CONTE DE CONFINEMENT

Publié le 14 Avril 2020

Il était une fois, non il était aujourd’hui, sur les réseaux sociaux, sur facebook dans ce pays que l’on appelle la France un virus que l’on appelle : 

« Je sais tout, j’analyse tout et je donne des conseils sur tout ».

Celui qui en est atteint devient un spécialiste en politique, en médecine, en virologie et j’en passe et des meilleurs. Ce virus a transformé la France en une assemblée de professionnels qui, à l’abri derrière leur écran d’ordinateur, diffusent des messages garantis anxiogènes de vérités « comme ils disent ».

Ceux sont les nouveaux « Télétravailleurs de l’information ».

Pourtant, Il n’y a pas si longtemps :

Le monde de la santé, infirmières, médecins étaient dans la rue et ils auraient aimé les avoir avec eux mais non personne pour les aider. Aujourd’hui on les supplie de nous soigner.

On criait haro sur les enseignants qui osaient enseigner la politesse à nos chérubins et là aussi personne pour les soutenir. Aujourd’hui on les supplie de revenir.

Les fonctionnaires, ces budgétivores, il fallait les supprimer. Aujourd’hui on les supplie de rester pour assurer notre confort quotidien.

Alors agir :

  • Ce n’est pas critiquer pour critiquer.

  • C’est s’investir dans la société comme bénévole pour aider.

  • C’est d’aller voter, moyen légal de donner son avis.

  • C’est faire grève pour défendre nos droits et notre environnement.

  • C’est être présent dans notre société en tant qu’acteur et non comme consommateur

Cette énumération ne se veut être ni un conseil, ni un avis. La moralité de mon conte, car dans tous les contes, il y a une moralité :

C’est que  les conseilleurs ne sont pas les payeurs 

Ce proverbe bien connu des moralistes, manifeste la distance inévitable qui existe entre la personne qui donne un avis ou un conseil de celle qui va décider et subir les conséquences concrètes de sa décision.

PS : Toute ressemblance avec une personne existante est purement fortuite


 

Rédigé par Bernard

Publié dans #Confinement

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