divers

Publié le 14 Juin 2022

 

Ce matin je me suis levé du mauvais pied. Je me sens mou, dégonflé. Il y a un match important cet après midi. Dans l'état de faiblesse où je me trouve, je préférerai que l'entraîneur me laisse sur la touche. Je n'ai pas envie de prendre des coups et d'aller aux quatre coins du terrain. Je suis en fin de carrière. Si je joue, cela risque d'être mon dernier match. Je préfère reculer l'échéance. Je me sens usé, mal dans ma peau, la vache ! Récemment, j'étais encore un dur à cuire, mais maintenant juste mou du cuir.

Dans ma carrière, j'ai croisé des grands du foot : les Messi, Ronaldo, Zidane m'ont fait souffrir avec leurs dribbles, petits ponts et autres astuces. J'en garde des sensations inoubliables. J'étais sur le terrain avec eux, ils jouaient avec moi, je dirai même de moi ! C'étaient les meilleurs. Eux seront ovationnés à l'heure ou ils raccrocheront les crampons. Des articles dans les journaux, le récit de leurs exploits seront commentés. Moi, je retournerai dans l'ombre d'un placard, c'est le triste sort qui m'attend, à moins.......… à moins que ma dernière sortie soit le match gagnant de la finale de la coupe du monde. Alors, j'irai de musée en musée. C'est ce qui peut arriver de mieux à un ballon de foot.

 

Louis

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Rédigé par Louis

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Publié le 14 Juin 2022

 

Ballon rond et Plumes d’azur souhaitent rencontrer Arpèges et Arabesques pour organiser un match musical.

 

Nice couleur sépia recherche Carnets de guerre pour se raconter en bleu horizon.

 

Libre à nous revendique la liberté d’utiliser La Boite à Rêves.

 

La Boite à Rêves a rejoint Bon Voyage fait son cinéma pour inspirer Inge. (voir le texte de Inge pour comprendre quelque chose à cette annonce)

 

MediterraNice se propose de peindre en bleu Nice couleur sépia.

 

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Rédigé par Mado

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Publié le 14 Juin 2022

 

J’ai perdu ma boite à rêves. Pourtant, j’en suis sûre, je l’avais posée là, sur mon oreiller. Une jolie petite boite avec des roses, des rêves, de l’or. Se serait-elle enfuie ? Je l’ai peut-être trop sollicitée. J’ai dû y mettre le rêve de trop, un rêve goutte d’eau qui a fait déborder la boite.

 

Mon attrape-rêve se balance mollement au-dessus du lit. Je le soupçonne d’être secrètement amoureux de la jolie boite. Si vous saviez avec quel zèle il retient mes rêves dans ses filets, trop heureux que je les dépose dans le cœur de la boite, sa belle amie.

La lumière de la lune le caresse pour le consoler, mais rien n’y fait, il pendouille lamentablement. Cette nuit, j’ai bien peur que mes rêves s’évaporent. Je vais les perdre aux aussi avec cette passoire informe d’attrape-rêve dépressif ! Mais bon, comme moi aussi je suis triste, il y a fort à parier que mes rêves le seront aussi, alors, les perdre, c’est sans doute ce qui peut m’arriver de lieux… Enfin, je crois…

 

Un soupir, un gémissement minuscule s’échappe de sous le lit. Une patte émerge, tressautant de rêves canins. Ma chienne endormie sous le sommier. Et vous savez quoi ? Elle a choisi comme oreiller la boite à rêves et des roses d’or.

L’attrape-rêve se tend, il a compris, je crois… Sans doute un rêve de la chienne est arrivé jusqu’à lui et l’a mis au courant : la boite est sous le lit. Il se déploie au-dessus de ma tête, prêt à réceptionner tout ce que mon cerveau fabriquera pendant mon sommeil. Je peux à présent m’endormir tranquille. Mes rêves seront bien gardés, comme des trésors. Ils rejoindront leurs congénères demain matin, dans la boite à rêves aux roses d’or.

 

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Rédigé par Mado

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Publié le 9 Avril 2022

 

Comme Raymond Queneau

Ces exercices de style consistent à raconter la même histoire de manière différente. Raymond Queneau l’a fait quatre-vingt-dix-neuf fois dans son livre ‘‘Exercices de style’"

 

LECTURE :

Quelques passages de Exercices de style

 

SUJET :

Inventez une petite histoire, courte mais avec quelques détails significatifs.

Dans l’exemple de Raymond Queneau, le narrateur rencontre, dans un autobus, un jeune homme, au long cou, coiffé d’un chapeau orné d’une tresse au lieu de ruban. Le jeune homme échange quelques mots assez vifs avec un autre voyageur, puis va s’asseoir à une place devenue libre. Un peu plus tard, le narrateur rencontre le même personnage en grande conversation avec un ami qui lui conseille de faire remonter le bouton supérieur de son pardessus.

Situation : dans un bus

Personnages : un jeune homme, au long cou avec un chapeau orné d’une tresse et un pardessus dont le bouton supérieur serait mal placé et deux autres personnages secondaires.

Évènements : dispute avec un voyageur, puis rencontre avec un ami au sujet du bouton de son pardessus

 

Imitez Raymond Queneau : trouvez une situation, un lieu, créez votre personnage avec signes distinctifs, imaginez un ou deux événements.

Écrivez cette première histoire dans votre style personnel, puis réécrivez-la de plusieurs façons.

Quelques extraits de ‘Exercices de style"

LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 9 Avril 2022

 

Une jeune femme de moyenne taille, élégante, chaussée de bottes, blonde, les cheveux plaqués, suit un chien, qui lui court derrière un chat qui s'enfuit en passant sous une échelle. A la terrasse d'un café un bossu assis regarde la scène.

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Une jeune femme grande, 1'80m, en survêtement, les cheveux blond, plaqués, suit un doberman, qui lui court derrière un matou qui s'enfuit en frôlant une échelle. A la terrasse d'un café un bossu sommeille.

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Une petite jeune femme en savates, genre mendiante court derrière son chien qui suit un chat descendu d'une gouttière et qui s'enfuit en se faufilant sous une échelle. A la terrasse d'un troquet un gentleman monoclé, dédaigneux, suit le manège des deux animaux.

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Une femme adulte, en tennis et tenue de sport, les cheveux bruns sous une casquette, poursuit son basset qui veut en découdre avec une chatte blanche qui dans sa fuite accroche une échelle. De l'autre côté de la rue un grand monsieur flegmatique regarde la scène en souriant.

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Une vieille mémé qui se déplace difficilement en s'appuyant sur sa canne chute lorsque un chien qui court derrière un chat l'a lui accroche. Elle a le réflexe de se retenir à l'étal d'un primeur qui se renverse et dont les fruits et légumes jonchent le sol. Ses fausses quenottes font de même. Sur le trottoir d'en face le bossu et le gentleman se fendent la gueule en se tapant sur les fesses.

Chacun sur les siennes !

 

Louis

 

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Rédigé par Louis

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Publié le 6 Avril 2022

 

Sa robe rose ou sa robe bleue à fleurs, Elise ne sait jamais, toujours elle doute.

Le tram arrive, la femme monte ayant mis son masque, personne ne verra son manque de rouge à lèvres !!!!!

Ce qui frappe et amuse certains passagers ce sont les chaussettes, une à rayures, l’autre à pois.

Elise est tout de même sénior, à 95 ans, pensez donc ! Outre ce détail des lunettes style 1950, un maquillage outrancier, des rires étouffés se font entendre.

Flânant sur la Promenade, le soleil brille, Elise porte ses lunettes dans ses cheveux, un monsieur se voulant charmant lui fit remarquer sa tenue, sa jolie robe bleue un peu trop courte, les chaussettes désassorties et surtout le maquillage, excusez-moi chère madame, mais ce n’est pas encore le carnaval !!!!

Un groupe de jeunes  pouffe, ricane d’une manière grossière.

-T’as vu la vieille, ma sœur qui a 18 ans est fringuée pareil, elle est retombée en enfance Mémé, t’as vu tes chaussettes, faut mettre des lunettes de vue avant de t’habiller, on voit tes fesses !!!!

Une ‘sœur jumelle’ de frivolité redoutable, lui vient en aide, la prenant par le bras, lui glisse gentiment.

-Vous resplendissez la venue du printemps, les autres explosent leur jalousie méchamment. Continuez le cœur léger, laissez ricaner les insensibles, la vie est courte, chère madame, d’un peintre surréaliste, vous en seriez la muse.

Ce à quoi Elise répondit, le cœur lourd.

 

                                            L’élégance, n’est pas

                                            Et la joie de vivre, n’est plus

                                            Je m’en fou, la Vie

                                            Ne me regardez pas

                                            Mon cœur est perdu

                                            Mon esprit vagabonde

                                            Je suis comme je suis !!!!! 

 

 

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Rédigé par Dominique

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Publié le 6 Avril 2022


 

  1. Je rentrais dans la salle de spectacle, mon billet à la main lorsque je la vis. Elle était là pour attendre les abonnés pour les placer au bon fauteuil et dans la bonne rangée. Mon regard se troubla à la vue d’une telle beauté. J’étais prêt à engager une discussion lorsqu’elle m’interpella d’une voix qui frisait la basse profonde : « Votre place est ici dit-elle ». Le son me stoppa dans mon élan, je me précipitais vers mon fauteuil, le charme venait de se rompre.



 

  1. Je rentrais dans la salle

Mon billet à la main

Je venais voir des enfants de la balle

Jouer une histoire sans lendemain

Lorsque je la vis elle

Elle était là, elle était belle

Pour me placer au bon fauteuil

Elle venait de me taper dans l’œil

J’étais prêt à lui déclarer ma flamme

Comme Cyrano devant Roxane

Lorsqu’elle m’interpella

Votre place se trouve ici

Le son de sa voix était bien trop bas

Dans mon fauteuil je me blottis

Mon discours venait de s’interrompre

Le charme venait de se rompre


 

 

  1. Je rentrais dans ce boui-boui pour venir assister à un navet, mon papelard dans la paluche. Lorsque je zieutais une frangine belle greluche qui faisait les cent pas, elle turbinait pour nous placer en nous prenant pour des billes, comme si on ne savait pas compter. Mon palpitant se mit à battre en matant les courbes de la gonzesse. J’étais prêt à lui tailler une bavette lorsqu’elle m’interpella d’une voix de routier. Mes esgourdes firent stopper mon élan. Je me magnais à poser mon cul dans ma causeuse en fermant mon clapet.

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Rédigé par Bernard

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Publié le 5 Avril 2022

 

Exercices de style façon Raymond Queneau..

Récit :

Dans un jardin public, un vieil homme en chemise à fleurs mauves se prélasse sur un banc. Un jeune garçon lui envoie son ballon sur la tête. Le vieux monsieur lui court après et glisse sur le miroir d’eau. Sa femme s’écrie alors : Oh ! Ta chemise a déteint, les fleurs mauves sont restées à terre.

 

Alexandrins :

Dans un jardin public se prélasse un vieil homme.

Sa chemise à fleurs mauves le rend très élégant,

Mais soudain sur sa tête un ballon bondissant

Déclenche sa fureur vers un petit bonhomme.

 

Cette farce idiote, il ne la trouve pas bonne

Et il s’élance alors derrière le galopin

Qui fuit à toutes jambes, tel un petit lapin

Poursuivi par le vieux qui peste et qui tonne.

 

La course du vieil homme se termine en glissade,

Dérapage incontrôlé sur le miroir d’eau,

Et voilà notre grincheux tout trempé, le sot !

Le gamin envolé, il se retrouve en rade.

 

A ce moment surgit madame son épouse.

Affolée par le sort de la chemise à fleurs,

Elle s’écrie d’une voix toute pleine de pleurs :

Catastrophe ! Tes fleurs ont rejoint la pelouse !

 

Mathématique :

1) Soit un jardin public augmenté d’un vieux en chemise à fleurs mauves sur un banc. Ajoutez-y un enfant qui joue au ballon. Calculez la probabilité pour que le ballon atterrisse sur la tête du vieux

2) Rajoutez à l’équation un miroir d’eau et calculez le temps qu’il faut au vieux pour courir après le gamin et se casser la figure géométrique sur le miroir d’eau.

3) Au résultat obtenu, rajoutez une inconnue en la personne de l’épouse et calculez le volume de soustraction des fleurs mauves de la chemise.

 

Télégraphique :

JARDIN PUBLIC - STOP - VIEUX MONSIEUR A CHEMISE A FLEURS MAUVES SUR BANC - STOP - BALLON SUR CIGARE - STOP - COURSE SUR MIROIR D’EAU - STOP - CHUTE - STOP - EPOUSE EN EMOI - STOP - FLEURS MAUVES PERDUES - STOP

 

Tanka :

Un vieux sur un banc

Avec chemise à fleurs mauves

Reçoit un ballon

Il court et tombe dans l’eau

La chemise perd ses fleurs mauves

 

 

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Rédigé par Mado

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Publié le 1 Avril 2022

 

 

 

Continuons la balade en poésie japonaise avec le haïbun.

Forme littéraire d’origine japonaise, le haïbun combine prose brève et poésie brève.

 

ATELIER :

Rappel des contraintes du haïbun

 

LECTURE :

Randonnée paresseuse de Nicolas LEMARIN

SUJET :

Imaginez une promenade printanière ou un voyage ; racontez-le sous forme d’haïbun en y incluant vos haïkus du dernier atelier.

Si vous préférez écrire de nouveaux haïkus, c’est possible aussi...

 

LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 1 Avril 2022

 

            Dés que j'ouvre la porte de ma cabane, la lumière de l'astre du jour me gifle et la chaleur qu'il dispense me paralyse. L'air ambiant n'est pas forcément hospitalier mais le vol des abeilles, autour de moi, me gratifie d'un bourdonnement de bienvenue qui me procure un sentiment de sérénité auquel je ne peux résister. L'appel d'un je ne sais quoi, venant d'un je ne sais où, me décide à quitter le seuil de ma porte. Mes pas me portent, tout doucement, vers la forêt. Le soleil a chassé la lune depuis peu et mon ombre s'étale, de tout son long, vers l'ouest. Le silence assourdissant de la nature me rappelle que je ne suis pas seul.

 

Écoute la vie

car elle t'a accueilli

tu en fais partie.

 

            Devant moi, un champ de coquelicots rouges sang. Leurs pétales fragiles frémissent dans la tiédeur d'une brise matinale bienvenue. Ils sont frêles mais fiers, l'un d'eux me regarde j'en suis sûr. Je m'approche, m'agenouille devant lui et je lui souris. Il n'a pas peur il est courageux, il mérite le respect. Je me relève avec peine car mon corps, que les ans n'ont pas épargné, n'oublie pas de me rappeler à l'ordre. Je reprends ma promenade. Mes yeux commencent à domestiquer la lumière et sont récompensés par un grand tapis de boutons d'or, parsemé de petits œillets sauvages. Pour ne pas les blesser je rejoins le petit sentier qui ondule doucement vers la forêt.

 

La fleur te parle

tu te penches vers elle

ne sois pas sourd...

 

            Le sentier de terre battue m'accompagne vers les grands arbres de la forêt. Ils me toisent tous. Je me sens encore plus petit que je ne l'étais il y a une heure à peine. C'est là que se donne la grand messe. Sans cathédrale, sans prêtre, avec le souvenir et l'héritage d'hommes qui vénéraient la nature pour la remercier de sa générosité. Fatigué, je m'assieds sur une souche d'arbre. Un bruissement dans les arbres et un petit personnage saute à terre et viens vers moi. Ce joli petit écureuil roux à la queue en panache s'approche et ses yeux me demandent " As-tu une noisette pour moi ? » Devant ma mimique désabusée, il s'en va continuer sa quête dans les profondeurs protectrices de la forêt. Un oiseau quitte son nid et va se percher sur une branche. Il s'ébouriffe, peigne ses plumes et fait sa toilette du matin. Tout léger qu'il soit, son énergie fait trembler les feuilles qui ornent les branches de ce géant qui me domine. Il est temps. Le soleil me dit que je dois retrouver mon monde... Est-ce un bien ?

 

L'odeur d'un arbre

est un souvenir du passé

garde-le en toi.

 


 

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Rédigé par Fernand

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