confinement

Publié le 18 Avril 2020

Le poème confiné

 

Écrire un poème sur le confinement avec une figure de style de votre choix (anaphore, allitération, assonances, énumérations, abécédaire, inventaire, etc.) ou utiliser le mot CONFINEMENT pour faire un acrostiche.

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Confinement

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Publié le 18 Avril 2020

A la victoire, concocté.

A vingt ans, conquérant.

A vingt-cinq, concubin.

A trente, convaincu.

A trente-cinq, conjoint.

A quarante, concerné.

A cinquante, congratulé.

A soixante, congédié.

Aujourd’hui, confiné.

Demain, continué.

Moralité :

Vie de conte !

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Rédigé par Hervé

Publié dans #Confinement

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Publié le 18 Avril 2020

Une brume, comme un voile pudique

Impalpable, magique

Habille la réalité

D'un contour inachevé.

La nature se confine,

S’enveloppe de paraffine

Au parfum d'incertitude

Quand le chuchotement des habitudes

S’étouffe sans un bruit.

Alors je m’écoute réfléchir,

Tout est en pause, pas le moindre cri.

Le monde en silence respire.

 

Dans son écrin de feutrine,

Dame nature en ballerine,

Sur la pointe des pieds

Attend l’heure du lever.

Doucement, je l’accompagne.

La rosée qui tapisse la campagne,

Lave les fleurs à leur réveil

Et s’évapore aux rayons du soleil.

 

Tout est calme, tout est figé.

Même le vent se refuse à remuer

Les arbres de la forêt.

La vie semble s’être arrêtée.

 

Confinement,

J’entends le mot aimant.

J’écoute les battements de mon cœur

Qui rythment la musique du jour et de la nuit

Demain refleuriront les fleurs

Dans le jardin de notre vie.

 

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Rédigé par Bernard

Publié dans #Confinement

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Publié le 16 Avril 2020

Le monde se croyait fort et intouchable.

Nous nous découvrons faibles et vulnérables.

L’arrivée d’un virus vient tout bouleverser.

Invisible, sournois, sans bruit il nous a attaqué.

 

Certaines personnes l’appellent Covid dix neuf

D’autres le nomment le Coronavirus

Nous voilà à sa merci, aussi fragiles qu’un œuf

Enfermés dans nos coquilles, sans plus…

 

Une question se pose : est-ce un mal pour un bien ?

Un mal qui nous invite à réfléchir à demain !

Introspection imposée pour revenir à l’essentiel

Trop de consommation et de choses superficielles.

 

Une grave affection qui nous pousse au confinement.

Un virus sans vaccin, on teste sur nous les médicaments.

Innovants, intolérants, nous pensions tous être des géants,

La nature se mobilise, elle nous offre un enseignement.

 

Revenons aux valeurs, soyons solidaires et confiants,

Goûtons à la douce saveur de vivre plus fraternellement.

Vingt heures, les balcons s’animent, voisins inconnus sont présents.

Des échanges de mots, de sourires sous un tonnerre d’applaudissements.

 

Ma famille, mes amis je tiens à vous rappeler que je vous aime.

Je vous offre les mots dictés par mon cœur pour écrire ce poème.

Des mots sincères pour vous soutenir et vous apporter le réconfort.

Bientôt, quand tout sera fini je vous promets de vous aimer encore.

 

JM

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Rédigé par Josiane

Publié dans #Confinement

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Publié le 16 Avril 2020

Oh, la honte ! Dormir jusqu'à 9h, 9h30 le matin, journal, mots croisés, sudokus. Trop fatigant de faire du café, j'ai encore une cafetière à l'italienne, alors je bois du soluble. Ce n'est pas mauvais, j'aurais dû m'y mettre plus tôt. Au début du confinement, je me lavais une fois sur deux ; quand on ne sort pas, on ne se salit pas, alors maintenant, c'est un jour sur trois, pour limiter les risques. Je me suis endormi sous la douche, chaude, j'ai glissé, j'ai cassé deux carreaux de faïence et me suis foulé le poignet. Pas de possibilité de me mettre en accident du travail, même en étant plombier, je suis retraité. Encore un avantage de perdu ! Bon, d'accord, je plaisante, tout de même, je suis seul, je cuisine : pack de soupe, œufs durs, jambon, sardines à l'huile, pâté, pâtes. Les pâtes, c'est lorsque je ne me lève pas trop tard, il faut bien quinze à vingt minutes pour les faire cuire. Il n'y a pas longtemps, je profitais encore de ce quart d'heure pour bouquiner, je n'aime pas perdre du temps mais je me suis endormi, je vous dis pas la casserole ! J'ai ouvert une boîte de petits pois. C'est ce que je fais maintenant quand j'ai envie de pâtes. Et puis, il y a les enfants, ils sont gentils, ils me téléphonent souvent pour me demander si quelque chose me manque, mais toujours à l'heure de la sieste. Il est vrai qu'il m'arrive de la prolonger ; lorsque je me réveille, il faut que j'allume la lumière. Ou alors c'est lorsque je regarde un programme intéressant à la télé, ce n'est pas souvent, le programme intéressant ! Le gros hic, c'est le ménage, j'ai la chance d'avoir mal aux reins, alors l'aspirateur, pour le passer sous le lit ou sous les meubles, il repassera. Je m'inquiète car j'ai de moins en moins envie de sortir, je m'encroûte. Le programme télé, je l'ai même lu à l'envers, c'est dire. Un point positif, j'ai la vue sur l'Ouest, avec de la verdure. Ces derniers jours, le soleil de printemps entrait jusqu'au fond de mon salon, farniente complet. Je ne perds pas mon temps pour autant, je réfléchis à l'après confinement. Je n'aurai plus de raison pour ne pas sortir ; la galère, s'habiller tous les matins, retourner au marché alors que maintenant les enfants me livrent, toute une rééducation. Vous croyez que l'on nous obligera, faudra-t-il une ordonnance d'un médecin pour avoir le droit de rester confiné ? Je ne vois pas l'avenir d'un bon œil ! Mélancolie quand tu nous tiens. Ne vous laissez pas abattre, faites comme moi, regardez le bon côté des choses !

 

Louis

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Rédigé par Louis

Publié dans #Confinement

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Publié le 16 Avril 2020

Confiné ne veut pas dire être enfermé, c’est se retrouver soi même et prendre conscience combien il est dur d’être seul.

Le mot confiné à la même racine que confiture et comme elle, aujourd’hui, on mijote doucement à petit feu. Le stress est resté dehors, on prend le temps de vivre sans regarder les heures qui s’écoulent. On redécouvre notre existence, on bannit au loin le mot procrastination et on réalise toutes les choses que l’on avait laissées en poste restante.

Bien sur demain, il faudra porter un masque pour se protéger du covid19, mais n‘en portions nous pas déjà un virtuel pour jouer un rôle et avoir une place dans notre vie. Dehors le virus s’appelle rendement, profit, égoïsme. Ses morts sont moins médiatiques. Ils s’appellent indifférence, solitude, misère et pourtant pour eux, les vaccins existent. Ils s’appellent amitié, amour, solidarité mais ces mots, on les a oublié ensevelis sous la poussière de notre indifférence.

Alors être confiné :

  • C’est profiter pour nettoyer nos vies, supprimer toutes les choses inutiles, les futilités de notre existence.

  • C’est ouvrir son cœur,

  • C’est être à l’écoute des autres

  • C’est donner sans attendre un retour

Comme la «confiné ture», laissez le goût de la douceur envahir vos paroles et votre esprit. Profitez de ces instants avec vous-même pour retrouver les autres.

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Rédigé par Bernard

Publié dans #Confinement

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Publié le 15 Avril 2020

A ma tante confinée de l’autre côté du monde.

L’enfermement nous relie, cet enfermement que nous partageons.

Par la baie vitrée de ton salon, tu peux voir l’océan.

Cela te donne-t-il l’envie de voyager avec les vagues ?

Je t’imagine, grande dame brune debout face à l’immensité.

Ici, dans mon salon, je regarde mon petit jardin, et les demeures.

Les villas de la rue s’animent le soir à 20 heures,

Lorsque tous applaudissent les soignants,

Accompagnant la musique offerte par quelques jeunes.
Alors l’espace retentit et tout vibre autour de nous.

Des jeunes filles dansent à leurs fenêtres,

Inventant des instruments avec poêles et couvercles,

Elles se déhanchent comme sans doute à Rio de Janeiro.

En France et au Brésil, la même foi nous anime,

Et le même espoir : vaincre la pandémie.

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Rédigé par Viviane

Publié dans #Confinement

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Publié le 14 Avril 2020

Il était une fois, non il était aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, sur facebook dans ce pays que l’on appelle la France un virus que l’on appelle : 

« Je sais tout, j’analyse tout et je donne des conseils sur tout ».

Celui qui en est atteint devient un spécialiste en politique, en médecine, en virologie et j’en passe et des meilleurs. Ce virus a transformé la France en une assemblée de professionnels qui, à l’abri derrière leur écran d’ordinateur, diffusent des messages garantis anxiogènes de vérités « comme ils disent ».

Ceux sont les nouveaux « Télétravailleurs de l’information ».

Pourtant, Il n’y a pas si longtemps :

Le monde de la santé, infirmières, médecins étaient dans la rue et ils auraient aimé les avoir avec eux mais non personne pour les aider. Aujourd’hui on les supplie de nous soigner.

On criait haro sur les enseignants qui osaient enseigner la politesse à nos chérubins et là aussi personne pour les soutenir. Aujourd’hui on les supplie de revenir.

Les fonctionnaires, ces budgétivores, il fallait les supprimer. Aujourd’hui on les supplie de rester pour assurer notre confort quotidien.

Alors agir :

  • Ce n’est pas critiquer pour critiquer.

  • C’est s’investir dans la société comme bénévole pour aider.

  • C’est d’aller voter, moyen légal de donner son avis.

  • C’est faire grève pour défendre nos droits et notre environnement.

  • C’est être présent dans notre société en tant qu’acteur et non comme consommateur

Cette énumération ne se veut être ni un conseil, ni un avis. La moralité de mon conte, car dans tous les contes, il y a une moralité :

C’est que  les conseilleurs ne sont pas les payeurs 

Ce proverbe bien connu des moralistes, manifeste la distance inévitable qui existe entre la personne qui donne un avis ou un conseil de celle qui va décider et subir les conséquences concrètes de sa décision.

PS : Toute ressemblance avec une personne existante est purement fortuite


 

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Rédigé par Bernard

Publié dans #Confinement

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Publié le 14 Avril 2020

Heureusement que tu es parti, tu as quitté ce monde de ton plein grès il y a quelques mois. Tu ne connaîtras pas cette période si ... je cherche mes mots ... trouble oui c'est ça.

Je cherche mes mots, je cherche mes souvenirs, je cherche ma vie.

Je n'arrive plus à lire. J’ai pourtant posé sur ma table de chevet un petit tas de livres : petits et gros, déjà lus ou encore inexplorés, ils sont là, ils me rassurent, ils me sourient mais malheureusement ils ne me sont d'aucun soutien.

Du temps, du temps qui s’allonge à l'infini, du temps pour regarder des séries, des films, pour tromper l'ennui.

Des clémentines, des chocolats, de la farine et du beurre pour préparer du bonheur, pour régaler sa famille… mais l'appétit ne vient pas et j'ai maigri.

Heureusement il y a les amis, Facebook qui nous relie tous et nous ensevelit. On se sent ainsi unis, moins seuls car nous vivons tous la même chose, toi, moi, eux aussi au bout du monde. Je balaye mon écran et je vois tous ces élans de solidarité. Je n'ai pas une seule fois oublié d'applaudir sur le balcon à l'heure dite, je suis le maillon d’une grande chaîne, j'ai un sentiment de communion, une parenthèse, un moment hors du temps. Puis je retombe sur terre, je scrute la rue déserte, j'ai soudain mal au cœur et au ventre.

Ma jolie petite maison, tu nous héberges avec générosité, tu nous apportes ce dont on a besoin, sécurité, protection et paix, tu nous cajoles, nous enveloppe.

Peut-être que si on éteint la télé, on peut respirer, rêver, espérer... j'ai essayé oui un peu… mais le problème c'est que…

Je sais qu'il y a des milliers d’âmes qui s'élèvent vers le ciel alors que ce n'était pas encore leur moment, des milliers de personnes qui vont perdre des gens qu'ils aiment. Je sais que nos anciens se sentent abandonnés, mis de côté, enfermés, cloisonnés. Je sais qu’ils seront seuls à Pâques. Je sais que les gens fragiles se sentent encore plus fragiles, que leurs angoisses se densifient, se multiplient, au risque d'exploser. Je sais combien tous les soignants qui sont confrontés à ce virus sont fatigués, écœurés, angoissés, énervés, épuisés. Je sais que tout le monde est perdu, déboussolé...

C’est pour ça que je n'arrive pas à me détendre et à profiter de mes enfants, de ce temps qui m'est offert, de cette parenthèse à la fois douce et amère.

Finalement Didier, toi l’écorché vif, heureusement tu n’es plus là pour vivre tout ça.


 

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Rédigé par Leslie

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Publié le 13 Avril 2020

Pâques au printemps,
papier important
( nouveau proverbe…)

J’ai vu les arbres en fleurs
De toutes les couleurs

J’ai vu le ciel d’azur
Un peu plus bleu, un peu plus pur

J’ai vu quelques nuages
Pourquoi faut il du courage

Pour sortir de chez soi
En qui, en quoi faire foi ?

J’ai vu les gens masqués
Dans les rues se risquer

Rester confinés c’est parfait
Mais pour sortir c’est très mal fait

Pour s’aérer tu dois prouver...
Le papier !! sinon il faut payer

La peste rôde dans nos rues
Qui l’eut dit, qui l’eut cru ?

Sommes-nous fous à lier
Allons-nous nous réveiller ?

La vie et la ville calmes hélas ne dureront
Un jour du mystère nous sortirons

Puis nous revivrons « marche ou crève »
En croyant sortir de l’affreux rêve

De nouveau polluer la nature
De nouveau rouler dans nos voitures

Bouchons, foules, bruit, surconsommation
Nous en reprendrons la direction

Pour l’instant le virus s'avère méchant
Merci à nos soignants de nous garder vivants

Pardon d’être passifs, sauf les applaudissements
Pardon de vivre heureux même en confinement

Et de se demander si ça va s’arrêter
Qui sera le prochain qui va mal respirer

Toi ou moi, nous ou lui, ou eux, aussi nombreux
Ce mal, à d’autres lieux, se montre douloureux

Emplissons-nous d’espoir
En un meilleur avenir on doit croire

Un jour prochain tu sortiras
Toute la journée tu marcheras

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Rédigé par Colette

Publié dans #Confinement

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