Publié le 19 Décembre 2022

 

 

Paris, 21 octobre 2022

Je suis encore toute remuée par le coup de téléphone de John, reçu tout à l’heure de Londres et par son message laissé sur mon répondeur.

Après l’avoir écouté, je suis entrée dans un café près de l’Opéra, la pluie s’étant remise à tomber, plus forte cette fois. Partagée entre joie et incertitude. Cette voix, ça faisait si longtemps que je désirais l’entendre à nouveau. Et cette invitation de John à le contacter, c’était devenu tellement improbable après toutes ces années !

Je suis restée dans ce café, devant mon chocolat chaud, à chercher son visage au fond de ma mémoire. Des moments tendres et partagés m’ont sauté au cœur et une douce chaleur m’a envahie.

Et pourtant…. Pourtant, comment expliquer que je ne l’ai pas rappelé aussitôt ? Comment expliquer ces pensées qui viennent maintenant, de retour chez moi, se superposer au visage de John et à nos échanges amoureux ?

Au fond de moi, je sais que je ne suis plus la jeune femme de vingt ans qui a vécu cette passion avec un étudiant anglais.

La vie est passée, les années se sont accumulées et tant de choses avec elles.

Pendant que j’écris ces lignes, c’est le visage de Paul qui se dessine devant mes yeux. Paul, si attentionné, prévenant et qui a tant de charme sous ses cheveux grisonnants ! J’aime sa compagnie et aussi celle de son chien blanc Domino. Est-ce que ça vaut la peine de tout remettre en question, mon boulot à Paris, ma relation amoureuse, mon cercle d’amis, pour quelques souvenirs vieux de quinze ans ? Et puis j’apprécie tellement Paris, même sous un crachin londonien.

Je crois bien que je ne rappellerai pas John. Tant pis pour Londres. Laisser le passé derrière moi et avancer. Merci quand même John pour cet appel qui m’a ouvert les yeux et le cœur !

Ce soir j’ai envie de retrouver Paul pour un repas en amoureux du côté de Bastille ou de la République ou ailleurs, peu importe ! On choisira ensemble et, main dans la main, on fera mille projets à deux.

 

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Rédigé par Mireille

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Publié le 18 Décembre 2022

 

Avec, pour incipit, un emprunt à Madeline MARTIN...

 

Grace Bennett avait toujours rêvé de vivre à Londres. Mais elle n’aurait jamais imaginé qu’un jour ce serait la seule solution…

Ce soir de 1942, cachée dans une cabane au milieu du Vercors, elle attendait que des maquisards viennent la chercher pour l’envoyer à Londres. Là elle serait enfin en sécurité et rejoindrait le Général de Gaule qui l’attendait. Comment en était-elle arrivée là ?...

Elle était née en 1920 dans un petit village de l’arrière pays niçois nommé Saorge. Son père était bûcheron et sa mère, sans profession, élevait ses quatre enfants. Elle avait été une élève studieuse et après avoir fait ses études à Nice elle avait obtenu une licence d’anglais brillamment. Grace était aussi une jeune fille éprise de liberté et lorsque la guerre éclata c’est tout naturellement qu’elle entra dans la résistance. Comme elle parlait couramment anglais elle fut chargée de s’occuper des alliés anglais ou américains en danger sur le sol français. Au fil du temps son nom devint célèbre dans le milieu de la résistance mais aussi dans celui de la police allemande. De ce fait elle était activement recherchée par la Gestapo et ses jours étaient en danger. La décision fut prise de l’envoyer à Londres rejoindre le général de Gaule et son équipe.

Le chemin allait être long et semé d’embûches. Elle n’était même pas certaine de rester en vie. Quitter son pays et ses parents était un véritable déchirement. Elle n’était même pas certaine de revenir un jour. Aussi ce soir, seule dans ce lieu perdu, elle a froid et elle a peur…

 

 

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Rédigé par Elisabeth

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Publié le 18 Décembre 2022

 

Avec, pour incipit, un emprunt à Pierre LEMAÎTRE

 

Ce fut un instant d’euphorie soudaine, comme il nous arrive à tous, où l’on dit : laissez c’est moi qui paie ou tu veux qu’on se marie ? Des phrases dont on ne mesure pas les conséquences.

 

Ce matin là, une foule à quatre vingt pour cent féminine se pressait sur le parvis du Tribunal de Nice. Les affaires jugées en ASSISES attiraient mille et un curieux épris de sensations fortes.

Un viol de surcroît ! Un Commissaire de Police niçois avait fait la une du journal NICE MATIN durant plusieurs semaines. Trois femmes avaient osé porter plainte contre des «  hommes hauts placés » lors d’une soirée mondaine, dont un digne responsable de la Police des mœurs.

Le procès de ce dernier avait donc lieu ce six septembre mille neuf cent soixante dix.

Assistante d’un juge, je faisais partie de l’aventure. Pourtant habituée à ce genre d’affaire, je vous avoue que là, j’étais loin d’être à mon aise.

La raison était personnelle. Mon jeune âge, j’avais tout juste vingt ans m’avait entraînait dans une histoire peu reluisante, voire éprouvante. J’avais vécue des interrogatoires qui me laissaient encore un goût très amer.

Le choc passé, j’avais repris mon travail. Malgré ma demande de retrait pour cette audience, le Juge avait été intraitable je serai son assistante. Il considérait que cette épreuve serait un plus pour ma carrière.

Dans le brouhaha de la salle des avocats, je mettais mise à l’écart, un chocolat chaud dans ma main, histoire de réchauffer le froid glacial que mon corps ressentait.

Là je me mis à repenser à notre première rencontre :

Dans mon bureau attenant à celui du Juge avec lequel il avait rendez-vous. Il se présenta Marc B…. commissaire de police de la brigade des mœurs. Très impressionnée par son titre, mais totalement sous le charme de cet homme séduisant, le mot est faible.

Je le priais de s’asseoir sur le siège face à mon bureau, ce qu’il fit tout en souriant, un regard insistant posé sur moi. Ses yeux clairs me transperçaient, je sentais une chaleur m’envahir j’étais incapable de répondre au téléphone ce qui parut l’amuser.

Notre idylle commença peu de temps après. Malgré sa trentaine il accepta de connaître la joyeuse bande d’amis de mon âge. Un voyage à l’ile Maurice était prévu pour les vacances, le sable blanc dans ses bras me faisait rêver.

Le rêve s’arrêta brutalement avant les congés judiciaires. Ce matin là, à peine arrivée dans mon bureau, le juge me pria de le rejoindre, il avait la mine grave.

Il prit un chaise face à la mienne, une grande inspiration et enchaîna sans attendre me laissant totalement hébétée.

En quelques minutes ma vie s’effondrait. Je venais d’apprendre que Marc, mon Marc avait été incarcéré pour viol. Je fus prise d’un vertige, je n’entendais plus rien...je me retrouvais assise dans un fauteuil humant des arômes forts qui me ramenèrent à la réalité.

Le Juge me tenait les mains me réconfortant avec des mots chaleureux.

Le choc fut fatal ! Le soir, pleurant à chaudes larmes j’écrivais le récit de cette journée sur mon journal intime.

Une sonnerie stridente me tira de ma rêverie. L’entrée en salle d’audience était éminente.

Le Juge venait vers moi, rassurant, souriant, il me murmura gentiment Mlle MARTINO tout va bien se passer …

 

JM

 

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Rédigé par Josiane

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Publié le 17 Décembre 2022

 

Avec un emprunt, à peine modifié, à Madeline MARTIN pour incipit

 

« John Bennett avait toujours rêvé de vivre à Londres. Mais il n'aurait jamais imaginé qu'un jour, ce serait sa seule solution »

La lecture ça avait toujours été son Graal. Enfant il dévorait les romans qui le portaient à la rêverie. Le comte de Monte-Christo, Les Trois Mousquetaires, Les Misérables, Sans famille. Combien de temps s'était-il attardé a dessiner tout ce qui l'interpellait : fiacres, landaus, sulkys visages juvéniles, visages patibulaires. Relire les passages qui l'avait impressionné. S'imprimer de toutes ces émotions contradictoires.
Évidement on peut se libérer d'une mauvaise éducation en apprenant plus tard la littérature, la Vraie, les grands auteurs, les Morrison, Faulkner, Steinbeck. Mais comment oublier le retour d'un Edmond Dantès, le trouble d'une Dolorès, l'émotion liée à une telle injustice… C'était décidé, plus tard il sera écrivain.
Où trouver l'inspiration quand on mène une vie on ne peut plus normale ?
Par la fréquentation de lieux plus sombres, plus adaptés à l'action de ses compagnons de rêverie et imaginer à son tour des histoires que seule portera l'aventure.
Où rencontrer cela ? Ici au village, qui lirait ce qu'il écrirait ? Le rédacteur principal du canard local lui avait clairement précisé que ce n'était pas ce qui intéressait les lecteurs.
« Visez plutôt une grande ville, où il existe une soif de culture, de nouveautés. Paris ou une autre capitale, Londres peut-être, n'oubliez pas tous les auteurs qui ont percé là bas : Mark Twain, Virginia Woolf. Et surtout cette phrase qui n'a existé que là bas : Lorsqu'un homme est fatigué de Londres, c'est qu'il est fatigué de vivre. Alors installez-vous à Bloomsburry  et inspirez-vous de cette fièvre créatrice. »

Quitter Thénezay son village natal des Deux-Sèvres pour s'installer à Londres apparut comme une évidence. Il parlait correctement l'anglais et son oncle le recommanda auprès d'un exportateur de cognac.
Ses soirées, ses fréquentations, lui inspiraient quelques nouvelles sans grand intérêt à ses yeux, éditées par un amateur sous le vocable « Le frenchie et ses rêves » ce qui lui permettaient d'en vivre en attendant mieux.
Ses dernières lectures l'avaient progressivement amené à la recherche d’événements plus dramatiques. Ses personnages vinrent à lui pour ainsi dire en ami.
Il passait souvent ses soirées attablé jusqu'à point d'heure.
- Ça suffit, ça suffit ! éructait son voisin.
Son mini scandale aurait pu passer inaperçu dans le brouhaha, les rires sonores et l'orchestre qui venait de terminer « Times goes by ».
Est-ce la prise de conscience de la vie qui s'enfuit inexorablement ou la succession de verres d'alcool divers absorbés depuis une bonne heure qui avait déclenché son redressement brusque ?
Ancien casque bleu en Bosnie, il alimentait John d'histoires invraisemblables, vécues, qu'il se remémorait en fixant le fond de son verre toujours vide et toujours rempli. Comment ce pays, avec une côte bénie des dieux où chaque crique vaut une Côte d'Azur à elle seule, a-t-il pu sombrer dans une atroce guerre civile. La révolte grondait avec toutes les rancœurs accumulées depuis la dernière guerre et allait bientôt éclater.
L'individu se leva, se déshabilla avec des gestes incertains, resta en slip et brodequins et se dirigea en titubant vers la scène, voisine de l'orchestre, qu'il parvint à gravir avec quelques erreurs d'appréciation. Il se lança dans quelques approximations des mélodies de Roy Orbisson dans le but d'entraîner des accords plus justes par l'orchestre.
Les musiciens impassibles enchaînaient morceaux connus et improvisations.
- Ce type est malade, s'exclama son autre voisin de table.
Son regard trouble croisa celui de John ;
- Il faut le calmer, prononça t-il tout en faisant mine de se lever.
Il n'eut pas le temps de réaliser son projet. Un roulement de tambour figea l'individu en goguette et les « quatre filles du docteur March » légèrement vêtues apparurent et débutèrent un french-cancan digne d'un spectacle du Moulin rouge.
Le Docteur March était le nom de l'établissement de nuit bourré d'expatriés Français, où John aimait traîner.
Il était subjugué. Comment imaginer pareille faune et pareilles expériences ailleurs qu'ici ? L'Underground de Londres sera vraiment la source de ses futures inspirations.
L'individu en slip et brodequins revint s'installer à la table de John. Toujours l’œil vitreux il fixa John et déclara :
- Ah ! Ce n'est pas dans les Deux-Sèvres que ça serait arrivé !
- Ah bon ! Vous aussi êtes des Deux-Sèvres ? Et de quel patelin ?
- Thénezay...

 

    Gérald IOTTI

 

 

 

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Rédigé par Gérald

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Publié le 15 Décembre 2022

TO LEAVE OR NOT TO LIVE ?

(QUITTER OU NE PAS VIVRE ?)

 

Avec, pour incipit, un emprunt à Madeline MARTIN...

 

Grace Bennett avait toujours rêvé de vivre à Londres. Mais elle n’aurait jamais imaginé qu’un jour, ce serait sa seule solution.

Elle avait beaucoup hésité mais définitivement elle n’avait plus le choix si elle voulait être pleinement heureuse.

Elle avait rencontré Sir Edmund Callangher il y a maintenant quelques années lors d’un voyage en Inde. Elle, elle y était partie un peu sur un coup de tête, un coup de « mode », un désir d’une vie plus simple (elle y aura été servie de nombreuses fois !), une envie de zénitude… Fuir les « business plans » que son boss machiavélique lui demandait de monter et de démontrer… Fuir une routine quotidienne qui lui pesait de plus en plus, même plus le temps de profiter des amis, des sorties et de la culture environnante tant elle était épuisée par ses journées de 12 à 15 heures, agrémentées de quelques heures de transport. La fin de semaine arrivait avec son lot de contingences matérielles insupportables : courses, ménage et surtout dormir, se reposer… C’était l’année où les Beatles chantaient « All you need is love », « I want to hold your hand » et surtout « Strawberry fields forever »… Elle rêvait sur « I feel fine » et « Something ».

Elle avait donc négocié âprement une année sabbatique pour partir se retrouver un peu. Elle avait laissé ses colocataires lui trouver une remplaçante, laissé ses quelques affaires non indispensables dans un coin de leur cave et rempli son sac à dos de « l’absolument nécessaire ». Son billet d’avion –aller simple- pour Delhi et son passeport posés sur sa table de nuit n’attendaient plus que son feu vert.

De Delhi elle avait pris de nombreux bus qui l’avaient emmenée petit à petit vers l’état d’Uttar Pradesh. Lors de ses déplacements elle avait appris la culture indienne, sa gentillesse, son ascétisme bienveillant. En revenant d’Agra où elle avait passé une journée à s’imprégner du Taj Mahal, elle était arrivée à Varanasi, ville sacrée où elle avait fait la rencontre de personnages extraordinaires, membres d’une communauté créée par un organisme anglais. Elle s’y était arrêtée quelques jours, avait participé aux actions qui y étaient menées, avait apporté sa culture française et elle y était restée plusieurs semaines qui s’étaient transformées en quelques mois.

Le jour de Holi, fête hindoue de l’équinoxe de printemps, elle avait fait la connaissance de celui qui était à l’origine de cette communauté de vie, Sir Edmund Callangher. Des discussions infinies avaient été échangées avec cet être exceptionnel, qui s’était maintenant retiré à Londres pour raisons de santé et qui ne revenait ici qu’une ou deux fois par an. Il poursuivait sa « mission » en Angleterre, une sorte de « télétravail » avant l’heure, entouré de quelques personnes d’exception, glanées au cours de ses déplacements.

Le déclic était venu de par le sens même de cette fête : « Holi », un jour spécial durant lequel on oublie les règles sociales, durant lequel toutes les castes se mélangent, et durant lequel les êtres « inférieurs » ont le droit d’insulter ceux devant qui ils ont dû s’incliner toute l’année…

Grace y voyait un signe, essentiellement l’arrêt de mort de sa vie parisienne somme toute insipide et creuse. Elle allait pouvoir intégrer un organisme où son « travail » serait infiniment plus concret et satisfaisant en rejoignant l’équipe d’Edmund qui œuvrait sur les bords de la Tamise.

Elle se voyait déjà, dans très peu de temps, mettre en pratique la fête de Holi dans le bureau de celui qu’elle considérait déjà comme son ex-manager, en l’aspergeant de piments et d’eau colorés pour reproduire ce rituel de renversement de hiérarchie teinté de joie.

 

 

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Rédigé par Bernadette

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Publié le 15 Décembre 2022

 

L’INCIPIT
Des traces de sang sur le torchis blanc du mur, la signature d’un destin avorté dans l’œuf,
telle est la vision psychédélique ce matin dans ce boudoir de la princesse Moustique.

ANALEPSE

La température est à son maximum depuis quelques semaines malgré
les courants d’air des fenêtres à meneaux du château de l’Etang Barbot.

Sur son lit dentelé de Calais et apprêté, la Princesse Moustique se repose.
De sa bouche légèrement entr’ouverte s’échappent son haleine fétide
et les restes de cadavre d’une soirée menuet entre bourgeois et
gentilshommes du Conté, mélangés aux marivaudages de ses ronflements.

A presque noir, notre princesse finit par enfiler ses bas et une longue robe
amidonnée-serrée. Son décolleté accueillant donne à découvrir la naissance
de nombreux avantages.

Un, puis deux puis d’autres. Ils l’ont piqué juste là où tout devrait se jouer
avec Gontrand cette fin de nuit.
Sur cette partie de poumons ajourée à dessein, une procession
de pustules rouges se tiennent maintenant au garde-à-vous,
écarlates et gonflés à loisir.

La princesse n’a d’yeux que pour eux.
Elle doit les trouver d’urgence, les coupables.

Un écrasé plus qu’indispensable, une frappe rapide et précise.
Sur le femelle des vrombissements on entend une tapette qui s’enhardit…

Des traces de sang sur le torchis blanc du mur, la signature d’un destin avorté dans l’œuf,
telle est la vision psychédélique ce matin dans ce boudoir de la princesse Moustique.

 

Dany-L

 

 

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Rédigé par Dany-L

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Publié le 14 Décembre 2022

 

ATELIER :

Le concept subjectif - objectif :

  • Subjectif : Faire en sorte d'influencer la personne, faire dire à quelque chose ce que l'on croit vrai ou ce qui nous intéresse et occulter une partie de la réalité. Prendre parti, laisser les sentiments influencer l'analyse.

  • Objectif : C'est le fait sans interprétation, sans prendre parti, même si c'est à l'encontre de nos convictions. Laisse les sentiments en dehors de l'affaire, prendre de la distance.

 

SUJET :

En quatre étapes :

1- Choisissez l'une des photos, décrivez-la de façon objective. Prendre le point de vue le plus objectif, rester neutre.

2 - Puis, refaites l'exercice de façon subjective. Écrire avec un regard subjectif mais négatif.

3 - Faire un commentaire subjectif positif et optimiste.

4 - Donner un titre à votre image de façon objective.

 

CLIQUER SUR LES BANDES D'IMAGES POUR LES AGRANDIR

ATELIER 2 : Objectif, subjectif
ATELIER 2 : Objectif, subjectif

LES TEXTES

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 14 Décembre 2022

 

 

 

 

OBJECTIF

Une jeune femme, mains sur les hanches, en jeans violet et tee-shirt jaune regarde au loin face à l'objectif. Derrière elle, légèrement décalé, un jeune homme aux cheveux longs, en tennis, pantalon beige et chemise à rayures est adossé à une décapotable bleue. Bras allongés, poignet gauche tenu par sa main droite, il l'observe en silence.

 

SUBJECTIF NEGATIF

Une jeune femme mal fagotée en jeans violet et tee-shirt jaune, mains sur les hanches toise quelqu'un derrière l'objectif (ses parents, son père?) d'un air buté. Vient-elle de leur (lui) annoncer quelque chose d'important ?

En arrière plan un jeune homme plutôt effacé semble écouter, ou mieux apprécier, cette discussion tranchée. Il n'aura aucun effort à faire pour embarquer sa nouvelle conquête. La voiture de sport bleue décapotable fera toujours le même effet.

Bon ! Semble t-il penser. Tu as voulu parler à tes vieux ! Voilà c'est fait. Je t'avais prévenu il ne fallait rien en attendre. Alors on y va ?

 

SUBJECTIF POSITIF

C'est l'été. En jeans violet et tee-shirt jaune une jeune femme annonce à ses parents qu'elle va vivre sa vie à deux et que rien ne s'y opposera. Sa détermination est assurée. Son visage calme et son regard fixe appuie ce qu'elle vient de leur dire.

Un jeune homme en arrière plan, adossé à un bolide bleu, l'observe avec admiration. Elle a enfin osé annoncer à ses parents ce qu'ils devaient soupçonner. Il est ébloui. Saura t-il la rendre heureuse ? A cet instant précis il se rappelle la phrase de son prof de philo « La vie appartient à ceux qui osent » .

Le bolide va démarrer, cheveux au vent ils avaleront les kilomètres à la recherche du bonheur... L'amour toujours...

 

TITRE

Nous Deux

 

Gérald IOTTI

 

 

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Rédigé par Gérald

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Publié le 14 Décembre 2022

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Monique

 

  1. Description objective

Au premier plan à gauche, une jeune fille debout, les mains posées sur la taille, les coudes ouverts. Elle porte un jean prune avec une ceinture marron et un t-shirt beige clair portant une inscription écrite en petits caractères « You’re going a long way baby ». Ses cheveux bruns raides, séparés par une raie au milieu lui descendent jusqu’aux épaules. Elle penche légèrement la tête vers la gauche.

Au second plan, un jeune homme est appuyé sur une voiture. Il porte des tennis blanc cassé, un pantalon beige, une ceinture marron, une chemisette à manches courtes quadrillées beige et vert. Ses mains sont croisées sur sa taille, la droite agrippant légèrement la gauche. Ses cheveux châtain descendent jusqu’à ses oreilles, avec une raie du côté droit. Son regard est dirigé vers la jeune fille qui se trouve devant elle, à sa droite. Sa bouche sourit très légèrement.

En arrière-plan, une voiture bleu métallisé décapotable, capote noire fermée. On voit des reflets de lumière sur le haut de la carrosserie.

Tout au fond, à travers la vitre d’une portière, apparaît un mur blanc avec des traces noires, ainsi qu’une partie d’une maison beige et de son toit gris clair.

 

  1. Subjectif négatif

Une bagnole de type pété de thunes, ça se voit tout de suite, la décapotable à la peinture rutilante. Faite pour pécho les nanas. Il croit que c’est plié, il a un léger sourire ironique ce petit mec –pas mal d’ailleurs- habillé banal mais sûrement de qualité et de marque, ça doit être le genre. Il est appuyé nonchalamment sur son joli bolide, l’air assuré, comme si le monde lui appartenait. Mais ne te berce pas d’illusions, mec, la meuf elle a pas l’air du genre qu’on chope avec une belle caisse. L’expression de son visage –une belle fille d’ailleurs- ne donne pas l’impression qu’elle est séduite ou prête à craquer, elle a plutôt l’air sceptique, un peu désabusée, genre « Des types comme toi, j’en ai vu des tas, je sais ce que vous valez, la frime et c’est tout. Pas mon truc. Tu crois quoi ? Parce que j’habite une petite banlieue paumée, tu vas m’impressionner ? Dans tes rêves ! ». Et ses mains plantées sur sa taille lui donnent un air bien décidé. Il ne l’aura pas comme ça !

 

  1. Subjectif positif

Ils sont jeunes, ils sont mignons tous les deux. Ils ont la vie devant eux. Bon, il y a eu une petite dispute comme il y en a dans tous les couples. Il est passé la chercher dans son petit pavillon à Vitry, tout content de lui montrer sa nouvelle voiture, un cabriolet bleu métallisé flambant neuf, splendide. Il s’attendait à la voir s’extasier, mais non, elle a plutôt fait la tête et il n’a pas compris. Tout ça, c’est trop pour elle. Elle lui tourne le dos et ne dit mot. Elle se demande pourquoi un garçon de son milieu s’intéresse à une fille de banlieue. Qu’est-ce qu’il lui trouve ? Il peut rencontrer des tas de filles bien plus jolies, plus intéressantes, plus riches et plus cultivées autour de lui, alors est-ce que ça peut durer, tous les deux ? Mais c’est ça, l’amour : dans quelques minutes, elle va se retourner, retrouver son sourire et se jeter dans ses bras. On ne résiste pas à un garçon comme lui.

 

  1. Titre

You’re going a long way baby

 

 

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Rédigé par Atelier Ecriture

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Publié le 13 Décembre 2022

 

 

 

 

 

 

Objectif :

Par une journée d’été ensoleillée, une jeune femme est assise à la terrasse d’un café. Elle est vêtue d’une robe bleue et porte un chapeau de la même couleur. Elle sourit. Derrière elle se tient un serveur, la serviette sur le bras et un plateau à la main. On distingue au loin la mer et les palmiers de la promenade.

Subjectif négatif

C’est une journée chaude et ensoleillée. Heureusement les parasols de la terrasse sont ouverts et rendent l’atmosphère un peu plus respirable. Une jeune femme est assise, seule à une table. Sa robe bleue et son chapeau assorti me semblent un peu trop chics pour l’endroit. Elle sourit, un peu bêtement, en regardant loin derrière moi. Je me demande à quoi elle pense…

Subjectif positif

Une jolie jeune femme est assise à une table en face de moi. Sa robe bleue et son chapeau assorti font ressortir ses yeux clairs. Quand elle s’aperçoit que je la regarde elle me sourit gentiment. Le serveur arrive à ma hauteur avec le café que j’ai commandé. Je propose à la belle inconnue de lui offrir un verre, ce qu’elle accepte aussitôt. Je suis ravie.

Titre : L’inconnue au chapeau bleu


 


 


 

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Rédigé par Elisabeth

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