis

Publié dans #Printemps des Poètes

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Publié le 17 Mars 2021

 

Au printemps le désir fait fleurir les humeurs

Et parfume nos cœurs d’innombrables ardeurs.

De doux et tendres baisers je couvrirai ton corps

Et déclarerai mon amour au premier rayon d’or.

 

Puis naîtra l’été et l’irrésistible désir d’évasion

Vers des contrées lointaines unis par la passion.

Je te murmurerai des mots qui brûleront ton âme

Afin que jamais, entre nous, ne s’éteigne la flamme.

 

L’incomparable automne se parera de mille couleurs

Main dans la main nous peindrons la toile du bonheur.

Ensemble nous marcherons sur un tapis de feuilles

Sous le regard curieux et amusé de petits écureuils.

 

L’hiver nous glacera de ses dures et longues froideurs

Mais nous nous réchaufferons sous la délicate lueur

De ce désir ardent qui résiste depuis le premier jour

Et qui au fil des saisons garde l’éclat de l’Amour.

 

JM

 

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Rédigé par Josiane

Publié dans #Printemps des Poètes

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Publié le 16 Mars 2021

 

                                            Quelques notes du violon de Vivaldi

                                            Blanches, noires que les oiseaux attrapent au vol

                                            Désir de vivre, de profiter de la vie

                                                 Le printemps est là.

 

                                            Désir brûlant d’une rencontre imprévue

                                            Les hormones se réveillent, les sens s’arrachent

                                            Bonjour amour d’un jour, soleil ardent

                                                 L’extase, bonjour.

 

                                            Désir, un monde meilleur, un rêve d’empathie

                                            Sous la caresse, le regard du dieu Pan

                                            Amitié soupire, arc en ciel de baisers

                                                 L’avenir joyeux.

 

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Rédigé par Dominique

Publié dans #Printemps des Poètes

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Publié le 16 Mars 2021

 

Désir parfumé de nos années passées 

Désir de disséquer le moment présent 

Désir de réaliser nos rêves surannés

Désir de discerner le futur désarmé

 

Désir de respirer les fleurs odorantes 

Désir de mettre en bouquet les plus colorées 

Désir de retrouver le printemps qui pointait

Désir de vivre nos espoirs dénués.

 

Michèle 

 

 

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Rédigé par Michèle

Publié dans #Printemps des Poètes

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Publié le 16 Mars 2021

 

Je suis là mais je voudrais être ailleurs
ce désir je l'ai éprouvé ce matin
quand dans la moiteur de mes draps de soie bleus
j'ai ouvert les yeux

un violent désir d'amour m'a submergé
mais étendant mes bras en croix j'ai su oui
j'ai su que ma diablesse m'avait plaqué
j'ai fermé les yeux

soudain un désir de gloire m'a propulsé
et quelques instants plus tard j'étais casqué
ganté, je sautais sur ma moto Honda
sûr d'elle, sûr de moi

Un désir d'absolu m'habitait. Crâneur
j'avalais les kilomètres ; une fille
me fit signe,un cahier entre ses mains,
une poétesse ?

Ses bras enserraient ma taille, je frissonnai
nous pique-niquâmes
nous fîmes l'amour, un enfant peut-être !
Qui vivra verra !

Elle me parla du printemps des poètes
de Victor Hugo, récita « dès l'aube »
Allongés sur l'herbe verte, de beaux vers
quelle harmonie !


 

 

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Rédigé par Françoise M.

Publié dans #Printemps des Poètes

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Publié le 16 Mars 2021

 

Un texte à trou, issu d'un autre atelier. Il fallait compléter les mots écrits en gras.

 

Mince alors, Comme J'Aime

 

Mon désir est de mettre à l'envers tout l'endroit du bon goût,

derrière les devants au dos des arrières cachés par des profils bas,

en haut des escaliers de la tentation.

Mon désir est de reconnaître mes faiblesses en douceurs

un volte-face sur mon moi pour mieux appréhender la force de la volonté.

 

Après une zone neutre de réflexions et malgré,

face à mon pauvre vouloir qui beurre le fond du moule

mon désir c'est la réalité cuisante d'un gâteau bien monté,

la crème des plaisirs avec des couches à feuilleté.

Mon désir est gourmand.

 

A cause de mon désir qui est et qui s'impose, je m'apprête à fléchir,

Mon vouloir et ton pouvoir en miroir.

je n'en veux plus de cette bataille de possessifs.
Là, toi mille feuilles débordants de vanille je t'imagine,

en vain s'envolent les semblants, les promesses sous tension.


Des fils tendus partout mais là, on s'évade trop de notre sujet,

pour se délivrer du mal, en s'éloignant du simple objectif.

En y veillant tard dans la nuit, le cauchemar fatigue,

la tentation leitmotive des étages biscuit garni.

Ne reste qu'un mince voile d'hésitation.

 

Sous la pluie, je te le dis,

il serait même agréable de déguster l'affaire

et encore sous la pluie,

on pourrait ajouter, pourquoi pas, le rhum et son baba.

 

Entends, ton moi, cette petite voix

qui revient sur ton désir et te reproche les plaisirs.

Tu avais promis de pouvoir jouer de tes vouloirs.

Mince alors...

 

Je vois les lueurs cachées de la gourmandise se faufiler dans la mignardise

et tel un écho, on entend le tac tac tac de son rayon d'action.

Je ne peux lutter.

Je désire inexorablement mettre à l'endroit l'envers du gâteau

pour mieux le serrer dans ma bouche

et étouffer les couches et les sous couches

si pâtisserie, tellement pâtisserie.

 

Dany-L

 

 

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Rédigé par Dany-L

Publié dans #Printemps des Poètes

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Publié le 16 Mars 2021

Bill et boule

 ou l'envie de buller.

 

 

Du savon noir et un peu d'eau

Bill souffle dans le petit rond.

Première née d'un jet bulles.

L'air lui prête vie.

 

Beauté souple et irisée

Libre, Bill se veut comme elle

Légère et insouciante,

toujours volage.

 

Des instants courts, éphémères.

Bill plane en apesanteur,

L'éclat mouillé final tuera

son rêve boule.

 

 

 

Dany-L

 

 

 

Essai de strophes sapphiques

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Rédigé par Dany-L

Publié dans #Printemps des Poètes

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Publié le 12 Mars 2021

 

Le sujet de cet atelier consiste à inventer une histoire en s’inspirant de quatre photos.

Vous trouverez ci-dessous plusieurs bandes d’images classées en quatre catégories :

- Les personnages, soit solitaires, soit multiples

- Les animaux, domestiques ou sauvages

- Les intérieurs, soit un domicile, soit un lieu public (musée, théâtre...)

- Les extérieurs, c'est-à-dire la ville, la campagne, la mer, la montagne…

Choisissez une photo dans chacune des catégories, soit quatre photos en tout. 

A partir des quatre photos que vous avez choisies, écrivez une histoire.

Cliquez sur la bande de photos pour l'agrandir

LES PERSONNAGES

QUATRE PHOTOS POUR UNE HISTOIRE
QUATRE PHOTOS POUR UNE HISTOIRE

LES ANIMAUX

QUATRE PHOTOS POUR UNE HISTOIRE
QUATRE PHOTOS POUR UNE HISTOIRE

LES INTERIEURS

QUATRE PHOTOS POUR UNE HISTOIRE
QUATRE PHOTOS POUR UNE HISTOIRE

LES EXTERIEURS

QUATRE PHOTOS POUR UNE HISTOIRE
QUATRE PHOTOS POUR UNE HISTOIRE

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LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Ecrire sur des photos

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Publié le 12 Mars 2021

Quand Gourou (Gourou est le nom de l'animal) traverse la piste en courant, c'est pour échapper au Gourou très puissant, du bourg important, qui domine la savane telle une oasis, du coté de Montmartre, ou de Ménilmontant. La place du Tertre vidée de tous touristes, caricature de son identité avec ses caricaturistes désœuvrés par manque de pigeons à croquer. Les tourterelles les ont remplacées. Le Caricaturiste, l'indispensable personnage de l'endroit, habile, ou volontairement maladroit, qui d'un trait de plume acéré souligne la mauvaise cambrure d'un nez, ou d'oreilles décollées. La brasserie délaissée, hors un comptoir sur le trottoir, peut servir des boissons à condition d'aller les consommer, appuyé sur un arbre défeuillé. Ou en faisant le pied de grue, d'autant que les péripatéticiennes n'y sont plus, faute au virus. L'enseigne du cinéma est éteinte, les affiches peintes clouées sur les arbres déteignent, délavées par la dernière averse. Le funiculaire est à l'arrêt, les escaliers désertés. Plus de touristes, plus de voyous, les sans abris se terrent on ne sait où. Seul, le Sacré-Cœur peut être visité en empruntant une porte dérobée connue par les seuls habitants du quartier. Le mois de mars grignote des jours à l'hiver, le printemps s'annonce, optimiste. Les colombes viendrons remplacer les pigeons faisant leurs frasques, même les malfrats tomberont le masque. La vie reprendra avec ses bruits, ses bouchons, sa pollution. Les écologistes rebrandiront leurs pancartes, avec leurs revendications, leurs cris, sans résultats, car la priorité sera la relance de l'économie. Ayant un laisser-passer je peux m’aventurer sur les Champs Élysées désertés, où je vais croiser, c'est fou, Gourou, mon kangourou, qui ayant soif et fatigué, va s’asseoir à la terrasse de Sénéquier. Plus loin, dans la vitrine d'une agence immobilière, sur un écran, défilent des vues de montagnes, de vallées ensoleillées, d'étangs. Plus intimes, des vues d'intérieurs d'appartements, livings, chambres, salles de bains, et tout à l'avenant.

Louis

GOUROU

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Rédigé par Louis

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Publié le 9 Mars 2021

 

Un zeste de brume alanguissait l'étendue jaunâtre où je gisais depuis bientôt

une éternité.

Les roues embourbées et la truffe aux aguets, j'attendais son retour..

Une silhouette sombre au contour nébuleux, issue d'un désert accablé de soleil. Attiré comme un aimant vers les vestiges d'un temps ancien.

Moi et ma vieille carcasse rouge aux balafres rouillées, les roues déjantées,

ensablées à jamais.

Sa foulée silencieuse faisait crisser les blés et battre ma mémoire. Revêtu d'une combinaison de mécano digne des années 50, sa paume ondulait sur ma carrosserie brûlante, comme en quête d'un désir oublié. Son reflex autour du cou ou dans sa main, il faisait le tour du pick-up comme pour la première fois, cherchant un nouvel angle de vue, une nouvelle fêlure, un point d'appui à son rêve..

J'attendais sa venue comme un messie des temps modernes, espérant sans trop y croire qu'il me redonne une vie, moi l'héritier d'un sang noble, la race des Chevrolet.

Il faisait quelques clichés d'un air gourmand, puis s'octroyait parfois une sieste réparatrice, observant les éclats métalliques du ciel trop limpide.

Dépassant mon angle mort, je vois sa silhouette s'éloigner dans la brume pour s'approcher des ruines de l'ancien cloître désaffecté.

L'art de la promenade.. proche de la performance. Où est-il ?

Lui-même ne le sait pas, ne le sait plus. Le goût de l'aventure, ouvrir l'espace-temps comme une friandise à déguster. Fuir peut-être un quotidien trop étriqué, monochrome.

Le frisson du plaisir interdit. Que s'est-il donc passé ? Trou noir ? Exil volontaire ? Cataclysme ?

Il est Chasseur du temps perdu. Noircir une pellicule de vestiges oubliés, un

désert de solitude.

Je l'imagine revêtir une robe de bure et faire les cent pas en égrenant un chapelet.. ou plutôt faisant la mise au point sur les fresques défraîchies, les chapiteaux effrités.. se délectant d'une fraîcheur immanente à l'ombre des vieux murs. L'œil aux aguets et le souffle court, en quête d'un bruit suspect, une vie qui passe, le fantôme d'un moine en prière..

Et soudain son pas qui s'arrête, surprenant la vie au sein même du jardin autour

duquel il évolue.

Une nymphe immobile de coccinelle.. surgissant du silence, ayant pris résidence

en ce lieu sacré.. sensible à la spiritualité.

La bête à bon Dieu ne pouvait trouver meilleur asile… sans doute en famille pour mieux butiner les minuscules pucerons. Il sourit, se pare aussitôt de la délicate curiosité d'un ethologue.

Le collectionneur de clichés ne boude pas son plaisir. Il se déhanche, flashe, zoome, s'agenouille, choisit le cadre et l'arrière-plan.. Une exploration vitale et sereine, les vestiges du passé.

Il affectionne les jeux de rôle.. tout autant que le plaisir de dévoiler, en labo obscur, ses lieux d'intrusion secrète. Avec tout le respect qui leur est dû. L'imaginaire en bandoulière..

Sur sa carte un autre lieu de friches le fait déjà frémir : un cimetière de Coccinelles métalliques abandonnées par leurs propriétaires, capot béant en guise d'antenne de coléoptère.

Une voiture assoupie, un insecte en mue, un lieu de méditation. La Magie.

Un jeu toujours renouvelé qui finira en planche contact pour initiés..

Quant à moi, je caresse encore l'espoir de voir revenir une équipe de cinéma en quête de célébrités. Car j'eus mon heure de gloire dans les années 80. Mon pseudo : Christine. Une âme sensible et cabossée, sous un cuir écarlate. Et un relooking "de composition" nécessaire..

Mais ceci est une autre histoire.. !

 

URBEX

 

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Rédigé par Nadine

Publié dans #Ecrire sur des photos

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