Publié le 22 Novembre 2019

Surpris de retrouver sur ce banc de jardin public Luciana son amour de jeunesse, Antonio ne sait que répondre :

-Et toi, comment vas-tu ?

Un gamin avec seau et pelle vient se jeter dans leurs jambes.

-C’est à toi ?

Elle, fait oui de la tête.

Lui a essayé de l’oublier après avoir tenté d’être son ami. Mais peut-on être ami lorsque le cœur s’emballe ?

Evidement, il y avait Gianni, le grand, le beau Gianni dont elle rêvait. Gianni qui la promenait sur sa bicyclette et qui l’embrassait dans le cou. Le jeune Ramolo aussi, l’inséparable troisième larron qui l’aimait en secret.

Un amour né lors des années de jeunesse peut-il s’oublier ?

Flashback où tous les quatre sont réunis autour d’une table dans un restaurant bondé, reflète le bonheur de vivre de ce groupe soudé pour la vie.

Et puis… les quatre se sont séparés. Et puis… la vie est passée par là, mariage des uns, décès ou séparation des autres, le lot commun rattrapé avec brio par le metteur en scène.

Le génie d’Ettore Scola sur une musique sensuelle à souhait.

L’harmonie plane sur nos têtes conquises.

Retournez voir « Nous nous sommes tant aimés » Le cinéma n’a jamais aussi bien mérité son appellation de 7è art.

C’est là qu’il faut être…

 

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Rédigé par Gérald

Publié dans #Cinéma

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Publié le 19 Novembre 2019

Je ne parlerai pas aujourd’hui du premier anniversaire du mouvement des gilets jaunes.

Pas plus des « primaires » des prochaines élections municipales.

Encore moins de l’augmentation du chômage, savamment cachée derrière de nouveaux procédés de comptage.

Et surtout pas de la menace terroriste.

Non, ce que j’ai retenu de cette semaine, ce qui a enchanté ma dernière séance au cinéma, c’est la sortie de ce petit bijou « Il aurait suffit ». Premier film d’un jeune réalisateur, ce long métrage est prometteur.

Je ne vais pas vous raconter le scénario, façon bande-annonce. Non, je vais vous parler de ce bonheur que j’ai ressenti devant cette histoire tranquille, mettant en scène des personnages attachants. Une ambiance joyeuse tout au long du film, où les vraies valeurs trop souvent oubliées nous apparaissent comme des évidences. Une émotion qui vous prend aux tripes car dans notre quotidien, tout est fait pour nous éloigner subtilement de la simplicité.

Ce film est fin, délicat, enjoué, charmant. Un conte –c’est bientôt Noël après tout-. Mais ce conte-là ne traite pas de Bisounours. Ce conte-là met en scène des personnages que nous croisons au quotidien, sauf que nous sommes trop préoccupés pour les remarquer.

Alors avec ce temps maussade qui semble bien s’installer, courrez dans une salle obscure, qui fera toute la lumière sur des repères quelque peu perdus.

Et je vous donne mon billet qu’à la sortie vous aurez à l’affiche de votre visage un sourire détendu et au fond de votre cœur deux belles heures qui vont y rester.

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Rédigé par Bernadette

Publié dans #Cinéma

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Publié le 19 Novembre 2019

Une nouvelle ciné-aventure signée Nicolas Vanier

 

Qui n’a jamais rêvé de décoller, tel Aladin sur son tapis magique, et d’aller "voir le bas d’en haut » comme le chantait Dutronc ?

Nicolas Vanier nous y invite avec son dernier film « Donne-moi des ailes » sorti mercredi sur les écrans.

 

"Voir le bas d’en haut »

Des images qui font planer le spectateur, invité à voir depuis le ciel - vive les drones ! - le parcours migratoire des oies sauvages de la Camargue au Cercle polaire. Une balade au long cours éblouissante et riche en péripéties. Que la terre est belle ! .. C’est bien sûr le message de ces images et du pitch construit autour de l’aventure écologique chère à Nicolas Vanier.

 

Du gosse des villes au héros des champs

L’histoire est simple. Des parents séparés. La mère, executive woman parisienne, le père chercheur rêveur qui file dès qu’il le peut dans sa cabane au bord des marais.

Et entre les deux un ado boudeur qui arrive pour les vacances dans le refuge de son père où, imaginez un peu l’angoisse, il n’y a pas de réseau !

Les personnages sont servis par des acteurs tous excellents, en particulier Jean Paul Rouve et le jeune et prometteur Louis Vazquez.

 

« Ça y est, tu es sa mère »

Couver de futures oies sauvages, les entraîner à suivre un ULM et les programmer en les accompagnant pour qu’elles migrent selon le trajet le plus favorable à la survie de l’espèce… On se prend carrément au jeu, comme Louis, quand il apprend - et nous avec - que l’oison adopte comme mère le premier être qu’il voit en se libérant de sa coquille. L’ado ne s’ennuie plus et se lance avec passion dans cette folle aventure de mater-paternité !

 

Du spectacle, de l’humour, de l’émotion, du rêve… Pour tous ceux qui ont envie de lâcher le quotidien et de prendre un peu de hauteur, un vrai feel good movie qui ravira les 7 à 107 ans !

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Rédigé par Brigitte M.

Publié dans #Cinéma

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Publié le 19 Novembre 2019

C’est devant une salle comble au cinéma le Capitole, que l’actrice réalisatrice Carmela Marengo est venue à la rencontre du public pour parler de son dernier film « Le romancier perdu ».

Film qui n’a pas eu le succès qu’elle espérait. Elle se prêta avec enthousiasme aux questions du public. Je vous fais part des questions les plus pertinentes.

Qu’elle est la source de votre scenario ?

CM : Il est tiré d’un roman d’un auteur inconnu du grand public qui, à travers son écrit, a voulu montrer la difficulté d’écrire, d’aligner les mots sans se perdre et en restant fidèle à son éthique.

Comment expliquez-vous le peu de succès de votre film à sa sortie ?

CM : Je pense que je n’ai pas su l’expliquer, le vendre comme on dit, et c’est pour cela que je suis aujourd’hui devant vous, pour essayer de le promouvoir.

Pourquoi avez-vous choisi l’option de vous mettre seule en scène ?

MC : Ce n’est pas du narcissisme de ma part, mais il m’a été difficile de transmettre mon ressenti de lecture à un autre comédien. La lecture est un vécu personnel.

C’est pour cela que ce soir, si vous me le permettez, je vais vous lire un passage du livre qui correspond à l’extrait du film que vous allez voir.

Les lumières de la salle s’éteignirent et sur les images projetées sur l’écran, la voix de Carmela se fit entendre. Une communion s’installa entre le public et la lectrice. Lorsque les dernières images disparurent, un silence tomba. Un silence lourd d’émotion s’installa puis un applaudissement se fit entendre, timide, pour devenir une « standing ovation ».

Le public debout applaudissait et criait bravo.

Les mots, les images, la voix de Carmela avaient, comme dans un laboratoire, transformé le négatif du film en positif !

Le correspondant de l’atelier d’écriture

Bernard Brunstein

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Rédigé par Bernard

Publié dans #Cinéma

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Publié le 19 Novembre 2019

Quand Charlot s’invite à l’atelier d’écriture…

 

Charlot, personnage mythique… redingote et chapeau rond… silhouette attendrissante… et la tendresse, toujours…

Parler des Temps modernes aujourd’hui, c’est plonger dans l’histoire du XXe siècle, du travail, de la société, du cinéma. Écrire à partir des Temps modernes, c’est y ajouter une touche d’imaginaire, amener Charlot à faire un tour au XXIe siècle, s’amuser avec lui, détourner sa narration pour épauler la nôtre.

Les Temps modernes restent si modernes ! Les machines avalent toujours les hommes aujourd’hui, Charlot le visionnaire l’avait pressenti.

Alors, donner la parole à la machine, permettre à Charlot de traverser l’écran, participe à la poésie du personnage, à la compréhension du monde, à la tendresse…

Charlot, juste pour sublimer de son émouvante présence le modeste recueil de l’atelier d’AnimaNice Bon Voyage à propos du cinéma !

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Rédigé par Mado

Publié dans #Cinéma

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Publié le 18 Novembre 2019

Elle est toujours au devant de la scène, dans un registre différent, s' il en est ....

La représentation de la jeune fille émancipée, libre, jouant de sensualité, faisant rêver les hommes et réfléchir les femmes sur leur condition physique, un exemple... pas toujours... les uns la traiteront de garce, les autres d'icône de la beauté.

Saint-Tropez, son lieu de prédilection, a grandement fait connaître ce petit lieu magique et charmant du sud de le France. La naissance de son fils Nicolas, que cette actrice sulfureuse a eu avec ce néanmoins " Play Boy" dirait-on de nos jours, Jacques Charrier...elle peut être maman aussi...    

Les tapis rouges de Cannes se souviendront de ses montées de marches bouleversantes, tellement les photographes voulaient s'arracher les moindres gestes ou mimiques de cette star de cinéma. Ce temps est révolu depuis de longues années.

A ses débuts, les uns la ridiculisaient lorsqu'elle prenait la pose avec des bébés phoques sur des terres gelées.

A présent, l'octogénaire se bat avec une conviction implacable contre l'injustice animale, n'hésitant pas à accueillir dans son domaine des bêtes en tout genre, à attaquer le gouvernement pour établir une loi visant à punir les auteurs d'atrocités faites aux êtres vivants que sont nos compagnons à quatre pattes.

- Cette mobilisation, concrétisée par ma "Fondation Brigitte BARDOT" contre l'injustice animale, est aujourd'hui ma raison de vivre ; le cinéma a été une période de ma vie que je ne regrette absolument pas, mais je suis passée à des actions plus constructives.

Son livre "Ma Vie, Mes Bêtes", tout récemment sorti en librairie, est déjà un évènement salué par de nombreux admirateurs de l'actrice et des amis des bêtes.

Sacrée bout de femme cette BRIGITTE BARDOT...

 

La Tribune Libre de :  Madeleine CAFEDJIAN   

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Rédigé par Dominique

Publié dans #Cinéma

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Publié le 18 Novembre 2019

On ne peut pas faire l’amour du matin au soir, c’est pour ça qu’on a inventé le travail.¹

  • Mais pourquoi ne pourrais-je pas faire l’amour toute la journée ? » me demande Emmanuel mon voisin de table.

Je le regarde attentivement et je me dis qu’il est bien naïf ce jeune homme !

  • Mais parce que c’est trop fatiguant bien sûr ! 

  • Pfff, n’importe quoi, pas pour moi ! Trouvez-moi une autre raison, me répond l’insolant.

  • Mais mon pauvre ami, il faut bien prendre le temps de manger quelquefois.

  • Non, moi je pourrais ne vivre que d’amour et d’eau fraîche, me rétorque-t-il !

Mais quelle niaiserie ! Quelle naïveté !

Je lui réplique :

  • De toute façon il faut travailler pour avoir un salaire et un logement. D’accord vous ne mangez pas mais pour faire l’amour il vous faut bien un lit tout de même ! 

  • Mais quel esprit étroit ! Quel manque d‘imagination ! Certes, la médecine, le droit, le commerce sont nécessaires pour assurer la vie mais la poésie, la beauté, la romance, l’amour c’est pour ça qu’on vit. ²

 

Je le regarde et m’étonne de tant de candeur pour un chef d’état.

 

Les temps sont durs pour les rêveurs ! ³

 


 

¹ : L'homme qui aimait les femmes de François Truffaut

² : Le Cercle des poètes disparus de Peter Weir

³ : Le fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet

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Rédigé par Leslie

Publié dans #Cinéma

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Publié le 18 Novembre 2019

Calée entre les coussins, bien au chaud sous ma couette, je m’apprête à regarder pour la énième fois mon film favori « Titanic ». Je n’oublie pas de prendre la boite de kleenex et accessoirement le pot de glace au caramel salé. Ah dernière chose ! je mets mon téléphone en mode silencieux, il ne s’agirait pas que quelqu’un vienne interrompre mon tête à tête avec Di Caprio.

J’éteins la lumière et les premières images apparaissent sur mon écran de télévision. Instantanément, je me laisse happer par l’histoire de ce beau jeune homme qui obtient par le jeu son billet pour monter dans ce majestueux bateau. Les décors, les costumes, les péripéties des deux protagonistes m’enchantent, je suis l’action, je suis avec eux quand soudain j’ai froid aux pieds, je suis gelée. Je veux me lever de mon canapé pour aller chercher un gilet mais je n’y arrive pas, mes pieds se prennent dans la couverture, je trébuche et me cogne la tête sur l’accoudoir.

Quelques secondes pour reprendre mes esprits, j’ouvre grand les yeux et découvre avec stupeur que je suis coincée dans un couloir au deuxième sous-sol du Titanic. Des gens affolés crient et courent dans tous les sens. Je n’ai pas le temps de me raisonner et d’analyser la situation que je suis prise dans le flot grouillant de la foule qui me pousse dans les escaliers pour tenter d’échapper à l’eau qui monte inexorablement. Arrivée en haut sur le pont je reprends mes esprits. J’ai réussi à m’échapper des entraves du bateau, mais là dehors dans ce froid glacial, je réalise que je suis pieds nus et que je ne porte sur moi qu’une combishort en coton. Je comprends que le bateau continue sa descente infernale vers le fond de l’océan car c’est bien la vingtième fois que je vois ce film et je connais pertinemment la fin de l’histoire…

Quitte à mourir sur le Titanic autant que ce soit avec Jack… Fébrile, je regarde autour de moi afin d’apercevoir sa silhouette juvénile mais de nouveau la foule me happe et me transporte à mon corps défendant. Je grelotte, mes pieds sont endoloris, la foule m’oppresse, je suffoque… Quand tout à coup je le vois, en haut des escaliers, il s’accroche à la rambarde alors que le bateau bascule de plus en plus. J’essaye moi aussi de m’accrocher à tout ce qui est à ma portée mais je glisse désespérément et j’essaye d’apercevoir une dernière fois Jack avant de me laisser aller dans l’eau glacée.

Ça y est j’y suis c’est la fin, je ferme les yeux… et lorsque je les rouvre je suis tranquillement avachie au fond de mon canapé. A la télévision en face de moi le film continue de se dérouler, Jack et Rose dérivent sur l’océan et moi, il me faut quelques minutes pour réaliser que je suis en vie. Heureuse, tellement heureuse. J’espère que la prochaine fois que je verrais ce film il se produira l’inverse : c’est Jack alias Léonardo Di Caprio qui sortira de l’écran pour venir se blottir dans mon canapé, contre moi…

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Rédigé par Leslie

Publié dans #Cinéma, #Guerre 14-18

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Publié le 18 Novembre 2019

Chaque fois que je suis au cinéma je suis heureuse. Même si le film est mauvais me direz-vous ? Cela ne m’est jamais arrivé figurez-vous. Soit je suis très bon public, soit je ne vois que ce qui est positif dans le film ou dans la vie d’une façon générale.

Ce sentiment de béatitude et de bien-être que je ressens dans une salle obscure remonte à très loin, souvenirs d’enfance, cela ne m’a jamais quitté.

Voilà, on y est, j’avance dans le couloir. Moi qui aime la lumière du jour et les grands espaces, je me retrouve dans un endroit étroit et confiné qui ne m’oppresse pas mais qui est, au contraire réconfortant. Le velours réchauffe les murs, la moquette adoucit nos pas, la pénombre nous enveloppe et nous emmène d’emblée hors du temps. J’aime me laisser aller complètement au fond du fauteuil moelleux en ayant une petite pensée pour mon voisin de derrière. En espérant que celui de devant aura la même délicatesse. Si ce n’est pas le cas, si une énorme chevelure frisée ou une queue de cheval surélevée s’interpose entre moi et l’écran je préfère changer de place : devant moi il est là, géant, imposant, en un mot royal : l’écran sans aucune impureté ou pollution visuelle.

Je savoure l’instant, mes doigts effleurent le fauteuil, mes yeux rivés sur l’écran ne voient plus rien d’autre – pas même les gens qui arrivent en retard et me forcent à me plier en quatre pour les laisser passer. Dès les premières images et le son puissant, je n’entends plus le bruit des pop-corn mâchouillés bruyamment par les enfants, je ne sens plus les coups de pied dans mon dos ni le parfum entêtant de ma voisine.

Je suis fin prête. Mon corps bien calé dans le fauteuil rouge, mon esprit, tout se tend pour ce voyage qui va m’emmener loin de la réalité pendant une heure ou deux.

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Rédigé par Leslie

Publié dans #Cinéma

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Publié le 18 Novembre 2019

J’ai chaud, je suffoque, la poussière me brûle les yeux. Depuis combien de temps suis-je ici ? Des jours, des mois voire des années que je suis laissé de côté, que l’on m’a posé là puis oublié.

Quelle tristesse, moi qui aie connu la gloire…

J’ai été tant désiré, convoité et admiré. J’ai été capable de faire basculer la vie d’un acteur, du jour au lendemain, de l’ombre à la lumière, de l’anonymat à la notoriété. Merveilleux n’est-ce pas ? Tout ce potentiel en moi, magique et en même temps effrayant. J’ai le pouvoir de changer radicalement la vie de quelqu’un.

Après, à elle ou à lui de voir ce qu’il peut faire avec ce cadeau de la vie : se faire connaître, jouer avec les plus grands réalisateurs, multiplier ses cachets par dix, voyager en jet privé et manger dans les meilleurs restaurants du monde, que sais-je moi ? Faire tout ce qu’on a envie de faire quand on est une star.

Mais alors comment en suis-je arrivé là ?

On m’a fabriqué avec dévotion et, on m’a fait briller, on m’a caché bien à l’abri pour me protéger. Puis j’ai été placé dans un coffre-fort dans le noir avec quelque autres de mes semblables. Ce ne fut pas la meilleure période de ma vie. Je suis claustrophobe.

Puis vint le grand jour de la cérémonie et j’ai revu la lumière, j’ai entendu la musique, j’ai vu la foule, j’ai ressenti l’euphorie. Tout le monde me regardait et m’admirait. Ce fut le plus beau jour de ma vie ; Lorsqu’on m’a déposé dans ses mains ce fut l’apothéose, il me souleva très haut pour que tout le monde puisse me voir : il y eu l’éblouissement des flashs et le tumulte des applaudissements. Comme j’étais fier !

Puis la joie et la fierté de mon propriétaire ont laissé la place à la routine et à l’habitude. En quelques années j’ai changé de place, vitrine éclairée, déménagement, table du salon, déménagement, table du salon, déménagement, étagère dans l’entrée, déménagement, tout en haut au-dessus de l’armoire de la chambre. Plus personne ne me voit ni même ne m’aperçoit. Quelle triste fin de vie.

Mais il faut voir le bon côté des choses, j’ai été heureux, j’ai eu mon heure de gloire.

Merci à toi César de m’avoir permis d’exister.

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Rédigé par Leslie

Publié dans #Cinéma

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