ESCALE
Publié le 10 Octobre 2024
Protégée par mon chapeau de paille, allongée façon " farniente", seule ma main enserre le galet chaud ramassé sur cette plage, un autre, calé sous mon dos, me sert d'appui. Détendue mais tout le corps en éveil : la caresse de la brise parcourant ma peau mouillée, le ressac et même des rires d'enfants pour toute nuisance sonore. Hum ... aucun stress !
Les narines titillées par l'incontournable ambre solaire vanillée et je me sens transportée sur des plages polynésiennes : le temps s'arrête, captif.
A moi de le relancer lorsque l'envie me viendra, maître du temps - non de la vie - un lâcher prise mérité.
La chaleur attise m'a soif me ramenant ainsi à l'instant présent.
Noyant le sel marin déposé sur ma bouche d'une rasade d'eau, c'est comme une cascade m' inondant de l'intérieur : de la bouche à la gorge, de la gorge vers le bas du corps ... je n' ouvrirai pas les yeux ; le calme et le bien-être s'immiscent en moi, toute prête à sombrer dans un rêve et me laisser porter par le sable chaud.
A moi de le relancer lorsque l'envie me viendra, maître du temps - non de la vie - un lâcher prise mérité.
La chaleur attise m'a soif me ramenant ainsi à l'instant présent.
Noyant le sel marin déposé sur ma bouche d'une rasade d'eau, c'est comme une cascade m' inondant de l'intérieur : de la bouche à la gorge, de la gorge vers le bas du corps ... je n' ouvrirai pas les yeux ; le calme et le bien-être s'immiscent en moi, toute prête à sombrer dans un rêve et me laisser porter par le sable chaud.