Publié le 3 Mars 2023
ecrire sur des photos
Publié le 3 Mars 2023
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Marie est heureuse. Du haut de ses sept ans, elle part en vacances chez ses grands-parents. Dans le couloir du train qui l'amène à sa destination, elle repense à la scène qu'elle a surprise ce matin.
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Sa valise bouclée, impatiente de partir en voyage toute seule comme une grande, elle voulu presser ses parents pour ne pas rater son départ, quand, en passant devant la porte ouverte de leur chambre, elle les vit en train de s'embrasser. Gênée par ce qu'elle avait vu, elle prit le parti de s'éloigner rapidement en faisant semblant de les chercher. Finalement elle ne rata pas son train, mais elle fut troublée par ce qu'elle n'arrivait pas à s'expliquer.
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Publié le 2 Mars 2023
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Ils ont quitté leur chaise à musique et débranché toutes les puces.
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Qu’importe. Cézanne jettera le trouble.
Publié le 2 Mars 2023
Thomas avait quelques heures à tuer… Quelle expression bizarre ! On tue quelqu’un, on tue un animal, on tue je ne sais pas quoi, mais tuer le temps ??? Est-ce que l’on en a trop pour en éliminer de précieux instants ??? Donc je reprends : Thomas avait quelques heures devant lui. Oui, c’est beaucoup mieux et tout de suite on a meilleur moral. Non ?
Il avait décidé, malgré le mauvais temps qui s’était installé durant la nuit, d’aller marcher en forêt, pensant glaner quelques belles images de cette neige fraîche qui commençait à envelopper la nature, recouvrir les buissons épineux enchevêtrés aux pieds des sapins. C’était un paysage en noir et blanc, mystérieux à souhait, et Thomas avançait avec peine, trébuchant souvent sur quelque racine insoupçonnable ou quelque pierre qui roulait sous ses semelles.
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Au-dessus de sa tête, un monde se réveillait. Des oiseaux recommençaient à se faire entendre, preuve que la tempête était passée. Il recevait d’ailleurs de temps en temps une bonne douche neigeuse lorsqu’en effleurant une branche, une mésange venait à troubler l’équilibre fragile de la masse blanche amassée dans la nuit.
Il entendit au loin des sons de cloches. Il n’y avait pourtant aucun village alentour ! Puis un arbre se pencha brusquement vers lui, l’enserrant de ses branches noires, froides et dénudées. Il étouffait dans cet étau glacé et se débattait piteusement en essayant de s’en défaire. Les buissons accrochaient son pantalon, rendant toute tentative d’évasion ardue.
Au son des cloches se mêlaient à présent des voix graves, rythmées sur deux temps, lancinantes et obsessionnelles.
Une frayeur sourde l’envahit alors et une poussée d’adrénaline –comment expliquer autrement ?- lui donna des forces pour sortir au plus vite de ce piège sylvestre qui s’était refermé sur lui.
Il poursuivait sa course lorsqu’un escalier apparut devant lui. Ses marches et sa rampe noires et blanches dessinaient une figure géométrique improbable. Il décida de l’emprunter alors que les voix se faisaient de plus en plus proches et les cloches de plus en plus insistantes. Cet escalier n’en finissait pas, en fait des marches se rajoutaient au fur et à mesure de son ascension. Un gong retentit, proche. Il continuait à monter et arriva finalement au niveau d’un piton rocheux, en pleine lumière, sur un replat où face à lui se trouvait une porte dorée.
Les voix semblaient venir de derrière la porte, les carillons résonnaient dans ses oreilles. Un ultime coup de gong le fit sursauter.
La porte s’ouvrit sur un homme minuscule, aux grands yeux noirs et au sourire édenté, qui le tira à l’intérieur.
Il y avait là des hommes vêtus de pagnes rouges qui l’encerclèrent et commencèrent à le déshabiller…
On lui tapotait l’épaule et une voix féminine le fit se retourner.
En se réveillant, il reconnut la gardienne du refuge dans lequel il s’était arrêté faire une pause à l’issue de sa balade en forêt. Elle lui souriait. Quelque peu hébété, il se dit qu’il n’aurait jamais dû accepter sa tisane maison « aux herbes de la forêt »…
Il sortit du refuge, reprit sa marche et alors qu’il débouchait sur un escalier dont les marches et la rampe noires et blanches dessinaient une figure géométrique improbable, il rebroussa chemin.
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Publié le 1 Mars 2023
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Je profite de mon passage à Paris pour me rendre au musée du Louvre pour aller admirer l’un des tableaux les plus connus de la planète : « La Joconde » de Léonard de Vinci. Comme il est tôt il y a peu de monde dans la salle où elle se trouve et je peux profiter pleinement de sa présence. Alors que je la contemple depuis un moment, son regard me fascine. Je me rapproche peu à peu du tableau. Et, soudain, je suis aspirée, incapable de résister…
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Il fait déjà noir. Une bande rougeâtre à l’horizon m’indique que le soleil vient de disparaître. Un vent violent agite les branches des palmiers qui bordent cette plage immense et inconnue. Il y règne une chaleur lourde et humide. J’éprouve une sensation étrange, comme une grande fatigue qui m’empêche d’avancer. Je m’allonge sur le sable et je ferme les yeux…
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Quand je les ouvre à nouveau la plage a disparu. Je suis transie de froid. L’endroit où je me trouve est à la fois lugubre et inquiétant. Tout est bleu. Un épais brouillard rend la visibilité quasi nulle. Je distingue avec peine quelques pans de murs en planches, ci et là. J’essaye d’avancer malgré tout quand, soudain, je l’aperçois. Il est vêtu d’un long manteau blanc. Ses cheveux longs et sa barbe sont blancs aussi. Il avance lentement dans ma direction. Même si ses pieds ne semblent pas toucher le sol, ses pas résonnent dans ma tête. Plus il approche, plus le son devient assourdissant. J’essaye de crier mais aucun son ne sort de ma gorge. J’essaye de courir mais mes jambes refusent de me porter. La peur me paralyse. Que va-t-il m’arriver ?...
Publié le 1 Mars 2023
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Publié le 1 Mars 2023
Publié le 1 Mars 2023
Publié le 28 Février 2023
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C’était il y a bien longtemps sur la Terre. Amélie et Laura se promenaient tranquillement dans un jardin en plein centre de Paris. Comme souvent, les deux amies prenaient plaisir à échanger et à refaire le monde. Le Soleil, notre étoile, était encore un astre brillant. Ses rayons se faufilaient chaleureusement dans le feuillage des arbres du square. Ni Amélie, ni Laura ne se doutaient que tout cela bientôt n’existerait plus.
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Au même moment, à des années lumières de leur planète, une explosion venait de se produire. Une super nova, qu’elles auraient même pu observer si elles avaient levé les yeux vers le ciel à ce moment–là. Loin, très loin d’elles, un nuage gazeux commençait à envahir l’espace intergalactique. Comme un feu d’artifice aux mille couleurs, les émanations se propageaient dans tous les sens à une vitesse incroyable.
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Dans l’espace, le monstre dévorant venait d’engloutir les premiers astres de notre système solaire trouvés sur son chemin. Il n’en faisait qu’une bouchée. Il gobait les planètes géantes comme des bulles de savon. Il attaquait déjà Mars… Dans quelques minutes le Soleil allait s’éteindre sur la Terre comme tous les soirs depuis des milliards d’années mais la nuit, elle, tomberait pour la dernière fois.
Publié le 28 Février 2023
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PAUL, présentant des troubles ‘d’ASPERGER’ depuis tout petit, se fit toutefois une vie accompagnée de doutes en surmontant ses troubles psychiques.