Anita sur le départ
Publié le 6 Novembre 2024
Fiche de description des personnages
- Nom : Monsieur HERMANN FARINA et sa fille Anita
- Prénom : Edouard né à Genève
- Veuf depuis 10 ans
- Profession : Joaillier réputé en diamants
- 1m78, traits réguliers, cheveux poivre et sel, yeux clairs
- très sûr de lui, attire l'attention, entreprenant
Il a programmé ce voyage pour récompenser sa fille chérie, de la réussite à ses examens, mais cet élan de générosité, à un but, l'exposer à une catégorie de personnes dont le milieu social ferait partie de la noblesse anglaise ou autre. Différent de ce qu'elle fréquente à l'université.
Il n'aime pas ses fréquentations, elle côtoie avec plaisir et détente tout milieu.
D'une pierre deux coups, essayer d'étendre sa clientèle parmi les riches et nobles voyageurs, comtesse, baron, etc...
Fiche de la fille d'Edouard
Nom : HERMANN FARINA
Prénom : Anita, isabelle
née à Lausanne en Suisse 23 ans
Profession ; Étudiante à l'Université pour recherches des maladies exotiques rares
1m75, jolie, traits réguliers, grande, blonde, très dans le vent, yeux bleus comme sa maman, mannequin,
caractère: très indépendante, à peur de rien, entreprenante comme son père. Aime se fondre dans n'importe quel milieu, chrétien, musulman, juif, pauvre, riche, se fait à toute situation.
Elle est très attachée à son père, mais s'adapte mal à ses idées rétrogrades. Aimerait qu'il s'ouvre un peu plus au monde qui nous entoure.
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Avec une secousse légère, je me dérouille, et m'ébranle.
Je me présente , on me nomme "L'ORIENT-EXPRESS" un seul roman d'AGATHA CHRITIE a suffi à faire de moi un mythe, heureux ou malheureux ?
J'ai plusieurs fois disparu dans l'oubli. Finalement mes pères ont jugé qu'il fallait me faire renaître. J'en ai subi des opérations délicates, mais je m'en suis toujours sorti.
Me revoilà, tout brillant comme un sou neuf.
Parait-il que j'ai été le train des erreurs, comme mon nom " Orient Express", je rigole, je n'ai jamais roulé très vite.
Qu'importe le passé. Aujourd'hui je renais fièrement et suis heureux de transporter des belles personnes qui apprécient mon apparence, paré de mes plus beaux atouts.
Une jolie jeune femme, vient de grimper dans mon antre. je vois son regard s'imprégner des beautés qui l'entourent. Je vous laisse, mon travail m'attend.!!!!!
Je monte dans le compartiment que l'on nous a attribué. Je suis vêtue d'une jolie robe fleurie un chapeau agrémenté de dentelles et de fleurs d'un rose léger, qui attire le regard sur ma silhouette.
Pendant que je cherche mon espace numéroté, mon père est déjà en conversation animée avec des personnes installées devant une bouteille de champagne et trinque joyeusement.
Je me dirige au salon, Les sièges de velours rouge, galons or, sont très confortables.
Les tables du salon style art déco, sont recouverts de marqueteries. Les lustres de cristal, sont d'une transparence pure. Les fauteuils recouverts de tissus élégants sont de couleur tendre, bleu et or. Chaque compartiment a de petits détails, ce qui donne un cachet de luxe et de charme supplémentaire.
A cet ensemble s'ajoute une vaisselle de porcelaine fine travaillée subtilement. Le liseré or et bleu nuit rappelle l'ensemble qui m'entoure d'une ambiance feutrée.
Les cuisiniers sont heureux de présenter des mets d'exception.
Une atmosphère chic d'une élégance née m'accapare. Je jette un regard sur l'ensemble du wagon pour me faire une idée des personnes que je vais devoir côtoyer de longues journées.
J'aime prendre mon temps pour regarder autour de moi, admirer aussi les paysages de la nature qui change au fil des kilomètres.
Je me pose sur mon siège, enlève mes gants, interpelle le majordome et me fais servir un thé à la menthe. Cela va me détendre. En bonne connaissance de la petite noblesse, je souris à une dame d'un âge certain, un peu plus loin, un couple d'âge moyen me fait signe de la main pour me souhaiter la bienvenue. En face de moi, une jeune femme d'environ 35 ans, accompagnée d'un jeune homme moustachu, brun les yeux de braise mènent une conversation soutenue. Un peu plus loin, un monsieur très bien mis, fumant la pipe à le nez dans le New York Times. A côté d'eux deux dames, la quarantaine, habillées très élégamment, jacassent à demi-mots poliment.
Dans ce lieu magique tout ce beau monde semble avoir trouver son espace.
Me voilà embarquer pour une grande aventure de liberté. Laquelle ?