plein air

Publié le 28 Juin 2023

Ce soir, la lune s’est penchée vers ma fenêtre et m’a raconté que Mars et Vénus,
s’était fait la belle.
Du coup de La Mer de la Tranquillité à celle de la Sérénité, en passant par la mer des Vapeurs son sable n’a fait qu’un tour. Une tempête leste et lente s’empara d’elle et La Lune en un éclair adressa un message qui partit en croissant dans tout l’Univers.
Tel un canard sauvage effarouché il prit peu à peu de la vitesse à l’abri de la lumière et aborda les contreforts de la galaxie ensoleillée. Saturne qui dormait paisible sur ses deux anneaux, sursauta, sa surface prise d’une quinte de toux gazeuse. Jupiter ne demanda pas son reste et hoqueta de même en parfaite symbiose.
Deneb, Beta Cygni, Albireo, de la constellation du Cygne, suivies d’Altair, Alshain
de celle de l’Aigle, et soutenues par Vega et Sheliak piliers de La Lyre, clignotèrent
en chœurs leurs Pulsar. Uranus pourtant d’humeur glacial de nature, outré par cette aussi insolite et insolente nouvelle repris contact avec Pluton le paria, qui cuvait dans un coin son éviction injuste à ses yeux du cercle antique des planètes du Système solaire, et qui pour trahison s’était fait gravé sur sa surface en lettre de Méthane « je suis pas ET, je reste à la maison ».
Le séisme se répandit de plus belle, à faire pâlir le plus snob des Trous Noirs.
La lune effondrée attendit d’être pleine pour quitter le rebord de ma fenêtre, délaissa son orbite et demanda un rendez vous avec le Soleil, sans trainer. Mais à cette heure-ci, le soleil il n’est pas là, du coup la lune est là, le soleil il est pas la et la lune attend, le soleil la voit pas , pour le trouver il faut faire passer la nuit et l’entreprendre à son lever. Si bien sûr il se lève de son bon pied. Parce que question réveil, le soleil il y connait un rayon.
A mon avis, on n’ en saura pas plus sur la disparition de Mars et Vénus, pour moi,
ils sont partis se planquer derrière une galaxie pour faire leurs petites affaires, et
d’ici neufs mois elle va rappliquer avec une étoile filante en forme de polichinelle
dans le tiroir.


GALACTIQUE SONG


La comète 6 rencontra surprise,
Un astéroïde à la teinte grise.
Vierge solitaire depuis le beau temps,
Elle décida d’ en faire son amant.


Atomes irradiés sur sa chevelure
Elle twista féline à très vive allure.
Particules neuves, fines et vaporeuse,
Elle dévoila ses parcelles heureuses


Files, files, files belle vaporeuse
Voles, voles, voles belle sulfureuse.


Offerte et promise à son éruption
Le panache en feu, elle dressa PLUTON.
Elle dompta torride sa révolution;
Saoulé par son corps au cœur de plomb


Le milieu fragile, le corps en fusion
Elle fut honoré par bel ORION
En griffant sauvage son fier étalon,
Elle s’autorisa toutes soumissions.


Files, files, files belle vaporeuse
Voles, voles, voles belle sulfureuse.


C’est un météore au plasma qui bouge
Qui lui colora l’hydrogène en rouge.
Neutrons en poussière, le noyau en vrille
Il visa l’orgasme en plein dans le mille


Sur la Voie lactée rêveuse et conquise
Atome emmêlés, et la croupe en frise.
Elle patiente lubrique pour une friandise
Pour de nouveaux cris, une terre promise


Files, files, files belle vaporeuse
Voles, voles, voles belle sulfureuse.

 

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Rédigé par Jean-Michel

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Publié le 23 Juin 2023

 
Ah la cuisine niçoise ! Un véritable patrimoine ! La Ratapignata ? Non ce n’est pas un plat local et pas non plus une chauve-souris mais un restaurant bien connu des niçois. La dernière fois que j’y ai déjeuné c’était avec des amies, niçoises comme moi. Nous avons commencé le repas par une entrée copieuse que nous avons partagé dans la bonne humeur. Le lieu s’y prête, il est très agréable tout comme le personnel d’ailleurs. Nos papilles ont été ravies par la pissaladière aux oignons fondants, les beignets de courgettes savoureux, les toasts de tapenade ou encore les poivrons rouges marinés et les panisses. Tous les éléments de cette superbe assiette ont fait revenir en moi des souvenirs d’enfance, du temps où ma mère cuisinait quelques-uns de ces plats régionaux traditionnels, incontournables et délicieux.
Et me voilà revenue dans la cuisine familiale quelques décennies en arrière. Les panisses étaient souvent au menu de nos repas. Mon petit plaisir était de découper en frites les galettes à la farine de pois chiches et de déguster en catimini un petit morceau cru.
Ma mère confectionnait aussi les beignets de courgettes. Après avoir préparé rapidement une pâte à beignet, elle râpait les légumes avec une mandoline et les incorporait à la pâte. Il me semble entendre encore le crépitement de l’huile dans la poêle chaude quand elle y déposait les boules crues.
Nous avions des rituels alimentaires dans ma famille et certains plats correspondaient à un jour bien défini de la semaine. Le vendredi par exemple était le jour de l’aïoli. La Ratapignata l’a sans doute sur sa carte, même si ce plat est plutôt un symbole de la Provence. Je me souviens que ma mère achetait la morue séchée à l’épicerie Agnel, avenue Borriglione. Elle la faisait ensuite dessaler pendant plusieurs heures. Elle préparait elle-même l’aïoli dans un mortier en marbre blanc à l’aide d’un pilon de bois. Ail, jaune d’œuf, huile d’olive bien dosée, elle malaxait ces ingrédients avec concentration et un travail du poignet rapide et maîtrisé pour que la sauce monte correctement. L’assiette qu’elle nous présentait ce jour-là était complète : poisson, pommes de terre, carottes, navets ou haricots verts, accompagnés d’une sauce épaisse à la belle couleur jaune. Un régal pour toute la famille ! Ce plat nous donnait le sentiment d’appartenir vraiment à cette belle région du sud de la France en perpétrant les traditions gastronomiques. L’huile d’olive utilisée pour l’aïoli provenait souvent des oliviers du terrain varois de ma grand-mère, ce coin de Provence si cher à mon cœur. La sauce délicieuse avait le parfum du bonheur. Ce plat était non seulement sain et savoureux, il était excellent pour le moral !
Voilà une bonne idée ! La prochaine fois que j’irai déjeuner à la Ratapignata, je choisirai ce plat, pour le plaisir du palais et pour retrouver les saveurs de l’enfance.
 
Mireille Santiccioli

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Rédigé par Mireille

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Publié le 22 Juin 2023

 
Vous connaissez La Ratapignata ?
 
A La Ratapignata, mes amis, on vous sert pour l’entrée une assiette de spécialités niçoises à partager. Et là, c’est la fête pour la vue d’abord, puis pour l’odorat et enfin, pour les papilles !
Un plat coloré de rouge, de vert, d’orange, de jaune, un plat couleur d’été se pose sous votre nez. C’est là que le mélange des arômes vous saisit. Mais très vite, en gourmets experts, vous allez les dissocier.
 
Un morceau de pissaladière vous emporte avant même de l’avoir en bouche. L’odeur vaguement sucrée de l’oignon frit agit instantanément. Salivation immédiate ! Même si vous n’aviez pas faim, d’un coup, vous avez faim. Alors vous croquez et la pâte craque sous la dent, l’oignon fond dans la bouche avec sa saveur douce, réminiscence d’un grand repas de famille, ou d’un pique-nique à la campagne, la nappe à carreaux rouge sur l’herbe verte d’un pré.
 
Et puis, il y a les beignets de fleurs de courges ! Tout en finesse ! Et vous voilà partis dans les collines niçoises, au petit jour, traquer la fleur de courge fraîche de rosée. Une pointe de basilic rehausse son goût discret, caché au cœur du beignet. Une délicatesse à savourer en pleine conscience. Restez concentrés, il faut la mériter.
 
Le poivron à l’huile distille son parfum rouge braisé plein de vitalité. Son goût affirmé se répand en bouche, coule comme du nectar. Juteux, il gicle sous la dent, désaltère autant qu’il régale. Et pourtant, il est aussi feu de bois, fumée. Je crois que le poivron à l’huile est un miracle. Je ne vois pas d’autres explications à ce phénomène. De plus, il s’avère un compagnon idéal pour ce qui suit, à savoir, les panisses.
 
Ah ! Les panisses ! Jolies frites compactes et légères à la fois. Leur goût un peu noisette réconforte et remplit l’être. Leur texture, croustillante et pâteuse, s’installe dans la bouche. La panisse occupe la place, nourrit par sa délicieuse simplicité. C’est un cocon culinaire enveloppant, une cuisine d’été sous un cabanon, une mère en tablier fleuri et le grésillement de l’huile chaude dans la vieille ‘‘sartaille’’ noire qui fume.
 
Mais, à La Ratapignata, il y a, en plus des talentueux cuisiniers, un accueil formidable, tout en sourires et gentillesse, un cadre agréable, une ambiance de quartier, loin des usines à touristes. On est dans l’authentique, le vrai convivial, le restaurant digne de ce nom.
 
Manger à La Ratapignata, c’est faire racine dans ce pays, c’est une continuité de la culture niçoise, c’est toute la Countéa.
 
Alors, on y va ?
 
Mado, le 24 juin 2023
 

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Rédigé par Mado

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Publié le 16 Juin 2023

Ce soir, la lune s’est penchée vers ma fenêtre et m’a raconté que Mars et Vénus avaient eu vent de notre soirée. Fiers et flattés d’être le sujet d’un texte, ils ont décidé de venir nous écouter et, en déesse et dieu bien élevés, ils n’allaient pas venir les mains vides, ils allaient donc se joindre à nous avec quelques divins cadeaux.

Mais lesquels ? Qu’aiment donc ces humains ? se demandent-ils.
– Pauvres mortels si fragiles, peut-être ont-ils froid la nuit ? suggère Vénus. Et si on leur offrait une écharpe d’étoiles ? Qu’en penses-tu Mars ?
– Une écharpe d’étoiles aussi rouges que moi alors ! Avec Antarès et Arcturus à chaque extrémité. Très bonne idée, ce sera superbe !
– Et puis quoi encore ! répond Vénus ulcérée. Égoïste ! Tu ne penses qu’à toi. Je reconnais bien là ton caractère martial, bonjour la diplomatie ! Puisque c’est comme ça, ce sera une écharpe d’étoiles blanches, étincelantes, d’une pureté éclatante, aussi belles que moi, avec Véga et Deneb à chaque extrémité. Non mais !!
Et de là s’ensuivit un échange que la lune ne m’a pas rapporté. Ça a dû chauffer un peu car il m’a semblé voir quelques éclairs à l’ouest, dans le ciel du soir, ces jours derniers... Mais la douce lune, prudente, m’a juste dit qu’ils se sont concertés, ont discuté, se sont un peu chamaillés, n’arrivant à se mettre d’accord sur des présents dignes des belles personnes que nous sommes. Ce qui est sûr, c’est que la belle écharpe d’étoiles rouges, ou blanches, ou bicolores, nous est passée sous le nez.
 
Bref, après moult conciliabules arbitrés par notre Lune pondérée, nos deux protagonistes en arrivent à cette constatation :
– Ces humains aiment lever les yeux vers le ciel. Ils y cherchent souvent des réponses à leurs questions, ils croient y retrouver ceux qui les ont quittés, dit Mars.
– C’est vrai. L’infini les attire. Il faudrait leur offrir un messager, quelque chose pour faire la liaison entre eux et le ciel, répond Vénus.
– Qu’y a-t-il entre la terre et le ciel ? demande Mars.
– Des oiseaux. C’est bien les oiseaux. C’est joli et ça chante. Que penses-tu de ce merveilleux Canard sauvage qui niche dans l'Écu de Sobieski ?
Mars flamboie de joie.
– Très bon choix, cela me plaît. Ok pour le Canard sauvage ! Mais sauront-ils le débusquer ? Il ne se laisse pas approcher facilement…
Vénus réfléchit. Ses pensées de lumière blanche brillent autant que la Lune.
– Montrons-leur la voie par le vol du Cygne et de l’Aigle, dit-elle.
Puis, elle ajoute :
– Mais eux aussi sont assez sauvages. Comment les apprivoiser ?
Mars a une idée :
– Je crois savoir qu’ils sont sensibles à la musique. En tout cas, la Lyre les accompagne toujours dans leur périple. Je vais lui en toucher deux mots, elles saura les convaincre.
 
Ainsi fut fait.
 
Ce soir, Mars et Vénus ont écouté nos textes. Ils nous attendent à présent, là-bas, à l’ouest et ont déposé leurs présents au-dessus de nos têtes. Nous irons les cueillir à la nuit tombée.
 
Oh !... La Lune m’appelle… Ok… Vous savez ce qu’elle vient de me dire ? Il y a un jaloux ! Il paraît que E.T s’est planqué dans Cassiopée et veut que la Lyre lui apporte un peu de musique. A cette seule condition, il daignera de monter à nous.
Mais la Lyre est très occupée, ce soir, avec les oiseaux célestes, alors, c’est moi qui qui vais lui offrir quelques notes à la mandoline.
Pour toi E.T, Stella Splendens, l'étoile mélodieuse qui accompagnait les pèlerins médiévaux sur le chemin de Compostelle…
 

 

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Rédigé par Mado

Publié dans #Plein air

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Publié le 16 Juin 2023

Ce soir la Lune s’est penchée vers ma fenêtre et m’a raconté que Mars et Vénus étaient en train de bâtir une belle histoire. Personnellement, je n’en savais rien.

- Mon petit Pierrot heureusement que je suis là car tu passerais ton temps à ne rien savoir.

- Tu sais... Moi je passe mon temps à prêter ma plume à ceux qui veulent écrire des jolies choses, mais il n’y en a pas un qui me laisse lire sa prose. Alors les cancans de l’espace, très peu pour moi.

- Il y a pourtant des nouvelles formidables qui traînent dans la voie lactée. Figure toi que ce gros lard de Mars qui marche comme un canard sauvage en ondulant du croupion se prend pour un champion parce que les terriens ont eu la faiblesse de donner son nom au dieu de la guerre. Tu y crois toi ?

- Croire, pas croire… C’est faire des efforts qui me répugnent et je n’en vois pas l’intérêt.

- Explique moi comment ma copine Vénus qui a la classe d’un cygne voguant sur les eaux calmes d’un lac sans faire le moindre remous et que les siècles passés n’ont pas gratifiée d’une seule ride a pu regarder un charlot pareil qui se prend pour un aigle alors que je suis sûre qu’il a les pieds palmés.

- La Terre a toujours abrité en son sein des personnages bizarres. Rappelle-toi : Néron jouant de la lyre en regardant Rome brûler… Et tant d’autres tortionnaires qui pleurent en écoutant de la poésie, après avoir donné l’ordre de mettre à mort des milliers d’innocents… Alors tu sais une amourette de

l’espace, franchement, c’est pas pour me déplaire. Et s’ils souhaitent que je leur prête ma plume pour… Enfin pour ce qu’ils veulent je suis d’accord pour les aider à s’accorder. Après tout, Vénus a sa place sur terre. Des milliers d’artistes l’ont représentée sous la forme d’une beauté que l’on admire sur tous les continents. A bien y réfléchir, Mars n’est pas si bête et il a beaucoup de goût .

- Naturellement, tu trouves toujours des réponses en forme de pirouettes. A propos j’ai aperçu cet être vivant qui ne ressemble à rien et qui passe ses loisirs à faire du vélo autour de la Terre. Tu le connais ?

- Je crois qu’il s’est perdu en voulant visiter l’espace et qu’il a atterri en catastrophe. Il est toujours en train de chercher sa maison et il a un doigt qui doit lui servir de boussole. Il est pas encore arrivé… le pauvre. Certains l’appellent E.T.

- Je ne suis qu’un morceau de la Terre, mais un grand personnage espère un rendez-vous avec moi. Je le fais languir depuis quelques siècles. D’ailleurs un grand poète l’a chanté. Le Soleil a rendez-vous avec la Lune mais la Lune n’est pas là. Je ne suis pas une fille facile, il devra apprendre à patienter.

- Bon je fatigue. Tu connais l’histoire de la carpe et du lapin ?

 

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Rédigé par Fernand

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Publié le 15 Mai 2023

 

 

 

Le Ray fait l'école buissonnière au jardin, avec un atelier qui fait appel à tous nos sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et même le goût si ça vous chante. On se promène, on s’assoit, on observe, on écoute, on hume les odeurs, on savoure un bonbon, une boisson, on ressent sur ses joues, sur sa peau le froid, le chaud, au bout de ses doigts la texture d’un arbre que l’on touche, d’une fleur que l’on caresse...

On capture l'instant présent en notant toutes ces sensations qui nous arrivent.

Puis, on résume par une phrase nos impressions et on écrit une ballade dont cette phrase sera le refrain. Vous pouvez la modifier un peu si besoin pour la rime ou le nombre de pieds et utiliser ou vous inspirer de votre collecte de sensations dans les couplets de votre ballade.
 
Les contraintes de la ballade :
La ballade est un poème médiéval à forme fixe composé de 3 couplets et se termine par une demi-strophe.
Il y a plusieurs contraintes :
- le nombre de vers de chaque couplet doit être égal au nombre de syllabes d’un vers.
Si vous choisissez de faire des vers de 8 syllabes par exemple, il faudra faire des couplet de 8 lignes. Donc si vous préférez la faire courte, opter pour des vers courts.
- Chaque strophe, y compris la demi-strophe de la fin se termine par le même vers refrain qui rappelle la forme chantée des origines.
 
...
 
Exemple : La Ballade des pendus de François Villon

Pour une version plus moderne, on peut s'inspirer aussi de La Ballade des gens heureux de Gérard Lenorman.

LES TEXTES

 

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Plein air

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Publié le 15 Mai 2023

 
Strident l’appel du manège
Son sec du ballon qui tombe au sol
Petites voix des enfants qui jouent
Cris joyeux quand ils s’interpellent
Bouquet de sons, envol de bruits
 
Crissements des pas sur le gravier
Galops des baskets de la partie de foot,
Exclamations, cris, but !
Frissonnement des feuillages frais
Bouquet de sons, envol de bruits
 
Musiques imaginées des grands jazzmen célébrés
Saxos aigüs, trompettes étouffées, batteries déchaînées
Rythme des rayures sur les tentes fermées
Cannes, béquilles des silencieux
Bouquet de sons, envol de bruits
 
Voix qui fusent de tous côtés
Papotages des vieilles dames sur un banc
Entrechoc métallique des boules de pétanque
Son mat de leur chute sur le sable
Bouquet de sons, envol de bruits
 
Guitares pincées et percutées
Chansons envolées dans le brouhaha
Le manège a sonné le début du tour
Clap des mains, ronde joyeuse
Bouquet de sons, envol de bruits
 
Monique

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Rédigé par Monique

Publié dans #Plein air

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Publié le 3 Mai 2023

 
Dans ce beau jardin de Cimiez,
Nous sommes venus nous reposer.
Et après avoir bien bu et papoté
Nous nous sommes mis à l'atelier.
 
Le thème donné "à la recherche de sensations"
Me voici partie "à la recherche d'émotions",
 
De-ci, de-là, je me balade,
Et j'entends
J'entends des cris d'enfants,
Des boules qui s'entrechoquent,
 
De-ci, de-là, je me balade,
Et je vois
Je vois des fanions brillants qui flottent,
Des ballons colorés qui rebondissent,
 
De-ci, de-là, je me balade,
Et je sens
Je sens encore dans ma bouche le goût amer du café,
Et entre mes doigts, l'âpreté de la terre,
 
De-ci, de-là,
Le moindre détail s'accroche à moi…
Et j'écoute les bises d'un couple qui se bécote,
Et j'observe le joueur de guitare,
Et je savoure les odeurs des farcis,
Et je caresse un arbre…
 
 
 

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Rédigé par Ghislaine

Publié dans #Plein air

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Publié le 1 Mai 2023

 
Assis au milieu du jardin
J’écoute la musique
 
Un homme assis sur banc
Fume dans le vent
L’odeur de son tabac
Flotte
 
Le manège tourne, tourne
Emportant le rire des enfants
Vers un monde qui se retourne
Et où les adultes ne sont pas présents
 
L’allée bordée par les vieux candélabres
Fait la fête au milieu des arbres
Son ciel est strié de drapeaux
Bleu, blanc hissez haut
 
Je suis entouré par une foule
Qui m’entraine comme la houle
Je m’isole dans le silence
Pour ressentir ta présence
 
Assis au milieu du jardin de Cimiez
J’écoute la musique du vent
A l’ombre des oliviers
Je perds la notion du temps
 
 

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Rédigé par Bernard

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Publié le 30 Avril 2023

 
Drapeaux colorés flottant au vent
Cris joyeux des petits enfants
Roulement silencieux d’un ballon blanc
Branches bercées qui bougent doucement
Et le vent joue avec mes cheveux
 
La chaleur du soleil d’avril
Réchauffe mes épaules avec tendresse
L’odeur lointaine des grands pins
Effleure mes narines avec délicatesse
Et le vent joue encore avec mes cheveux
 
Mes pas frôlent avec plaisir l’herbe rase
J’entends pêle-mêle des discussions enjouées
Le tintement des boules s’entrechoquant
La sonnette cristalline du manège des enfants
Et le vent joue toujours avec mes cheveux
 
A mes pieds s’amusent des pigeons
Dans le ciel passe un avion
Roucoulements et sons feutrés sont mes compagnons
Et le vent joue encore et toujours avec mes cheveux
 
 

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Rédigé par Mireille

Publié dans #Plein air

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