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Publié le 6 Décembre 2022

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Description objective :

La photo représente une pièce dans un hôpital ou une clinique assez encombrée. A droite, on devine un débitmètre bleu, un paravent blanc avec un linge blanc dessus. Au centre de l’image, une femme brune, cheveux coupés au carré, est de dos. Elle porte une blouse blanche aux manches retroussées. Face à elle, un homme aux cheveux courts, bruns, avec un masque chirurgical bleu sur le nez et la bouche se tient devant du matériel médical blanc, duquel quelques câbles tombent. Au fond, à gauche, une silhouette de dos, vêtue d’un pantalon et d’une tunique bleus fait face à une autre silhouette floue qu’elle occulte en partie. Un rectangle de lumière blanche au plafond éclaire la pièce aux murs jaunes. Au fond, les deux rectangles sombres des fenêtres sont surmontés par une applique murale ronde.

 

Subjectif négatif :

Un soir à l’hôpital. Une urgence vient d’arriver. Accident de la route. Pronostic vital engagé. Branle-bas de combat dans le service. Et des heures ‘‘sup’’ en perspective. Adieu la soirée au resto avec les copains. Va falloir rester et assurer.

Perfusion posée, débitmètre branché, constantes stabilisées.

L’interne, jolie jeune femme brune, donne des instructions à l’infirmier qui fonce faire une électrocardiogramme au patient. Pendant ce temps, l’anesthésiste, toute de bleu vêtue, file préparer le matériel d’anesthésie. Opération en urgence. Le chirurgien de garde s’apprête à rentrer au bloc.

Il est 22h. Lassitude et baisse de moral dans l’équipe. La journée ne finira-t-elle donc jamais ?

 

Subjectif positif :

Un soir à l’hôpital. Le journée a été calme. Les patients vont bien. C’est l’heure de la relève, l’équipe va pouvoir s’en aller, l’esprit tranquille.

L’interne, jolie jeune femme brune, file dans son bureau se refaire une beauté. Son amoureux l’a invitée au restaurant ce soir. Un dîner romantique en perspective et peut-être un demande en mariage… Ses yeux brillent et son cœur cogne à cette idée.

L’infirmier aussi jubile, mais pour une autre raison. Super soirée foot avec ses potes au bar, bières et coupe du monde. Il se hâte de ranger l’appareil à ECG pour les rejoindre.

L’anesthésiste et le chirurgien de garde se rejoignent pour partir ensemble, c’est sûr ! Ils se veulent discrets mais tout se sait dans le service. Une histoire d’amour en devenir, c’est beau, c’est léger, ça fait du bien…

 

Titre :

UN SOIR A L’HÔPITAL

 

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Rédigé par Mado

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Publié le 24 Novembre 2022

14 novembre 2022

 

ATELIER :

Monologue intérieur

LECTURE :

Incipit "Aurélien" d'Aragon

SUJET :

Choisissez l'une des photos, décrivez ce que vous voyez, puis ce que vous ne voyez pas, l'histoire de la photo, ce qui s'est passé avant ou après la prise de vue, l'histoire d'un personnage en y glissant quelques phrases en monologue intérieur.

 

CLIQUER SUR LES BANDES D'IMAGES POUR LES AGRANDIR

ATELIER 1 : Avant - Après
ATELIER 1 : Avant - Après
ATELIER 1 : Avant - Après
ATELIER 1 : Avant - Après

LES TEXTES

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Les textes "photo" ayant été rondement menés, il restait du temps pour écrire une lettre dont voici le sujet:

Écrivez une lettre de rupture à un objet du quotidien

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 24 Novembre 2022

 

EN REGARDANT LA PHOTO

 

 

 

 

Marc et Sophie sur un chemin de randonnée du Mercantour.

Le paysage n’a aucun attrait pour les marcheurs. Leurs visages expriment l’ennui, le mécontentement.

Marc prend de l’avance, il marmonne :

Je m’en doutais, elle n’est plus capable de me suivre. La montagne ne convient pas à cette mijaurée. Madame va devenir avocate, elle aurait mieux fait de rester le nez dans ses livres.

Sophie haletante :

- Marc attends-moi tu vas trop vite !

Marc ne répond pas, il ne ralentit pas, il accélère même son allure.

- Il devient odieux ! Quand je pense que c’est moi qu’il lui ai donné le goût de la marche. Il se prend pour un médaillé olympique. OK il est beau mais cela ne lui donne pas tous les droits.

 

Sophie se souvient de leur rencontre. Elle revenait d’une randonnée dans la vallée des merveilles. Il commençait à faire nuit, son 4x4 s’était immobilisé brusquement. Pas de réseau, elle se voyait déjà passer la nuit dans sa voiture. Soudain, la route fut illuminée par des phares. Elle avait actionné les feux de détresse. Torche à la main, elle prit le risque de se positionner au milieu de la route. Le véhicule freina, s’immobilisa devant elle.

Le conducteur sortit l’injuriant de mots fort désagréables. Tremblante, elle s’excusa, lui raconta sa mésaventure.

Bonnet, écharpe, elle n’aperçut de lui qu’un regard clair et moqueur.

A son grand soulagement, il accepta de la déposer à son domicile.

 

Déjà trois ans ! Ils s’étaient revus, elle commençait des études de droit, il était écrivain. Ses yeux vert émeraude l’avaient subjuguée. Elle était tombée sous le charme de ses mots.

Sophie passait tous ses week-end à St Martin Vésubie, lui n’aimait que la ville. Marc avait fini par apprécier le calme de la montagne et la marche.

Aujourd’hui, il ne faisait plus attention à elle, il avait disparu, elle ne supportait pas.

 

- Je n’abandonnerai pas, pour rien au monde je ne raterai l’anniversaire de mon amie Mado.

 

Sophie poussa un Ouf de soulagement en apercevant les lumières du refuge.

Me voilà Marc, j’arrive ! Tu me connais mal, tu ne sais pas de quoi je suis capable …

 

JM

 

 

 

 

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Rédigé par Josiane

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Publié le 21 Novembre 2022

Ils sont heureux, c’est certain. Leurs sourires radieux ne laissent pas de doute. Valérie se penche légèrement sur la rambarde du pont, elle a aperçu sur la Seine une petite famille de canards qui avancent en file indienne et ça l’amuse. « Dis donc, c’est pas tous les jours qu’on voit un truc pareil à Paris ! Ils sont trop marrants ! Je me demande vraiment d’où ils sortent comme ça. La pollution ne leur fait pas peur à ceux-là ! ». Pierre a entouré de ses bras la taille de Valérie, comme s’il voulait la retenir au cas où elle se pencherait trop. Mais c’est surtout sa façon de se rapprocher d’elle.

Ça ne fait pas longtemps qu’ils se sont rencontrés, à un dîner d’anniversaire, chez leurs amis communs Maxime et Pauline. Il s’est passé quelque chose entre eux, des regards, une complicité, l’amorce d’une attirance, plus peut-être, qui sait ? Ils ont échangé leurs numéros de téléphone et se revoient aujourd’hui pour la première fois. Pierre a proposé une balade sur les berges, ça lui semblait plus facile qu’un verre au boulevard Saint Michel ou un dîner en tête à tête. Car Valérie l’intimide avec sa vitalité débordante, sa parole volubile, ses airs de wonderwoman qui n’a peur de rien, qui croque la vie. « Quand une femme me plaît trop, ça me paralyse, je balise à mort, j’ai peur de pas être à la hauteur, de me faire jeter. Prendre des râteaux, ça me connaît ! Mes bras autour de sa taille, elle a rien dit, elle a mis sa main sur la mienne, elle a souri, je l’entends à sa voix. Et elle rit aux éclats. J’ai peut-être ma chance... En plus, sur son t-shirt, y a I love, le cœur rouge, c’est un signe »

Valérie continue à contempler la Seine et les canards et à lui tourner le dos. « Ah, il se rapproche, j’aime bien sentir ses mains sur moi. Il a l’audace des timides. Le laisser venir à son rythme, ne rien précipiter, oui c’est ça, ça va le faire, je le sens bien. Il est doux, gentil, tellement différent d’Adrien, j’ai besoin d’un mec comme ça je crois. Enfin, on verra bien. Vivons l’instant présent ! »

 

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Rédigé par Monique

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Publié le 18 Novembre 2022

 

A mesure que le jour s’éparpille sur la colline, le froid de la nuit relâche ses morsures sur mes doigts et malgré les premiers rayons de soleil, je n’arrive toujours pas à me réchauffer.

Deux heures déjà que nous avançons à pas forcés. Le manque de nourriture, soif, fatigue et sommeil, mes muscles défient le lactique.

Devant moi, Conrad demeure toujours aussi silencieux. Sa colère ne desserre toujours pas son étau. Ses épaules raides et anguleuses portent le poids lourd de notre fuite.

Dans cette dérobade parvient-il à dégager une diagonale pour baliser ce no man’s land qui départagera fatalité et culpabilité.

Qu’il doive définir des torts, se désigner seul et unique responsable de cette situation.

Qu’il décide que pour lui aucun retour en arrière ne sera possible, qu’aucun compromis ou une quelconque reddition est envisageable. Que la seule solution raisonnable serait de me laisser partir et continuer seul son errance.

Ses recommandations s'averont vaines et finiront en poste restante. 

Je poursuis cette évasion et je l’accompagne dans cette trajectoire dans l'incertitude, avec cette peur qui nous pousse à rester vivant.

...

Avancer encore, au plus vite. La ligne de crête se dessine juste au-dessus, plus que quelques hectomètres pour l’atteindre, basculer sur l’autre versant  et gagner enfin la plaine. La pente se fait de plus en plus abrupte, chaque enjambée  plus rude, elle coupe l’oxygénation et  flingue la respiration.

Derrière moi, j’entends les expirations saccadées de Nolan. Elles tintent comme le cliquetis d’un message en morse qui se traduirait par : « besoin de repos, se nourrir,se désaltérer ». Mais le temps nous presse et on touche presque au but. Impossible de s'arrêter maintenant.

Je devrais clarifier avec lui la situation, lui conseiller de bifurquer, lui dire que tout est de ma faute, mais je demeure convaincu que mes argumentations ne porteront pas leurs fruits et qu’il me suivra quelque soit le risque. 

Je maintiens la cadence en silence, ses questionnements sont autant de fines aiguilles qui viennent piquer la base de ma nuque. Mon dos en mouvement constant reste l’unique ligne d’horizon que je parvienne à lui offrir pour le moment.

Je sais qu’une fois en bas, une fois installée la distance définitive nécessaire avec la meute qui nous traque depuis tout ce temps, on pourra enfin reprendre notre souffle, récupérer. Nouveau pays, nouvelle ville, pour nouvelle vie, pour une nouvelle existence, jamais transcrite. C’est le prix à conquérir,la récompense pour cette fuite harassante.

Ce qui est fait est fait, tout s’est passé très vite, notre destinée se nourrit à tort ou à raison, de secondes imprévisibles qui surgissent brutalement, celles qui suivent, révèlent une autre route qui s'ouvre devant nous. Bonne ou mauvaise, on se met à l’arpenter sans savoir où elle mène.

Dans la vallée, de l’autre côté, des projets neufs, une histoire pas encore écrite, patientent. Mais avant s’embarquer sur ce nouveau navire que nous propose le destin, il nous faut tenir et conclure notre ascension.

Après, tout va changer… mais changer ça ne veut pas dire oublier.


 

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Rédigé par Jean-Michel

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Publié le 17 Novembre 2022

Laurent et Julien travaillent ensemble dans le même bureau depuis plusieurs années. Ils sont responsables météo et chargés de prévenir les autorités en cas d’urgence. Laurent est un beau garçon, sportif, aventureux et plein d’énergie. Julien, timide et réservé, travaille dans l’ombre de son ami.

 

Aujourd’hui les indicateurs annoncent une perturbation venant de l’Atlantique. Celle-ci doit rencontrer un courant d’air chaud venant d’Espagne d’ici quelques heures et les risques sont importants pour les régions traversées. « Une journée difficile en perspective » pense Julien , l’air résigné. Laurent, lui, même assis dans un fauteuil, est déjà sur le terrain. « Il va y avoir de l’action aujourd’hui ! On commençait à s’ennuyer. Il faut que je prévienne la préfecture » murmure-t-il à mi-voix. Il se saisit du téléphone et les yeux rivés sur l’ordinateur compose le numéro. « Pourvu que l’on me réponde vite, la pause café doit être terminée à cette heure !  « Pendant ce temps Julien prend des notes sur l’évolution de la situation. « ça ne pouvait pas arriver hier pendant mon jour de congé » maugrée-t-il. Laurent, le téléphone à la main, trépigne d’impatience. Enfin une voix se fait entendre : « Ici la préfecture, nous vous écoutons.». « Pas trop tôt ! » se dit Laurent, avant d’expliquer la situation d’une voix ferme. « Les ennuis vont commencer » pense Julien en levant les yeux au ciel…

 

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Rédigé par Elisabeth

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Publié le 17 Novembre 2022

 

 

Ah là là, je ne le sentais pas ce trajet…. En plus c’était la première fois que le village comptait sur moi pour aller chercher de l’eau à l’oasis le plus proche. Et bien ils m’ont donné le pire des équidés de la troupe. Bête à manger du foin comme on a l’habitude de le dire, sauf que pour trouver du foin par ici il faudra repasser.

Déjà pour démarrer, il en a fallu de la persuasion, des encouragements, je lui ai même dit quelques abominations bien senties au creux de l’oreille. Rien à faire… Finalement c’est lorsque je lui ai botté le derrière avec ma babouche qu’il a consenti à s’éloigner du pieu auquel il était attaché. Mais bon, là encore ce n’était pas gagné. Pourtant il avait l’air cool ce couillon de grison, tout bien harnaché et je lui avais même mis une belle couverture pour protéger son dos. Fais du bien à Bertrand !...

Bon on y est quand même arrivés à l’oasis, j’ai réussi à remplir quelques bidons et à les attacher sur le dos de Cadichon. Mais pour le retour, il a fallu recommencer le scénario du départ. J’avoue que même si je n’avais pas grand-chose d’autre à faire ce jour-là, j’ai un peu perdu patience… Je l’ai tellement asticoté qu’il a fini par se mettre en route… dans la mauvaise direction ce bon à rien. Et lorsque j’ai réussi à le rattraper par le licol, il s’est arrêté net et a commencé à se rouler par terre et à braire à n’en plus finir comme si j’étais en train de l’épiler. Evidemment, il a parfaitement réussi dans son intention de se débarrasser des bidons et de les vider de leur précieuse eau ; et puis tout d’un coup il s’est redressé sur ses pattes et a filé direct en sens inverse. Non mais ce n’est pas vrai ! Dans ma tête, pendant que je reprenais seul le chemin du village, j’essayais en vain de trouver une bonne explication à ce retour foireux, largement précédé par ce bourricot. Mais qu’est-ce que je vais pouvoir leur raconter sans passer pour un moins que rien, incapable de tenir tête à une monture décérébrée ? Encore aujourd’hui je manque de jurons quand je me souviens de cette journée.

 

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Rédigé par Bernadette

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Publié le 16 Novembre 2022

 

C’est un jour d’automne, plutôt fin d’automne. Le ciel est bleu. Dans le champ les vignes sont dégarnies, plus de feuilles ni de grappes. L’ombre de l’homme, Paul, et de son chien blanc Domino, il est vraiment beau ce chien, laisse penser que le soleil est bien présent. Sans doute une fin d’après-midi car la lumière est rasante.

Paul est pensif, son regard tourné vers le ciel ou peut-être vers une colline lointaine. Un sourire sur ses lèvres.

A quoi pense-t-il ? Un souvenir d’enfance lui revient-il en mémoire? Il a grandi ici dans cette région de province, une région viticole apparemment. Ce souvenir le rend mélancolique ou bien attend-t-il quelqu’un ? Domino, près de lui, semble regarder dans la même direction. Attend-t-il lui aussi quelque chose ou quelqu’un ? Il paraît bien sage ce chien.

Couvert d’une doudoune, il ne doit pas faire chaud malgré le soleil, Paul a quitté le repas familial pour s’isoler et marcher avec son fidèle compagnon sur la terre de son enfance. Les repas de famille, ça peut être une fête comme un désastre. Oui un désastre parfois. Comme le dernier repas de Noël, où sa cousine l’avait pris à partie pour une futile histoire de desserts ! Quelle importance qu’il y en ait treize ou pas … Aujourd’hui heureusement la réunion de famille avait été assez sympathique. Quatre générations réunies, juste pour le plaisir de se retrouver, évoquer le temps d’avant et le temps d’après.

Dans ces moments-là, Paul se sentait souvent envahi d’émotions et préférait quitter la table et s’éloigner du regard des autres, Domino sur ses talons.

Respirer l’air frais de cette fin de novembre et profiter du silence et du calme de cette nature, c’était, pour Paul, comme une bouffée d’oxygène, un retour aux sources, une parenthèse dans sa vie effrénée d’homme mûr. Ça lui va bien ces cheveux grisonnants !

Ce moment de calme et de réflexion sera de courte durée, car bientôt les petits-neveux de Paul viendront les rejoindre. Domino, lui, sera content sans doute. Les chiens comme lui aiment bien jouer avec les enfants. Pour Paul le silence sera rompu, les souvenirs s’estomperont, il reviendra à la réalité de sa vie d’aujourd’hui.

 

 

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Rédigé par Mireille

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Publié le 15 Novembre 2022

 

L’amour, la jeunesse, je l’idéalise.

Je l’aime, pensais-je, elle sera l’héroïne de mon prochain roman.

J’aime ses cheveux quand le soleil fait ressortir leurs nuances dorées, des soirs de câlins ils l’enveloppent de leurs manteaux d’amour.

Présente, voluptueuse et douce, attentive à Moi…

Moi, le compagnon toujours dans les nuages de mes pensées, cherchant parfois l’inspiration ou bien comme une nuée d’idées, je ne sais comment poser mes mots sur le papier, mon stylo à du mal à suivre.

Dès le début, ma douce compagne a su allier son travail d’éducatrice et prendre soin de Moi, oui, je sais encore Moi.

Je ne suis pas imbu de ma personne, mais j’aime bien être chouchouté.

Les années ont passées, le choix du roi, mon fils Aurélien, puis sa petite sœur Marie.

Évidemment, mon amour de compagne m’oubliait parfois, c’est un peu normal, me disais-je, non, non j’existe, qui suis-je, que vais-je devenir !!!!

Longtemps après, l’inévitable pensée de séparation, je n’ai pas su raisonner mon égo, le distance se fit doucement, nous restions amis.

Nous Sommes Amis, le contradiction se fait dans ma tête d’écrivain, je la désire encore, mais n’ose plus.

Nous vieillirons ensemble, elle est ma meilleure amie, je ne chercherai plus ailleurs, j’ai trouvé mon Moi Intérieur, il est tellement plus enrichissant, allez savoir pourquoi !!!

Le ‘tea time’, la douceur de sa peau, volée un instant quand ma joue la frôle, elle sera toujours mon inspiratrice….        

 

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Rédigé par Dominique

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Publié le 15 Novembre 2022

 

 

 

 

 

 

Dans cette chambre aux tons couleurs d’automne, un couple.

Lu,i couché, habillé, la tête posée sur le bas du lit, contemple le plafond, une main posée sur son cœur.

Elle, semble prête à partir. Elle tire sur son bas pour en supprimer un pli.

Le lit parfaitement arrangé n’indique pas ou ne laisse pas entrevoir une scène d’amour ou de rupture. Un frère, une sœur deux amis rien aucune indication sur leur relation.

Pourtant lui, serein, semble lui dire :

« Tu vois, j’avais raison. »

Elle, les cheveux ruisselant sur épaule, le visage triste, les yeux baissés, l’écoute en pensant :

« Je sais, j’aurais dû les couper. »

 

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Rédigé par Bernard

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