les animaux

Publié le 27 Février 2017

SUJETS D'ÉCRITURE :

 

SUJET FANTASTIQUE

 

Depuis quelques jours, votre animal de compagnie vous paraît parfois étrange. Il lui arrive de se comporter bizarrement de plus en plus souvent. Lorsque ces drôles de crises lui arrivent, vous avez l’impression que l’atmosphère change dans la maison, quelque chose d’indéfinissable et inquiétant. Même la bête semble se métamorphoser tout en restant elle-même.

Décrivez ces changements subtils, installez le malaise, faites monter l’angoisse…

 

 

SUJET MERVEILLEUX

 

Votre animal de compagnie sait si bien vous signifier ce qu’il attend de vous ! Un jour, lors d’une promenade, il vous entraîne vers un sentier que vous n’aviez jamais remarqué jusqu’ici. Dès que vous l’empruntez, tout bascule vers un monde magique, peuplé d’animaux bavards et féeriques, d’objets facétieux. Votre animal aussi a la parole ; il vous raconte ce qu’il pense de vous, vous explique pourquoi il vous a emmené ici, vous initie à cet univers de contes de fées.

Racontez-nous…

 

 

SUJET FANTASY

 

Dans le monde glacé du Septentrion Rugissant, le peuple des Urselfiens se compose d’elfes et d’ours. A chaque elfe son ours, à chaque ours son elfe. Indissociables, ils ne peuvent vivre l’un sans l’autre, la mort de l’un entraîne la mort de l’autre. Comme si l’un était l’étincelle de vie de l’autre et inversement. Un Urselfien est en fait une seule personne composée de deux êtres ou un seul être composé de deux personnes : un elfe et un ours physiquement inséparables, liés par un lien invisible insectionnable.

Imaginez leur société, leur coutumes, racontez un mariage par exemple. Qui tombe amoureux ? Est-ce que c’est le côté ours de la personne qui choisit le partenaire ou l’inverse ? Et si les deux parties elfes s’aiment, les parties ours s’aiment-elles automatiquement ou bien faut-il leur consentement pour pouvoir épouser l’Urselfien(ne) de son choix ?

Inventez un monde magique ; vous pouvez aussi créer un autre univers et d’autres personnages que ceux-ci.

 

 

SUJET SF

 

De plus en plus, les cellules animales se mêlent aux cellules humaines. Les valves cardiaques porcines sont implantées dans les cœurs malades, les sérums lymphocytaires de cheval se répandent dans les corps, les vaccins et autres insulines, crées à partir d’animaux, pénètrent dans nos organismes. Au fil de temps, ces mélanges "animal-humain" ont modifié notre espèce.

Imaginez ces hommes du futur, leur transformation, leur relation avec les bêtes - d'ailleurs, sont-elles encore des "bêtes" ? - la place des animaux dans leur société, les décors et paysages dans lesquels ils vivent.

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Les animaux

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Publié le 18 Février 2017

A la place d’un animal

***

Le sable gicle sous les sabots de Nexus, les spectateurs sont figés.

Je vois ça dans leurs yeux. Maintenir le trot ample, généreux, cadencé, régulier, c’est ce que veut ma cavalière, je l’ai bien compris … Flop…Flop…Flop.

Ah oui ! Ne pas oublier le port de tête. Oreilles dressées, naseaux fumants, rendre la démarche élégante. Pourtant un œil avisé aurait pu apercevoir les gouttes de sueur sur son front et les jointures blanchies de ses doigts. Toujours attentive à ne pas trop tirer sur le mors. Une pression de ses genoux, j’oblique dans le sens demandé. J’anticipe ses ordres, alors, pas de soucis ma belle !

-Tu es trop concentrée ma petite ! Ne t’inquiètes pas, on fait corps unique, tout ira bien …Flop…flop…flop…

La démarche en diagonale, souple dans le sable aéré surprend toujours le spectateur non averti. Ça je le sais aussi, mais je ne peux m’empêcher de relever chaque fois leurs airs surpris. On a beau leur expliquer en détail, tous les points cruciaux de l’épreuve, ils sont toujours stupéfaits par le pas cadencé que je m’applique à respecter…Flop…Flop…Flop…

-Tu as vu, dis l’un c’est aérien !

Et oui mon p’tit, on s’entraîne dur avec ma maîtresse, alors pas de surprise.

Le maintien que je qualifierai d’irréprochable de ma cavalière, avec ses bottes, son pantalon et sa chemise blanche, sa veste longue et son chapeau Andalou noir, me rendent très fier. Et hop ! J’anticipe. Elle, d’un doigt, sait qu’elle peut compter sur moi !

L’épreuve se termine, le charme est rompu. Je rejoins le paddock au petit trot, me déhanchant de la croupe. Puissance retenue. Ma petite maîtresse saute en souplesse de la selle. Elle attend les résultats. Elle me tient gentiment par le licol, tout en douceur, me caresse l’encolure, les naseaux. Moi, tout en soupirs, je lui prouve que je suis bien par plusieurs souffles frémissants. Oreilles en pointe, attentif au moindre bruit, je pivote ma tête vers ma complice. J’attends les flatteries. La voix calme qui me susurre des mots à l’oreille. J’aime beaucoup ça.

Ah ! Elle est au courant de mes points faibles. On est une équipe non ? Bon ! Il ne faut pas exagérer, je la rassure aussi. Elle sait que je l’écoute, que j’intègre ses conseils. Quelques mini-hennissements pour lui transmettre mon message :

-Alors, qu’est-ce que tu en penses ? Pas mal, non ?

Je n’aime pas qu’elle se fasse de la bile pour rien. Un brouhaha me parvient de la tribune. Un haut-parleur diffuse les résultats. Voilà qu’elle m’embrasse les naseaux ! Tu vois, je te l’avais dit !

J’aperçois son œil humide lorsqu’elle me conduit à mon box.

-Allons, allons ma petite maîtresse, tu sais que tu peux compter sur moi ! Je tourne ma tête, caresse ses cheveux, j’aime bien son odeur, pousse un hennissement doux, naseaux dilatés. Elle, sourit… Tout va bien …

Pour le diplôme, on verra plus tard.

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Rédigé par Gérald

Publié dans #Les animaux

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Publié le 9 Février 2017

Sur le thème LES ANIMAUX, le monologue intérieur...

SUJET D'ÉCRITURE :

Tirer au sort une fable de La Fontaine et réécrire l’histoire en prose, avec un vocabulaire actuel, et en incluant les bribes de monologue intérieur de l'un des personnages. Puis, comme il restait du temps, l'histoire a été transformée en FIB.

 

***

1°) Monologues intérieurs

 

  • Waouh le bœuf ! C’est pas vrai ! Comment il est gros, un truc de ouf ! Jamais j’y arrive ! Je fais quoi moi ?

  • Elle est barge c’te grenouille ! Ca va pas la tête ? Qu’est-ce qu’elle a à gonfler comme ça ? J’ te dis pas, elle croit quoi ? Jamais vu un truc pareil !

  • I’ m’ regarde le bœuf, j’y crois pas, i’ s’ fout d’ ma gueule ! J’ suis pas aveugle ! I’ s’ gondole, j’ vois bien ! Non mais des fois ! Tu vas voir ça ! Plus grosse que toi, même, j’ vais être ! I’ s’ marre, i’ s’ marre. J’en ai rien à battre. I’ va voir ! I’m’ prend pour une quiche ! M’en fous ! Rien à cirer ! J’ continue ! Rira bien qui rira le dernier !

  • Ma parole, elle est grave perchée, la batracienne ! J’ sais pas où elle a pêché l’idée ! Gonflée, ouais c’est ça, gonflée ! Mort de rire ! Mais c’est que… oups ! Non, j’y crois pas ! Explosée, elle est ! Bien fait pour sa gueule ! Non mais ! Pour qui elle se prenait ? Ca lui apprendra ! J’ai plus qu’à ramasser les morceaux, ça m’ f’ ra mon dîner ! J’ t’en foutrais, moi, des allumées comme ça !

 

***

 

 

2°) FIB

 

Eh !

Quoi !

C’est ça ?

Pas du tout !

J’y suis pas encore ?

Jamais tu y arriveras !

 

Elle

S’enfle

S’étend

Pas plus grosse qu’un œuf

Veut se faire aussi grosse qu’un bœuf

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Rédigé par Monique

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Publié le 7 Février 2017

Sur le thème LES ANIMAUX, le monologue intérieur...

SUJET D'ÉCRITURE :

Tirer au sort une fable de La Fontaine et réécrire l’histoire en prose, avec un vocabulaire actuel, et en incluant les bribes de monologue intérieur de l'un des personnages. Puis, comme il restait du temps, l'histoire a été transformée en FIB.

 

***

1°) Monologues intérieurs

 

Il était une fois un Rat des Villes qui avait invité un Rat des Champs à déjeuner dans une belle demeure bourgeoise. Ils festoyaient tous deux, installés confortablement sur un tapis de Turquie. Un repas raffiné. Le Rat des champs se régalait d’ortolans. Délice. Mmm... Et quel cadre !

Soudain, un bruit à la porte de la salle. Panique. Le Rat des Villes détale, le Rat des Champs le suit. Zut ! Mes ortolans !! Heureusement, le calme revient vite et le Citadin dit :

Achevons notre rôt.

Mais le Rustique n’apprécie guère que l’on interrompe ainsi son repas. La bouffe, c’est sacré. Il décline, manger avec la trouille au ventre, tu parles d’un plaisir, et, à son tour, invite son ami, précisant que chez lui, si il n’y a pas de festin de roi, au moins, on peut savourer son repas tranquillement. La moindre des choses, quand même !

***

2°) FIB

 

Le

Rat

Des Villes

Invita

Le Rat campagnard

Mais le bon repas fut gâché.


 

Le

Rat

Des Champs

Préféra

Repartir chez lui

Où il pouvait dîner tranquille.

 

 

Le beau Rustique repartit

Car dans sa campagne

Pas d’ennui ;

On mange

Sans

  Peur !

 

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Publié le 6 Février 2017

Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 30 Janvier 2017

Sujet d'écriture :

 

Par une volonté divine ou par le magie de l'écriture, vous vous réincarnez en animal. Choisissez l'animal que vous voulez et partez à la découverte de votre environnement. Vos sens en alerte captent tout ce qui se passe autour de vous, soyez à leur écoute, racontez vos sensations.

Peut-être certains sens sont plus développés que d'autres selon l'animal que vous êtes. Imaginez, inventez une histoire ou bien racontez juste l'exploration de votre nouveau lieu de vie et votre relation aux choses qui vous entourent.

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Les animaux

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Publié le 23 Janvier 2017

La photo, est un instantané, un peu comme le haïku.

A partir de photos d'animaux, ou en piochant dans vos souvenirs, écrire quelques haïkus...

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Rédigé par Atelier Ecriture

Publié dans #Les animaux

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Publié le 22 Janvier 2017

Sur le thème LES ANIMAUX, le haïku...

 

***

En voici quelques-uns sur un tableau de Monet : La Pie

HAÏKU ANIMAL

Sur le paysage blanc

Une petite boule noire -

La Pie de Monet.

 

Au blanc de l'hiver

Ponctué d'une tache noire -

La pie s'est posée.

 

Paysage de neige -

La pie sur la barrière cherche

Son repas enfoui.

*****

QUELQUES HAÏKUS "ANIMAL"

 

 

Les immeubles cernent

l’horizon de liberté

de ce chien errant

 

 

Dans l’ocre du soir

il traverse la poussière

le grand éléphant

*****

Pour finir, un haïku sur la belle photo, si pleine de tendresse, d'Elliott Erwitt...

HAÏKU ANIMAL

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Rédigé par Mado

Publié dans #Les animaux

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Publié le 19 Janvier 2017

***

SUJET D'ÉCRITURE :

L'atelier ayant choisi à l'unanimité le thème LES ANIMAUX pour les séances à venir, voici donc :

  • Écrivez le début d'une histoire dont la situation de départ est, au choix :

  - la rencontre d'un poisson et d'un ver de terre accroché à son hameçon

  - la rencontre d'un lion et d'une gazelle le soir au point d'eau

  - la rencontre d'un loup et d'un mouton dans le Mercantour

  - la rencontre d'un chat et d'un chien devant le panier de l'un que l'autre s'apprête à investir

  • Racontez cette scène  trois fois :

1) en narrateur externe, focalisation externe

2) en narrateur externe, avec le point de vue (focalisation interne) d'un des animaux

3) en narrateur externe, avec le point de vue (focalisation interne) de l'autre animal.

  • Choisissez la version que vous préférez pour, éventuellement, poursuivre l'histoire chez vous. Vous nous la lirez au prochain atelier...

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Publié le 15 Janvier 2017

Sur le thème LES ANIMAUX, le narrateur et le point de vue...

SUJET D'ÉCRITURE :
 

  • Écrivez le début d'une histoire dont la situation de départ est, au choix :

- la rencontre d'un poisson et d'un ver de terre accroché à son hameçon

- la rencontre d'un lion et d'une gazelle le soir au point d'eau

- la rencontre d'un loup et d'un mouton dans le Mercantour

- la rencontre d'un chat et d'un chien devant le panier de l'un que l'autre s'apprête à investir

  • Racontez cette scène trois fois :

1) en narrateur externe, focalisation externe

2) en narrateur externe, avec le point de vue (focalisation interne) d'un des animaux

3) en narrateur externe, avec le point de vue (focalisation interne) de l'autre animal.

 

***

LE POISSON ET LE VER DE TERRE

 

 

  • Focalisation externe, écriture blanche :

 

L’eau se troubla, agitée par l’irruption d’une ligne, d’un hameçon au bout duquel se tortillait un ver de terre. Il gigota un moment puis, s’immobilisa. Un poisson louvoyait entre les algues, les picorait, disparaissait parfois derrière un rocher pour réapparaître un peu plus loin. Il vira soudain de cap, fila d’un trait vers l’hameçon, gueule ouverte et referma sa bouche… sur l’eau juste devant le ver de terre. Quelques bulles s’échappèrent de ses ouïes, puis délicatement, il saisit le ver de terre entre ses lèvres, le décrocha de l’hameçon et le ramena à la surface, tout près du rivage. Le ver de terre accosta et s’enfuit.

 

  • Focalisation interne, point de vue du poisson :

 

L’eau se troubla, agitée par l’irruption d’une ligne, d’un hameçon au bout duquel se tortillait un ver de terre. Il gigota un moment puis, s’immobilisa. Un poisson louvoyait entre les algues et se régalait de verdure. Il appréciait particulièrement celle cachée derrière les rochers, plus tendre lui semblait-il. Une odeur inconnue vint interrompre son festin. Il vira de cap, remonta la piste, aperçut le ver de terre suspendu à son hameçon. Intrigué, il fila vers lui, la gueule grande ouverte d’étonnement. Quand il réalisa qu’il allait gober l’inconnu, il referme la bouche juste à temps. Pile devant le pauvre petit ver ! Il s’en était fallu de peu… Il salua le visiteur par quelques bulles de bienvenue. Le ver ne lui répondit pas. Le poisson n’en conçut aucune amertume, il pensait que la petite bête devait être tétanisée de peur. Le pauvre ne pouvait savoir qu’il avait affaire à un poisson végétarien, rempli d’empathie pour la gent animale, et de surcroît, très malin ! Il analysa le situation, émit quelques bulles de réflexion. Quand il eut compris de quoi il retournait, il décrocha délicatement le ver et l’accompagna en douceur jusqu’à la surface, le regarda s’enfuir sur le terre ferme, heureux de l’avoir sauvé.

 

 

  • Focalisation interne, point de vue du ver :

 

L’eau se troubla, agitée par l’irruption d’une ligne, d’un hameçon au bout duquel se tortillait un ver de terre. Le pauvre était complètement affolé et tentait vainement de se dégager quand il aperçut un poisson qui nageait dans les algues au-dessous de lui. Il s’immobilisa alors pour ne pas l’attirer, en souhaitant de toutes ses forces devenir invisible. Mais le poisson vira de bord. Horrifié, il le vit foncer sur lui gueule ouverte. Le ver de terre faillit s’évanouir d’épouvante, mais, au moment où il allait être englouti, le poisson referma sa bouche juste devant lui, l’enveloppant de bulles. Décontenancé, terrifié, choqué, le ver de terre ne bougeait plus. Faire le mort en attendant de l’être pour de bon ! Le poisson s’approcha, le saisit entre ses lèvres, délicatement, et le décrocha. Le ver de terre, atterré, attendit le gobage final, mais contre toute attente, ce ne fut pas le cas. Le poisson le pilota en douceur jusqu’à la surface. Le ver de terre comprit alors qu’il avait affaire à un ami ; il en aurait eu les larmes aux yeux s’il n’était pas déjà immergé. Il remercia le poisson de toutes ses petites forces de ver de terre, douta que ce dernier ait compris le message, et s’enfuit à tire-ventre sur la terre ferme.

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