Publié le 9 Février 2024

 
Aujourd’hui, c’est le dernier dimanche des Mai, à Cimiez. Albert n’a pas vraiment envie d’y aller, mais Léa espère le convaincre.
- Allons, Albert, tu ne vas pas jouer au vieux mari fatigué ! Tu es à la retraite, tu te reposeras demain… On va prendre le bus jusqu’aux jardins de Cimiez, tu pourras t’asseoir à l’ombre d’un olivier, si tu veux. Moi, j’irai voir danser la Ciamada Nissarda, et je pourrai chanter avec les autres spectateurs. C’est le dernier dimanche des Mais, aujourd’hui, et on n’y est pas encore allés, cette année !
- Oui, je sais , Léa. Pour rien au monde tu ne raterais une fête avec du folklore Niçois ! Pourtant, si je ne m’abuse, c’est moi qui suis né à Nice, pas toi !
- Ça me plaît tellement, tu devrais être content ! Je regrette que, lorsque je suis arrivée à Nice, il y a vingt ans, je n’ai pas pensé à m’inscrire dans un groupe folklorique ou une fanfare niçoise. Maintenant j’ai cinquante ans, je suis trop vieille…
- C’est sûr, tu aurais voyagé avec le groupe, ils vont souvent à l’étranger. L’hymne de Nice est connu un peu partout, et il reflète vraiment l’âme niçoise.
- Tu sais bien que j’ai pris des cours de Niçois pour comprendre et essayer de parler un peu cette langue, c’est déjà pas mal ! Et je connais par cœur Nissa la Bella…
- Quelqu’un que tu aurais aimé voir faire son spectacle, c’est le comique Ketty, « Jean de Duranus ». Autrefois, il faisait son show dans les fêtes niçoises, les Mais ou le Festin des Cougourdons, je ne sais plus. Ça se passait dans les Arènes de Cimiez. Jean de Duranus était un paysan avec un grand parapluie. Il descendait de son village à Nice, il racontait avec humour ses aventures à la ville, lui qui était habitué à vivre à la montagne. Il avait beaucoup de succès.
- Moi, je vais prendre le bus. J’ai envie de chanter « Nissa la Bella ! » Qui m’aime me suive !
- Bon, je viens avec toi, Léa ! On va passer un bon moment, comme toujours ! Attends-moi !
 
Annie TIBERIO
 

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Rédigé par Annie

Publié dans #Patrimoine & Méditerranée

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Publié le 9 Février 2024

 
Lorsqu’on entend « Nissa la Bella » (et qu’on est Niçois, bien sûr !), on sent notre cœur se remplir de joie et d’amour pour notre ville, de reconnaissance pour toutes les belles choses qu’elle nous offre. Pour tout Niçois, Nice est la plus belle ville du monde : elle est semblable à un joyau serti dans son écrin de deux couleurs, bleu et vert ; la mer d’un bleu azur comme nulle part ailleurs, les montagnes si vertes qui l’encerclent en partie comme une auréole. On reçoit les paroles de notre hymne niçois comme une évidence : reine des fleurs, bien sûr, lorsqu’elle éclate de couleurs vives dans ses jardins, et aussi lors des batailles de fleurs sur la Prom’, lorsque le vent léger se nourrit des senteurs des roses, du lilas, des mimosas, lorsque le ciel et la mer se battent pour se parer du bleu le plus vif, lorsque l’or du soleil dégouline sur la ville et ses toits de tuiles aux mille nuances. La musique, assez lente, est rythmée par des rimes en « oun » ou en « lla », qui nous donnent envie de chanter, même si on ne connaît pas vraiment les paroles. On a besoin de crier cet hymne à tue-tête, « viva, viva Nissa la Bella ! »
Annie TIBERIO

 

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Rédigé par Annie

Publié dans #Patrimoine & Méditerranée

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Publié le 8 Février 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2013, de cette année douloureuse, émerge le souvenir ému de ce tableau vivant qui s'offrait à mes yeux les matins de ces mois de froidure.
Correspondance des sentiments qui m'habitaient alors avec le spleen du paysage.
Un tableau raconte le vécu de ce temps tourmenté.
Je me vois regardant le tableau et unique personnage du tableau.
Je n'ai jamais aimé l'hiver. Toute petite déjà, apprenant que les ours hibernaient, je voulais faire de même.
Me voilà debout, agrippée à un grand parapluie noir. Lui me retient encore quelques instants mais il va très vite m'échapper.
Qu'importe ! Je reste là, fascinée par le tumulte du ciel d'orage, la couleur , la vitesse, le dessin des nuages, ces merveilleux nuages, le chant de la mer tantôt grise, tantôt verte, le mugissement du vent dans les palmiers qui refusent de courber l'échine.
L'écume des jours bondit sur la promenade désertée.
Seule, j'orchestre la symphonie des éléments, leur colère à l'unisson de la mienne.
Hymne à la joie sauvage.
Ma Méditerranée faussement placide
Ma Méditerranée, plus habituée à s'exposer aux ors du soleil
Ma Méditerranée si caractérielle, gronde et se rebelle
 
Tempête à Nice susurre Matisse

 

 

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Rédigé par Odile

Publié dans #Patrimoine & Méditerranée

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Publié le 8 Février 2024

 

Quelques jours après le soir où son reflet dans la vitrine avait laissé Martine songeuse, elle reçut une invitation de son amie Bernadette pour assister à un spectacle de danse contemporaine. Drôle d’idée ça ! Qu’est-ce que je vais aller faire là-bas ? Martine préférait de loin les ballets de danse classique et la grande musique. Bernadette le sait bien pourtant!

L’affiche annonçant la soirée représentait un groupe de danseuses et danseurs, pieds nus, en tee-shirts et pantalons noirs. Effectivement rien à voir avec des tutus et des collants! Elle sentit pourtant la curiosité l’envahir pour ces danses où on se contorsionne, où on tape des pieds sur le sol en cadence, les cheveux suivant les mouvements, où les corps expriment sans retenue leur joie d’être vivants. Tiens, tiens, enfin une occasion de sortir de mon ennuyeux quotidien … Il lui revint comme un éclair l’image de sa silhouette solitaire et triste vue dans la vitrine de la galerie de peintures. En frissonnant, elle se replongea dans l’affiche. Les jeunes danseurs endiablés lui donnaient envie de bouger. Martine accepta l’invitation de Bernadette et attendit la date de la soirée avec une sorte d’impatience. Un peu de nouveauté et d’entrain dans ma vie seront les bienvenus. Elle trouva le spectacle bruyant et déconcertant, si différent de ceux qu’elle appréciait jusqu’à présent. Mais quelque chose dans cette joie partagée qui montait de la scène et cette ambiance chaleureuse qui gagnait le public la remplissait d’une émotion qu’elle avait oubliée depuis longtemps. Elle, qui maîtrisait d’habitude si fort ses paroles et ses gestes, sentait son corps lui échapper, parcouru par un besoin irrépressible de suivre la musique et les mouvements des danseurs et de participer à cette allégresse collective. Ce soir j’ai à nouveau vingt ans !

Martine venait de faire le premier pas pour quitter son univers monotone. Elle souriait. Merci Bernadette ! Vivement la prochaine invitation !

 

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Rédigé par Mireille

Publié dans #Ecrire sur des photos

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Publié le 8 Février 2024

 
Revoir ma belle inconnue du parc, GISELLE, une envolée de plaisir.
Moi, l’ours mal léché, toujours dans mes pensées, des idées qui surgissent de mon cerveau et repartent aussitôt, si ma plume ne les pose pas sur un bout de papier.
 
Aujourd’hui c’est le printemps, « notre banc » nous attend…
Une amitié naissante dans un coin du parc à côté d’un massif d’hortensias.
Lucky, son amour de compagnon rétabli, nous accompagne, silencieux.
Mon audacieuse amie a concocté un rendez-vous dans un restaurant style rétro, aux murs discrets, le mobilier d’un autre âge, très cocooning.
Ce soir, je lui ai préparé un poème, j’espère, je souhaite que Giselle appréciera, j’ y ai mis tout mon cœur.
- Cher VINCENT, me dit elle, ses yeux verts pétillants de joie, j’ai pensé a vous toute la nuit, je veux dire le sommeil s’est fait rare, vous avez envahi mon âme de couleurs.
- Nous les peintres, il nous suffit d’un rien pour transformer une idée littéraire, un sourire, une voix grave et un arc en ciel se met à parcourir une toile. Merci pour ce moment particulier.
Ceci dit, voyant arriver les coupes de champagne, je pressens une soirée aventureuse, pleine d’espoir.
Sur la nappe immaculée, une rose rouge nous regarde…
Giselle, dans sa longue robe fleurie, me transporte, je ne suis plus physiquement assis devant elle, mais sur un petit nuage bleu ciel, mon esprit s’envole, je ne l’écoute plus….
-VINCENT - sa voix mélodieuse me ramène à la réalité - je vous ai demandé des nouvelles de votre dernier roman, avance-t-il à votre goût ?
Notre connivence, nos regards, l’effleurement de nos doigts suffisent à nous comprendre.
Mon âme sœur, l’ai-je trouvée !!!!
 

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Rédigé par Dominique

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Publié le 7 Février 2024

 

L'étoile incrustée sur la plaque de cuivre, suivie de mon nom brille. Les clients, satisfaits de mon succès, m'ont fait l'honneur de remplir les tables blanches de mon restaurant. Seront-ils plus indulgents avec mes plats, si je vais les saluer ?

A 14 heures, je décide d'aller les remercier chaleureusement. Je remarque alors, à la table du fond, un homme seul lisant son journal.
Il ne déjeune pas, bizarre ?
 
 
 
Je me dirige vers la chef de rang, lui pose la question : elle me dit que ce monsieur, insiste pour être servi lorsque tous les clients seront partis. Cela est gênant en cuisine. Qu'a-t-il derrière la tête celui-là ?
Je décide d'aller voir ce monsieur, il me dit clairement :
- Je ne peux déjeuner s'il y a du monde autour de moi.
Je souris, je prends cela pour un caprice, je tourne les talons. N'est pas bien ce client, il lui manque la lumière à plusieurs étages... il y a des personnes vraiment « barjo »...
Je retourne en cuisine pour savoir les ingrédients qui restent afin de lui concocter un plat satisfaisant. Je donne des ordres à ma brigade, puis je descends au jardin pour vérifier si le dispositif d'arrosage s'est déclenché. Je vaque dans les allées de légumes et fleurs comestibles. Je remonte en cuisine, je range quelques instruments, je parle un moment avec Pierre, mon premier commis. A ce moment là, tout le personnel est parti faire une pose et revient à 18 heures pour le service du soir.
 
Ce matin je me sens heureux et léger, la tension est retombée. Je me suis levé avec une mer de nuages dans le ciel, et subitement le soleil fait son apparition. Tu dois baisser les stores, sinon il va faire trop chaud..
Je me rends près des fenêtres, me retourne et vois le fantaisiste bonhomme assis sans bouger ; je m'approche et lui dis :
- Le plat vous a plu ?
Il ne répond pas, je lui tape délicatement sur le bras, et là, son haut du corps part en avant et s'affaisse dans son assiette.
Je panique, je tâte son pouls. Il est mort !!!
Je ne sais pas quoi faire... j'hésite un instant et appelle les gendarmes.
Après quelques minutes qui m'ont semblé des heures, les gendarmes arrivent et constatent le décès soudain de l'individu.
Pourquoi est-il venu dans ce village ?
 
Je réalise alors que mon univers s'écroule. Mon commerce est fermé jusqu'à nouvel ordre, suivant les avancées de l'enquête.
Les rumeurs au village commencent à enfler. Les réseaux sociaux se déchaînent je suis perdu, humilié, triste et fatigué.
Cet homme est venu perdre la vie chez moi pourquoi ? Crise cardiaque, ou bien rupture d'anévrisme, ou alors, il s'est empoisonné,.
Personne n'a rien vu, ni entendu.
C'est un mystère !!
Quelques instants plus tard, le légiste à découvert dans son cou, la trace d'une piqûre.
Alors, ce n'est plus une crise cardiaque, mais un homicide... My God !! Quelle catastrophe !
Les gens commencent à faire circuler le bruit qu'il a été empoisonné , dans mon restaurant.
C'est ma perte, la disparition de mon étoile, après tant de travail acharné réduit à néant.
 

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Rédigé par Arlette

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Publié le 7 Février 2024

 

Quatre jours plus tard, soirée de gala pour la remise des prix. Un photographe flache à tout va. Les photos sont visibles aussitôt. L'Une m'intéresse particulièrement. Le premier et le second a la table de la présidente. J'observe ce trio, la ravissante jeune femme ne semble pas intéresser les deux hommes à sa table. Ils se gargarisent de leurs exploits. Un temps d'observation puis elle se fige, son sourire devient sarcasme. Pourtant je savais Antoine attiré par les jolies femmes. Ce soir, seulement deuxième de la course, il semble obnubilé par le vainqueur. Je ne peux détacher mon regard de cette table.

La présidente s'aperçoit de mon intérêt. Les deux candidats sont seuls dans cette salle. Après la remise des prix ils se sauvent ensemble. Je ne suppose plus, j'agis. Je m'approche de la table de la présidente et lui propose un cocktail, son verre étant vide. Je l'interroge.

- Puis je vous poser une question ?
- Oui.
- Le saviez-vous que ces deux candidats sont homos ?  
 
 

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Rédigé par Louis

Publié dans #Ecrire sur des photos

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Publié le 7 Février 2024

Écharpes à rayures rouges et noires, tee-shirts à rayures rouges et noires, drapeaux à rayures rouges et noires, le tram 3 est investi par les supporters de l’OGC Nice, en route vers le stade. Ça rigole, ça s’interpelle, ça fait des pronostics où le Gym, l’équipe de foot niçoise, est de toute façon toujours victorieuse !
 
Laura sourit à cette effervescence passionnée. Le foot, elle s’en fiche, mais Pierre et Théo lui ont raconté qu’un aigle, emblème de la ville de Nice, volait au-dessus des spectateurs avant chaque rencontre et ça, ça mérite largement de se coltiner un match parmi les braillards excités, les bramassouns, comme on dit ici.
A fréquenter son groupe d’amis imprégnés de culture locale, elle commence à se l’approprier, elle apprend au passage quelques mots et elle aime ça. Attentive, elle écoute Pierre et Théo en grande conversation avec un groupe aux joues peinturlurées, en rouge et noir, bien sûr !
« Stade ! » annonce la voix du tram en s’arrêtant.
Il est très beau ce stade, dit Laura. J’aime beaucoup cette forme en vague. Dommage tous ces bâtiments autour ! Il gagnerait à être seul, entouré de verdure, avec les montagnes en fond, il serait alors vraiment superbe !
Ben oui, mais les promoteurs ne sont pas de cet avis et c’est toujours le pognon qui gagne, répond Théo.
 
Les trois amis s’installent. Le stade se remplit rapidement.
Le moment attendu par Laura arrive. Dans une clameur, l’aigle, majestueux, s’envole, survole les tribunes toutes ailes déployées et revient se poser sur le bras de son fauconnier. Cela n’a duré que quelques secondes, mais Laura est conquise. Un vol magnifique, un animal magnifique.
 
Un chant s’élève dans les tribunes.
C’est Nissa la bella, l’hymne niçois, explique Pierre. On l’entonne chaque fois. C’est comme Méfi, l’aigle, c’est un rituel incontournable.
Le stade chante d’une seule voix. Quelque chose vibre dans l’air qui dépasse le simple match à venir. C’est une communion, une appartenance, quelque chose de profond qui monte et se révèle. Nissa la bella donne le frisson, fédère les supporters. Ils sont tous debout, leurs écharpes aux couleurs du Gym tendues à bout de bras, certains agitent leurs drapeaux, et ils chantent. Ils chantent pour leur équipe, pour leur ville, pour eux-mêmes, niçois jusqu’au fond de l’âme. Une seule voix qui emplit tout le stade, le déborde.
 
Quand le chant s’arrête, une clameur folle, des applaudissements, des cris de joie surgissent de partout. Laura en aurait presque des larmes d’émotion, tellement c’est fort.
Oui, ça valait vraiment le coup de se payer un billet. Bon, maintenant, va falloir regarder ce match, et ça, c’est beaucoup moins passionnant !
 

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Rédigé par Mado

Publié dans #Patrimoine & Méditerranée

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Publié le 7 Février 2024

 

En écoutant Nissa la bella, c’est la nostalgie d’un temps que je n’ai pas connu, d’une époque idéalisée, qui me traverse d’abord. C’est la Regina de li flou* dont les collines d’œillets ont disparu, c’est les verdi campagna*, aujourd’hui bétonnées, qui pleurent dans le premier couplet. Au rythme lent de la musique, je me promène dans un éden perdu.

Et puis, un cri d’amour surgit : Viva, viva, Nissa la Bella !

Les voix s’élèvent vers le ciel, comme une espérance. Alors, ma ville actuelle s’ouvre devant moi et oui, c’est encore Nissa la bella, avec ses places rénovées, ses cafés, ses boutiques, ses trams, sa baie des Anges, éternelle…

Le couplet suivant, entonné par une seule voix d’homme, s’épanouit en bouquet de roses et de lilas quand le chœur la rejoint. C’est une communion, la culture, l’âme de Nice partagées dans une chanson. Les voix modulent les sons. Comme les vagues de la mer, ça enfle, ça s’adoucit, ça remonte, ça vient vous frapper en plein cœur et ça vous laisse une drôle d’écume quand ça se retire...

Nissa la bella, quand on est nissart, ça vous transporte…

 

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Rédigé par Mado

Publié dans #Patrimoine & Méditerranée

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Publié le 7 Février 2024

 

Vingt ans ont passé et, après des études inintéressantes à ses yeux, Andreî devenu plombier décile d'aller vivre à Paris où la demande est importante et grâce à son ancien patron, a trouvé un remplacement. Il arrive avec son modeste bagage gare de l'Est et se retrouve complètement perdu au milieu de la foule.

 

"Whaou tous ces gens, des blancs, des noirs, des jaunes, des moches, des beaux, des bien habillés, d'autres pas"
Il va acheter des tickets de métro et au guichet demande un plan et un itinéraire en baragouinant quelques rares mots de français connus.
"Comment je vais faire pour arriver chez moi après avoir passé ma vie dans un village de 2000 âmes"...
Andreï s'engouffre dans les entrailles de Paris et doit, coûte que coûte, arriver porte des Lilas dans le petit meublé loué.
"J'y crois pas ça schlingue à Paris et on ne voit rien de la ville"
Les gens courent dans tous les sens, se bousculent, mais il sait qu'il va y arriver en demandant encore et encore son chemin.
Il se retrouve porte des Lilas, prends l'escalator et se retrouve à l'air libre face juste à côté de son logement.
Il est beau avec son magnifique sourire, il est heureux comme jamais et il veut croire en sa chance après avoir déjà beaucoup trop  souffert dans son enfance.
"J'vais bosser, faire la bringue, danser et bien trouver une ou deux jolies Parisiennes pour sortir avec moi"
Il arrive chez lui, respire profondément et s'allonge  tout habillé sur son petit canapé lit inconfortable mais qu'importe...
 

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Rédigé par Véronique

Publié dans #Ecrire sur des photos

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