« Chère Grand-mère, je t'écris de Lisbonne où il se passe de drôles de choses.
Ne t'inquiète pas, j'ai été très bien reçu par tante Clotilde. Elle est aux petits soins pour moi. J'ai goûté le Baccalao sous toutes ses formes. Mais je dirais que c'est son attitude de tous les jours qui me laisse rêveur. Je crois qu'elle perd un peu la tête. Son célibat prolongé a peut-être fini par l'ébranler ?
Tu te rappelles sa maison sur la colline de l'Alfama, pas très loin de la gare centrale, située sur la ligne du tramway 28 ? Tu sais, cette antiquité brinquebalante en acajou qui fait le bonheur des touristes et que l'on voit sur toutes les cartes postales. Figure-toi que tous les mercredis matin à six heures, j'entends la maison vibrer comme si un convoi ferroviaire passait sous les fondations. Et bien, Clotilde essaie de me convaincre que c'est l'horloge de la gare centrale de Rossio qui est la cause de tout cela !
Bon, je veux bien que cette gare aux allures de palais du XIXe siècle porte à la rêverie, mais de là à affirmer que c'est l'arrivée du train a vapeur de Porto, je pense qu'elle délire gentiment.
J'ai beau tenter de la convaincre, en souriant, que les trains à vapeur n'existent que dans les musées, rien n'y fait !
-Tu ne ressens pas ces vibrations, tu n'entends pas ce roulement cadencé ?
-Mais Tatie, ce sont les calèches à touristes sur cette route pavée à l'ancienne !
-C'est ça, me dit-elle en s'éloignant, tu me prends pour une vieille folle, n'en parlons plus.
Heureusement que mercredi prochain je dois prendre mon TGV à Rossio pour rentrer.
Je te raconterai tout cela en détail. A bientôt. »
Mercredi arrive. J'embrasse cette chère Clotilde, qui me laissera un souvenir perplexe. Je me dirige vers la gare de Rossio. L'horloge digitale indique 6H45. je suis juste un peu en avance pour mon train. Je valide mon ticket et j'attends sur le quai.
J'en profite pour ouvrir mon sac à dos, le délicieux sandwich que m'a préparé tante Clotilde est bien là.
Je relève la tête. Les quais sont vides, noyés dans une sorte de brouillard. Sur ma droite, au loin apparaît une locomotive à vapeur entourée de son nuage de vapeur blanche. Elle entre en gare, a une vitesse qui me semble tirée d'un film au ralenti. J'entends cet halètement poussif si caractéristique. Les freins crissent et le nuage de vapeur s'étale. Sur un autre quai, au loin, une locomotive se recharge en eau. Je n'en crois pas mes yeux. C'est comme si on avait reculé d'un siècle.
C'est quoi cette histoire ? Subitement les délires de tante Clotilde me reviennent en mémoire. Elle avait dit six heures. Je regarde ma montre il est sept heures.
L'horloge digitale de la gare a disparue au profit d'une immense horloge à aiguilles dorées et elle indique six heures ???
Je me précipite à l'accueil pour avoir une explication. Je m'entends interpeller l'employé des chemins de fer,
-Votre horloge est complètement déréglée, il n'est pas six heures, mais sept heures !
-Ah ? Me répond-t-il, pas plus surpris que ça,
-Matteo, les rouages !
Un jeune homme sorti de je ne sais où, vêtu d'un short et d'une veste en velours côtelé d'un autre âge, apparaît et ouvre un boîtier. Un énorme balancier se dévoile. Matteo s'accroupit actionne divers rouages aussi impressionnants les uns que les autres. Il en arrête certains, en avance d'autres. Des poulies se mettent à tourner. Lui saisit le balancier à pleines mains, le stoppe...et le relance avec force. Les aiguilles s'envolent. Au bout d'une seconde...deux tout au plus le balancier se stabilise. Un Tic...Tac...Tic...Tac régulier s'installe.
-Voilà, me dit l'employé, votre Train entre en gare. Je le regarde avec de grands yeux. Tout cela a l'air si normal. Sur les quais, le brouillard se dissipe. Le TGV est bien là, le chuintement du mécanisme d'ouverture automatique des portes me le rappelle.
Je m'approche, pas rassuré du tout. Les hauts parleurs appellent les retardataires, les portes vont se fermer. Je grimpe comme dans un rêve. Le TGV démarre. Par la vitre j'aperçois L'horloge digitale qui est revenue. Elle indique 7H05, ma montre aussi !!!
La nuit venait de tomber sur la ville, les lampadaires venaient de s’allumer, diffusant leur halo dans la brume bleuâtre du soir.
Pierre après une journée de travail au musée du Louvre, rentrait chez lui un sentiment étrange l’envahissait.
L’ascenseur était en panne, il grimpa par l’escalier en colimaçon les cinq étages.
Arrivé devant la porte de son appartement, à peine l’avait-il ouverte que son ombre s’enfuit à travers le grand miroir de son hall, Pierre courut et le traversa sans sentir de résistance. Étonné, inquiet il se retrouva au milieu d’un nuage bleuté. Un vent léger souffla et dissipa la brume. Pierre contempla le paysage qui s’offrait à lui, des montagnes enneigées se reflétaient dans un lac.
Où était-il ?
Où était passée son ombre, elle sans qui il lui était difficile d’exister ?
Sur le rivage une barque semblait l’attendre. Hésitant il grimpa dedans, pas de rames ni de gouvernail, pourtant l’embarcation se mit à naviguer vers une destination inconnue. Pierre n’avait plus la notion du temps, combien d’heures dura son voyage, il ne put le dire mais petit à petit les montagnes disparurent et il accosta sur une plage ; là il retrouva son ombre qui semblait l’attendre. Était-il arrivé ?
Devant lui, un jardin, un silence pesant l’entourait et pourtant l’endroit lui était familier. Il chercha à se repérer quand soudain au loin il entendit des voix de femmes et d’un enfant. Doucement, il se laissa guider par les sons et là derrière un bosquet il les vit.
Non ce n’était pas possible. Pierre se frotta les yeux, c’était bien elles, Anne et Marie qui jouaient avec l’enfant Jésus.
Pierre compris qu’il se promenait dans le tableau de Léonard Da Vinci « la Vierge et l’enfant avec sainte Anne »
Alors le monde se mit à valser, son ombre se mit à danser autour de lui la tête de Pierre se mit à tourner un grand flash et voilà assis devant son miroir sans savoir ce qui c’était passé.
Il y a très longtemps, dans la cité de Lekkoob, vivait un sage. Il habitait une vieille maison qui possédait un escalier magique. Un escalier en colimaçon qui pouvait grimper jusqu’à l’infini. Mais le vieux sage, qui était sage, n’avait jamais tenté le voyage, jugeant l’infini trop loin pour lui.
Il préférait rester assis sous l’escalier, près de la fenêtre, pour profiter de la lumière dorée du soleil et de la magie de l’escalier magique, car en étant assis dessous, il la recevait directement. Sa sagesse venait de là. Grâce à la magie de l’escalier, le sage percevait des choses invisibles, il voyait, il savait.
Un jour, son élève, au lieu de s’occuper à raviver le feu, vint s’asseoir près de lui.
– Maître, lui demanda-t-il, qu’il y a-t-il derrière cette petite porte derrière vous ?
– Je ne sais plus, cela fait si longtemps que je ne l’ai ouverte. Va voir et ramène ce qui te semble en valoir la peine.
Le jeune homme ouvrit la porte dans un grincement lugubre, pénétra dans la pièce sombre. Elle était envahie d’un bric-à-brac de l’autre monde, il heurta des vieux meubles, trébucha sur des paniers, tomba sur un coffre.
Le coffre était fermé à clé. Il était lourd, mais le jeune homme réussit à le traîner jusqu’au vieux sage.
– Maître, avez-vous la clé ? demanda-t-il.
Le vieil homme sourit.
– Pose-le sous l’escalier, il s’ouvrira .
Ainsi fut fait et la magie opéra. Le coffre s’ouvrit dévoilant des parchemins, des notes éparses, des livres anciens à l’écriture étrange. Une carte bizarre, avec une succession de lettres colorées et indéchiffrables interpella le jeune homme.
– C’est un code secret, pensa-t-il.
Le vieux sage qui voyait et savait les choses invisibles hocha la tête.
– Pour en connaître la signification, tu dois gravir l’escalier magique. Plus tu monteras, plus tu sauras. Mais attention au point de non retour… Vérifie bien à chaque marche où tu en es du déchiffrage.
Le jeune homme, guère rassuré, s’engagea sur la première marche, regarda la carte, rien n’avait bougé. Il continua, grimpa encore, mais la carte restait hermétique. Alors, il monta, monta, dépassa les nuages, croisa la Lune. La carte tressaillit dans sa main. Un début de message remplaçait les premières lettres : Si tu franchis…
Le jeune homme, impatient de connaître la suite, grimpa les marches quatre à quatre. Autour de lui, le ciel immense se nimbait de nuit, des étoiles venaient lui rendre visite, puis repartaient se ranger sagement dans leurs constellations. Le jeune homme, émerveillé, en oublia la carte et son message. Il poursuivait sa route sur l’escalier extraordinaire, parmi les étoiles filantes, les comètes et les planètes rondes.
Il arriva enfin devant une porte d’or. Une porte en plein ciel, au milieu des étoiles.Il frappa trois coups, la porte s’ouvrit. Il entra prudemment.
Une grande salle richement décorée l’accueillit. Il avança encore un peu. Un rideau s’ouvrit laissant apparaître un trône rouge sur lequel un magnifique chien blanc… trônait. Un collier de rubis ornait son cou. Il se tenait là, majestueux, une patte posée sur l’accoudoir, souverain. Il toisa le jeune homme et lui dit :
– As-tu décodé le code secret ?
– Heu… non, répondit le jeune homme qui avait complètement oublié sa mission.
– Tu aurais dû être plus vigilant et écouter les conseils du vieux sage, rétorqua le Chien-Roi. Regarde ce qui est écrit à présent sur ta carte.
Le jeune homme lut :
Si tu franchis la porte d’or, tu deviendras l’animal de compagnie du Grand Chien, roi de la constellation du même nom.
Subjectif : Faire en sorte d'influencer la personne, faire dire à quelque chose ce que l'on croit vrai ou ce qui nous intéresse et occulter une partie de la réalité. Prendre parti, laisser les sentiments influencer l'analyse.
Objectif : C'est le fait sans interprétation, sans prendre parti, même si c'est à l'encontre de nos convictions. Laisse les sentiments en dehors de l'affaire, prendre de la distance.
SUJET :
En quatre étapes :
1- Choisissez l'une des photos, décrivez-la de façon objective. Prendre le point de vue le plus objectif, rester neutre.
2 - Puis, refaites l'exercice de façon subjective. Écrire avec un regard subjectif mais négatif.
3 - Faire un commentaire subjectif positif et optimiste.
4 - Donner un titre à votre image de façon objective.
Une jeune femme, mains sur les hanches, en jeans violet et tee-shirt jaune regarde au loin face à l'objectif. Derrière elle, légèrement décalé, un jeune homme aux cheveux longs, en tennis, pantalon beige et chemise à rayures est adossé à une décapotable bleue. Bras allongés, poignet gauche tenu par sa main droite, il l'observe en silence.
SUBJECTIF NEGATIF
Une jeune femme mal fagotée en jeans violet et tee-shirt jaune, mains sur les hanches toise quelqu'un derrière l'objectif (ses parents, son père?) d'un air buté. Vient-elle de leur (lui) annoncer quelque chose d'important ?
En arrière plan un jeune homme plutôt effacé semble écouter, ou mieux apprécier, cette discussion tranchée. Il n'aura aucun effort à faire pour embarquer sa nouvelle conquête. La voiture de sport bleue décapotable fera toujours le même effet.
Bon ! Semble t-il penser. Tu as voulu parler à tes vieux ! Voilà c'est fait. Je t'avais prévenu il ne fallait rien en attendre. Alors on y va ?
SUBJECTIF POSITIF
C'est l'été. En jeans violet et tee-shirt jaune une jeune femme annonce à ses parents qu'elle va vivre sa vie à deux et que rien ne s'y opposera. Sa détermination est assurée. Son visage calme et son regard fixe appuie ce qu'elle vient de leur dire.
Un jeune homme en arrière plan, adossé à un bolide bleu, l'observe avec admiration. Elle a enfin osé annoncer à ses parents ce qu'ils devaient soupçonner. Il est ébloui. Saura t-il la rendre heureuse ? A cet instant précis il se rappelle la phrase de son prof de philo « La vie appartient à ceux qui osent » .
Le bolide va démarrer, cheveux au vent ils avaleront les kilomètres à la recherche du bonheur... L'amour toujours...
Au premier plan à gauche, une jeune fille debout, les mains posées sur la taille, les coudes ouverts. Elle porte un jean prune avec une ceinture marron et un t-shirt beige clair portant une inscription écrite en petits caractères « You’re going a long way baby ». Ses cheveux bruns raides, séparés par une raie au milieu lui descendent jusqu’aux épaules. Elle penche légèrement la tête vers la gauche.
Au second plan, un jeune homme est appuyé sur une voiture. Il porte des tennis blanc cassé, un pantalon beige, une ceinture marron, une chemisette à manches courtes quadrillées beige et vert. Ses mains sont croisées sur sa taille, la droite agrippant légèrement la gauche. Ses cheveux châtain descendent jusqu’à ses oreilles, avec une raie du côté droit. Son regard est dirigé vers la jeune fille qui se trouve devant elle, à sa droite. Sa bouche sourit très légèrement.
En arrière-plan, une voiture bleu métallisé décapotable, capote noire fermée. On voit des reflets de lumière sur le haut de la carrosserie.
Tout au fond, à travers la vitre d’une portière, apparaît un mur blanc avec des traces noires, ainsi qu’une partie d’une maison beige et de son toit gris clair.
Subjectif négatif
Une bagnole de type pété de thunes, ça se voit tout de suite, la décapotable à la peinture rutilante. Faite pour pécho les nanas. Il croit que c’est plié, il a un léger sourire ironique ce petit mec –pas mal d’ailleurs- habillé banal mais sûrement de qualité et de marque, ça doit être le genre. Il est appuyé nonchalamment sur son joli bolide, l’air assuré, comme si le monde lui appartenait. Mais ne te berce pas d’illusions, mec, la meuf elle a pas l’air du genre qu’on chope avec une belle caisse. L’expression de son visage –une belle fille d’ailleurs- ne donne pas l’impression qu’elle est séduite ou prête à craquer, elle a plutôt l’air sceptique, un peu désabusée, genre « Des types comme toi, j’en ai vu des tas, je sais ce que vous valez, la frime et c’est tout. Pas mon truc. Tu crois quoi ? Parce que j’habite une petite banlieue paumée, tu vas m’impressionner ? Dans tes rêves ! ». Et ses mains plantées sur sa taille lui donnent un air bien décidé. Il ne l’aura pas comme ça !
Subjectif positif
Ils sont jeunes, ils sont mignons tous les deux. Ils ont la vie devant eux. Bon, il y a eu une petite dispute comme il y en a dans tous les couples. Il est passé la chercher dans son petit pavillon à Vitry, tout content de lui montrer sa nouvelle voiture, un cabriolet bleu métallisé flambant neuf, splendide. Il s’attendait à la voir s’extasier, mais non, elle a plutôt fait la tête et il n’a pas compris. Tout ça, c’est trop pour elle. Elle lui tourne le dos et ne dit mot. Elle se demande pourquoi un garçon de son milieu s’intéresse à une fille de banlieue. Qu’est-ce qu’il lui trouve ? Il peut rencontrer des tas de filles bien plus jolies, plus intéressantes, plus riches et plus cultivées autour de lui, alors est-ce que ça peut durer, tous les deux ? Mais c’est ça, l’amour : dans quelques minutes, elle va se retourner, retrouver son sourire et se jeter dans ses bras. On ne résiste pas à un garçon comme lui.
Par une journée d’été ensoleillée, une jeune femme est assise à la terrasse d’un café. Elle est vêtue d’une robe bleue et porte un chapeau de la même couleur. Elle sourit. Derrière elle se tient un serveur, la serviette sur le bras et un plateau à la main. On distingue au loin la mer et les palmiers de la promenade.
Subjectif négatif
C’est une journée chaude et ensoleillée. Heureusement les parasols de la terrasse sont ouverts et rendent l’atmosphère un peu plus respirable. Une jeune femme est assise, seule à une table. Sa robe bleue et son chapeau assorti me semblent un peu trop chics pour l’endroit. Elle sourit, un peu bêtement, en regardant loin derrière moi. Je me demande à quoi elle pense…
Subjectif positif
Une jolie jeune femme est assise à une table en face de moi. Sa robe bleue et son chapeau assorti font ressortir ses yeux clairs. Quand elle s’aperçoit que je la regarde elle me sourit gentiment. Le serveur arrive à ma hauteur avec le café que j’ai commandé. Je propose à la belle inconnue de lui offrir un verre, ce qu’elle accepte aussitôt. Je suis ravie.
Il fait soleil. La mer est calme. Une jeune femme se déplace sur les rochers. Elle porte une robe à bretelles, rayée rouge et blanc. A ses pieds des ballerines noires. Elle tient dans sa main gauche un trident sur lequel est embrochée une rascasse orange. La jeune femme a les yeux baissés et regarde le rocher sur lequel elle va poser son pied gauche.
Subjectif négatif
C’est l’été, il fait soleil, pas de vagues sur la mer. Une jeune femme se déplace de rocher en rocher. Elle est seule. Elle porte une robe d’été à bretelles assez quelconque, rayée rouge et blanc. Ses chaussures, des ballerines noires ne sont pas du tout adaptées à la situation. Des baskets ou au moins des chaussures de plage fermées auraient bien mieux convenu ! Et malgré le soleil, elle n’a même pas pensé à prendre un chapeau. Visiblement elle est partie à la pêche dans cette tenue. En effet elle rapporte au bout d’un trident une grosse rascasse qui semble bien trop lourde pour elle. Ses yeux baissés et toute son attitude laissent penser qu’elle n’est pas du tout à l’aise et qu’elle craint à chaque pas de glisser sur un rocher. C’est à se demander comment elle a bien pu faire pour attraper seule ce poisson !
Subjectif positif
C’est un jour d’été au bord de la mer. Quelques rochers affleurent sur l’eau calme et on voit des bois morts déposés sans doute là par la tempête des derniers jours. Aujourd’hui le beau temps est revenu, le soleil brille, c’est un jour à aller à la pêche. Une jeune femme à la silhouette agréable se déplace avec précaution de rocher en rocher. Bien qu’elle porte une jolie petite robe d’été à rayures rouge et blanc et des sandales légères, elle réussit à franchir chaque rocher tout en restant au sec. Tout dans sa posture indique que chacun de ses pas est réfléchi : elle reste droite, pas une goutte d’eau sur sa robe ni sur ses chaussures, elle reste bien coiffée. Et pourtant elle rapporte à bout de bras comme un trophée une énorme rascasse orange embrochée sur un lourd trident ! Qui a bien pu pêcher ce poisson ? Vraisemblablement ce n’est pas elle. Peut-être est-ce son ami, pêcheur sous-marin, qui vient de le lui confier avec fierté ?
Dans une plaine herbeuse, une femme les mains dans les poches surveille son chien
Dans cette plaine herbeuse ou ne pousse que de la mauvaise herbe, une femme mal fagotée, les mains sûrement sales dans les poches regarde d’un œil mauvais son chien bâtard de couleur jaune paille
Dans cette plaine immense, sous un ciel bleu azur une jeune femme les cheveux au vent léger profite de cet espace infini pour se promener, les mains dans les poches accompagnée par son adorable petit chien. Le monde semble leur appartenir