LA MAISON du 31 OCTOBRE
Publié le 23 Octobre 2025
LA MAISON du 31 OCTOBRE
La nuit s’habille en clair obscur,
La vieille maison change de mur.
Le vent soupire ; « Entre ma belle »
Mon être tremble à cet appel.
Il est venu, pâle et charmant,
En manteau sombre, en feu tremblant.
Sa voix me frôle, son rire m’enchaîne,
Sa voix me frôle, son rire m’enchaîne,
Douce morsure au bord de ma veine.
Ses doigts de brume effleurent ma peau.
Chaque frisson s’y fait écho.
Sa bouche soudain glisse à ma taille,
Un baiser d’ombre qui m’entaille.
Je ne vis qu’une nuit, pour t’aimer fort,
Avant que le jour reprenne mon corps.
L’instant se plie, le temps s’efface,
Entre sa mort et ma disgrâce.
Puis l’aube éteint nos corps mêlés,
Il s’évapore léger, sucré.
Mais sous ma chair, un feu demeure.
Son baiser hante encore mon cœur.
Josiane
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