divers

Publié le 9 Mars 2023

 
Invités à visiter une ancienne bibliothèque, un groupe de célébrités nous raconte les sentiments de chacun à une situation commune.
Cendrillon ne put s'empêcher de faire une grimace. Je ne m'attendais vraiment pas à trouver un monument historique dans un tel état de saleté aussi repoussante. Si mon Prince charmant, qui d'ailleurs ne l'est plus tellement, l'avait su, il n'aurait pas hésité à me fournir un seau et une serpillière. Connaissant mes antécédents de jeunesse il a trouvé judicieux de renvoyer toutes les femmes de ménage du château pour, dit-il, utiliser mes compétences afin de faire des économies... Mais que se passe-t-il dans les rayons? Un livre s'est ouvert, ses pages défilent et... un personnage s'en échappe. Cendrillon se pencha sur l'ouvrage et en découvrit le titre : Maigret et l'enquête mystérieuse. Mon Dieu! s'exclama Cendrillon. Le grand Maigret, le policier qui aime tellement sa pipe qu'il ne s'en sépare jamais. Serait-il en train de suivre une piste? Qu'en penses-tu Chat Botté?
Tu as certainement raison, mais je trouve qu'il aurait pu prendre le temps de s'intéresser aux prestigieux visiteurs qui honorent son taudis de leur présence. La moindre des choses eût été de venir nous saluer avant de courir comme un dératé après je ne sais quel malfaiteur de basse condition. D'autant plus que j'aurais participé, bien volontiers, à une action de justice, qui grâce à ma sagacité aurait été réglée en deux temps trois mouvements. N'ai-je pas raison Grand Méchant Loup ?
Le Grand Méchant Loup, qui regardait plutôt le chat que Maigret, pensait, lui, à un casse-croûte avec chapeau à plume équipé d'une épée pouvant servir de cure dents... A mon avis, dit-il, après mûre réflexion, il doit courir après quelque nourriture. Le bruit de gargouillis provoqué par son estomac a déclenché une émeute à tout ce qui se mange alentours. Tout le monde sait qu'un ventre vide donne des ailes à tout un chacun, qu'il soit proie ou chasseur. D'ailleurs, j'aimerais bien lui faire savoir que je suis d'accord pour participer à la chasse. Nous pourrions ensuite faire honneur à un bon dîner et...
Tais-toi ! Grand Méchant Loup, comme mes sept nains tu ne penses qu'à manger, alors que ce grand policier risque sa vie pour arrêter un dangereux malfaiteur. Tu ferais mieux de te laver les pattes avant de déjeuner. Je vois bien que tu te questionnes. Mais je peux répondre. Maigret n'est pas comestible, un point c'est tout! Un tel homme qui aime tant les pipes ne peut pas être mauvais. Je déplore, néanmoins, qu'il soit obligé d'enquêter dans un lieu aussi insalubre. Cendrillon et moi ne sommes pas les seules reines ici. La poussière règne en maîtresse absolue et nous sommes désarmées avec nos mains nues. Mais nous reviendrons, armées de serpillières, chiffons, brosses, seaux, balais, savons, lessives et nous ferons valoir notre rang à qui de droit. Il nous sera ensuite possible de faire connaissance du grand homme et de nous inquiéter de son intérêt pour les pipes.
 

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Rédigé par Fernand

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Publié le 9 Mars 2023

 

Alice, sortie de son livre merveilleux, se promenait joyeusement dans les rayons des contes de la bibliothèque avec les trois amis qu’elle était allée chercher : Le Petit Chaperon rouge, la Petite Fille aux allumettes et le Petit Poucet. Tous les quatre avaient suivi avec attention, quelques semaines auparavant, l’aventure d’Arsène Lupin, disparu des pages de son livre, pourchassé par Sherlock Holmes et Hercule Poirot. Les recherches des deux enquêteurs avaient permis de comprendre que Lupin avait suivi Tintin en Italie afin de s’emparer des bijoux de la Castafiore. Les quatre enfants se dirigeaient vers l’allée des romans policiers afin de vérifier si Arsène avait réintégré son livre.

C’est alors qu’Alice, la première, avisa un sac posé dans un coin près de l’issue de secours par laquelle le gentleman cambrioleur s’était échappé. Elle s’arrêta net et, sans un mot, le pointa du doigt à ses amis. Etonnés par cette découverte, ils restèrent silencieux et rêveurs.
* « Que peut bien contenir ce gros sac de toile ? » se demandait Alice, un doigt sur la bouche. « Serait-ce le butin rapporté par Arsène Lupin ? Je préférerais qu’il contienne autre chose que des bijoux ! Mais plutôt des objets magiques comme une grosse clé qui ouvrirait la porte d’une grotte inconnue ou un parapluie qui me permettrait de m’envoler par-dessus les toits et de toucher les étoiles ! »
*Le Petit Chaperon rouge, les yeux écarquillés, se demandait avec effroi si dans le sac il n’y aurait pas les vêtements  de sa grand-mère : un bonnet de dentelle, des chaussettes de laine, un tablier à carreaux ? Le grand méchant loup aurait-il encore joué un mauvais tour à la vieille dame ? La fillette avait bien cru le voir se faufiler en même temps qu’elle, hors de leur livre. Il lui semblait même que le sac était rouge ! Peut-être n’était-ce que le reflet de son manteau qui lui donnait cette couleur ?
*la Petite Fille aux allumettes avait bien envie de se précipiter sur le sac. « Et si, par bonheur, il ne contenait pas les fameux bijoux mais des objets qui me permettraient de changer la fin de mon histoire ? » pensait-elle avec espoir. « Je voudrais tant y trouver des vêtements chauds et douillets, de bonnes chaussures, un réchaud à gaz, un bol de soupe et une grande réserve d’allumettes ! »
*Le Petit Poucet lui aussi souhaitait intensément que le sac contienne autre chose que des bagues ou des colliers de perle. S’il pouvait s’en approcher et l’ouvrir, il aimerait découvrir à l’intérieur des cailloux bien brillants et visibles la nuit bien sûr, mais aussi une carte de la région où il habitait avec sa famille, une lampe frontale et pourquoi pas une boussole ! Il ne savait pas s’en servir mais il apprendrait. Plus question de se perdre dans la forêt !
D’un commun accord les quatre amis se précipitèrent ensemble sur le gros sac censé contenir pour chacun d’eux un véritable trésor. Mais à cet instant là un employé de la bibliothèque vint prestement le récupérer et disparut en hâte dans la réserve.
Adieu clé magique, bonnet de dentelle, vêtements chauds et boussole !
 

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Rédigé par Mireille

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Publié le 8 Mars 2023

 

* A la bibliothèque de la Ville, la fée Clochette survole les différents rayons de livres. Arrêt soudain sur un petit garçon et sa sœur qui feuillettent Peter Pan. Quelle belle surprise! Elle écoute leurs réflexions. Ils ont l'air de s'apitoyer sur le sort de Peter. Cela l'énerve. Il a toujours le beau rôle mais il n'est pas si sympa. "Et moi, vous trouvez ça pratique d'être si petite? Même si je vole j'aurais aimé être plus grande ou même être à votre place."

* Le petit Thomas se compare à Peter Pan. Il adore sa tenue et surtout, son chapeau à plume. En plus, il est immortel et si courageux. Quelle chance! Mais moi, je ne veux pas grandir. Tout à coup, il se sent très triste. Les adultes ont l'air menteurs et méchants. Il se dit que quelque part il aurait aimé être comme lui mais que, d'un autre côté, il aurait trop peur. "Comment vivre loin des siens et surtout de sa maman qui est toujours à côté de lui pour le protéger? "

* Soline, elle, est plus grande. Elle rêve d'aventure et d'indépendance. Elle n'y croit plus à ces histoires de pirates, de Capitaine Crochet. On lui en a tellement dit, à l'époque, sur le Père Noël, sur les cloches qui amenaient les œufs…. En faisant la lecture à son petit frère, elle rêve en même temps. "Quand serai-je assez forte moi pour partir et enfin voler comme Clochette ? Elle est intelligente et si belle. Vivement l'adolescence!"

* Maman surveille de loin ses deux enfants. Ils sont plongés dans leur aventure, très concentrés. Elle est heureuse, ils ont le goût de la lecture. Elle s'inquiète quand même en pensant à leur avenir. " Le jour où ils viendront seuls ici, je servirai à quoi ? Mer confieront-ils leurs secrets? Continueront-ils à avoir besoin de moi? Peut-être encore Thomas, un garçon est moins mûr plus longtemps. Mais elle, fera-t-elle sa Clochette ?"


 

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Rédigé par Ghislaine

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Publié le 8 Mars 2023

 
Les portes de la bibliothèque Nucera venaient de se fermer, les lumières éteintes, les étagères commençaient à vivre.
 
** Blanche Neige, profitant de l’absence des sept nains, partit à l’aventure sur le rayon des contes et légendes. Elle venait de passer quelques livres poussiéreux lorsqu’elle fut attirée par des cris qui s’échappaient d’un livre posé à l’écart. Elle s’approcha et lut sur la couverture, en belles lettres dorées, « Les aventures du Marquis de Sade ». Elle osa glisser un œil : sans faire de bruit, dans une grande salle devant une cheminée où ronflait un grand feu, elle le vit, Lui, le Marquis, qui fouettait une jeune femme attachée et qui semblait prendre du plaisir en poussant des gémissements.
Blanche Neige se dit :
- Quand je pense que j’ai sept hommes à la maison et qu’il n’y en a pas un pour me faire la même chose... j’attendrai la venue du prince.
 
** Peter Pan, l’enfant qui ne voulait pas grandir, partit à l’aventure sans réveiller la fée Clochette. Sur le rayon des contes il fut attiré par des cris et des soupirs qui émanaient d’un vieux livre entr’ouvert. Il s’approcha et lut sur la couverture défraîchie « les aventures galantes du Marquis de Sade ». Curieux il s’approcha et là, il vit le Marquis qui fouettait une jeune femme qui semblait prendre du plaisir.
Peter Pan s’écria :
- Bon sang mais c’est bien sûr, c’est çà qu’il faut que je fasse à Wendy. Demain, je serai grand.
 
** La fée Carabosse était entrain de faire cuire une mixture dans son grand chaudron.
- Pendant qu’elle mijote je vais aller faire quelques méchancetés du côté des contes, se dit-elle, lorsqu’elle entendit des cris, mais, à son grand étonnement, c’était des cris de plaisir. Son sang ne fit qu’un tour, elle qui ne vivait que par la souffrance des autres. Le livre « le Marquis de Sade » était entrouvert ; elle pénétra et là, au détour d’une page, elle le vit, lui, qui fouettait une jeune femme qui prenait du plaisir.
Carabosse s’écria :
- Voilà l’homme qui me faut !
Elle ramassa un objet lui appartenant et se précipita chez elle pour lui jeter un sort afin qu’il la trouve belle.
 
** Sur le rayon des contes, Alice avait laissé la couverture de son livre ouverte, alors, le Chapelier fou en profita pour s’esquiver et aller faire un tour. Plongé dans sa folie il fut attiré par des cris de femme qui, lorsqu’il s’approcha, se transformèrent en râle de plaisir. Le chapeau à la main, il pénétra dans le grand livre posé en travers du rayon « Les aventures du Marquis de Sade ». C’est en rentrant dans le troisième chapitre qu’il le vit, un fouet à la main, au moment où il s’apprêtait à frapper cette magnifique femme nue. Le Chapelier déposa sa folie et se précipita et bouscula le Marquis.
Il venait de retirer Alice d’un pays qui n’a pas de merveilles.
 
 

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Rédigé par Bernard

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Publié le 8 Mars 2023

 
Il était une fois la Belle au Bois dormant qui a assez dormi. Son prince charmant la faisant un peu longue, elle décide de sortir de sont lit et de son bouquin pour aller retrouver les copines. Justement, Alice du pays des Merveilles est en train de venir vers elle, accompagnée de Cendrillon et de la fée Clochette.
- Que fait-on aujourd’hui, les filles ? demande Cendrillon.
- Allons explorer le rayon policier, suggère Alice.
Aussitôt dit…
 
Devant les polars, l’ambiance est bizarre. Un truc plane, ténu, il se passe quelque chose, c’est sûr. Les quatre amies aperçoivent dans un coin un homme avec une pipe à la bouche et un pardessus sur le dos. Il parle avec une vieille dame qui l’écoute en hochant la tête.
 
La Belle au Bois dormant regarde la scène d’un air ensommeillé.
- Sans doute un vieux prince, beaucoup moins charmant avec le temps, qui s’est souvenu de réveiller sa vieille princesse... Il en a mis du temps ! Elle hoche la tête, elle accepte le mariage, sûrement, mais faudra terminer l’histoire par : ils se marièrent et n’eurent aucun enfant ! J’espère que mon prince sera plus rapide, dit-elle en baillant. Je fatigue les filles, je n’ai pas mon compte de sommeil de cent ans.
 
Cendrillon secoue la tête, résignée :
- Cette femme n’est pas une princesse. Regardez-la, elle n’a rien de prestigieux. Ce doit être sa vieille domestique, à qui il donne quelques ordres pour le service et le ménage. Je connais ça ! Elle est bien obéissante à tout ce qu’il dit, on dirait. D’ailleurs, faudrait pas trop que je traîne, si mes sœurs se rendent compte que je me suis sauvée, je n’ai pas fini de récurer !
 
Alice du pays des Merveilles observe le couple de ses grands yeux innocents :
- Moi, je dirais que ce sont tout simplement deux vieux amis qui profitent de cette belle journée pour prendre l’air et bavarder, ou peut-être, se raconter quelques secrets bien cachés qu’ils sont les seuls à connaître. Ils se sont mis à l’écart exprès.
 
Le fée Clochette est plus maligne :
- Tous ceci n’est que suppositions. Pour en avoir le cœur net, je vais aller aux nouvelles et on saura.
Elle s’envole, se pose sur l’épaule de l’homme à la pipe et au pardessus. L’homme se tourne vers elle. Ça discute ferme et fée Clochette revient au rapport :
- Vous savez quoi ? Le commissaire Adamsberg a disparu du roman L’homme aux cercles bleus. Cet homme à la pipe et au pardessus est le commissaire Maigret qui enquête sur la disparition. La vieille dame, c’est Josette, une copine d’Adamsberg, qui va l’aider à le chercher.
On peut même retrouver le compte-rendu de l’enquête sur ce lien :
Et vous savez quoi ? Le temps que je vous raconte l’affaire, paraît qu’on l’a retrouvé coincé entre la plume et le cahier d’une animatrice d’atelier d’écriture, où nous sommes, nous aussi, en ce moment.
Mais pas de panique, elle va nous libérer illico, l’atelier est terminé.
 
 

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Rédigé par Mado

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Publié le 8 Mars 2023

 
Avec mes amis Boucle d'or, Hansel et Gretel, nous partons flâner à la bibliothèque municipale. Chic alors, elle été rénovée, elle vient juste de rouvrir ses portes. Nous parcourons les grandes allées, bien éclairées, par de belles baies vitrées. Nous vaquons de ci de là. Soudain, me reviens en tête le livre que j'avais lu peu de temps avant. C'était  « Un Lac sombre et noir ». J interpelle Hansel qui parcourt des ouvrages, et lui dis :
- Tu te souviens de ce bouquin où l'intrigue se passait à Aix les Bains près de où tu habites dans la forêt. L'histoire était sordide, mais l'auteur Laurent Charmy, présageait une suite à ce roman policier.
- L'affaire a démarré, dit Hansel, par la disparition d'un petit garçon.
- Ah oui, il y avait aussi un commissaire de police qui avait été séquestré, tu te souviens, leurs nom ? Ils s'appelaient commandant Révillon et le Commissaire Joyeux, dit Gretel. En effet, je l'ai lu. C'est une histoire très prenante et intrigante, La mafia Sicilienne était impliquée.
 
Alors, je parcours les rayons pour trouver la suite du roman policer de Laurent Charmy. Après maintes recherches, rien sur les rayons. Etonnés, nous allons voir la bibliothécaire et lui demandons où se trouve ce nouveau roman, c'est alors, qu'elle nous apprend que Laurent Charmy a disparu des étagères avec son dernier ouvrage « un Lac sombre et noir ».
Qu'est-il arrivé à l'auteur ? Est-il malade ?
Un policier est venu le voir et l'interroger sur la disparition de l'enfant. Depuis plus de nouvelle.
Boucle d'or, très courageuse, dit :
- Nous allons le retrouver, il le faut, il doit continuer à écrire. Allez venez, nous allons chercher des indices.
Hansel, lui, pense que les indices ne suffiront pas pour le retrouver.
Gretel elle, suggère d'autres moyens plus efficaces. Quant à moi, je penche pour aller voir et vérifier les étagères où à eu lieu sa disparition.
Un désordre inhabituel règne sur les étagères, pages déchirées, plusieurs ouvrages sont renversés et écornés ; soudain je vois sur le flan d'un livre assez imposant, écrit en grosses lettres « Je suis en panne d'inspiration, ne me rechercher plus, je ne reviendrais jamais.»
Une grande déception nous submerge, il n'y aura pas de suite et fin à cette histoire.
Boucle d'or a faim, elle mangerait bien un bol de gruau. Hansel lui est très déçu et fatigué et désire aller se coucher sur les belles étagères toutes neuves, Gretel, elle, est déjà dans les bras de Morphée.
Demain, c'est mercredi, les enfants vont nous épuiser. Bonne nuit.
 
 
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Rédigé par Arlette

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Publié le 7 Mars 2023

 
 Par une journée pluvieuse, je me réfugie dans ma librairie préférée.
 Se retrouver dans un conte, être l’héroïne, assister à des évènements inattendus, réécrire l’histoire, ou...
Je suis BLANCHE-NEIGE, pour un temps, mes sept petits Hommes sont prévenant, affectueux, aidants.
Un jour, mais vous connaissez l’histoire…. Mes amis s’appétaient à partir au travail, lorsque l’on frappa à la porte.
Tous les huit, nous nous regardions, PROF se leva doucement
CHUT.., puis la porte s’ouvrit.
                                                       
 ATCHOUM regarda cette créature brune, belle apportant un panier de pommes rouges, brillantes.
 - Quelles sont jolies, appétissantes dit-il s’approchant en éternuant ne voyant pas le mouvement de recul de cette femme, il tendit sa petite main, touchant un fruit fièrement voulant le porter à sa bouche.
PROF, méfiant l’arrêta d’un revers de main.
 - Qui êtes vous madame, pourquoi tant de générosité, vous nous connaissez, elles sont bien rouges, bien propres ! Puis, joignez vous à nous dit-il sournoisement pour partager ces fruits à l’air
délicieux, excusez ma suspicion, je vous en prie rentrez, asseyez vous.
 
La Belle Mère de BLANCHE-Neige, La Méchante Fée Jalouse, décontenancée, vicieuse et sournoise, resta à la porte de cette cabane, devant des yeux aux réactions diverses, amicales ou non.
 -  Je suis venue en amie, dit-elle, tenant toujours son panier de pommes rouges dans ses mains crispées de tant de difficultés à assouvir son œuvre destructrice.
 - J’ai entendu parler de cette habitation précaire, simple mais assurément bien entretenue.
Ces pommes, sont un cadeau de bienvenue pour les membres de cette forêt, n’ayez crainte, je ne vous veux aucun mal chers petits hommes, mais, si je vous dérange, je reviendrai un autre jour. 
 
 MOI, BLANCHE-NEIGE, je vous reconnais, ma belle-mère, vous avez voulu me faire tuer par un de vos gardes, qui vous a rapportée le cœur d’une biche au lieu du mien.
Vous n’avez aucun esprit de compassion, surtout mes amis ne touchez pas à ces fruits alléchants, ou plutôt PROF, prête-moi tes gants et allons faire analyser ‘ces merveilles’, pour confirmer la véracité ou le mensonge de cette femme.
De là-haut, je me vois étendue au sol, sous les yeux éplorés de mes petits amis, la mauvaise fée à réussie son œuvre machiavélique,
                          Je suis morte…..
 
 

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Rédigé par Dominique

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Publié le 3 Mars 2023

Rédigé par Fernand

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Publié le 9 Janvier 2023

« La tradition, l’authentique » Le chef ne cessait de le rappeler. Ici pas de sushis ou alors revisités de fond en combles en pyramide de la mer avec algues iodées, saveurs subtiles, acidulées.

La cuisine du Grand Hôtel un premier janvier à midi, c’est quelque chose. Une brigade de vingt personnes, toutes coordonnées comme un concerto de Mendelssohn.

Victor a été embauché comme extra pour les fêtes. Après on verra, lui avait-on dit, pourtant son curriculum vitae en disait long.

Les volailles parfumées, les rôtis frétillants, les desserts onctueux ça ne sera pas pour lui, pour l’instant.

Il épluchait, coupait en dés, en lamelles, pleurait avec les oignons, courait d’un atelier à l’autre.

Les poulardes rondes, craquelées laissaient s’échapper des fours l’odeur poivrée des échalotes. Les effluves acidulés des citrons et oranges râpés flottaient de ci de là. Les poêlées de petits légumes exhalaient un parfum subtil, lumineux, rappelant les campagnes d’où ils avaient été cueillis le matin même.

-Victor, l’huile de betterave vinaigrée pour les dos de chevreuil c’en est où ?

La poêle frétille déjà. On le regarde de travers, le feu est trop fort ;

-Alors Victor il faudra le dire combien de fois ?

-Victor les beignets d’épinards ça avance ? Il doit préparer les feuilles, les détacher une à une, les glisser dans l’eau bouillante salée quelques secondes et les faire sauter au dernier moment.

-Elles doivent rester craquantes dans la pâte à beignet, n’oublie pas la fleur de sel, légère la main, très légère, t’as pigé ?

Le rôti de bœuf Charolais enveloppé de son nuage de fines herbes s’impose, domine, régale toutes les narines, pas de doutes c’est bien lui la vedette.

Plus loin le saucier termine sa préparation avec câpres, jaune d’œuf haché menu, persil et huile de pépins de raisin pour accompagner le pot au feu.

-PAS COMME CA ! Victor sursaute… A FEU DOUX ! Ce n’est pas pour lui, c’est la cheffe pâtissière qui soigne le parfum suave de sa crème à la vanille pour ses Saint-honoré. Elle goûte. Le parfum envoûtant de l’épice fait déjà rêver. Madagascar, l’aventure, les bâtons de vanille qui sèchent sous les canisses avant d’être emballés dans les sacs de cotons et voyager par le canal de Suez.

-Victor, tu rêves ? La tarte au citron renversé, tu n’as rien à faire ?

Les fonds de tartes sortent des fours diffusant aussitôt leur odeur noisette. La crème est légèrement répandue au chinois et se termine par un coulis de chocolat laissant envisager un enchantement des papilles. Va-t-on oser y planter sa petite cuillère ?

Le serveur franchit la porte va et vient de la cuisine.

-La cinq attend sa commande !

-Oui, oui, on arrive, c’est quoi déjà ?

-Poireaux-vinaigrette !

-Quoi ?

-Ben oui, poireaux-vinaigrette ! Des habitués chef, l'atelier d'écriture au grand complet avec Mado, des écrivains amateurs m'ont-ils précisé mais moi je pense que c'est la crème de la crème...

Le chef relit la fiche aimantée au dessus du piano ;

-On a affaire à des originaux ! Poireaux-vinaigrette un jour comme aujourd’hui ?

Le serveur attend avec son plateau de l’autre côté de la desserte. Les yeux dans le vague, il égrène :

-« La douceur épicée du vinaigre balsamique, l’humilité lumineuse des poireaux dans la force de leur jeunesse, les effluves de campagne, les oliviers et cette délicieuse huile qui me rappellent la ferme de mon enfance… » Voilà ce que m’a dit Mado !

Le chef sans voix, mains sur son tablier, écoute en silence, puis,

-Victor les poulardes doivent être arrosées tu ne sens pas cette odeur caramélisée ?

-Bon sang, ces artistes me font perdre la tête. Pour la cinq, vous y rajoutez une coupe de champagne pour chacun et vous leur direz que c’est le Grand Hôtel qui offre l'ensemble.

-Victor tu vas me préparer cette vinaigrette aux petits oignons ! N’oublie pas cerfeuil et persil, concassées les feuilles pour garder leur saveur, pas broyées, hein ?

En s’endormant cette nuit là, Victor se dit qu’il devra raconter cette histoire…

 

Gérald IOTTI

 

Bonne année à tous. N'abusez pas trop de poireaux-vinaigrette tout de même...

Je vais essayer mon italien de quat'sous :

« Una cosa è certa, quella facenda andrà lontano...Speriamo ! »

 

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Rédigé par Gérald

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Publié le 3 Janvier 2023

LA NOUVELLE

Ce projet consiste à explorer les codes de la nouvelles. Il se déroulera en trois ateliers dans lesquels nous aborderons le schéma classique de la nouvelle, la nouvelle in media res avec analepses, le journal intime et l’écriture épistolaire.

Premier atelier lundi 21 novembre.

 

LES ATELIERS

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LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

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