SAINT-PETERSBOURG

Un voyage au bout du monde, en Russie, à Saint-Pétersbourg, un pays de Tsars, ornementé de pierres précieuses.

Comparé à une bouchée de friandises, avec ses églises surmontées de gros gâteaux colorés.

Une réminiscence de fabuleux atours comme une existence à part dans l'univers.

Des parterres de beautés secrètement plantés de ci de là, pour le plaisir des yeux de chacun, une rêverie de petits ruisseaux s'écoulant à la musique des poètes.    

Des animaux rigolos, les écureuils sautant de branche en branche, emportant les délices qu'une main amie lui tend.

Une ville, une étrange civilisation, une langue toute en douceur laissant une sucrerie au bout de la parole, comme une amitié nouvelle et délicieuse.

Ce petit restaurant où j'ai fêté mon anniversaire, très vintage, ancien, cocooning avec des napperons en dentelle, "La Matcha", un gros chat qui dormait paisiblement sur 'sa' chaise au milieu des clients.   

C'est une ville qui ne s'oublie pas, la musique des balalaïkas qui nous fait rêver, la découverte d'une plage où tout un chacun peut s'allonger ou la traverser pour aller boire une vodka, à toute heure, dans une cabane alentours.

Cette plage de sable sur la Neva face au musée de l'Ermitage.

Cette grande cité ancienne qui révèle parfois l'infortune des anciens cosaques, anéantis par des personnalités dictatoriales.

Juste derrière l'église Pierre-Paul, se cache un trésor puéril de statues de lapins qui nous tendent les bras pour apprivoiser une photo souvenir.

Et puis la ville se termine à quelques kilomètres en bus pour découvrir l'immensité de ce parc "Le Palais de Peterhof", où des fontaines représentent la magnificence de ce pays, accompagnées de l'or du soleil peint sur les statues qui se rafraichissent aux jets d'eau.

Au loin, on pourra voir et peut-être se tremper les pieds dans la mer de Finlande, puis, sans prétention, aller déguster une énorme part de gâteau, pour se reposer les yeux que l'on ferme, se remémorant les beautés fidèles et ancestrales des pays lointains et inoubliables que notre cerveau vient de ressentir.

Bientôt de retour à Saint-Pétersbourg, déjà le nom m'évoque un lointain souvenir de la littérature russe de Tourgueniev, Gogol, Dostoïevski...

Cette âme slave, lente, évocatrice d'une belle aventure.

Entrer dans l'église "Saint Sauveur sur le Sang Versé", assister à une messe, verser quelques larmes en entendant ces voix graves des popes avant de passer devant la bible. 

Ce pays, cette ville a été mon plus beau voyage, une voluptueuse rêverie, dans le musée de Fabergé et des Stars....   

                                                                                                                       DASVIDANIYA